TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

mardi 19 octobre 2010

France 2 mise en demeure par le CSA après les propos sur les "nègres" de Jean-Paul Guerlain

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a adressé, mardi 19 octobre, une mise en demeure à France 2 pour "non-maîtrise de son antenne" après les propos racistes sur "les nègres" tenus par l'ancien parfumeur Jean-Paul Guerlain la semaine dernière, a annoncé l'autorité de régulation. Interrogé vendredi 15 octobre par Elise Lucet, dans le JT de France 2, sur la création du parfum Samsara, Jean-Paul Guerlain avait répondu : "Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin..." (voir la vidéo sur le site de France 2). Le parfumeur avait présenté des excuses, dans un communiqué publié vendredi soir : "Mes paroles ne reflètent en aucun cas ma pensée profonde mais relèvent d'un dérapage hors de propos que je regrette vivement."

La mise en demeure, adressée au groupe France Télévisions pour France 2, est le troisième niveau de réprimande du CSA qui peut adresser d'abord une simple lettre, puis une mise en garde et enfin une mise en demeure. Dans le cas où une deuxième mise en demeure pour le même manquement est adressée à une chaîne, une procédure de sanction est alors engagée. Les sanctions peuvent aller d'une simple amende à une suspension de l'autorisation d'émettre de la chaîne.
LA SOCIÉTÉ GUERLAIN PREND SES DISTANCES
Vendredi, immédiatement après le journal, les utilisateurs du site Twitter avaient réagi, évoquant "M. Guerlain et ses relents de racisme colonial" ou "les effluves nauséabondes de M. Guerlain". "C'est pathétique, avait réagi sur RTL Christine Lagarde. J'espère simplement que c'est sénile et grossier et que les excuses sont véritablement, elles, sincères et gracieuses." Plusieurs associations de lutte contre le racisme, dont SOS Racisme et le Conseil représentatif des associations noires ont annoncé leur intention de porter plainte contre le parfumeur.
La société Guerlain a quant à elle qualifié d'"inadmissibles" les propos de Jean-Paul Guerlain. "Ses propos sont à l'opposé de la culture, des valeurs et de l'éthique pratiquées par l'entreprise qui promeut la diversité des talents de toutes origines dans le monde entier", souligne la société Guerlain (groupe LVMH) dans un communiqué publié mardi.

Apple décroche la timbale avec l’iPhone

Pour son quatrième trimestre fiscal, Apple annonce des bénéfices records. Si les ventes d'iPhone et de Mac se portent très bien, celles de l'iPad sont inférieures aux prévisions.

Les derniers résultats financiers d’Apple sont tombés. Silicon.fr rapporte que la compagnie clôt son quatrième trimestre fiscal 2010 avec 20,34 milliards de dollars de chiffre d’affaires (12,21 milliards pour Q4 2009) et un bénéfice de 4,31 milliards de dollars (2,53 milliards pour Q4 2009).
“Nous sommes époustouflés d’annoncer plus de vingt milliards de dollars de chiffre d’affaires et plus de quatre milliards de dollars de bénéfices nets, les plus importants chiffre d’affaires et bénéfices de l’histoire d’Apple”, s’enthousiasme Steve Jobs, CEO d’Apple. “Les ventes d’iPhone ont représenté 14,1 millions d’unités, en augmentation de 91 % d’une année sur l’autre, dépassant aisément les 12,1 millions de téléphones vendus par RIM au cours de leur dernier trimestre. Nous avons encore quelques surprises à annoncer d’ici la fin de cette année calendaire.”
La compagnie a écoulé 14,1 millions d’iPhone (+91 % par rapport au quatrième trimestre fiscal 2009), 9,05 millions d’iPod (-11 %), 4,19 millions d’iPad (N/A) et 3,89 millions de Mac (+27 %).
Tout n’est toutefois pas rose pour la firme de Cupertino, sa marge brute tombant de 41,8 % à 36,9 % en un an. Ceci explique en partie pourquoi l’action Apple a chuté en bourse suite à l’annonce de ces résultats. De plus, les ventes à l’international ne représentent que 57 % du chiffre d’affaires de la compagnie.
Apple a définitivement du mal à sortir des frontières des États-Unis. Enfin, si l’iPhone a effectivement doublé les BlackBerry, Symbian reste intouchable et la situation par rapport aux terminaux Android est bien plus floue. Steve Jobs estime que les terminaux iOS sont vendus en plus grand nombre (il prend probablement en compte les iPad), une affirmation qui contredit les chiffres de Nielsen.
Steve Jobs a profité de la conférence de presse de la compagnie pour éclaircir quelques points. Apple ne se lancera pas sur le marché des tablettes 7 pouces, ce qui est d’autant plus logique que la concurrence fait rage sur ce segment de marché, avec des prix parfois inférieurs à 100 euros, et donc incompatibles avec le modèle économique de la firme.
Certes, ces tablettes ultra-économiques sont d’une qualité très inférieure à celle d’iPad, mais en proposant des fonctionnalités suffisantes (navigateur web, lecteur multimédia, lecteur de livres électroniques) à un prix canon, elles pourraient trouver leur public.
Il convient également de revenir sur les ventes de l’iPad, inférieures aux prévisions des analystes. Selon iSupply, le phénomène est plus dû à une pénurie de composants qu’à une baisse des ventes.
Ce problème sera réglé vers la fin de l’année. Les unités de production seront alors capables de fournir 2,5 millions de machines par mois. Rappelons que d’ici là, Verizon Wireless rejoindra AT&T en tant que distributeur de cette tablette sur le marché américain. Voilà qui devrait booster les chiffres de ventes de l’iPad pour les fêtes de fin d’année.
Les prochaines annonces d’Apple auront lieu demain soir. La compagnie présentera alors probablement une nouvelle version de Mac OS X et une gamme MacBook Air refondue.

LE BILLET DE PPDA

La bataille de l’opinion

Il aura fallu de longs mois pour qu’enfin ministres et huiles de l’UMP se décident à investir le terrain afin d’expliquer à plusieurs voix la réforme des retraites. Jusqu’alors la communication était brouillonne et, le plus souvent, seul le chef avait la parole. Lorsqu’Eric Woerth, en charge du dossier, montait au créneau – et il n’a pas manqué de cran pendant cette période délicate –, son message était brouillé par les toxines de l’affaire Bettencourt.
Dans toute réforme aujourd’hui, la bataille de l’opinion reste capitale. De ce point de vue, les syndicats ont alterné cette fois-ci le bon et le moins bon. Je suis étonné qu’ils encouragent à nouveau la grève dans les journaux alors que l’arme de la plume est aussi importante que celle du verbe. Nous ne saurons donc pas demain si la nouvelle journée de revendication a été ou non une réussite. Du moins pas par écrit. Quant à l’oral, il n’est guère mieux servi puisque certaines radios de service public vont rester muettes (ou, pire, diffuser de la musique insipide !) On a même pu en entendre les prémices hier à certaines heures sur France Info… Tout cela est désordonné et on ne devrait pas priver ainsi les journalistes de leur outil de travail. Parce que c’est aussi celui des citoyens.

Gremetz : "Je vous accuse, Monsieur Fillon..."




Mobilisation : de 480.000 manifestants selon le gouvernement à 3,5 millions selon la CGT

La police avait dénombré samedi 340.000 manifestants, mais 500.000 mardi dernier, journée de plus forte mobilisation depuis le début du mouvement.
Quelle ampleur aura la manifestation de ce mardi 19 octobre ? La bataille des chiffres reprend puisque selon le ministère de l'Intérieur, la mobilisation forte de 480.000 personnes, a un peu décru par rapport au pic enregistré le mardi précédent à mi-journée, soit 500.000 manifestants. La CGT annonce, quant à elle, 3,5 millions de manifestants.

Rappelons que, samedi dernier, lors de la première journée de mobilisation ne se déroulant pas en semaine, le ministère de l'Intérieur avait compté 340.000 manifestants. Côté syndical, on avait revendiqué plus de 3,5 millions de manifestants lors des journées les plus fortes, et 3 millions samedi.

S'il est trop tôt pour juger du nombre, la tournure prise par la mobilisation est en revanche évidente : les formes de protestation et d'expression sont devenues plus violentesavec l'irruption sur le terrain des jeunes et des lycéens. Le ministère de l'Intérieur a annoncé mardi que 1.158 «casseurs» avaient été interpellés depuis une semaine. «Le mouvement commence à s'essouffler mais se radicalise», a averti mardi François Fillon, devant les députés UMP. Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a de son côté, avant le départ de la manifestation parisienne, lancé « un appel au calme» et «à ne pas céder aux provocations», qu'elles viennent «de groupes de provocateurs ou de la police». Alors que la situation devient plus critique sur le front de la distribution de carburant, les syndicats patronaux ont fait par de leur inquiétude.
Les manifestations dans les grandes villes

Des défilés sont organisés dans 277 villes, selon la CGT. Voici un point sur les manifestations dans les grandes villes :

PARIS : la manifestation contre la réforme des retraites a réuni mardi 330.000 personnes à Paris, selon la CGT, et 67.000 personnes, selon le bilan définitif de la préfecture de police. Lors du défilé du mardi 12 octobre, les syndicats avaient compté en fin de journée 330.000 manifestants et la police 89.000, en légère hausse par rapport aux précédentes mobilisations.

MARSEILLE : environ 240.000 personnes, soit 10.000 de plus que mardi dernier, ont défilé dans les rues de Marseille selon les syndicats. La police n'a pas fourni de chiffre dans l'immédiat.

LYON : entre 18.000 personnes dont 4.000 lycéens selon la police et 45.000 selon les syndicats ont défilé a la mi-journée dans les rues de Lyon. La manifestation, encadrée par les syndicats, s'est déroulée sans incidents. Parallèlement , des scènes de violence urbaine se sont multipliées dans le centre ville où des petits groupes de casseurs ont balayé le quartier de la presqu'île en cassant vitrines, voitures et mobilier urbain.

TOULOUSE : la manifestation a réuni 155.000 personnes selon les organisateurs et 35.000 selon la police. Cette participation constitue un record puisque les chiffres du 12 octobre fluctuaient de 30.000 à 145.000 manifestants.

BORDEAUX : entre 34.000, selon la police, et 140.000 personnes, selon les organisateurs, ont manifesté en fin de matinée. Les chiffres sont stables par rapport à mardi dernier, lorsque la police avait annoncé 35.000 manifestants et les organisateurs 130.000.

PAU : entre15.000 et 25.000 selon les sources.

BAYONNE : la police a compté 8.200 personnes et les syndicats 19.000.

ANGOULEME : entre 12.000 personnes selon la police, 28.000 selon les syndicats, ont défilé.

RENNES : la mobilisation est restée comparable aux défilés précédents avec 50 000 manifestants selon les syndicats et 26.000 selon la police.

ROUEN : 22.500 personnes ont manifesté selon la police et 60.000 selon les organisateurs, contre 23.500 et 75.000.

LE HAVRE : 11.000 (police) à 60.000 (organisateurs) personnes ont défilé (11.000 à 55.000 la semaine dernière). Ils étaient entre 22.000 et 60.000 à Caen contre 26.000 à 55.000 la semaine dernière.

UN PETIT EFFORT DE DÉMAGOGIE LES SYNDICATS, ALLEZ ENCORE UN COMPTAGE ET ON ATTEINDRA LE MILLIARD !!!!

A L'ÉPOQUE ON SE FOUTAIT D'EUX !!!!


Agatha Christie n'en pouvait plus de Poirot, selon son petit-fils

L'écrivain britannique Agatha Christie n'en pouvait plus de son personnage, le célèbre détective belge Hercule Poirot, qu'elle aurait bien fait disparaître s'il n'avait pas été sa "vache à lait", a indiqué son petit-fils au magazine Radio Times, publié mardi.

La "reine du crime" voulait exercer "un auto-exorcisme" pour se débarrasser du détective à bacchantes et rechignait d'avoir à écrire "encore un Poirot", a déclaré Mathew Pritchard. "Elle n'était jamais à court d'idées pour ses livres mais certaines d'entre elles n'allaient pas avec le personnage de Poirot. Elle tenait vraiment "à écrire d'autres histoires, avec d'autres personnages", s'est souvenu le petit-fils.

"Mais ses agents et ses éditeurs, qui tenaient les cordons de la bourse, étaient très enthousiasmés par Poirot: c'était le personnage le plus populaire" d'Agatha Christie et l'écrivain avait conscience que le Belge était sa "vache à lait", a-t-il expliqué.

Selon le Guinness World Records, l'écrivain est l'auteur le plus vendu de tous les temps, avec plus de deux milliards de livres écoulés. Hercule Poirot est l'un des personnages les plus célèbres de l'écrivain, avec la Britannique Miss Marple.

Hercule Poirot figure dans 33 romans et 51 nouvelles, publiés entre 1920 et 1975, un an avant la mort d'Agatha Christie, à 85 ans. Miss Marple apparaît quant à elle dans 12 romans et 20 nouvelles.

Le soutien de l’opinion au mouvement social demeure important

Le mouvement social n'est-il qu'une simple contestation de la réforme des retraites, ou exprime-t-il un mal-être plus large, sur fond d'antisarkozysme ? La question est complexe, et de la réponse dépend une partie de l'avenir de la grogne. Le pari du gouvernement, qui consiste à tenir coûte que coûte, en espérant que le mécontentement s'essouffle une fois le texte voté, est risqué.

"La retraite à 60 ans, c'est le symbole du modèle social français. C'est ce qui a structuré le regard des Français sur cette question pendant près de cinquante ans. Avant 1982, c'était la quête essentielle. Après 1982, c'est resté un marqueur", estime le politologue Roland Cayrol. Selon lui, en défendant la retraite à 60 ans, les "Français veulent défendre l'ensemble de leur modèle social".
Brice Teinturier, directeur délégué de l'institut Ipsos, fait un constat similaire : "Le sujet des retraites est autonome. Une telle réforme est de nature, en soi, à mobiliser l'opinion. Mais, une fois que l'on a dit ça, un certain nombre de sujets, comme le bouclier fiscal, entrent en écho avec cette réforme, qui est considérée comme injuste." Avec cette réforme, c'est bien la question de l'ensemble de la politique sociale qui est posée.
Depuis le début du mouvement social, le soutien de l'opinion aux grévistes et manifestants est fort. Et, surtout, remarquablement stable. Les études se suivent et se ressemblent. Le baromètre de CSA montre que 71% des Français soutiennent ou ont de la sympathie pour la journée d'action de mardi. Point encore d'essoufflement.
"La particularité de ce mouvement, c'est que l'opinion était acquise à une réforme des retraites, et qu'elle semble se faire peu d'illusions sur les concessions qu'elle peut obtenir", note Frédéric Dabi, directeur du département opinion de l'IFOP.
La contestation, pourtant, ne faiblit pas. "Dès le début, alors que le gouvernement a voulu présenter sa réforme comme équitable, elle a été perçue comme injuste, constate M.Teinturier. La réforme de 2003, qui avait aligné la durée de cotisation des fonctionnaires sur le régime général, avait, elle, été considérée comme équitable."
Pour autant, le mouvement est-il parti pour agréger les mécontentements ? Pas sûr. "Nombreux sont ceux qui ne se reconnaissent plus dans leurs représentants, qu'il s'agisse des politiques ou des syndicats", rappelle M. Dabi. Autre souci : il est difficile de s'investir dans une action dont on peine à percevoir le gain potentiel.
"Pour le gouvernement, on voit bien quelle peut être la victoire. S'il tient, il pourra dire qu'il a été courageux. Pour les syndicats, il n'y a pas de scénario de sortie de crise. Qu'est-ce qui pourrait symboliser une victoire ? Un retrait pur et simple de la réforme ? Qui peut y croire ? La situation ne laisse pas de porte ouverte", constate M. Cayrol.
"BOULE DE CRISTAL"
L'avenir du soutien dont bénéficie le mouvement reste très incertain. En raison, notamment, de l'entrée dans le mouvement des jeunes. Une "bavure" policière, hantise des pouvoirs publics, le ferait basculer dans une autre dimension. Les débordements de "casseurs" pourraient à l'inverse jouer en faveur du gouvernement.
"La suite, c'est de la boule de cristal, convient M. Teinturier. Mais la dynamique naturelle, c'est que le mouvement s'affaiblisse. Pour des raisons économiques, notamment : faire grève coûte cher."
Quelles seront les conséquences de cette réforme ? "Pour le pouvoir, on voit bien quel peut être le gain. En tenant, il peut consolider son socle d'électeurs de droite", pense M. Cayrol.
"Le mouvement laissera des traces profondes, estime M.Teinturier. Chez les supporteurs de la réforme, qui sauront gré au pouvoir, s'il tient, d'avoir tenu. Mais aussi chez tous ceux qui, à l'inverse, estimeront que le gouvernement a été rigide, a refusé de négocier."


CHER NICOLAS,

JE VIENS PAR LA PRÉSENTE TE SUGGÉRER DE FAIRE TON REMANIEMENT LE PLUS VITE POSSIBLE.
MAIS ATTENTION, PAS UN REMANIEMENT MINISTÉRIEL, NON; UN REMANIEMENT GÉNÉRAL.
JE TE DEMANDE DE DÉMISSIONNER, DE LAISSER LA FRANCE DANS SA MERDE.
APRÈS TOUT ELLE LA CHERCHE BIEN.
RÉTIVE À TOUTE RÉFORME, FAINÉANTE, GRANDE GUEULE, DYNAMITÉE PAR UN PS QUI N'A RIEN D'UN PARTI DE GOUVERNEMENT, UN PARTI QUI NE SAIT QUE FAIRE DES COUPS EN DOUCE EN ESPÉRANT QUE LA "DROITE" TRADITIONNELLE REDRESSERA LA BARRE QUAND ELLE REVIENDRA AU POUVOIR.
PASSE LA MAIN NICOLAS, C'EST UN GESTE FORT, DE GAULLE LE FIT EN SON TEMPS, MAIS LES CHOSES ÉTAIENT AUTRES, LA FRANCE EN VOULAIT, LA JEUNESSE EN VOULAIT, AUJOURD'HUI LES JEUNES PENSENT À LEUR RETRAITE AVANT QUE D'AVOIR COMMENCÉ À TRAVAILLER, Y'A PAS COMME UN MALAISE ?
JE T'EN PRIE NICOLAS, AI L'AUDACE DE DIRE MERDE À LA FRANCE, ELLE LE  VAUT BIEN , VRAIMENT .
TROP VIEUX AVANT D'ÊTRE NÉ, CE PEUPLE NE VIT QUE D'ASSISTANAT.
LES FRANÇAIS NE SONT PAS DES ÂMES BIEN NÉES.
LAISSE LES SOCIALISTES PRENDRE LE POUVOIR, APRÈS TOUT ILS ONT DES IDÉES, PLEIN D'IDÉES, RÉALISTES ET DÉJÀ PRÊTES À L'EMPLOI, J'AIMERAIS BEAUCOUP VOIR MARTINE OU SÉGOLÈNE FAIRE LEUR SHOW. 
DSK ? COMPTE PAS SUR LUI, IL EST HORS COURSE, POURQUOI QUITTER LA PROIE POUR L'OMBRE ?
LAISSE CE PEUPLE DÉCIDER DE SON DESTIN.
IL N'A MÊME PAS GAGNÉ UNE GUERRE TOUT SEUL !!!
ALORS QUANT AU RESTE....!!!

Grèves : le patronat très inquiet pour les petites entreprises

La présidente du Medef, Laurence Parisot, a estimé que les blocages pouvaient avoir des conséquences « catastrophiques » pour certaines petites entreprises. A la CGPME, on redoute des arrêts de production d'ici une semaine.
« Nous sommes inquiets ». Telle est la réponse apportée par Laurence Parisot interrogée lors de la conférence mensuelle du Medef sur les grèves et blocages contre la réforme des retraites. Appelant à l'apaisement « au plus vite » de la situation, la patronne des patrons a rapporté que plusieurs des membres du conseil de l'exécutif de l'organisation patronale «ont signalé des perturbations sensibles dans leur secteur d'activité », notamment dans les secteurs du bâtiment, des travaux publics et de la chimie.

La patronne du Medef s'est même dite «très inquiète et sensible à ce qui peut se passer pour des petites entreprises qu'un rien peut fragiliser». «Le secteur des transports par exemple a été l'un des plus touchés par la crise, la gêne occasionnée par le blocage de dépôts d'essence peut être tout à fait catastrophique pour certains transporteurs», a estimé Laurence Parisot.

Interrogée sur les réquisitions décidées par les pouvoirs publics dans certaines entreprises, elle a jugé que «dans ces moments là, il faut agir en respectant totalement les grands principes de notre démocratie», le droit de grève et «le respect de l'ordre public». «C'est à cette condition que nous gênerons le moins possible le fonctionnement de l'économie, mais il est vrai que quand nous avons des enjeux de compétitivité à l'intérieur de l'Europe ou face au reste du monde, nous ne pouvons pas longtemps nous permettre de grandes perturbations», a-t-elle poursuivi.

A la CGPME, aussi, on s'alarme des conséquences des blocages. Les entreprises commencent à tourner au ralenti car le personnel peine à se rendre au travail, surtout en zone rurale, et redoutent des arrêts de production d'ici une semaine en cas de poursuite des grèves et des problèmes d'approvisionnement, a déclaré l'organisation patronale. Par ailleurs, la CGPME estime que les entreprises commencent à avoir «une difficulté d'approvisionnement» due au début de pénurie de carburant, car «de plus en plus de sociétés travaillent avec des stocks limités et ne se réapprovisionnent qu'au fur et à mesure». «Si ça devait continuer, on risque assez vite, d'ici la semaine prochaine, d'avoir un ralentissement ou des arrêts de production à droite et à gauche», a prévenu son secrétaire général.

«Il y a aussi des secteurs qui subissent des conséquences immédiates quand il y a un ralentissement de l'activité, comme la restauration et l'hôtellerie, le commerce de détail, les loisirs, etc», a-t-il ajouté. «Dans ce cas, le chiffre d'affaires perdu le jour de grève n'est pas rattrapé le lendemain.» Face à ces problèmes, le président de la CGPME Jean-François Roubaud a appelé mardi, sur Europe 1, les syndicats à mettre fin au conflit sur la réforme des retraites. «Je lance un cri d'alarme, parce qu'on n'a pas les moyens aujourd'hui, après la crise économique que nous venons de vivre (...) de pouvoir supporter des grèves qui durent longtemps. Donc il faut vraiment que ça s'arrête très vite», a-t-il plaidé, tout en estimant qu'il était «encore top tôt» pour établir un bilan chiffré des pertes pour les entreprises.

ET SI LES PATRONS FAISAIENT GRÈVE ? BLOCAGE DES SALAIRES, CLÉ SOUS LA PORTE, LICENCIEMENT GÉNÉRAL ? 
AH! LE PIED !!!!

Blocages: que se passe-t-il?



Incident de Nanterre : les premières images


Ils disent non à la retraite à 62 ans, mais partent à 50 !

En ce début d'octobre, les grévistes des transports publics sont, de tous les Français, les moins concernés par la réforme !

Ubuesque. Les cheminots et les agents de la RATP mènent le mouvement de grève contre le recul de l'âge de la retraite à 62 ans. Or, pas un seul des 160 000 salariés de la SNCF n'est "menacé" de partir à 62, ni même à 60 ans ! Et 90 % des 44 000 agents de la RATP pourraient en dire autant. Tous partent soit à 55 ans, soit même à 50 ans, pour les conducteurs des locomotives de la SNCF et ceux des rames de la RATP.

Un avantage qu'il leur serait bien difficile de justifier par la "pénibilité" de leur emploi : voilà beau temps que les locomotives ne fonctionnent plus au charbon ; et un conducteur de RER, sur la ligne A, ne roule pas plus de 2 h 50 par jour !

La réforme n'y touche pourtant pas : loin de les aligner sur le régime général, elle prévoit qu'ils prendront leur retraite à 57 ou à 52 ans, soit toujours entre cinq et dix ans avant le commun des Français... et cela partir de 2023 seulement, alors que le report à 62 ans s'appliquera aux salariés du privé dès 2018.

Rappelons en outre que le départ précoce à la retraite n'est que l'un des multiples avantages parmi tous ceux que procurent à ces personnels des transports publics deux des régimes spéciaux les plus favorables qui existent en France – et même sur la planète.

AH ! QU'IL FAIT MAUVAIS DE VIVRE EN FRANCE BORDEL !!!

LCI - Jean-Claude Gaudin est l'invité politique de Christophe Barbier




Le commentaire politique de Christophe Barbier

Les syndicats jouent gros

Stop ou encore. Baroud d'honneur ou fuite en avant ? La journée cruciale de ce mardi contre la réforme gouvernementale des retraites s'inscrit dans un contexte inédit où la sortie du conflit n'est pas soumise aux seuls dangers d'une radicalisation incontrôlée, propre à tous les mouvements de cette nature.

Sarkozy n'est pas Villepin : son refus de composer ne saurait être pris pour une simple posture, mais l'expression de sa nature et de ses intérêts. Les syndicats ne l'ignorent pas. 2010 n'est pas 2006 : la contestation organisée et progressive des salariés d'aujourd'hui n'est que peu comparable au tsunami contestataire des jeunes d'hier. En outre, les enjeux de l'après-conflit se révèlent, pour les syndicats, autrement plus vitaux en 2010. Avec les nouvelles règles contraignantes de représentativité, ils savent qu'ils jouent gros à la sortie. À commencer par les plus petits qui se retrouvent en péril existentiel, donc tentés, comme FO et la CFTC, de surjouer la contestation.

Adossées à un mouvement fort, mais qui a marqué le pas samedi, contraintes par la fermeté élyséenne, privées de perspective dans la durée, toutes les confédérations sont, de fait, face à un énorme défi. Comment trouver la porte de sortie après le vote du Sénat, en « rentabilisant » au mieux leur participation dans un mouvement collectif ? Alors qu'elles n'ont décroché, pour l'heure, que des acquis assez peu significatifs, sinon une victoire symbolique et virtuelle dans le débat sur l'injustice. Certes, elles ont à disposition le magot inestimable d'un soutien massif et durable de l'opinion. Encore faut-il pouvoir le transformer en adhésions militantes.

Schématiquement, deux options divergentes se dessinent, qui esquissent une cassure de l'unité syndicale. Les radicaux - Sud, Unef, FSU - rêvent de rééditer le coup du CPE. Défaire dans la rue ce qui a été construit à l'Assemblée, quitte à battre en brèche le primat du pouvoir politique sur le pouvoir social. L'hypothèse est aussi hasardeuse que dangereuse. L'opinion continuera-t-elle à adhérer si, d'aventure, la pénurie d'essence et les blocages routiers finissent par perturber la vie quotidienne, si l'économie se trouve grippée, si les casseurs polluent les manifestations ?

Plus sagement, les modérés - CFDT, CGC, Unsa - estiment qu'au terme du vote au Sénat, force doit rester à la loi, au politique. Le hic, c'est que la CGT, qui donne le « la » de la musique protestataire, entretient une ambiguïté troublante. Depuis le début de la mobilisation, elle a plutôt assumé son rôle de leader avec esprit de modération et de responsabilité, ne refusant pas, a priori, l'idée d'une réforme, rejetant la grève générale. Renoue-t-elle avec ses vieux démons de syndicat radical ou cherche-t-elle, de façon plus opportuniste, à jouer double jeu ? À être à la fois modérée - pour marquer la CFDT - et radicale pour contrer Sud et ses alliés ?

Le jeu est dangereux mais, d'expérience, Bernard Thibault le sait et les résultats aux élections professionnelles le prouvent: il peut être gagnant.

La CFDT le sait aussi, à ses dépens. Pour le coup, elle doit assumer une partition à risque de tension, chez les routiers notamment. Pour elle, l'enjeu est clair, à défaut d'être simple. Il lui faut, tout en gardant sa ligne modérée, rester dans le camp des syndicats combatifs pour rompre avec cette image d'organisation trop conciliante qui lui colle à la peau depuis 2003. Résumons : l'atterrissage du conflit s'annonce très compliqué.

Le conflit cristallise toutes les inquiétudes pour les DRH

Selon la note de conjoncture sociale de l'association de DRH Entreprise et Personnel, le climat social de 2011 restera « pesant et instable ».
Difficile d'anticiper aujourd'hui ce que sera la situation sociale dans quelques mois. C'est pourtant l'exercice auquel s'est livrée, en pleine contestation du projet de réforme des retraites, l'association de DRH Entreprise et Personnel. Présentée à la veille du week-end, la traditionnelle note de conjoncture sociale ne peut en effet que constater que la situation sociale s'est « crispée » autour de la réforme des retraites. Et que, d'une certaine manière, cette dernière a servi de révélateur ou d'exutoire à d'autres craintes. « Les manifestations sur les retraites cristallisent tous les mécontentements et inquiétudes des Français », explique Jean-Pierre Basilien, le directeur d'études, en remarquant que les banderoles dépassent le cadre strict de la réforme.

Pour autant, Entreprise et Personnel ne croit pas à un scénario de type 1995 (plan Juppé), car la situation économique et politique « est très différente » et la stratégie d'élargissement du mouvement « a trouvé ses limites » pour des organisations syndicales qui « ne peuvent ni reculer ni aller beaucoup plus loin ». Reste le scénario noir qui, avec la mobilisation des jeunes, déboucherait sur un mouvement de contestation plus large. « Je ne pense pas qu'au niveau des organisations syndicales on souhaite s'engager dans cette voie », estime Jean-Pierre Basilien, pour qui s'il s'agit bien « d'un plus dans la mobilisation, ce n'est pas un levier souhaitable ».
Sentiment d'inéquité

En tout état de cause, après ce conflit, le climat social de 2011 restera « pesant et instable ». Il mêlera toujours « une part de résignation et de bouffée d'exaspération et de radicalité ponctuelle des relations sociales », avertit Jean-Pierre Basilien. Et, dans ce contexte, le dossier central pour les entreprises sera celui de « la question salariale », d'autant plus qu'elles présenteront souvent de bons résultats pour 2010.

Le sentiment que le redémarrage de l'activité est en route pourrait conduire à des « négociations de compensation » après des années à se serrer la ceinture. Là encore, les entreprises devront gérer un sentiment d'inéquité de leurs salariés.

L'entreprise au féminin

Chacun sa liste. Après « Forbes », « Fortune » publie son classement des femmes les plus puissantes aux Etats-Unis et dans le monde. Mais à la différence de « Forbes » qui consacre cette année Michelle Obama et relègue Angela Merkel de la première place en 2009 à la quatrième, « Fortune » se concentre sur les femmes à la tête des entreprises. Et la femme la plus puissante aux Etats-Unis, pour la cinquième année consécutive, est Indra Nooyi, la PDG de PepsiCo qui devance Irene Rosenfeld, celle de KraftFoods. La raison de ce choix : ces deux femmes ont réalisé de difficiles acquisitions qui ont permis d'accroître le chiffre d'affaires de leur entreprise respective.

La communication n'est pas oubliée. Car à la 50 e place du palmarès américain figure Kattie Cotton (44 ans), la grande prêtresse d'Apple pour les lancements des iPod, iPhone, iPad… Le classement international (hors Etats-Unis) est, lui, révélateur des grands changements géo-économiques avec la montée en puissance des femmes dans les pays émergents. Sur les 20 pays qui figurent dans la sélection, la Chine aligne sept femmes, sans oublier une à Hong Kong, et l'Inde quatre.

Paradoxalement, le classement fait apparaître une autre rivalité : celle entre la Grande-Bretagne et la France. C'est l'Angleterre qui remporte la palme avec 10 femmes les plus puissantes dans le monde sur cinquante. La première est Cynthia Carroll, la patronne d'Anglo American, et la troisième Marjorie Scardino à la tête du groupe britannique Pearson. La France est numéro deux avec neuf sociétés dirigées par des femmes dont Anne Lauvergeon, la première des Françaises au 16 e rang mondial pour « Fortune ». La patronne d'Areva figure aussi en tête des Françaises devant Carla Bruni sur le palmarès « Forbes » (24 e et 35 e respectivement).

Ces classements sont évidemment loin de critères scientifiques et donnent l'impression d'être un listing du Women's Forum. Mais ils sont la preuve de l'émergence des femmes à la tête des grandes sociétés. Avec vraisemblablement une approche différente de celle des hommes. Du moins si l'on en croit Christine Lagarde, la 43 e femme la plus puissante dans le monde de « Forbes ». Pour la ministre, les femmes projettent « moins de libido, moins de testostérone »…

MANIFS – La meilleure façon de compter !

Une même manifestation dans la même ville mais à l'arrivée un nombre de manifestants très différent. Mais à y regarder de plus près, la méthode de comptage policière semble bien l'emporter sur les recensements à la louche des syndicats
Mardi dernier, contre la réforme des retraites la police recensait à Paris 89.000 manifestants tandis que les syndicats déclaraient en avoir comptabilisé … 330.000. Une société indépendante dénombrait pour sa part 73.027 personnes "avec une correction éventuelle à la hausse de 10%, soit un total de 80.330 personnes" tandis que Médiapart, que l'on sait réservé à l'égard du gouvernement donnait le chiffre de 76.000 manifestants… Depuis le début de la mobilisation, la bataille des chiffres est devenue quasi-systématique. Impossible de s'entendre sur le nombre de manifestants et les écarts entre les différents comptages peuvent même varier du simple au triple. Afin d'y voir plus clair, différents médias ont procédé à leur propre comptage. Leurs résultats, proches de ceux de la police laissent à penser que les organisations syndicales forcent l'addition et poussent à s'interroger les méthodes de comptage employées.

Qui a la berlue ?
Qui a la berlue ?
La méthode policière de comptage se veut limpide : par groupe de deux, les fonctionnaires se positionnent en surplomb des cortèges en s'installant par exemple sur les points hauts d'immeubles. De là, ils prennent un mobilier urbain en contrebas comme point de repère et pressent sur un "clic" à chaque grappe de dix ou quinze manifestants qui franchi leur ligne de mire. Leur travail démarre dès le passage de la voiture ouvreuse et ne s'arrête qu'à la fin de la manifestation. Le binôme confronte alors ses résultats, avec une marge d'erreur qui généralement ne dépasse guère les 10%, et il ne retiendra que le chiffre le plus élevé. "Nous ne voulons pas que l'on nous reproche d'euphémiser, assure un policier de haut rang cité par le Figaro. Nous faisons le job, sans état d'âme ni consigne." En face, la méthode des organisations syndicales est quant à elle bien différente. Se focalisant sur seulement certains tronçons du cortège, les syndicats ne comptent que pendant une heure, au plus fort de la manifestation avant d'appliquer un coefficient multiplicateur.

Mieux évaluer l'ampleur d'une manifestation
Et il est vrai que les différents médias qui ont procédé à leur propre comptage tombent sur des résultats toujours proches de ceux de la police, et même légèrement au-dessus. Pas de traces de minimisation ou de manipulation donc. Un bon point pour Brice Hortefeux, le ministre de l'intérieur qui l'a claironné dimanche sur RTL: " Les chiffres de la police sont honnêtes, sincères, fiables." A l'appui de la bonne foi du gouvernement, il propose même qu'avant chaque grande manifestation, les représentants des organisations syndicales rencontrent les préfets afin de leur " proposer des techniques de comptage efficaces, fournies par une société indépendante". Un souci de transparence qui ne fait pas oublier que malgré l'écart des chiffres enregistrés, la progression de la mobilisation par rapport à la précédente journée d'action reste bien visible…

Clopant


Pauvre Madame Bachelot… Rarement ministre aura autant souffert d'incompétence, ou de malchance. On lui confie les Sports, nos footballeurs se naufragent. On lui donne la Santé, nos dépenses explosent, nos remboursements s'effondrent. Hier, nouvelle tuile pour Roselyne : on apprend que, malgré les campagnes anti-tabac, les Français n'ont jamais autant fumé ! C'est la faute aux chômeurs, explique Madame Bachelot, l'oisiveté forcée les pousse à en griller toujours plus… Sans doute. Risquons cependant une autre explication : la stimulation de notre tabagie par la réforme permanente de notre Président. Car elle aurait tendance à mettre un peu tout le monde sous presssion, sur les nerfs, et dans la rue. Notre Président tient le rythme, en se gavant de chocolat. Mais nous ? Nous ne pouvons que tenter de le suivre, ou de manifester, de loin, difficilement - clopin, clopant.

Débordements

nous y voilà. Après les pacifiques manifestations de rue achevées en impasse, après les grèves reconductibles non reconduites faute de conducteurs, le mouvement d'opposition à la réforme des retraites, dans ses formes les plus extrêmes, est entré dans une troisième phase aiguë et imprévue : la délinquance. Comment qualifier autrement les actions, ou plutôt les exactions, auxquelles se livrent depuis ce week-end, sous couvert de syndicalisme, quelques groupes d'irréductibles agitateurs mus par le vain espoir de voir s'installer un nouveau désordre économique ?

Faut-il le rappeler, ni la loi de la République ni la convention implicite des conflits sociaux n'autorise à bloquer une raffinerie de pétrole, un dépôt de carburant, à entraver une voie ferrée ou un axe routier. Livré aux ultras, le combat syndical risque d'être dénaturé par ces actions malveillantes.

Ces insurgés de l'an 10 déploient l'étendard du droit de grève. Mais ils le desservent plus qu'ils ne le servent. A défaut de prospérité, la France, « terre irrédente » de libertés sociales, offre à ses enfants de labeur la faculté de s'y affranchir, parfois au-delà du raisonnable, des devoirs collectifs. Dans quel autre pays démocratique tolère-t-on sans s'émouvoir que tous les quotidiens soient empêchés de paraître quatre fois en un mois ?

L'un de ces premiers devoirs est, comme partout en démocratie, de s'en remettre à la légitimité supérieure du politique. Pour contester l'action d'un pouvoir librement élu, le temps long de l'élection doit l'emporter sur l'impatience de la rue. Un autre de ces devoirs, que l'on n'ose appeler le sens de l'intérêt général, devrait être de ne pas chercher tous les moyens de paralyser l'économie - en la privant par exemple de son carburant au sens propre -, au moment où l'appareil de production se relève à grand-peine de sa pire crise depuis près d'un siècle. L'état de nécessité économique justifie l'usage de la force publique pour éviter à des milliers d'entreprises une nouvelle épreuve.

La tournure prise par les événements est, bien sûr, un redoutable défi pour le gouvernement, tenu de réagir avec fermeté, mais aussi d'agir avec doigté afin de ne pas réveiller par l'émotion la colère populaire. Elle en est un aussi pour des syndicats aussi réformistes et responsables que le sont la CFDT et l'Unsa. La CGC a montré la voie hier en se désolidarisant de ces actions. Elle est encore bien seule. Tous les partis, opposition comprise, s'honoreraient à condamner explicitement ces débordements illégaux.