Sarkozy, Merkel, Cameron, Zapatero et Berlusconi demandent une transition immédiate. Les affrontements entre pro et anti-Moubarak se poursuivent au Caire.
12h01 : Le président égyptien Hosni Moubarak doit convoquer «immédiatement» des élections et «lancer un appel à l'arrêt de la violence», affirme la ministre espagnole des Affaires étrangères, après l'appel commun de cinq dirigeants européens, dont l'Espagnol José Luis Rodrigues Zapatero, à une transition immédiate.
12h : Le premier ministre égyptien, Ahmad Chafic, a présenté ses excuses pour les violences survenues mercredi place Tahrir, au Caire, selon la BBC.
11h47 : Les Nations unies annonce que les 350 personnes travaillant pour l'organisation en Égypte vont être évacuées «temporairement» vers Chypre afin d'assurer leur sécurité. Une partie du personnel reste toutefois dans le pays pour assurer «les fonctions essentielles». Deux avions de l'ONU vont effectuer dans la journée deux allers-retours entre l'aéroport chypriote de Larnaca et Le Caire pour récupérer le personnel et ses proches.
11h37 : Des membres d'une cellule du Hezbollah libanais, condamnés pour avoir fomenté des attaques sur le territoire égyptien, figurent parmi les détenus qui se sont évadés de plusieurs prisons le week-end dernier à travers l'Égypte, indique une source au sein des services de sécurité.
11h30 : Un journaliste travaillant pour l'un des principaux quotidiens grecs, Khaterimini, a été blessé mercredi dans les affrontements au Caire. Il a été hospitalisé, mais ses jours ne sont pas en danger, assure une source gouvernementale grecque.
11h19 : La Coalition nationale pour le changement refuse de négocier avec le pouvoir avant le départ du président Hosni Moubarak, déclare un porte-parole, après une annonce officielle sur une amorce de dialogue avec l'opposition. «Notre décision est claire: pas de négociations avec le gouvernement avant le départ de Moubarak. Après cela, on est prêts à dialoguer avec Souleimane (le vice-président égyptien, ndlr)», ajoute-t-il.
» Égypte: l'opposition éclatée face au défi de la transition
11h01 : Des partisans du président égyptien franchissent le cordon formé par l'armée pour séparer opposants et partisans du régime, près de la place Tahrir, dans le centre du Caire, selon une journaliste de l'Agence France-Presse.
10h55 : Au Caire, l'armée égyptienne s'interpose entre les manifestants soutenant le président Moubarak et ceux qui exigent son départ, semblant vouloir faire cesser les attaques des premiers sur les seconds, a rapporté un militant anti-Moubarak. Des soldats armés de fusils prennent ainsi position entre les deux camps, tandis que plusieurs centaines d'autres militaires se dirigent vers la ligne de front. Un peu plus tôt, quatre chars avaient dégagé un pont autoroutier, d'où les pro-Moubarak avaient lancé des pierres et des cocktails Molotov sur leurs adversaires.
10h49 : Des manifestants de la place Tahrir, dans le centre du Caire, où sont rassemblés les opposants au président Moubarak, participent au dialogue avec le pouvoir, affirme le premier ministre Ahmad Chafic.
10h43 : La coupure d'Internet pendant cinq jours par le gouvernement égyptien devrait coûter 90 millions de dollars (65 millions d'euros) à l'Egypte, et son impact pourrait être encore plus important sur le long terme, selon une première estimation publiée par l'OCDE.
10h30 : Les violences entre partisans et opposants au président égyptien survenues mercredi place Tahrir, au Caire, vont faire l'objet d'une enquête, selon la télévision d'Etat.
10h29 : Le «processus de transition doit commencer dès maintenant» en Égypte car «seule une transition rapide et ordonnée vers un gouvernement à représentation élargie permettra de surmonter les défis auxquels le pays doit faire face aujourd'hui», assurent dans une déclaration commune Nicolas Sarkozy, Angela Merkel, David Cameron, José Luis Rodriguez Zapatero et Silvio Berlusconi.
Les cinq dirigeants européens condamnent également «ceux qui utilisent ou encouragent la violence». Avant d'ajouter : «Les Égyptiens doivent pouvoir exercer librement et pacifiquement leur droit de manifester et bénéficier de la protection des forces de sécurité. Les agressions contre les journalistes sont totalement inacceptables».
10h17 : L'Union europénne appelle les autorités égyptiennes à traduire en justice les responsables des violences survenues mercredi au Caire entre pro et anti-Moubarak et demandé à nouveau le début immédiat de la transition dans le pays.
» ZAPPING VIDÉO - Scènes d'extrême violence place Tahrir
10h03 : Le vice-président égyptien, Omar Souleimane, a commencé le «dialogue» avec «les partis politiques et les forces nationales», selon la télévision publique. Cette dernière cite également le premier ministre Ahmad Chafic déclarant : «Nous nous réunissons aujourd'hui avec les représentants des partis d'opposition et des forces nationales pour trouver une issue à la situation actuelle».
9h30 : Le mouvement des Frères musulmans, principale force d'opposition égyptienne, appelle au renversement d'Hosni Moubarak, indique al-Jezira. «Nous demandons que ce régime soit renversé et réclamons la formation d'un gouvernement d'union nationale ouvert à tous les partis», affirme le mouvement.
9h22 : Les violences survenues dans la nuit sur la place Tahrir, au Caire, ont fait sept morts, rapporte la chaîne al-Jezira, qui cite des médecins sur place.
Un reportage d'al-Jezira sur la place Tahrir mercredi soir :
6h51 : L'armée égyptienne procède à des arrestations après les violences provoquées par des partisans d'Hosni Moubarak sur la place Tahrir, indique la chaîne al-Arabia.
4h42 : Quatre personnes ont été tuées et treize autres blessées par des coups de feu tirés par des partisans d'Hosni Moubarak sur les manifestants rassemblés place Tahrir, au Caire, indique un médecin cité par la chaîne al-Aarabia.
4h27 : Le Département d'Etat américain presse les citoyens américains d'éviter l'Egypte et ceux d'entre eux qui souhaitent quitter ce pays de se rendre «immédiatement» à l'aéroport.
4h08 : Deux personnes ont été tuées par des coups de feu tirés contre des manifestants hostiles au régime sur la place Tahrir du Caire, rapportent des témoins. Des tirs en provenance du pont d'Octobre, où sont positionnés les partisans du président égyptien, ont également fait de nombreux blessés.
3h57 : La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton condamne les «choquants» affrontements sanglants survenus lors d'une manifestation anti-gouvernementale mercredi au Caire, dans un appel téléphonique au vice-président égyptien Omar Souleiman. Elle demande au gouvernement égyptien de sanctionner ceux qui sont responsables d'actes violents.
3h34 : Des partisans du président égyptien Hosni Moubarak ouvrent le feu sur les manifestants anti-gouvernementaux réunis sur la place Tahrir, dans le centre du Caire, tuant une personne, selon la chaîne al-Arabia, qui cite un médecin présent sur place.
00h17 : Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, s'est à nouveau entretenu par téléphone avec le ministre de la Défense égyptien, Mohamed Hussein Tantaoui, de la situation en Egypte.
Mercredi soir : Après l'armée, le vice-président Omar Souleimane appelle les manifestants à rentrer chez eux et à respecter l'appel des forces armées au respect du couvre-feu. La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, réclame de son côté au vice-président égyptien une enquête sur les violences survenues dans les manifestations au Caire. Des violences qui continuent dans la soirée, notamment place Tahrir, où des coups de feu sont entendus.
Mercredi : Alors que l'armée demande aux manifestants de rentrer chez eux, les anti-Moubarak affluent dès le début de la matinée par milliers place Tahrir, dans le centre du Caire, tout comme les partisans du régime. De violents affrontements entre les deux groupes éclatent dès la mi-journée dans la capitale, où les manifestants se battent à coups de poings, de bâtons et de jets de pierres. Bilan : au moins trois morts et 639 blessés, dont plusieurs journalistes.
Pro et anti-Moubarak s'affrontent dans les rues du Caire :
Par ailleurs, l'accès à Internet est en partie rétabli en Égypte et le couvre-feu, en vigueur depuis vendredi au Caire, à Alexandrie et à Suez, est allégé. Le Parlement égyptien a pour sa part suspendu ses séances jusqu'à la révision des résultats des dernières élections législatives, entachées par des accusations de fraude et de violences, selon l'agence de presse officielle Mena.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire