TOUT EST DIT

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dimanche 29 juillet 2012

Argent des riches, paradis fiscaux... ce mythe du trésor caché que les socialistes finissent toujours par raviver

Il y aurait-il un intérêt idéologique à véhiculer le mythe d’un pactole caché dans les paradis fiscaux ?
Quand j’etais jeune, j’avais un prof de maths fantastique, il s’appelait Monsieur Marin (Il nous parlait de maisons en T). C’est lui qui m’a donné le goût de la connaissance logique. Il racontait, pour stimuler l’esprit critique et la pensée logique l’histoire suivante : nous sommes suivis d’une multitude de petits bonshommes verts, qui avaient la capacité, le don de devenir instantanément invisibles dès qu’un regard se posait sur eux. Ils existaient, mais ils étaient invisibles. Par construction et définition, invisibles.
Comment prouver qu’ils existaient ? Comment prouver qu’ils n’existaient pas ? Tournez le problème dans tous les sens, comme vous le voulez, le problème est par construction insoluble. Pourtant disait-il, il y a une solution. Cette solution consiste à remonter l’Histoire de cette croyance, voir son origine, voir qui la colportait, qui avait intérêt à la propager.
Les petits bonshommes verts, c’est comme l’argent invisible.
Personne, rigoureusement personne ne peut voir ce qui ne se voit pas, mais tout le monde peut comprendre l’intérêt idéologique qu’il y a à véhiculer le mythe d’un trésor caché, à découvrir, dans lequel puiser et à partir duquel tous les problèmes seraient résolus.
Le mythe du trésor caché est un mythe socialiste, dirigiste dont la fonction est de détourner l’attention et de désigner des boucs émissaires faciles.
Si l’on n’y prend garde, on retombe dans la grande mystification de la Seconde guerre mondiale qui a consisté, pour sauver le capitalisme menacé par la grande crise des années 30 et la montée du bolchevisme,  à désigner des boucs émissaires, à les stigmatiser d’autant plus facilement qu’ils s’y prêtaient par leur penchant pour le commerce de l’argent.
Ce fut une opération ignoble montée de toutes pièces, comme le montrent les études historiques incontestables et incontestées sur l’origine de la propagande anti juive, le Protocole des Sages de Sion, la diffusion sponsorisée des pamphlets anti juifs.
Ainsi il est prouvé le rôle de Henry Ford dans le montage du Protocole des Sages de Sion, dans la diffusion de ce même protocole. Le même Henry Ford qui, on le sait peu, a financé le génial Luis Ferdinand Céline.
Cette mystification historique dans laquelle beaucoup de gens de bonne volonté se sont fait piéger a fait les ravages que l’on sait.
Le comble est que lorsque le danger de bouleversement social a été écarté, les mêmes qui avaient financé la montée du nazisme et la haine anti juifs, ont retourné leurs casaques ; ils ont été les premiers à condamner ceux qui leur avaient si bien servi.

Les partisans du gouvernement mondial, les responsables du FMI, les agences internationales ne sont pas innocentes dans la crise. N’est-ce pas la scandaleuse Christine Lagarde, raillée pour ses sacs Vuitton au sein même du FMI- voir la lettre du récent démissionnaire de cette organisation-, n’est ce pas la scandaleuse Christine Lagarde qui a insulté les Grecs sous prétexte de fraude fiscale disant qu’ils étaient méprisables et méritaient moins de commisération que les pauvres d’Afrique? La même Lagarde qui vit dans un paradis fiscal, salaire et frais scandaleux non taxés, à l’abri des regards indiscrets.
Détourner l’attention, désigner des boucs émissaires est un jeu ignoble commun aussi  bien à la fausse droite qu’aux socialistes et aux partisans du gouvernement mondial type Orwell 1984. Je suis au-dessus, je ne veux voir qu’une seule tète, et encore baissée. Voilà leur crédo.
Et pour le renforcer, on jette en pâture ce que l’on croit être des abstractions, alors qu’en réalité ce que l’on fait c’est attiser les haines sociales concrètes. Car le peuple est prompt à faire des amalgames… et c’est ce que l’on espère en secret. Montrer du doigt, démoniser, déconsidérer. Ce fut il y a quelques jours la stratégie de Montebourg. C’est en Suisse la stratégie constante de gens comme Ziegler.
Un travail colossal a été fait sur ces questions par une historienne de Nanterre, elle déconstruit tous ces subterfuges à partir de la documentation écrite, incontestable déposée dans les archives nationales françaises. Bien entendu cette historienne est tricarde partout, non publiée.
Nous ne sommes pas, vous le savez ce que l’on appelle conspirationnistes. Nous ne croyons pas à des complots, conscients, ourdis par des intérêts non avouable, mais nous disons qu’objectivement, tout se passe comme si pour défendre des intérêts et des privilèges communs, certains groupes sociaux se comportaient de façon concertée. Ils partagent les mêmes idées, reçoivent les mêmes soi-disant études de la part des think tanks. C’est une communauté d’intérêts, de culture, de relations qui fait qu’il y a des convergences objectives. Le bon sens conduit à constater ces convergences et le mythe du grand trésor de la fraude fiscale fait partie de ces convergences. Expliquer cet aspect comme nous le faisons n’équivaut ni à nier la fraude fiscale, ni à l’excuser. Nous faisons ce que nous faisons toujours, c’est-à-dire nous nous interrogeons sur ce qui pousse les gens à parler, à affirmer, à publier. La communication n’est jamais innocente. 
Vous avez remarqué, nous ne rentrons jamais,  dans nos écrits dans ce débat. Y pénétrer c’est déjà se faire polluer, lui donner accréditation. Nous tenons un cap que nous répétons souvent, ne trichez pas, adaptez-vous dans le cadre des règles du jeu fixées par les plus forts du moment. Ils disposent de la machine à broyer.

Immigration : est-il possible en France de sortir de l'idéologie pour se concentrer sur la réalité ?

Si Manuel Valls avait promis, lors de sa prise de pouvoir le 17 mai, qu'il n'y aurait "ni angélisme, ni course effrénée aux chiffres", le nouveau ministre de l'Intérieur s''est toutefois lancé dans une opération de déconstruction de l'héritage Guéant. Il a annoncé ne pas vouloir appliquer les nouveaux critères, plus sévères, de naturalisation. Cela ne restera pas sans conséquences sur le long terme.
Pendant une huitaine d’années, j’ai été l’un des responsables du dossier immigration au cabinet du ministre de l’Intérieur puis à la présidence de la République, et c’est à ce titre d’ancien conseiller que je pense avoir une certaine légitimité pour m’exprimer.
Dans un contexte extrêmement difficile, marqué par une formidable pression migratoire – toute une partie de la jeunesse des pays du Sud, accablée par le chômage, la misère, l’oppression ne songe qu’à émigrer en Europe – nous avons appliqué une excellente politique, la meilleure politique possible destinée à contenir le flux de population, en dépit de l’hostilité de puissants contre-pouvoirs, administratifs, juridictionnels, associatifs, idéologiques, déterminés à la combattre. En matière de lutte contre l’immigration illégale et de limitation du regroupement familial et des régularisations, par exemple, des résultats incontestables ont été obtenus.
En revanche, nous nous sommes trompés en démultipliant les provocations inutiles et idéologiques comme « le débat sur l’identité nationale » qui nous faisaient perdre du temps, de l’énergie, provoquaient des polémiques stupides et fournissaient des armes à nos opposants sans être du moindre intérêt sur le plan pratique.
« Etre de gauche » : l’expression change de sens d’un siècle à l’autre. Au XIXème, elle s’appliquait surtout aux affaires religieuses, au XXème à la question sociale et au XXIème se focalise de plus en plus sur l’immigration, l’impératif d’ouverture et d’accueil. Les socialistes au pouvoir, en annonçant des régularisations et une ouverture des naturalisations – facteur décisif d’immigration en France à travers le mariage –  mettent en œuvre la politique pour laquelle ils ont été élus par une majorité de Français. Quoi de plus normal ?
Cependant, nous savons par simple expérience que tout signal d’ouverture, en matière d’immigration, se traduit systématiquement par des phénomènes durables et d’une ampleur incontrôlable. A mes yeux (et j’aimerais tant me tromper), les flux migratoires à vocation de peuplement, d’un niveau déjà élevé, sans doute aux alentours de 150 000 à 200 000 par an, ont toute chance d’augmenter à l’avenir dans des proportions significatives. Dans un pays qui compte trois millions de chômeurs et n’a pas d’emploi à proposer aux nouveaux arrivants, ni d’ailleurs de logement et dont la situation budgétaire interdit de consacrer les moyens considérables nécessaires à l’intégration des primo-arrivants, ces mouvements de population vont encore amplifier l’exclusion, le repli, la ghettoïsation, le sentiment de révolte et les phénomènes de chaos et d’anomie tels que les a décrits le sociologue Hugues Lagrange.
Encore une fois, je serais heureux d’être dans l’erreur mais n’ai hélas  pas le moindre doute sur la réalité de ce qui nous attend.
Sortir de l’idéologie et des passions, à droite comme à gauche, pour se focaliser sur les seules réalités : est-ce encore possible dans notre pays

Quand l'État français s'assied sur la liberté de la presse

Le président parle, les journalistes applaudissent. C’était en France, il y a peu. À la fin des conférences de presse du général de Gaulle, les journalistes applaudissaient. Ils ne le font plus aujourd’hui. Mais le président de la République règne toujours sur les médias français. Beaucoup trop, en fait, pour une vraie démocratie libérale. C’est comme ça depuis de Gaulle. Mitterrand ne s’est pas gêné, tout comme Chirac ou Sarkozy. Sous Hollande, rien n’a changé. Le changement, pour la presse, ce n’est pas maintenant.

François Hollande a beau promettre du nouveau, il est comme les autres. Ainsi donc, quelques semaines après son élection, il vient de faire sauter le président de l’Audiovisuel extérieur de la France, Alain de Pouzilhac, à la tête de France 24 et RFI. Le même sort est réservé, d’ici peu, aux patrons de Radio France et France Télévision, Jean-Luc Hees et Rémy Pflimlin. Ils sauteront eux aussi. Perpétuant cette vieille tradition française : la nouvelle majorité dégomme les patrons du service public.
Certes, il y a du nouveau cette année. Pour marquer sa différence, François Hollande propose aux présidents de démissionner. Officiellement, Alain de Pouzilhac a donc remis sa démission à l’État actionnaire. Dans les faits, le Président l’a viré. Motif officiel : un désaccord sur la stratégie de fusion RFI - France 24 voulue par le patron, et dont l’État actionnaire ne veut plus entendre parler. Une stratégie pourtant incontournable dans une perspective multimédia : radio et télévision sont appelés, à terme, à faire le même produit. Un État surendetté peut-il se permettre le doublon de deux chaînes internationales faisant le même job ? Poser la question, c’est y répondre. La nouvelle majorité s’y oppose pourtant, alignée sur les syndicats. Juste pour exister politiquement. Une brave dame sans la moindre expérience professionnelle médiatique se prend soudain pour Murdoch. Aurélie Filipetti explique aux professionnels que la fusion est exclue. Elle décide ainsi, sur décret présidentiel, du fonctionnement d’une entreprise contre le bon sens économique d’une part, mais surtout contre l’indépendance d’un média libre.
Ceci a l’air normal en France. En fait, c’est un vrai scandale, totalement incompréhensible vu d’un pays libre : comment voulez-vous assurer la liberté de la presse si les patrons des «médias d’État» (et leur stratégie) changent selon les majorités ? Hollande avait promis un changement majeur : il ne nommera pas les présidents, c’est promis. Le CSA s’en chargera. Belle séparation des pouvoirs. Chapeau. Le président ne nomme plus. Par contre, il peut toujours faire virer qui il veut. Avec une nouveauté majeure : par la grâce présidentielle, Hees et Pflimlin pourront terminer leur mandat. Quelle révolution !
C’est grave, mais il y a pire : le jour de l’éviction de Pouzilhac, le patron du Figaro est aussi viré. Quel rapport ? Aucun, en apparence. Le Figaro, premier quotidien national français, est un journal libre. Et de droite. Comment se peut-il que l'élection d’un président de gauche le fasse sauter, lui aussi ? C’est pourtant bien le cas : Étienne Mougeotte a fait campagne contre Hollande. Normal pour un journal de droite. Mais le propriétaire du Figaro, l’avionneur Serge Dassault, dépend des commandes de l’État français. Il doit donc avoir les faveurs du président, fût-il socialiste. Il sacrifie donc son loyal - et compétent - directeur. Difficile d’imaginer que cette décision fut prise sans passer par l’Élysée...
À nouveau, cette information est passée quasi inaperçue, jugée "normale", en France. Mais vu d'un pays libre, c'est affolant. Un rédacteur en chef viré pour ces opinions, pour s'être opposé au chef de l’État, c'est une procédure courante dans les dictatures. Pas en démocratie.
C’est grave. Mais il y a pire, encore. Comme le rappelait récemment Jean Quatremer dans son excellent Sexe, mensonges et médias (Plon, 2012), l’ensemble de la presse française est passée sous contrôle de l’État, et donc de la majorité du moment, en acceptant le très pervers système d’aide à la presse. Comme le dit Quatremer, «on ne peut prétendre être un contre-pouvoir si l’on dépend du pouvoir». Or, c’est tragique à dire, mais la vérité est là : la presse de la patrie des Droits de l’homme n’est pas libre. Ou que très relativement. Entre les présidents gaulliens, les intérêts des actionnaires, et les dépendances structurelles, la presse française est sous le contrôle de l’État. Comme dans les plus belles républiques bananières, en plus discret. Donc plus pervers. Après les écoutes de Mitterrand et les obsessions médiatiques de Sarkozy, Hollande avait l’occasion de marquer un changement. Occasion manquée. Les journalistes français peuvent continuer à applaudir leur président. Et tant pis pour la démocratie.

MAIS NE VOUS INQUIÉTEZ PAS LA PRESSE EST COMPLICE, MÊME LE FIGARO.

Blaming the Spanish victim as Europe spirals into summer crisis

The financial credibility of Spain is close to zero. Fiscal credibility is zero. Political credibility is zero. The new government of Mariano Rajoy has squandered the advantages of its absolute majority in a matter of months, and completely lost the confidence of Europe's institutions.
That is the verdict of unnamed EU officials and sources in Brussels cited by El Pais, following the twin crash of the Madrid bourse and the Spanish bond market on `Black Friday'.
The claims are self-serving spin by Europe’s incompetent policy elite. Once again, they are blaming the victim for the consequences of their own scorched-earth monetary, fiscal, and regulatory policies.
The reason why Spain is spiralling into deeper depression is because EMU policy settings are contractionary.
The European Central Bank caused the Spanish money supply to collapse last year by tightening policy. Real M1 money was falling at double digit rates by mid-2011. The economic damage we are seeing now was baked into the pie.
Fiscal policy has since become maniacal. The latest EU-imposed cuts, passed by the Cortes on Thursday as a condition for Spain's €100bn bank rescue, entail further tightening of 6.7 pc of GDP over three years. It is a ruinous for an economy already contracting, with unemployment of 24.3pc, in the grip of ferocious deleveraging by firms and households.
On top of it all, the EU has foolishly forced banks to raise their core Tier 1 capital ratios to 9pc in the middle of a slump and at breakneck speed, causing an even sharper cut-back in lending than would have occurred otherwise.
Eurozone banks have cut their balance sheets by €4 trillion since late 2008. They have done this by pulling their money out of foreign ventures, especially southern Europe. Spain is the victim of a "sudden stop" in capital flows, just like Germany in 1928 when Wall Street cut off loans.
We can argue about the deeper causes of Spain's crisis. It had little to do with fiscal policy. Spain ran budget surplus of 2pc of GDP in 2006 and 1.9pc in 2007. Public debt fell to 42pc of GDP.
What destabilized Spain was a private credit boom. The country was flooded with cheap capital from North Europe. Interest rates were minus 2pc in real terms for Spain for year after year. The ECB poured petrol on the fire by gunning the Euro zone M3 money supply at twice its target rate.
We all agree that it was folly to build 750,000 homes each year at the top of the boom - La Burbuja - for a market of 250,000. Spain should have copied Hong Kong and others with a long experience of fixed exchange rates in forcing down the loan-to-value ceilings on mortgages to 70pc, 60pc, 50pc , etc, to choke the boom.
While that is obvious in hindsight, it is not what the EU authorities told Spain at the time. The EU was complicit in the Spanish bubble, and so were German banks. This is a collective failure.
Mariano Rajoy has doubtless made a mess of the crisis since taking power, but that is a detail in this greater drama. He is right to claim that Spain has "done its part" in cutting to the bone, even if he is tragically misinformed in thinking that this is what global markets want. What investors really want is a way out of the deflationary impasse.
The reason why Spain’s €100bn bank rescue has failed to stem the crisis is because the EU summit deal in late June has proved to be a sham. It did not break the deadly link between banks and sovereigns, as originally claimed.
Germany now says it never agreed to such a deal. The law passed by the Bundestag last week states clearly that the Spanish sovereign state is solely responsible for the extra debt. Spain's public debt will gallop up to 90pc of GDP this year, just at the moment when international investors are fleeing, and deposit flight from Spanish banks has reached €50bn a month.
Spain's foreign minister José Manuel García-Margallo accused the ECB of "doing nothing to put out the fire". The ECB's Mario Draghi retorted that it is not the job of his institution to sort out the finances of EMU states. Its task is to ensure "price stability".
Actually, the ECB is currently in breach of Article 127 (clause 5) of the Lisbon Treaty obliging it to contribute to "the stability of the financial system". The first duty of every central bank is to avert disaster.
It is time for Spain and the victim states to seize the initiative. They cannot force Germany, Holland, Finland, and Austria to swallow eurobonds, debt-pooling and fiscal union, and nor should they try since such a move implies the evisceration of their own democracies.
What they can to do is use their majority votes on the ECB's Governing Council to force a change in monetary policy. Germany has two votes out of 23, with a hardcore of seven or eight at most. The Greco-Latin bloc can force a showdown. If Germany storms out of monetary union in protest, that would be an excellent solution.
The Latins would keep the euro - until the storm had passed - allowing them to uphold their euro debt contracts. There would be less risk of sovereign defaults since these countries would enjoy a pro-growth shock from monetary stimulus and a weaker Latin euro against the Chinese yuan, the D-Mark, and the Guilder.
The currency misalignment eating away at EMU would be cured instantly. There might even be a stock market rally once the boil was lanced. It would certainly be a better outcome than the current course of deflationary Troika regimes and loan packages for economies trapped with the wrong exchange rate, destined to end with one country after another being thrown out of EMU in a chain reaction.
For Germany it would entail a revaluation shock and stiff losses for German banks and insurers with large holdings of Club Med debt.
If Germany wished to soften the blow, it could do exactly what Switzerland is now doing by holding the Swiss franc to CHF 1.2 against the euro by unlimited intervention. It could fix the D-Mark rate against the Latin euro at whatever was deemed bearable, for as long as needed.
Is Mr Rajoy willing to entertain such heresies? Or Italy's Mario Monti, after a life committed to the euro Project? Or France's Francois Hollande, still in thrall to Quai d'Orsay orthodoxies and the strategic primacy of the Franco-German alliance -- now just a mask for German hegemony?
Yet a full fledged "rescue" of Spain is already on the cards. It will cost €400bn, bringing matters to a head swiftly. Contagion to Italy seems inevitable, with knock-on effects for French banks with €600bn of bank exposure to the Italian debt of different kinds. The EU bail-out machinery becomes irrelevant in such a conflagration.
The Latin Bloc are all too aware of this awful prospect, even if the latest safe-haven flows into France may tempt some in Paris to misjudge the dangers.
They dallied with revolt in June, only to be rebuffed by Berlin. It is time to sharpen swords for a real fight.

Une majorité d'Allemands se verrait mieux sans l'euro

51% pensent que leur pays se porterait mieux hors de la zone euro et 71% veulent que la Grèce en sorte si les engagements ne sont pas tenus.

Au moment où la chancelière allemande Angela Merkel réitère sa promesse de «tout faire pour protéger la zone euro», un sondage paru ce dimanche dans l'hebdomadaire allemand Bild am Sonntag montre qu'une majorité d'Allemands se verraient bien sans la monnaie unique. L'écart est faible mais il est tout de même révélateur: ils sont 51% à estimer que leur économie se porterait mieux si elle ne faisait pas partie de la zone euro. 29% pensent, au contraire, que la situation serait pire.
Les Allemands ne sont pourtant pas les plus critiques à l'égard de la création de l'union monétaire. D'après une étude du Pew Research Center réalisée fin mai, 44% des Allemands estiment que l'euro est une bonne chose contre 37% Espagnols, 31% des Français et 30% des Italiens.
Mais l'opinion publique allemande est divisée sur ce que la zone euro, dont les membres sont tour à tour menacés par la crise de la dette, apporte à leur pays. Première économie du continent et principal contributeur aux plans d'aide, l'Allemagne a pourtant vu à son tour sa note «AAA» mise sous perspective négative par l'agence de notation Moody's à cause des risques d'éclatement de la zone euro. La pilule a du mal à passer dans le pays qui s'est érigé en modèle de rigueur budgétaire.
L'attachement des Allemands à leur ancienne monnaie, le mark, reste même plus fort qu'ailleurs: 40% d'entre eux aimeraient y revenir, selon un sondage réalisé en juin par l'institut Ifop-Fiducial pour le Journal du Dimanche. Une proportion stable par rapport à un an plus tôt. En France et en Espagne, 25% de la population souhaitent un retour au franc et à la peseta. Les Italiens sont 28% à vouloir retrouver la lire.

Si la Grèce ne tenait pas ses promesses...

Concernant la Grèce, les Allemands restent très hostiles à une renégociation des mesures de rigueur imposées à Athènes par ses créanciers en échange des plans de sauvetage. Le nouveau gouvernement grec en a pourtant fait son cheval de bataille. Le sondage paru ce dimanche montre que 71% des Allemands demandent une sortie de la Grèce de la zone euro si le pays ne respectait pas ses engagements budgétaire.
Or, le ministre de l'Économie allemand Philipp Roesler affirme justement dans un entretien au même journal qu'il y a «des doutes considérables sur le fait que la Grèce tienne ses promesses de réformes». «La mise en oeuvre [des réformes] est hésitante, ajoute-t-il. Aucune administration fiscale fonctionnelle n'a encore été mise en place. En outre, il n'y a eu pratiquement aucune avancée dans la privatisation des biens publics promise.»
64% des Allemands estiment que leur pays ne devrait pas lui venir en aide, selon un sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro réalisé en juin. Les Français sont 53% à le penser, les Espagnols 46% et les Italiens 36%.
En novembre 2011, un sondage réalisé au moment où George Papandréou, alors premier ministre grec, annonçait un référendum dans son pays, montrait que 68% des Allemands estimaient que la Grèce n'avait pas d'avenir dans la zone euro.
Pourtant, une sortie de la Grèce et a fortiori un éclatement de la zone euro pourraient coûter très cher à l'Allemagne. Une étude du ministère des Finances allemand publiée le mois dernier prévoyait que le PIB chuterait de 10% dans ce scénario et que le taux de chômage grimperait de 6,7% à 12%.

Hollande défend le foie gras français

François Hollande a défendu lors d'un déplacement, hier, dans le Gers le foie gras français, victime de la guerre engagée dans le monde anglo-saxon par les lobbys anti-gavage au nom du bien être animal.

"Les éleveurs français ont fait de gros efforts pour se mettre aux normes, pour respecter toutes les conditions qui leur étaient imposées au titre de l'Europe pour le bien être animal", a souligné le chef de l'Etat lors de la visite d'une exploitation à Monlezun, consacrée notamment à la production de foie gras de canard.

"Le foie gras, c'est une grande production française qui honore les éleveurs qui s'y consacrent. Nous consommons pratiquemment la production que nous faisons en France mais nous avons aussi de l'exportation et je ne laisserai pas mettre en cause les exportations de foie gras, notamment dans certains pays ou certains Etats en Amérique", a assuré François Hollande faisant allusion à la Californie. Cet Etat américain interdit par la loi depuis le 1er juillet la production et la vente de foie gras.

"Ils ne peuvent pas défendre le libre échange et empêcher la venue d'un bon produit comme le foie gras. S'il le faut, j'en apporterai aux autorités de ce pays autant qu'il sera nécessaire, ce sera pour leur plus grand plaisir", a affirmé le chef de l'Etat tout en reconnaissant ne disposer que de sa force de "conviction" pour faire plier les Américains.

"On ne peut pas empêcher l'exportation pour nous, l'importation pour les Etats-Unis d'un produit" dès lors que "les normes sanitaires" et celles "du confort animal" sont respectées, s'est insurgé le président de la République.

"Le foie gras quand même on voudrait tellement le consommmer ici en France et parfois par manque de pouvoir d'achat nous ne le pouvons pas, je ne voudrais pas en priver les Américains!", s'est tout de même amusé François Hollande.


Hollande attentif au marché des céréales 

Le président François Hollande a demandé qu'une attention particulière soit portée à l'évolution des marchés des céréales et du soja dont les prix ont fortement augmenté sous l'effet de graves sécheresses aux États-Unis et en Russie.

"Les agriculteurs affrontent une situation particulièrement tendue en raison du prix des céréales, c'est la raison pour laquelle j'ai demandé à Stéphane Le Foll de saisir les instances auprès du G20 qui doivent prendre toute la dimension de la volatilité des prix des matières premières et notamment des céréales", a dit le chef de l'État qui visitait samedi une ferme dans le Gers.

Le ministre de l'Agriculture, qui accompagnait François Hollande, a précisé dans un communiqué avoir saisi le secrétariat du Système d'information sur les marchés agricoles (AMIS) basé à l'agence de l'ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) à Rome. Le ministère souligne par ailleurs que "si la situation l'impose, Stéphane Le Foll convoquera une réunion informelle du Forum de réaction rapide".

Lors du G20 de juin 2011, les vingt économies les plus puissantes de la planète avaient trouvé un accord sur un plan d'action pour lutter contre la volatilité des prix agricoles. Soulignant l'importance d'avoir de bonnes informations au bon moment, le système AMIS avait été mis en place. La création d'un Forum de réaction rapide avait aussi été décidée avec pour mission de promouvoir "la cohérence et la coordination politiques en temps de crise".

Les États-Unis traversent actuellement l'une des pires sécheresses de ces 25 dernières années affectant la production de céréales.

DORMEZ TRANQUILLES FRANÇAIS; FRANÇOIS EST PARTOUT, IL EST OMNI-PARTOUT, SIMPLEMENT, IL EST AUX QUEUES DES CERISES, IL EST DANS LES BOIS DE LA SAINTE GIROLLE, DANS LES CONGELÉS DE PICARD, IL EST DANS LA VIANDE HALAL QU'IL DONNE A CEUX QUI ONT VOTÉ POUR LUI, DANS LES CULOTTES DES MÉNAGÈRES, DANS LES CHAUSSETTES....PARTOUT, JE VOUS DIS, LA FRANCE VA BIEN DORMEZ  BRAVES FRANÇAIS SOCIALISTES.
LA VIE EST BELLE SANS L'HYPER-PRÉSIDENT, LE MUFTI-PRÉSIDENT VEILLE !!!!

Pourquoi la France emprunte-t-elle à taux négatifs ?

Interrogation dans les médias depuis quelques semaines : la France emprunte de l’argent à taux négatif. C’était déjà le cas avec l’Allemagne et les Pays-Bas, et maintenant aussi le Danemark, la Norvège, la Finlande et l’Autriche. Cela signifie donc que des investisseurs paient ces pays pour qu’ils utilisent leur capacité de financement. L’agence France Trésor confirme, elle-même surprise, que c’est la première fois qu’une telle situation se produit.
C’est en effet extrêmement paradoxal puisqu’il y a à peine quelques mois l’agence de notation Standard & Poor’s dégradait la note de l’État français. Pour retrouver un déficit public de 3%, avec des prévisions de croissance optimistes, la Cour des comptes chiffre les économies nécessaires entre 6 et 10 milliards d’euros cette année et 40 milliards en 2013. Que peut bien pousser les investisseurs à prêter à un taux négatif, qui plus est à un État virtuellement en faillite ?
Tout d’abord, il faut se souvenir que le reste de l’Europe est en crise et que, même si la situation française est alarmante, beaucoup de pays de la périphérie européenne sont dans une situation bien pire. Car il ne faut pas se méprendre, malgré les problèmes des finances publiques françaises, la France présente un potentiel fiscal large et docile, peut dans une certaine mesure compter sur la solidarité européenne, et possède un marché obligataire relativement élastique. En d’autres mots, le risque de la dette française est amoindri par ces réserves de liquidités.
Il est normal que les investisseurs se réfugient sur les moins mauvais investissements, et la fuite vers la qualité s’est donc maintenant étendue à la France. Par exemple, ces derniers jours les taux d’intérêt sur la dette espagnole ont atteint de nouveaux sommets, avoisinant les 7,5 %, témoignant de l’inquiétude des investisseurs. Le Portugal, l’Italie et l’Irlande sont aussi en mauvaise posture, avec la Grèce en mauvaise élève européenne. Les banques et le marché interbancaire sont eux aussi relativement peu intéressants avec un taux au jour-le-jour à zéro pour cent. Cet excès de demande a fait augmenter les prix, et puisque les prix et les taux d’intérêt des obligations évoluent dans le sens opposé (effet balançoire), le taux d’intérêt est maintenant en territoire négatif.
Tout ceci explique pourquoi les investisseurs se sont tournés vers la France, mais pourquoi investir dans la dette française si une perte nette est assurée ?
Il y a en fait toute une constellation de facteurs que Carmen Reinhart a appelée dans une série d’articles le grand retour de la « répression financière » [1]. Il ne s’agit pas de s’apitoyer sur le sort des banques, mais d’un concept qui regroupe toute les réglementations visant à rediriger vers les États l’épargne qui financerait normalement l’économie privée. La France le fait de façon directe, par exemple par l’intermédiaire des SICAV, en forçant les épargnants à la financer. Mais cette répression financière est parfois plus sournoise, et beaucoup des aides aux banques octroyées durant la crise de 2008 comportaient en contrepartie des engagements implicites à financer l’État français.
Par ailleurs, depuis 2006 et les règles prudentielles de Bâle II, les banques et les compagnies d'assurance n’ont besoin d’aucun capital sur lequel appuyer les obligations d’État coté AAA+, contre par exemple 50% pour un prêt immobilier et 100% pour un prêt commercial. Cette pondération des actifs par le risque pousse donc les banques à détenir des titres d’État en les rendant plus avantageux que d’autres d’un point de vue strictement réglementaire. En Europe, la crise a vu les autorités assouplir encore davantage ces règles pour y accepter tous les titres d’État, indépendamment de leur note. De façon plus générale, la plupart des réglementations prudentielles ont pour effet de rediriger de l’épargne vers les dettes souveraines.
L’avalanche de liquidités avec laquelle la Banque Centrale Européenne inonde le marché a aussi sa part de responsabilité. Les nouvelles techniques d’injection de liquidité introduite par Mario Draghi ont ouvertement et explicitement mission de fournir de l’argent bon marché en échange de l’engagement des banques sur le marché de la dette souveraine.
Malheureusement pour l’État français, l’analyse de Reinhart suggère que cette situation ne peut pas durer. En effet, la répression financière réduit la croissance à moyen et long terme en favorisant des investissements inefficaces et en évinçant les investissements dans l’économie privée. Parmi les autres effets pervers de ces réglementations, lorsque poussées à l’absurde, on compte des épisodes d’inflation incontrôlables, la perte de confiance soudaine des investisseurs, et la formation de bulles financières. D’ailleurs, à cet égard, l’ouvrage récent de Jeffrey Friedman et Wladimir Kraus [2] apporte des preuves convaincantes que la crise de l’immobilier américain a pris source dans la répression financière, à travers la pondération des actifs par le risque décrites précédemment, appliquée dès 2001 aux États-Unis.
L’explication du paradoxe de l’emprunt obligataire français à taux négatif se trouve donc dans deux explications : la gravité de la crise ailleurs en Europe, et la répression financière créant une demande captive. Les investisseurs sont alors forcés de financer des États jusqu’à ce que ce qui devrait être un taux d’intérêt se transforme en une taxe. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il sera difficile d’accuser les marchés d’avoir jeté de l’essence sur le feu…

François Hollande demande « une mise en oeuvre rapide et ferme des décisions du sommet européen de juin » à ses ministres !

La porte-parole du gouvernement, Mme Najat Vallaud-Belkacem, nous a réservé une information de taille ce mercredi 25 juillet 2012, à la sortie du Conseil des ministres.
Elle a en effet informé la presse que « le message du président est au fond que les États devaient avoir une réactivité équivalente à celle des marchés. »
Pas de problème, il suffisait d’y penser !
Poursuivant sur cette lancée prometteuse, Mme Vallaud-Belkacem nous a confirmé l’admirable finesse d’analyse de François Hollande : « Concernant les mises en perspective négatives par l’agence de notation Moody’s de plusieurs pays européens dont l’Allemagne, le propos était plutôt de relativiser les choses. »
Eurêka ! Il suffisait d’y penser : au fond, cette décision n’était donc qu’une bricole.

Au passage, François Hollande a-t-il remarqué que la Finlande avait été épargnée et pourquoi elle l’a été ? Mystère…
(cf. http://www.u-p-r.fr/actualite/monde/moodys-mes-allemagne-notation-europe)
Enfin, la porte-parole du gouvernement a conclu sur cette phrase martiale du locataire de l’Élysée : « M. Hollande a affirmé la nécessité absolue de mettre rapidement en œuvre les engagements du sommet européen de Bruxelles. »
Et que ça saute, scro-gneu-gneu !
http://www.romandie.com/news/n/_Zone_euro_Hollande_demande_une_mise_en_oeuvre_
rapide_et_ferme_des_decisions_du_sommet_de_l_UE24250720121257.asp
?

DES PROPOS MARTIAUX QUI S’ADRESSENT À QUI ?!?

L’esprit public a été tellement lobotomisé par la propagande européiste que plus personne ne réagit au caractère burlesque de ce genre de déclaration présidentielle.
Car enfin ! Ce n’est pas entre les murs de la salle des colonnes de l’Élysée qu’il faut donner des coups de menton pour mettre en œuvre les pseudo-décisions du 19ème Sommet de la dernière chance (Sommet dont je ne me lasserais jamais de répéter que le journal Le Monde avait assuré ses lecteurs qu’il avait « fait plier Mme Merkel ».)
François Hollande croit-il vraiment qu’il est dans le pouvoir d’Hélène Conway-Mouret, de Guillaume Garot, de Nicole Bricq, d’Anne-Marie Escoffier, de Frédéric Cuvillier, de Sylvia Pinel, de Marie-Arlette Carlotti, d’Alain Vidalies, de François Lamy, de Valérie Fourneyron, d’Arnaud Montebourg, de Delphine Batho, de Victorin Lurel, de Stéphane Le Foll, de George Pau-Langevin, et autres Excellences, de « mettre rapidement en œuvre les engagements du sommet européen de Bruxelles » ? !
En réalité, M. Hollande est dépourvu de tout pouvoir vrai sur le cours des choses puisqu’il ne dépend pas de lui – et heureusement d’ailleurs ! – que les gouvernements allemand, néerlandais et finlandais acceptent de plumer leurs peuples pour financer les banquiers espagnols.
Pour donner l’impression qu’il agit, il en est donc réduit à lancer à la cantonade des propos martiaux qui tombent dans le vide puisqu’il ne s’adresse qu’à une poignée de subordonnés qui n’en peuvent mais.

YAKA FOKON : L’EXEMPLE DE MANUEL VALLS IL Y A 10 MOIS

En se comportant de la sorte, François Hollande reprend à son compte l’inépuisable réflexe du « YAKA FOKON », que j’avais déjà analysé, voici 10 mois (le 13 septembre 2011), dans une situation à peu prés identique, mais qui concernait alors M. Manuel Valls. (cf. http://www.u-p-r.fr/actualite-facebook/gouvernement-de-la-zone-euro-et-eurobonds-la-demagogie-europeiste-de-manuel-valls).
À l’époque, celui qui était encore candidat à la primaire PS et qui est devenu ministre de l’Intérieur au mois de mai 2012, était allé
« dans la banlieue lyonnaise » pour gratifier son public de ses solutions mirobolantes pour résoudre la crise de l’euro.
a) M. Valls avait expliqué, devant un public de banlieusards médusés par ces belles paroles, que la crise financière était « une crise de gouvernance de l’euro ».
Ce qui, si l’on y réfléchit un instant, ne veut strictement rien dire, mais qui en impose aux béotiens.
b) Puis M. Valls avait estimé que le problème tenait au fait « que les dirigeants européens donnaient le sentiment d’agir avec un peu de retard ».
Notons que cette rhétorique du retard à l’allumage est exactement la même que celle reprise ce 25 juillet 2012 par François Hollande lorsqu’il nous informe, par Mme Vallaud-Belkacem interposée, « que les États devraient avoir une réactivité équivalente à celle des marchés. »
c) enfin, voici 10 mois, M. Valls nous avait fourni sa solution :
- « Il faut aujourd’hui un gouvernement économique et monétaire de la zone euro. » [...]
- « Il faut mettre en place des Eurobonds, c’est-à-dire des prêts à des taux acceptables pour les pays qui sont actuellement en difficulté. »
- « Il y a deux voies que je récuse : la sortie de la Grèce de la zone euro et (…) la recapitalisation des grandes banques française ». »
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/09/13/97002-20110913FILWWW00635-vallscrise-de-gouvernance-de-l-euro.php
En bref, M. Valls disait n’importe quoi, comme la suite le prouve désormais aux yeux de tous. Il proposait des solutions bidons, dont tous les connaisseurs savaient qu’elles ne seraient jamais acceptées par nos partenaires. Des milliers de lecteurs sont témoins que e n’ai cessé de le dire et de l’écrire à l’époque, comme depuis des années !
Et comme M. Valls savait parfaitement qu’il se moquait du monde avec ses solutions bidons, il allait raconter ses salades « dans la banlieue lyonnaise » parce qu’il tablait cyniquement sur l’ignorance de son public pour l’enfumer.
Comme je l’avais dit à l’époque, ces belles propositions, c’est à Berlin, à Francfort, à Athènes, à Washington, à La Haye, à Rome, à Helsinki, à Madrid, à Lisbonne, qu’il fallait aller les asséner ! Plutôt que de jouer les matamores « dans la banlieue lyonnaise », M. Valls devait prendre son courage à deux mains et aller voir les économistes allemands en leur lançant qu’il « faut mettre en place des Eurobonds » et nous aurions vu comment il aurait été reçu.
Mais il est vrai que Manuel Valls se fichait éperdument de la vérité et de l’honnêteté intellectuelle. La seule chose qui comptait à ses yeux, c’était d’obtenir un portefeuille ministériel, avec la rémunération, les photos dans les journaux, les gardes du corps et les voitures à gyrophare.
Et cela a marché puisqu’il faisait partie des Excellences qui ont entendu aujourd’hui le même genre de propos bidons dans la bouche de celui qui a gagné la primaire PS.
Car François Hollande n’est pas différent de Manuel Valls, pas plus d’ailleurs que de tous les responsables politiques européistes ou alter-européistes. En pérorant aujourd’hui sur « la nécessité absolue de mettre rapidement en œuvre les engagements du sommet européen de Bruxelles », il sait parfaitement que ses ministres n’ont pas plus de pouvoir que lui de mettre en œuvre ce qu’il dit. Il se contrefiche éperdument de la vérité et de l’honnêteté intellectuelle, il ne fait qu’une énième opération de « com’ ».

CONCLUSION : « JOUER DU LUTH DEVANT DES BŒUFS »

Il existe plusieurs locutions françaises qui permettent de résumer de façon narquoise l’attitude de François Hollande de ce Conseil des ministres : « parler pour ne rien dire », ou bien « flûter dans un violon ».
Mais je trouve que les expressions chinoises à peu près correspondantes sont plus frappantes parce que plus imagées.
Parmi les meilleures, il y a :
- « Trop de paroles tuent l’action » (言 多 伤 幸 yán duō shāng xìng)
- « Gratter une démangeaison à travers sa botte » ( 隔 靴 搔 痒 Gé xuē sāo yǎng)
Mais ma préférée pour le cas d’aujourd’hui me semble être : « jouer du luth devant des bœufs » (对 牛 弹 琴 – duì niú tán qín )
Je sais que ce n’est pas très révérencieux pour notre Conseil des ministres. Mais c’est tellement bien vu, non ?

Bientôt licenciés, ils veulent tout faire péter

Alors que leur entreprise a été placée en liquidation judiciaire, les 53 salariés de MGF Logistique, qui stocke des produits chimiques, menacent de mettre le feu aux quelques 7000 palettes de produits dangereux que compte le site.
Les salariés d'un site de stockage de produits chimiques d'Orchies (Nord), placé lundi en liquidation judiciaire et dont les 53 salariés vont être licenciés, ont menacé jeudi de mettre le feu à des produits dangereux. Ces salariés de MGF Logistique, dont le siège est à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), du groupe G7, exigent des négociations sur des indemnités supra-légales ou leur reclassement. Ils occupent le site depuis le début de la semaine.
Des discussions avec la direction, par l'intermédiaire de la direction départementale du travail, ont débuté dans l'après-midi et ont duré jusque tard dans la nuit jeudi, a rapporté Corinne Douay, salariée et membre du CE. La direction et les salariés ne se sont pas entendus notamment sur le montant d'une enveloppe globale pour les salariés non repris, a-t-elle expliqué. "On a négocié le calme pour demain (vendredi)", a-t-elle ajouté, précisant que le blocage continuerait toutefois jusqu'à la reprise des négociations prévue lundi. Le site, qui stocke notamment des produits d'entretien et des peintures pour automobile, est classé "Seveso bas".
A titre d'avertissement, les salariés ont fait brûler plusieurs palettes de produits d'entretien pour automobile face aux quais de déchargement du site, où ils ont également disposé une palette de quatre fûts de 200 litres de produit inflammable. Selon les salariés, il y aurait 7.000 palettes de produits dangereux sur le site. Dans la journée, sur le toit de l'entreprise, une poignée de salariés ont menacé de faire brûler des bidons de produits chimiques. "(Nicolas) Rousselet (PDG du groupe G7), viens négocier ou on fait tout brûler", a clamé l'un d'eux.

"S'il faut tout faire péter, ils vont le faire" MGF comprend sept sites en France, mais celui d'Orchies a été filialisé le 1er avril, placé en redressement judiciaire le 4 juillet puis liquidé sans attendre la date du 13 août fixée pour le dépôt d'offres de reprise car les salaires ne pouvaient plus être versés, selon Sébastien Béhague, délégué CGT. "On demande à partir la tête haute", a-t-il souligné. Selon ce syndicaliste, la direction a quitté les lieux et le liquidateur judiciaire a demandé aux salariés de faire de même. Un autre site nordiste de la société, à Anzin, serait également en redressement judiciaire.
"Des salariés sont pratiquement au bord du suicide. Certains ont des crédits à la consommation, certains ont acheté une maison avec un crédit sur 30 ans qu'est-ce qu'ils vont faire?" s'interrogeait un des salariés, Kadda Boukhari. "C'est en train de dégénérer", a affirmé un autre salarié, évoquant le "ras-le-bol" des employés, qui veulent "prendre des décisions radicales". "S'il faut en arriver là et tout faire péter, ils vont le faire", a-t-il averti. L'avocate du comité d'entreprise, Me Anne Duriez, a affirmé "comprendre la colère et le désespoir des salariés car on s'est moqué d'eux".
Elle a invoqué une "filialisation frauduleuse qui a permis à MGF Logistique de se désintéresser des salariés (..) après avoir promis qu'il n'y aurait pas d'incidence sur l'emploi. Cet abandon des salariés est doublement choquant car le groupe le fait payer par la collectivité", a-t-elle poursuivi, demandant que le groupe "dédommage les salariés pour ce qu'il leur a fait".
Le directeur général adjoint de MGF Logistique Allan Underwood a rappelé que le CE d'Orchies avait été débouté par la justice de toutes ses démarches contre la filialisation, intervenue tardivement sur ce site du fait de troubles sociaux. Selon lui, le groupe a investi à Orchies 15 millions d'euros ces cinq dernières années mais le site perdait 100.000 euros par mois du fait du retrait de certains clients. Selon lui, les troubles sociaux découragent les repreneurs potentiels.

BEL ESPRIT 

FRANÇAIS QUE DE 

VOULOIR 

DÉTRUIRE 

L'INSTRUMENT DE 

TRAVAIL.
AVEC UN ESPRIT 

PAREIL, LES 

TRENTE CINQ 

HEURES LES RTT À

 PROFUSION, LA 

FRANCE S'ENFONCE 

INEXORABLEMENT

 VERS LE 

NÉANT.....MERCI ET 

BRAVO !!

 La gauche a-t-elle raison de solder l'héritage Sarkozy?





Harcèlement sexuel : Crozon chargée de trouver une solution pour sortir de l'impasse

Pascale Crozon a été nommée ce mercredi, en fin de matinée, rapporteure du projet de loi sur le harcèlement sexuel à l'Assemblée nationale. Attendue, en raison de son investissement sur la question du droit des femmes durant ces 5 dernières années, cette nomination devra aboutir à une nouvelle loi fin juillet.
Elle a patiemment travaillé durant ces 5 dernières années sur la question des droits des femmes à l'Assemblée nationale (loi du 9 juillet 2010 sur les violences faites au femmes) . Son investissement vient d'être salué ce matin à 10h30 par sa nomination comme rapporteure à la Commission des lois sur le projet de loi sur le harcèlement sexuel. La députée de Villeurbanne conduira ainsi ces prochaines semaines le travail parlementaire sur le sujet. Elle sera en particulier chargée de conduire et d'organiser les débats à la commission des Lois de l'Assemblée, 12 h d'audition sont déjà programmées du 10 au 12 juillet, auditions de ministères, de syndicats et d'organisations de défense des droits des femmes.
Le contexte est assez particulier. Dans la mesure où la précédente loi a été abrogée début mai par le conseil constitutionnel suite à une question prioritaire de constitutionnalité posée par l'avocat de Gérard Ducray, ex-député UMP du Rhône, condamné en appel en 2011 pour harcèlement sexuel. La définition a été jugée trop floue par les sages. La loi, supprimée, laisse un vide juridique qui ne permet plus d'instruire les plaintes pour harcèlement sexuel depuis le 4 mai. La députée de Villeurbanne va donc devoir travailler vite et bien.
La député déjà au travail
Aux côtés de Najat Vallaud-Belkacem, la ministre lyonnais aux Droits des femmes, elle a déjà écouté vendredi dernier à Lyon (voir photo), une demi-douzaine d'associations venues lui exprimer leurs craintes sur le sujet : le planning familial, Fil action qui loge et conseil les victimes de harcèlement sexuel à Lyon notamment. Toutes ont exprimé leur inquiétude à propos de la double définition du harcèlement sexuel contenue dans le projet de loi gouvernemental, "par chantage" et "par répétition", craignant que celle-ci ne permette aux futurs harceleurs de minimiser leurs peines.
Mais selon l'entourage de la député, le problème a été évacué par la Commission des lois du Sénat. Celle-ci a en effet prévu d'aligner les peines encourues sur 2 ans de prisons et 30 000 euros d'amende, ce qui permettrait d'en finir avec la question de la hiérarchisation des peines. La ministre a promis aux associations vendredi de ne pas revenir sur ce point. 
Restent la question des conséquences aggravantes qui devront être précisément définies et celle, annexe, du harcèlement moral qui fait lui aussi l'objet d'une question prioritaire de constitutionnalité transmise au conseil constitutionnel le 10 mai. Inspiré de la même définition de loi que celle du harcèlement sexuel, le harcèlement moral était sanctionné de la même peine jusqu'au 4 mai. Or si l'on aggrave la peine en cas de harcèlement sexuel, il faudra certainement aggraver également celle du harcèlement moral qui est lié. Cela pourrait être l'une des recommandations du pré-rapport qui doit être rendu le 13 juillet par Pascale Crozon aux membres de la Commission des lois du Parlement. 
POUR CE GENRE D'ENQUÊTE, IL FAUT ÊTRE SUR LE TERRAIN ET DONNER DE SA PERSONNE.
JE NE PENSE PAS QUE CETTE DAME AIT LE PROFILE D'UNE FUTURE HARCELÉE....REGARDEZ LA.

La réconciliation Merkel-Hollande    


Angela Merkel et François Hollande se sont dit vendredi « déterminés à tout faire pour protéger la zone euro. » Cette déclaration a immédiatement redonné du tonus aux Bourses, qui dégringolaient depuis le début de la semaine.
Il y avait urgence à donner un signal aux marchés… et aux Européens, car l’euro est à nouveau dans une tourmente violente. En Grèce, rien ne va mieux ; en Espagne, les régions sont au bord de la faillite et le renflouage des banques alourdira la dette de l’État. À tel point que des rumeurs insistantes font état de la nécessité d’un quatrième plan d’aide pour Madrid, après ceux d’Athènes, Dublin et Lisbonne. Un plan à 300 milliards d’euros…
La rupture de l’axe « Merkozy » après l’élection de François Hollande, et les tensions qui ont suivi entre Paris et Berlin, alimentaient les inquiétudes. Si la France et l’Allemagne se déchirent, c’est l’euro qui partira le premier en lambeaux. La déclaration du tandem « Merkhollande » a été d’autant plus appréciée qu’elle fait suite à des propos du même type de Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne. « La BCE est prête à faire tout ce qui est nécessaire pour préserver l’euro », a déclaré l’Italien jeudi, ajoutant : « Croyez-moi, ce sera suffisant. »
Tout cela est bien beau… mais reste affreusement général. Que recouvre le « suffisant » de Draghi ? Sur quelles bases se sont « réconciliés » Hollande et Merkel ? Personne n’en sait rien, et peut-être pas les protagonistes eux-mêmes. Ils ont paré au plus pressé pour éteindre un incendie qui devenait incontrôlable. Le feu a un peu perdu en intensité, mais ce qui l’alimente reste présent. Si des mesures concrètes ne sont pas effectives dans les toutes prochaines semaines, les flammes reprendront de plus belle.
La plus embarrassée est Angela Merkel, qui se heurte à une opinion publique qui refuse de continuer à payer pour « le laxisme des autres ». La Banque centrale allemande n’a pas craint de montrer les crocs en réaffirmant son opposition à tout rachat de dette publique par la BCE. Et ceci dès vendredi. La menace de l’agence Moody’s de baisser la note souveraine de Berlin ne peut que renforcer les réticences des Allemands à ouvrir une nouvelle fois leur porte-monnaie.
Merkel et Hollande sont allés au feu avec la seule arme de la parole. C’est courageux, mais un peu léger.

La fin de la planète en 2100 ?

C'est la rumeur qui enflamme la Toile depuis plusieurs semaines : les écosystèmes de la planète pourraient connaître un effondrement total et irréversible d'ici 2100. A l'origine de cette prophétie apocalyptique, non une secte d'illuminés, un médium en manque de publicité ou le dernier blockbuster américain en vogue. Non, l'allégation est issue d'une étude de la très sérieuse revue Nature, référence parmi les publications scientifiques. La thèse ? L'environnement, sous l'effet des dégradations causées par l'homme, pourrait franchir un point de non-retour avant la fin du siècle.
Dans Approaching a state-shift in Earth’s biosphere, les auteurs, 22 chercheurs appartenant à une quinzaine d'institutions scientifiques internationales, alarment sur une perte de la biodiversité de plus en plus rapide et une accélération des changements climatiques.
Selon l'étude, presque la moitié des climats que nous connaissons aujourd'hui sur la Terre pourraient bientôt avoir disparu. Ils seraient ainsi remplacés, sur entre 12 % à 39 % de la surface du globe, par des conditions qui n'ont jamais été connues par les organismes vivants. Et ce changement s'effectuerait de manière brutale, empêchant les espèces et écosystèmes de s'y adapter.
Les bouleversements des milieux naturels ont toujours existé, rappelle l'étude, que ce soit à une échelle locale - au niveau des bassins ou des récifs coralliens par exemple -, régionale - il y a 5 500 ans, le Sahara était constitué de prairies fertiles - ou planétaire. La Terre a ainsi connu sept grandes crises : l'explosion cambrienne, il y a 540 millions d'années, les cinq extinctions massives qui ont anéanti pour certaines jusqu'à 90 % de la vie sur Terre et le passage de la dernière période glaciaire à notre époque, il y a 12 000 ans.
Mais alors que l'explosion cambrienne et le réchauffement de l'Holocène ont été déclenchés par des catastrophes naturelles, des changements dans la composition des océans et de l'intensité solaire, une nouvelle pression est aujourd'hui exercée sur les écosystèmes : celle de 7 milliards d'êtres humains - et 9 milliards en 2050.
"A l'époque où la planète est passée d'une période glaciaire à celle actuelle, interglaciaire, des changements biologiques des plus extrêmes sont apparus en seulement mille ans. A l'échelle de la Terre, c’est comme passer de l’état de bébé à l’âge adulte en moins d’une année. Le problème, c'est que la planète est en train de changer encore plus vite aujourd'hui", explique Arne Moers, co-autrice de l'étude et professeure en biodiversité à l'université Simon Fraser de Vancouver.
Et la chercheuse de poursuivre : "La planète ne possède pas la mémoire de son état précédent. Nous prenons un énorme risque à modifier le bilan radiatif de la Terre : faire basculer brutalement le système climatique vers un nouvel état d'équilibre auquel les écosystèmes et nos sociétés seront incapables de s'adapter. [...] Le prochain changement pourrait être extrêmement destructeur pour la planète. Une fois que le seuil critique sera dépassé, il n’y aura plus de possibilité de revenir en arrière."
D'après l'étude, ce seuil correspondrait à l'utilisation de 50 % des ressources terrestres. Or, aujourd'hui, 43 % des écosystèmes terrestres sont déjà utilisés pour subvenir aux besoins des hommes. Un tiers de l'eau douce disponible est par ailleurs détourné pour un usage humain. Les taux d'extinction des espèces sont à des sommets jamais atteints durant l'ensemble de l'évolution humaine - de 10 à 100 fois le rythme naturel d'extinction constaté par les scientifiques sur une période de 500 millions d'années, alors qu'il pourrait être bientôt 10 000 fois supérieur. Et les émissions de CO2 ont augmenté de 35 % depuis l'ère pré-industrielle du fait de la combustion d'énergies fossiles.
L'évolution de l'utilisation des sols au cours des siècles, alors que la population mondiale augmente :
"Au vu de ces éléments, on peut affirmer qu'un basculement est très plausible au cours du siècle prochain", assure Anthony Barnosky, paléobiologiste à l'université de Californie à Berkeley. Toutefois, d'importantes incertitudes demeurent : "Il s'agit de savoir si ce changement planétaire est inévitable et, si oui, dans combien de temps il surviendra."
Une prudence partagée par nombre de scientifiques qui ont lu l'étude. Pour Brad Cardinal, biologiste à l'université du Michigan, interrogé par le magazine américain Wired, cette recherche est probante mais pas concluante : "Ce n’est pas la première fois qu’une étude du genre est publiée. Seul le temps nous permettra de savoir si ces résultats se vérifient ou pas." "Il faut se méfier de l’interprétation qui en est faite dans certains médias, selon lesquels la Terre pourrait ne pas atteindre le XXIIe siècle. La planète ne va pas disparaître avant 4 milliards d’années et elle restera habitable bien longtemps encore. Mais les dégradations en cours vont affecter nos conditions de vie", tempère de son côté le climatologue Jean-Pascal van Ypersele, vice-président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) dans une interview au magazine belge Le Vif/L'Express.
Reste qu'un véritablement changement des modes de vie est nécessaire et urgent. Les 22 scientifiques de l'étude proposent aux gouvernements d'entreprendre quatre actions immédiates : diminuer radicalement la pression démographique ; concentrer les populations sur les zones enregistrant déjà de fortes densités afin de laisser les autres territoires tenter de retrouver des équilibres naturels ; ajuster les niveaux de vie des plus riches sur ceux des plus pauvres ; développer de nouvelles technologie permettant de produire et de distribuer de nouvelles ressources alimentaires sans consommer davantage de ressources.

Royal : "Najat Vallaud-Belkacem s'appellerait Claudine Dupont, elle ne serait peut-être pas là"

Aigreur, maladresse, ou provocation ? Ségolène Royal a expliqué au Point, dans un portrait consacré à la ministre des droits des femmes et porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, qui fut longtemps une de ses fidèles, que cette dernière devait sa réussite avant tout à ses origines. "NAJAT DOIT ACCEPTER D'ÊTRE LÀ POUR ÇA"
"J'ai toujours voulu des ouvriers, des exclus, des jeunes issus de la diversité autour de moi. Najat doit accepter d'être là pour ça"a expliqué Mme Royal, qui avait confié à Mme Vallaud-Belkacem, née au Maroc, un rôle de porte-parole durant sa campagne en 2007 et à la primaire socialiste de 2011.
Et Ségolène Royal d'ajouter : "Elle s'appellerait Claudine Dupont, elle ne serait peut-être pas là. Elle doit assumer son identité et en être fière."




BONJOUR L'AMBIANCE  QUI DOMINE AU PS

Face à Le Pen, Madonna rend hommage à la France tolérante

En concert intimiste jeudi soir à l'Olympia, Madonna est revenue sur la polémique qui l'oppose à Marine Le Pen. Alors que la chanteuse a diffusé dernièrement un clip où la leader frontiste apparaît avec une croix gammée sur le front, Madonna assure qu'elle ne veut pas se faire d'"ennemis" . Elle a ensuite rendu hommage à la France tolérante.
"Je sais que j'ai fâché une certaine Marine Le Pen. Ce n'est pas mon intention de me faire des ennemis." La reine de la pop est revenue jeudi soir, depuis la scène de l'Olympia, sur la polémique qui l'oppose à la présidente du Front national.
Qui est cette catin, pour nous faire la leçon ?
Le 14 juillet dernier, Madonna avait diffusé, lors de son MDNA Tour au Stade de France, une photo de Marine Le Pen une croix gammée sur le front. Une récidive pour la madone qui avait déjà diffusé ce clip lors du lancement de sa tournée à Tel-Aviv, en Israël.
Dès le lendemain de son concert au Stade de France, le Front national avait annoncé qu'il déposerait plainte contre Madonna. "C'est à la fois une injure très grave à l'encontre de (Marine Le Pen), mais aussi une déclaration de guerre contre une partie de son public", confiait Florian Philippot, vice-président du Front national, au JDD.fr. La plainte a été déposée jeudi dernier, Marine Le Pen poursuit "Madame Madonna Ciccone et tous autres (tous ceux qui ont permis la réalisation de ce spectacle et la projection de cette image)", pouvait-on lire sur le document.

Un hommage à la France tolérante

Jeudi soir, l'image n'a pas été diffusée. Mais la chanteuse, coiffée d'un béret et vêtue du cuir, s'est lancée dans une critique à peine voilée des thèses du parti frontiste. "Les gens de couleur, les gens différents, les minorités se sentaient bienvenus en France" et "tout le monde venait en France pour créer", s'est-elle exclamée devant quelque 2.700 fans.
Or, aujourd'hui "le monde est en train d'entrer dans une période qui fait peur. Les économies s'écroulent, les gens n'ont rien à manger en Grèce, les gens souffrent partout dans le monde et ils ont peur" a poursuivi la star internationale "Et que se passe-t-il quand les gens ont peur? Ils deviennent intolérants", a-t-elle déploré.

"Remboursez!"

Pas sûr toutefois que les fans retiendront cet hommage à la France tolérante. Après avoir conclu son show intimiste par une reprise du Je t'aime moi non plus de Serge Gainsbourg, interprété en français, Madonna s'est évaporée dans le décor au bout d'une heure à peine de spectacle.
Les fans - qui pour certains avaient patienté des heures sous une chaleur écrasante – ont oscillé entre stupéfaction et colère. Certains lançaient des bouteilles pendant que d'autres criaient "Remboursez!"


QUELLE OUTRECUIDANCE, CETTE FEMME QUI, S'EST TOUTE SA VIE COMPORTÉE COMME UNE CATIN, QUI A DONNÉ À SA FILLE LE NOM RIDICULE DE "LOURDES", CETTE FEMME VULGAIRE, PROVOCATRICE, RICHE (ça, les Français n'aiment pas les riches), CETTE FEMME VOUDRAIT NOUS DONNER DES LEÇONS DE MORALE ?

Dominique Strauss-Kahn empêtré dans une nouvelle affaire judiciaire

Une enquête a été ouverte sur Dominique Strauss-Kahn dans le cadre de ses fonctions en tant que directeur du FMI. Elle porte sur des soupçons de malversations autour de l’annulation de la dette du Congo en 2010.
Une enquête a été ouverte par la justice française sur Dominique Strauss-Kahn dans le cadre de ses fonctions en tant que directeur du FMI. Elle porte sur des soupçons de malversations autour de l’annulation de la dette du Congo en 2010, détriment d’un entrepreneur de Cannes (sud).
La procédure a été ouverte le 25 mai pour «faux et usage de faux» et «falsification de certificats», a précisé une source judiciaire vendredi à l’AFP, sans en dire davantage sur ce qui pourrait éventuellement être reproché à M. Strauss-Kahn.
L’entrepreneur se bat depuis 25 ans pour recouvrer des millions d’euros après avoir été «spolié» d’une entreprise au Congo. Il avait déposé plainte le 21 octobre 2011 auprès du parquet de Paris, qui s’est dessaisi du dossier le 6 décembre au profit de celui de Grasse (sud). La police l’a entendu le 11 juillet.
L’affaire touche aux conditions dans lesquelles la dette du Congo a été effacée en 2010 à l’occasion de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Documents falsifiés au FMI? Une des conditions de cet effacement était que l’Etat africain règle, au préalable, des dettes commerciales privées, dont celle du plaignant. Or, selon lui, des documents falsifiés au FMI auraient conduit à ce que sa créance passe à la trappe.
Complaisance
Selon une source proche du dossier, «on soupçonne une complaisance à l’égard du pouvoir congolais. Il y a des anomalies pour lesquelles il n’y a jamais eu d’explication fournie».
«A partir de là, toutes les hypothèses sont ouvertes. Mais le dossier pose un problème d’imputabilité. Le directeur du FMI a une immunité qui ne couvre pas tous les agents et décideurs de l’institution», a encore indiqué cette même source. Interrogé par l’AFP, le FMI a répondu qu’il n’était pas au courant et allait consulter son service juridique.
Dominique Strauss-Kahn, 62 ans, était en passe de devenir le principal candidat de gauche pour l’élection présidentielle française, lorsque des accusations d’agression sexuelle et de tentative de viol portées par une femme de chambre d’un hôtel de Manhattan ont conduit à son arrestation à New York le 14 mai 2011 et l’ont contraint à renoncer à sa candidature.
Les poursuites au pénal ont ensuite été abandonnées dans cette affaire, mais une procédure civile est toujours en cours. DSK est par ailleurs mis en examen (inculpé) par la justice française pour proxénétisme aggravé en bande organisée dans l’affaire dite de l’hôtel Carlton de Lille.

Le barbecue néonazi a eu lieu en France

Le groupuscule Artam Brotherhood annonçait une réunion à Genève aujourd'hui. Ses membres se sont finalement retrouvé de l'autre côté de la frontière
 
L'information émane de la police genevoise. "Le barbecue des membres du groupuscule d'extrême droite a eu lieu en France", relate Jean-Philippe Brandt, son porte-parole. Le chargé de communication confirme qu'"il s'agit du même groupe qui avaient initialement prévu de se retrouver dans la région de Jussy."
Il serait donc question des membres d'Artam Brotherhood, qui se revendiquent "national-socialistes" et défenseurs de la race blanche. Ceux-là même qui annonçaient sur leur site internet la tenue d'une rencontre à Genève ce samedi (lire nos éditions de ce week-end). La police dit ne pas savoir où le rassemblement a eu lieu exactement et combien de personnes s'y sont rendues.
Parallèlement et pour montrer leur opposition à l'idéologie raciste prônée par le groupe d'extrême droite, une soirée "antifasciste" se déroule ce soir à l'Îlot 13, près de la Gare. Cette soirée de concerts succède à une après-midi calme où militants et curieux ont partagé repas, discussions autour de plusieurs stands d'information et se sont essayé aux graffitis.
Une ombre plane néanmoins sur la soirée. Ce matin, un message posté sur le site internet "Indymedia" appelait à un "black block antifa", une manifestation violente d'extrême gauche, à la fin des concerts. Une information immédiatement démentie par le site des antifascistes de Genève.

Arnaud Montebourg, les JO de Londres et la plage