TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

jeudi 3 février 2011

Sanglante bataille au Caire entre pro et anti-Moubarak

22h55 : La chaîne d'information France 24 annonce que trois de ses journalistes ont été interpellés en fin de journée et sont détenus par «les renseignements militaires». Par ailleurs, Thierry Thuillier, directeur général des rédactions de France-Télévisions, confirme qu'une équipe de France 2 a été prise à partie alors qu'elle revenait d'un reportage à Suez. Les trois journalistes et leur guide «se sont échappés» sous les coups. Deux journalistes souffrent de contusions et d'écorchures, le troisième a reçu un coup au crâne par un objet contondant. Thierry Thuillier n'a pu préciser s'il s'agissait de partisans d'Hosni Moubarak ou de manifestants qui lui sont hostiles, ou encore s'il s'agissait de simple brigandage.

22h42 : Un nouveau bilan officiel fait état de 3 morts, 639 blessés mercredi au Caire.
22h03 : La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, réclame au vice-président Omar Souleimane une enquête sur les violences survenues dans les manifestations mercredi au Caire.
22h00 : Les accrochages se poursuivent place Tahrir. Des coups de feuont été entendus par un journaliste de l'AFP qui a vu une personne blessée par balle.
21h58 : Une centaine de personnes manifestent devant l'ambassade d'Egypte à Paris pour réclamer le départ du président Hosni Moubarak et dénoncer les violences survenues dans la journée au Caire.
21h55 : L'armée égyptienne est intervenue place Tahrir pour exfiltrer de la foule en colère un caméraman de la télévision publique Radio-Canada, sans quoi toute l'équipe «aurait été battue à mort», a raconté l'un des journalistes présents. Pour le reporter Jean-François Lépine «les étrangers, mais surtout les journalistes, sont des cibles absolument directes et on a l'impression qu'il y a même un ordre qui a été donné à ces manifestants violents».
21h49 : Le ministre des Affaires étrangères britannique William Hague annonce à la BBC que Gamal Moubarak, le fils cadet du président égyptien, se trouve actuellement en Egypte et non à Londres.
21h39 : Sur son compte Twitter, le journaliste Charles Enderlin assure qu'une équipe de France 2 a été attaquée au Caire. Il décompte au moins deux blessés.
21h13 : Reporters sans frontières «condamne sans appel» les violences commises par les partisans du président Moubarak, auxquels se seraient mêlés des policiers en civil, contre plusieurs journalistes de la BBC, d'Al-Jazeera, de CNN, d'Alarabiya et d'ABC News.
20h54 : Le vice-président Omar Souleimane appelle les manifestants à rentrer chez eux et à respecter l'appel des forces armées au respect du couvre-feu. Selon lui, les manifestations doivent cesser avant la mise en place de tout dialogue.
20h47 : Un nouveau bilan établi par la ministère de la Santé fait état d'un mort et de 611 blessés.





19h45 : Condamnant les violences de la journée, Barack Obama fait savoir à son homologue égyptien Hosni Moubarak que «le temps du changement est arrivé», rapporte la Maison-Blanche. Le peuple égyptien ne veut pas des nominations ou des discours, il veut de l'action, a ajouté le porte-parole du président américain. «Et maintenant, ça veut dire maintenant», a insisté Robert Gibbs.
19h30 : Michèle Alliot-Marie appelle à l'arrêt des violences «de part et d'autre». La ministre française des Affaires étrangères, interviewée sur Canal+, a souhaité qu'il y ait «un processus de transition pacifique pour écouter ce que disent les Egyptiens».
18h40 : Les violences de la journée place Tahrir auraient fait un mort, un appelé de l'armée, et 403 blessés selon la télévision publique égyptienne citant le ministère de la Santé.
17h40: Des gaz lacrymogènes d'origine inconnue ont été tirés contre les manifestants anti-Moubarak à la nuit tombée près de la place Tahrir.
17h30 : Au moins 500 personnes ont été blessées place Tahrir, affirment des sources médicales. Une mosquée, transformée en hopital de campagne, accueille une partie des victimes. Beaucoup sont touchées à la tête.
17h15 : Deux cocktails Molotov ont atterri dans la cour du Musée égyptien, qui abrite des trésors inestimables de l'Antiquité pharaonique, tout près de la place Tahrir où se déroulent les heurts. L'armée est parvenue à éteindre l'incendie limité qui s'est propagé à un arbre devant le musée.
17h05 : Les Etats-Unis «déplorent et condamnent» la violence contre les manifestants en Égypte, indique la Maison Blanche. De son côté, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a mis en garde contre le risque que le soulèvement populaire en Égypte ne débouche sur une période «d'instabilité et d'incertitude pendant de nombreuses années» dans la région.
16h40 : Des centaines de manifestants anti-Moubarak ont été blessés mercredi dans des heurts avec des partisans du chef de l'Etat place Tahrir. Ces derniers ont jeté des blocs de pierre sur leurs opposants depuis des toits d'immeubles surplombant la place Tahrir.
Les affrontements entre partisans et adversaires de Moubarak filmés par CNN:







Protesters hurt in Tahrir Square
envoyé par CNN_International. - L'actualité du moment en vidéo.


16h22 : Mohamed ElBaradei a demandé à l'armée d'intervenir «aujourd'hui et de ne pas rester neutre» pour protéger des vies après les affrontements entre partisans et adversaires du président Hosni Moubarak sur la place Tahrir.
16h17 : Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, juge «inacceptables toutes attaques contre des manifestants pacifiques» .

15h40 : Le journaliste belge Serge Dumont a été «tabassé» alors qu'il couvrait une manifestation pro-Moubarak au Caire. «J'ai reçu une volée de coups à la figure. J'ai reçu un verre d'eau, du Nil, m'ont-ils dit, pour que j'attrape la diahrrée. Je suis sous la garde de deux militaires, avec kalachnikovs et baïonnettes. Ils disent que je vais être emmené auprès des services secrets. Ils me reprochent d'être un espion», a expliqué le journaliste lors d'un bref contact téléphonique avec la rédaction du Soir. Par ailleurs, deux journalistes suédois du quotidien Aftonbladet ont été pris à partie, ainsi que le journaliste vedette de CNN, Anderson Cooper.Les Etats-Unis ont fait état de leur inquiétude suite «aux arrestations et aux attaques» contre les médias couvrant la crise égyptienne
15h29 : L'Égypte refuse les appels à une transition immédiate du pouvoir, déclare le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, après les appels répétés en ce sens de la communauté internationale, notamment des Etats-Unis. Ces demandes «des parties étrangères visent à enflammer la situation intérieure en Égypte», dénonce le ministère de l'Intérieur égyptien.
» Moubarak ne cède pas à la pression internationale
15h23 : Selon un correspondant d'al-Jezira, l'armée égyptienne tire en l'air pour disperser des manifestants. Les manifestants ont salué cette intervention par une explosion de joie, certains montant sur les chars au côté des militaires. «Armée et peuple main dans la main», scandaient-ils. D'après la chaîne d'information, des centaines de personnes ont dû être évacuées de la place Tahrir. Un garçon de huit ans aurait été gravement blessé.
15h15 : Trois camions militaires, saisis sur les pro-Moubarak, ont été mis en travers de la route pour dresser des barricades contre leurs adversaires. L'armée n'a pas protesté.

14h54 : Le ministère égyptien de l'Intérieur réfute les allégations de manifestants anti-gouvernementaux selon lesquelles des policiers en civil seraient impliqués dans des heurts
14h38 : L'opposant Mohamed ElBaradei accuse le gouvernement d'Hosni Moubarak de recourir à «la tactique de la peur» après les heurts survenus au Caire entre des pro et anti-Moubarak. «J'ai peur que cela tourne au bain de sang», a-t-il précisé, en qualifiant de «bande de voyous» les manifestants pro-Moubarak.
De leur côté, les Frères musulmans, principale force d'opposition, refusent que le président Hosni Moubarak reste à la tête de l'État jusqu'à la fin de son mandat en septembre.
» Égypte: l'opposition éclatée face au défi de la transition
14h21 : La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton appelle le président égyptien Hosni Moubarak à agir «le plus vite possible» pour réaliser la «transition» politique demandée par les manifestants.
14h03 : Des partisans du président égyptien ont chargé des manifestants anti-Moubarak dans le centre du Caire à cheval et à dos de chameau, avant d'être encerclés et désarçonnés. Au moins six personnes ont été jetées à bas de leur monture, frappées à coups de bâtons et traînées au sol, alors que leur visage était en sang.
Certains militaires appellent au calme debout sur leur char, sans s'interposer, tandis que d'autres s'abritent des projectiles. Un véhicule militaire a par ailleurs été endommagé.
13h35 : Des dizaines de personnes ont déjà été blessées au cours des violences qui ont éclaté entre pro et anti-Moubarak place Tahrir, au Caire. Les manifestants se battent à coups de poings, de bâtons et de jets de pierres autour des chars de l'armée gardant les entrées de la place.
13h17 : Trois mouvements de la coalition anti-Moubarak affirment que des policiers en civil sont entrés en force place Tahrir, au Caire, où des heurts ont éclaté entre des partisans du président Hosni Moubarak et des manifestants qui réclament son départ.
13h07 : Le premier ministre britannique David Cameron estime que «la transition doit être rapide, crédible, et démarrer maintenant».
13h04 : La Commission européenne se dit prête «à renforcer son assistance» à l'Égypte pour l'aider à effectuer une «transition» politique pacifique et «ordonnée». «Nous demandons instamment la mise en oeuvre de réformes nécessaires, y compris que des élections libres et équitables soient organisées dans les meilleurs délais», affirme la Commission sans se prononcer sur une date précise pour des élections et sans nommer le président Moubarak.
13h01 : De violents accrochages ont éclaté place Tahrir, au Caire, entre des milliers de partisans d'Hosni Moubarak et des manifestants réclamant son départ, sans que l'armée présente sur place n'intervienne, selon des journalistes de l'Agence France Presse.
12h54 : Le ministre suédois des Affaires étrangères, Carl Bildt, appelle à la tenue d'«élections libres et équitables» en Égypte, assurant que «l'ère Moubarak est révolue».
» Le système Moubarak
12h10 : L'appel à manifester massivement vendredi contre le régime du président Hosni Moubarak est maintenu malgré l'ordre de l'armée intimant aux manifestants de rentrer chez eux, affirme un dirigeant du mouvement de contestation.
11h34 : Les manifestants pro-Moubarak organisent la riposte dans les rues du Caire, en haranguant des manifestants devant la place Tahrir. Des milliers d'autres font l'éloge du président égyptien dans un autre quartier de la capitale, aux cris de «Oui à Moubarak, oui à la stabilité».

11h26 : Le Parlement égyptien suspend ses séances jusqu'à la révision des résultats des dernières élections législatives, entachées par des accusations de fraude et de violences, selon l'agence de presse officielle Mena.
«Le président de l'Assemblée, Fathi Sorour, a chargé le secrétaire général du Parlement, Sami Mahrane, de contacter la haute commission électorale pour obtenir les noms des députés visés par des décisions de justice», ajoute l'agence. Avant de préciser : «Le Parlement déclarera nulle l'élection des députés visés par la cour d'appel et annoncera un nouveau scrutin dans les circonscriptions concernées».
11h16 : La ministre espagnole des Affaires étrangères souhaite que l'Égypte engage de «vraies réformes, avec des changements en profondeur». «Il doit y avoir un gouvernement, qui peut être d'union nationale», «qui dirige ce processus jusqu'à la convocation d'élections générales», souligne la ministre.

11h15 : Le couvre-feu en vigueur depuis vendredi dans la capitale égyptienne du Caire, ainsi qu'à Alexandrie et à Suez, est allégé, selon la télévision d'Etat. Il commencera à 17 heures locales (16 heures à Paris) au lieu de 15 heures actuellement et se terminera à 7 heures (6 heures à Paris) contre 8 heures jusqu'ici.
11h02 : Après plus de cinq jours de coupure, l'accès à Internet est au moins en partie rétabli en Égypte, selon des journalistes de l'Agence France Presse (AFP). Au Caire, des reporters de l'AFP ont accès au Web en utilisant un serveur égyptien. Des citoyens contactés indiquent également avoir réussi à naviguer sur la toile.
» Face à la révolte, l'Égypte muscle sa censure du web
11h01 : La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, juge «souhaitable» que le président égyptien Hosni Moubarak quitte le pouvoir, soulignant que «c'est à l'évidence ce que le peuple lui demande». «Hosni Moubarak ne permet pas la liberté démocratique, ni les élections libres, ni la liberté de la presse», affirme-t-elle.
10h51 : Costa Croisières, leader européen du secteur, annonce l'annulation des escales prévues en Égypte et en Tunisie en raison des troubles dans les deux pays. La compagnie italienne «confirme le déroulement régulier de ses croisières aux dates prévues, les modifications apportées aux itinéraires étant dues à des cas de force majeure».
10h41 : L'armée égyptienne appelle les manifestants à rentrer chez eux, dans un communiqué lu à la télévision d'Etat.
Un manifestant réagit mercredi au discours d'Hosni Moubarak :




10h14 : Comme son homologue américain Barack Obama, le président français Nicolas Sarkozy souhaite que la transition politique s'engage «sans tarder» et «sans violence» en Égypte, au lendemain de l'annonce par le président Hosni Moubarak qu'il abandonnerait son fauteuil en septembre. Le chef de l'Etat «appelle tous les responsables égyptiens à tout faire pour que ce processus crucial se déroule sans violence».
«Liée à l'Égypte par une ancienne et profonde amitié, la France renouvelle son appui aux aspirations des Égyptiens pour une société libre, démocratique et diverse. Elle sera aux cotés de tous ceux qui entendent conserver un caractère pacifique et exemplaire à l'expression et à la satisfaction de ces attentes légitimes», conclut Nicolas Sarkozy.
» Égypte: l'opposition éclatée face au défi de la transition
» L'avenir de l'Égypte entre les mains de l'armée
10h01 : Le chef de la diplomatie allemande Guido Westerwelle se félicite qu'Hosni Moubarak «veuille ouvrir la voie à un renouveau politique». «Il va nous falloir maintenant voir quel rôle il veut et il peut jouer lui-même», a-t-il expliqué, affirmant qu'il est «crucial que les annonces soient suivies d'effet, très concrètement».
9h47: Quelque 500 partisans du président égyptien sont rassemblés dans le centre du Caire pour clamer leur allégeance à Hosni Moubarak, dont le départ est réclamé depuis plus d'une semaine. Certains manifestants pro-régime ont également exprimé leur intention de marcher sur la place Tahrir, où les opposants au régime de Moubarak sont rassemblés.
8h55 : Au Caire, des milliers de manifestants, dont beaucoup campent depuis des jours sur la place Tahrir, devenue emblématique de la colère des Égyptiens, ont repris dès leur réveil les slogans réclamant le départ du président : «Allez, allez, Hosni dehors».

8h10 : Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, estime insuffisante l'annonce d'Hosni Moubarak de rester au pouvoir jusqu'à la présidentielle de septembre, affirmant qu'un départ immédiat serait la seule option pour satisfaire les revendications de son peuple.
02h24 : La Grande-Bretagne réitère son appel aux autorités égyptiennes à procéder à un «changement réel, visible et complet», après qu'Hosni Moubarak a annoncé qu'il resterait au pouvoir jusqu'à la présidentielle de septembre.
00h47 : Dans une intervention solennelle à la Maison Blanche, le président américain, Barack Obama, indique avoir dit à son homologue égyptien, Hosni Moubarak, qu'une transition politique pacifique et calme devait débuter «maintenant» en Égypte, s'abstenant toutefois de lui demander d'écouter les appels exigeant son départ immédiat. Barack Obama s'est entretenu au téléphone pendant 30 minutes mardi soir avec Hosni Moubarak.
Le chef d'État américain félicite également l'armée égyptienne d'avoir permis que des manifestations pacifiques aient lieu, et déclare aux jeunes Egyptiens: «Nous entendons votre voix».
Mardi soir : Le président Moubarak a assure dans un discours à la télévision égyptienne qu'il ne se représentera pas à la prochaine présidentielle, qui doit avoir lieu en septembre. «Je ne voulais pas être candidat aux prochaines élections», a assuré celui qui termine son cinquième mandat.
Hosni Moubarak ne renonce toutefois pas au pouvoir dans l'immédiat. «Je tiens à finir mon travail, mon oeuvre au service de la patrie, pour que ceux qui me suivront assurent à l'Égypte sa sécurité et sa sûreté, affirme-t-il. Au cours des mois qui restent de mon présent mandat, je ferai tout pour qu'il y ait une transition du pouvoir pacifique».
Hosni Moubarak demande aux deux chambres du Parlement d'alléger les conditions de candidature à la présidentielle pour assurer la participation de toutes les forces politiques. Il appelle par ailleurs la police à «assurer la sécurité des citoyens avec loyauté, honneur et en respectant le droit et la liberté du peuple». Les forces de sécurité devront «prendre les mesures nécessaires pour poursuivre ceux qui sont à l'origine des pillages et des destructions». «C'est mon pays. C'est ici que je vis. Je me suis battu pour défendre ce territoire, sa souveraineté et ses intérêts, et je mourrai ici», conclut le chef d'Etat. Les manifestants, regroupés sur la place Tahrir, au Caire, ne sont toutefois pas convaincus par son discours et continuent de réclamer son départ sans délai.

0 commentaires: