TOUT EST DIT

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dimanche 3 février 2013

QHAND L'ASSISTANAT FREINE LA REPRISE D'EMPLOI.

Les chômeurs veulent-ils tous travailler, se demandent bien souvent les politiques de droite en y répondant par la négativeL'exemple qui suit, malheureusement, leur donne raison dans un pays qui compte plus de 5 millions de demandeurs d'emploi, toutes catégories confondues. O2, le leader en France des services à domicile (142 agences sur le territoire, 8000 salariés en CDI, 30.000 familles clientes), propose ainsi depuis début décembre 100 emplois d'assistante ménagère en CDI à temps plein, partout en France, avec voiture de service, GPS, salaire au smic et possibilité de faire des heures sup, prime de performance... Et surtout, pour celles qui en auront envie et en démontreront la capacité, la possibilité d'évoluer rapidement vers des postes d'encadrement. "40% de nos encadrants sont issus de la promotion interne", confirme le jeune et désormais barbu PDG de O2, Guillaume Richard, qui rappelle que 4 de ses responsables d'agence sont d'anciennes intervenantes.

Et bien devenez combien O2 a pourvu de postes au bout de deux mois alors que Pôle emploi estime à 400.000 le nombre de personnes inscrites au chômage qui ont coché le case des services à domicile comme projet professionnel ? Combien ? Au 1er février 2013, sur les 100 postes proposés, seuls 18 ont été pourvus. 18, soit 18% !"Dans le même temps nous avons reçu beaucoup de candidatures pour des temps partiels, remarque Guillaume Richard. Mais insuffisamment pour répondre à nos besoins.Pour information, nous prévoyons de recruter 5.000 personnes en 2013 mais seulement si nous arrivons à trouver les candidats. Chaque année, nous pourrions créer des centaines d'emplois de plus si nous avions les candidats". Pour mémoire, la France compte chaque mois de plus en plus de chômeurs et le record de janvier 1997 (3,2 millions d'inscrits en catégorie A) devrait être battu dans les prochains mois...

Pourquoi un tel paradoxe, une telle déconnexion ? Pour Guillaume Richard, la réponse est évidente et tient en un seul mot: assistanat. "Avec toutes les prestations sociales existantes, il n'y a aujourd'hui aucun intérêt à reprendre un travail déclaré, à temps plein et dont la rémunération est inférieure à 2100 euros brut par mois", assure l'entrepreneur, calculs et démonstration à l'appui. L'optimum, selon lui, consiste à déclarer 20h par semaine au smic (650 euros par mois) et travailler 15h au noir (650 euros par mois, à 10 euros de l'heure). Soit 1300 euros nets par mois, auxquels il faut rajouter toutes les prestations sociales accessibles sous certaines conditions de revenus ou familiales aux demandeurs d'emploi (CMU, allocation logement, allocation de solidarité, prime pour l'emploi, prime de rentrée scolaire, prime de Noël...) et que l'on peut chiffrer, en moyenne, à 400 euros nets par mois. D'où un total, en ne déclarant que 20h par semaine, de 1700 euros nets, ce qui correspond à un salaire brut de 2100 euros par mois. "Le raisonnement est aussi valable si on cumule allocation chômage, travail au noir et prestations sociales mais l'indemnisation chômage ne dure qu'un temps contrairement au système qui peut être éternel", précise Guillaume Richard.

La réalité est probablement un peu plus complexe et ne peut se résumer à une simple règle de trois. Mais force est de constater que notre modèle social, éminemment protecteur en période de crise comme aujourd'hui, peut aussi être vu comme un frein à la reprise. Et même à la reprise d'emploi quand il conduit à des arbitrages qui privilégie l'oisiveté au travail. Nicolas Sarkozy, avec l'outrance qui le caractérise, en avait fait l'un de ses thèmes forts de campagne. Il n'avait pas tort de poser la question. L'exemple d'O2 le démontre parfaitement et François Hollande ferait bien de s'en inspirer.

Pourquoi je suis POUR le « mariage pour tous »


On aura tout entendu sur ce mariage gay (et pas pour tous). Des gentils progressistes qui sontpour, et des vilains passéistes rigoristes grenouilles de bénitier qui sont contre. Moi, je ne suis ni progressiste ni passéiste : j’aime le profit. Je suis à la tête d’une transnationale. J’ai pas mal cogité sur le sujet, et j’en suis arrivé à me poser cette question : « Mais, en somme, qu’apporte le mariage gay que le PACS n’apportait pas déjà ? » La réponse a été fulgurante : « Rien, à part la notion d’homoparentalité. »
Que des couples gay adoptent ne me semble pas être un mal. Mais l’adoption est difficile et les enfants adoptables rares. Les couples de lesbiennes vont avoir donc accès à la PMA (procréation médicalement assistée). Cette pratique est réservée aux couples stériles. Et, effectivement, un couple de deux femmes est stérile. Mais cela va entraîner une inégalité : les couples homosexuels hommes ne peuvent pas bénéficier de la PMA. Heureusement, il existe la GPA (gestation pour autrui). Qu’est-ce que la GPA, en fait ? Simple : on paie une femme qui loue son utérus pour faire pousser un bébé issu d’une fécondation in vitro. Et là, mon sixième sens se met à tambouriner : bon sang mais c’est bien sûr ! Un nouveau marché ! Et si je montais une boite de mère porteuses ? Je prends des femmes désespérées qui n’ont que cette possibilité pour ne pas tomber dans la prostitution, et je leur colle un embryon.
Tant qu’à faire, pourquoi ne pas faire mieux que les autres qui vont immédiatement suivre mon idée ? Avec des enfants à la carte ! Tu veux un garçon ? Un fille ? Et les yeux, tu les veux comment ? Et la taille, la stature ? On a toutes les options ! Y a pas à dire, c’est beau le progrès… Et pourquoi pas créer aussi des castes génétiques ? Des benêts obéissants pour faire des travaux non qualifiés, des classes moyennes très moyennes et des élites très supérieures ! Marrant, j’ai lu un truc comme ça dans ma jeunesse… Un certain Aldous Huxley avait écrit un roman : « Le meilleur des mondes ». S’il n’était pas mort depuis 50 ans, je l’embaucherais immédiatement comme consultant !
Vous êtes choqués ? Aucune importance : nos amis les médias vont vous enrober ça avec du sucre. Et on va y aller par petites touches indolores. Il n’y a que le premier pas qui coûte. Nos associations « droit-de-l’hommistes » vont vous expliquer que si vous êtes contre, c’est que vous êtes un sale homophobe passéiste nauséabond et certainement raciste. On est habitué, ça fait déjà 30 ans qu’on vous fait gober n’importe quoi. Remplacement de population, paupérisation des classes moyennes, disparition de votre pays qui est devenu un protectorat qui n’a plus d’armée, de justice, de budget ou de monnaie propre… Vous verrez, ça ira bien, dans le meilleur des mondes… 
Bon, j’arrête ici. Il faut que je file recruter des matrices plus ou moins consentantes.

A propos des 35 heures


Le Premier ministre avait déclaré, contre toute attente :  la question du  « retour au 39 heures n’est  pas un sujet tabou ». Je ne peux qu’approuver chaleureusement  ces propos. Il arrive, tous les 20 ans, qu’un Premier ministre socialiste prononce une phrase courageuse, voire historique, à l’image de Michel Rocard déclarant en 1991 que « la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde ».
Les 35 heures avec leurs RTT, adoptées en 2000 par le gouvernement de la « gauche plurielle » de M. Lionel Jospin, sous la houlette de Mme Aubry,  représentent sans doute l’une des décisions politiques les plus désastreuses de l’histoire de France depuis la Libération.  Elles ont  dévasté le fonctionnement de l’hôpital, de la police, accablé de contraintes et de charges supplémentaires  l’économie libérale,  saccagé le tissu des petites et moyennes entreprises, coûté des centaines de milliards d’euros au budget de l’Etat, creusé ainsi le déficit et la dette. Pire que tout, ces lois ont favorisé le désengagement personnel des Français face au monde du travail et le repli sur soi.  Elles sont directement à l’origine du grand décrochage de la France dans un monde où tous les grands pays, Etats-Unis, Allemagne, Japon, effectuaient le choix inverse de travailler davantage face à la concurrence des pays émergents.
Elles s’inscrivent ainsi dans la tradition des grands renoncements du parti socialiste : en 1914, l’opposition farouche  à « la loi des trois ans » sur le service militaire alors que l’Etat major allemand peaufinait ses plans d’invasion ; en 1936, le passage de 48 à 40 heures alors que les usines d’Hitler tournaient à plein rendement  pour fabriquer des chars et des avions qui serviraient 4 ans plus tard à détruire l’armée française.
Mais les socialistes ne sont pas seuls responsables. D’abords, nous gardons tous en mémoire en 1998-2000, le « lâche soulagement » d’une partie de l’opinion, les sondages montrant la popularité de cette mesure : demain, on restera chez soi et on rasera gratis. Et puis, il faut bien le dire, en dix ans de pouvoir, les gouvernements libéraux, de 2002 à 2012, n’ont pas eu l’audace d’abroger purement et simplement  les 35 heures, se contentant de palliatifs ponctuels. Quant à la soi disant « droite nationale »,  pire que tous les autres, elle proposait encore en mai 2012 de ne « pas toucher aux 35 heures… »
Serions-nous enfin, à la surprise générale,  au bord de la révolution des mentalités que j’imaginais dans l’un de mes précédents billets ? Non, car à l’instant même, j’apprends que le Premier ministre, sous la pression des siens, se rétracte. C’était donc un simple  « couac » parmi d’autres et non une parole historique…
Dommage, je suis tellement déçu… Mon pauvre pays…

Article 1 du projet de loi : qui a voté? Qui n'a pas voté?


Rappelons-le : l'article 1 du projet de loi Taubira a été adopté ce matin à l'Assemblée avec le vote de 348 députés (249 contre 97 et 2 abstentions).L'Assemblée nationale a mis en ligne les premiers éléments sur le vote : 
Groupe PS : sur 295 députés, 235 votent pour. N'ont pas voté : 60.
Groupe UMP : sur 196 députés, 3 votent pour (François de Mazières, Michel Piron et Franck Riester), 94 contre, 2 s'abstiennent (Mme Claudine Schmid et M. Michel Sordi). N'ont pas voté : 97.
M. François de Mazières, M. Michel Piron qui étaient présents au moment du scrutin ou qui avaient délégué leur droit de vote ont fait savoir qu'ils avaient voulu "voter contre".
Groupe UDI : sur 29 députés, 2 ont voté contre. N'ont pas voté : 27.
Groupe Ecologie : sur 17 députés, 8 ont voté pour. N'ont pas voté : 9.
Groupe radical, républicain, démocrate et progressiste : sur 16 députés, 1 a voté pour. N'ont pas voté : 15.
Groupe de la gauche démocrate et républicaine : sur 15 députés, 2 ont voté pour, 1 contre (Patrice Carvalho). N'ont pas voté : 12.
Non inscrits : sur 7 députés, aucun n'a voté.

Les dangers d’une méthode

Les dangers d’une méthode


Pour n’importe quel gouvernement – ce n’est pas nouveau -  il peut être tentant, en période de crise et d’impuissance de l’Etat à régler les problèmes de fond du moment – notamment l’explosion du chômage -, d’opérer une diversion, d’occuper la scène médiatique et les esprits par des polémiques ou débats de société, l’objectif étant de détourner l’attention des souffrances de l’heure. Mieux vaut pourtant ne pas abuser de cette vieille recette de la vie politique. Ainsi, après le « mariage pour tous », on nous annonce déjà  la « procréation médicale avancée », le « droit de vote des étrangers » et la modification de la Constitution pour en « supprimer le mot race ». L’idée est de gagner du temps, mais sans véritable échéance, ou porte de sortie. L’exercice a ses limites, on n’imagine pas tenir ainsi, de polémique en polémique, jusqu’à 2017…  Cette politique comporte en effet, sans parler des conséquences profondes de ces mesures sur les équilibres sociétaux, trois risques fondamentaux : Le premier, est celui du« décrochage » : pendant que les autres pays industriels, l’Italie, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, mobilisent les énergies pour procéder à des réformes de fond, difficile, douloureuses mais indispensables à leur modernisation et leur adaptation au monde moderne, nous nous focalisons sur des discussions de principe tout en laissant les problèmes de fond s’accumuler. Le second est celui de la division, la déchirure : les querelles de principes débouchent toujours sur des affrontements passionnels. Personne n’a intérêt à favoriser la haine entre Français pouvant déboucher sur des violences, aujourd’hui verbales mais demain peut-être physiques. Les Français ont soif d’unité, et ils ne supportent pas qu’on les oppose artificiellement. La paix civile est un trésor précieux et fragile. La conforter, renforcer l’unité nationale, devrait être l’objectif fondamental de tout gouvernement. Le troisième est celui de la révolte et du dégoût. Car personne n’est dupe de cette méthode, chacun, quel que soit son niveau d’étude ou sa préférence idéologique, sent bien la logique qui lui est sous-jacente. Les hommes de pouvoir ont parfois ce travers de sous estimer l’intuition, l’intelligence populaire. Le rejet du politique, déjà profond dans notre pays, ne peut qu’en sortir renforcé, se manifestant par l’abstention croissante, le vote aux extrêmes, et pourquoi pas dégénérer en troubles graves. « Qui sème le vent récolte la tempête. » Attention danger, tout cela pourrait mal finir et il n’y aurait alors que des perdants.

Exclusif : Je quitte la Sécu, Episode 1 !


Laurent C. est travailleur indépendant. Lassé de ses relations avec la Sécurité sociale, il a décidé de la quitter et de souscrire à une assurance privée. Jour après jour, il vous raconte son parcours, les obstacles qu'il doit affronter, et livrera ses impressions quant au fonctionnement des assurances privées. Cet article est le premier épisode d’une (longue ?) série. 

Avertissement aux lecteurs : cet article et les suivants ne sont pas une incitation à quitter la SS car une telle démarche est sanctionnée par la loi (source : http://www.securite-sociale.fr/Le-monopole-de-la-Securite-sociale) : « Le code de la sécurité sociale instaure désormais des sanctions lourdes contre toute personne qui incite les assurés sociaux à refuser de se conformer aux prescriptions de la législation de Sécurité sociale, et notamment de s’affilier à un organisme de Sécurité sociale ou de payer les cotisations et contributions dues : une peine de 6 mois de prison et/ou une amende d’un montant porté de 7500 à 15.000 € …».
Tout d’abord je me présente
45 ans, marié, 5 enfants de 12 à 18 ans, je suis associé fondateur d’un cabinet de conseil créé en 2006 fort d’une quinzaine de collaborateurs. Je ne suis pas dirigeant salarié et je me rémunère en facturant ma société en qualité de consultant exerçant en profession libérale. Ce point est important car contrairement au régime salarié qui a une cotisation sécu plafonnée, les indépendants ont l'honneur de cotiser proportionnellement à leur bénéfice et sans limite !
Nous ne sommes pas mieux remboursé pour autant. Il faut se payer une mutuelle complémentaire plein pot car non prise en charge à 50% par l’employeur et surtout nous n’avons pas d’indemnités journalières en cas d’arrêt maladie…
Par principe moral j’ai quitté tous les monopoles (Télécom, Électricité, Gaz) dès que cela a été possible et pour l’assurance maladie les récentes augmentations de taux sur les charges sociales votées en 2012 et applicables au 1er janvier 2013 m’ont poussé à appliquer cette doctrine à la sécurité sociale.
21/01 : Démarrons l’aventure
En cherchant "quitter la sécu" sur Google je tombe immédiatement sur le site http://quitter_la_secu.blogspot.fr  et quelques clics plus loin sur www.libreassurancemaladie.com qui nous apprend que grâce à l'Union Européenne la sécurité sociale n'a plus le monopole en France et que je suis donc libre de souscrire à une assurance maladie privée, du moment qu'elle couvre a minima ce que couvre la sécu, et qui donne la procédure à suivre pour sortir de la sécu. Procédure que je vais suivre pas à pas.
1) Est-ce intéressant financièrement ?
En sortant de la sécu on ne paye plus la cotisation maladie (6,5% des revenus déclarés) ni, et c'est toute la beauté de la chose, la CSG (7,5%) et la CRDS (0,5%), soit un total d'environ 16.000€ dans mon cas. D'un autre côté, il faut souscrire à une assurance privée, type www.amariz.fr, société anglaise qui a une offre sur mesure pour les Français rebelles, avec un contrat "assurance premier euro or" qui couvre exactement ce que couvre la sécu, ni plus ni moins.
Note : je précise que je ne fais pas de publicité pour AMARIZ mais que c'est la seule société d'assurance maladie européenne que j'ai trouvée qui prenne en charge spécifiquement les Français.
Le prix ? Pour une personne seule – ce qui est mon cas – tenez vous bien : 352€ par mois soit 4.224€ par an.
Soit un gain de 11.776€ par an ! La messe est dite. Comme mon épouse cotise de son coté à la sécu en tant que salariée, elle reste couverte par la sécu ainsi que les enfants rattachés. Elle garde aussi sa mutuelle.
2) Est-ce risqué ?
Je suis couvert de la même manière et remboursé sur les mêmes bases. Si je veux plus, je prends une assurance complémentaire, comme on est quasi obligé de la faire pour la sécu, en adhérant à une  mutuelle.
Bon, il y a une limite de prise en charge à 450.000€ par an mais je suis en bonne santé et je fais attention à la conserver car, en tant que profession libérale, je n'ai pas d'indemnité journalière en cas de maladie, comme les salariés. En cas de grippe ou autre hospitalisation plus importante, c'est zéro de chez zéro. Autant vous dire que je n'ai pas eu un seul jour de maladie depuis longtemps et que je fais très attention à éviter les problèmes (sports et activités à risques, hygiène de vie, etc.).
À ce sujet, j'ai souscrit depuis que je ne suis plus salarié une assurance spécifique pour les professions libérales et indépendants qui m'octroie des indemnités journalières en cas de maladie. Il y a 30 jours de franchise (ça laisse le temps de guérir !), ce n'est pas donné mais c'est le prix de la tranquillité d'esprit.
Enfin, dans le pire des cas, la sécu est obligée de me reprendre si je recotise chez eux ou même sans emploi en me rattachant à mon épouse qui cotise déjà. D'ailleurs la sécu prend même ceux qui ne cotisent pas  (CMU) ou même ceux qui sont étrangers en situation irrégulière (AME). C'est dire !
Bref, moyennant une assurance française classique pour les indemnités journalières maladie et invalidité/décès, plus éventuellement la complémentaire d'AMARIZ qui coûte le même prix qu'une mutuelle en France, pas de risque particulier sur la couverture et les remboursements.
Le risque est donc bien juridique dans la portée de la loi française et du code de la sécurité sociale par rapport au droit européen.
22/01 : L’adhésion à une assurance maladie privée
Faute de choix (Jour 1), j'ai rempli une demande de devis en ligne chez AMARIZ. Quelques heures plus tard, je reçois les conditions générales en pdf et une confirmation du tarif ainsi que les options possibles (équivalent de la mutuelle santé). Je choisis la Garantie Or Premier Euro qui prend en charge comme la sécu, condition nécessaire pour justifier ensuite à la sécu de pouvoir sortir du monopole. Je donne mon accord par retour de mail et je reçois une copie de ma demande d'adhésion à imprimer et à renvoyer signée par la poste en Angleterre. Nous sommes fin janvier, je fixe la date de prise d'effet au 1er mars afin d'avoir le temps de gérer la coupure avec la sécu et l'urssaf.
24/01 : Confirmation de l’adhésion
Je reçois un mail de confirmation de mon adhésion à AMARIZ m'annonçant que mon certificat d'adhésion va suivre par courrier. Ce certificat est le sésame à produire auprès de la sécu et des urssaf pour justifier de ne plus avoir à payer d'un côté la cotisation maladie, de l'autre la CSG/CRDS.
En attendant de recevoir par courrier mon certificat d'adhésion à ma nouvelle assurance maladie, je prépare le terrain pour la coupure financière avec la sécu et les urssaf, à savoir l'annulation des prélèvements obligatoires que ces 2 rapaces organismes ont sur mon compte professionnel. Cela évitera que la sécu continue à me prélever alors que je ne serai plus assujetti. Mais les connaissant, ça ne va pas se faire sans mal et quelques courriers de relances et autres injonctions le temps qu'ils comprennent que je me justifie de mon bon droit.
Je suis affilié à la RAM (le nom est révélateur…). Leur slogan "choisir la sérénité" est assez croquignolet quand on sait que c'est l'organisme qui a le monopole pour l'assurance maladie des indépendants ! Où est le choix je vous le demande... Je fais ma demande par envoi de message car il n'y a pas de choix (non plus) prévu pour les demandes d'arrêt de prélèvements. Je vous rassure, il y en a une pour les mises en place de prélèvements, ils ne sont pas fous.
Pour les URSSAF, je paierai chaque mois par chèque ma dîme en ôtant la part de CSG/CRDS prévue. Chez eux, la demande d'arrêt de prélèvement automatique se fait en ligne. C'est déjà ça mais attendons l'accusé de réception...
Enfin, pour les enfants : petite demande à la sécu pour leur rattachement sur le numéro de sécu de mon épouse et pas le mien. Là aussi il y a un choix prévu sur le site web pour ce cas de figure.
28/01 :
La sécu nous prévient que la mise à jour de la carte vitale de mon épouse n'est peut-être pas possible. Comment ça « peut-être pas ? » On va donc attendre quelques jours que « c’est la faute à l’informatique » nous trouve une solution. Dans la négative, il faudra renvoyer la carte et ils nous en enverront une nouvelle. Pourtant il y a une puce sur ces cartes ! Si ça ne permet pas de mettre à jour les bénéficiaires, on se demande vraiment…
29/01  :
Je me connecte sur l’espace assuré de la RAM-GAMEX pour voir où en est ma demande d’arrêt de prélèvement automatique. Il est indiqué "Demande transférée au service concerné. Délai prolongé de 72h."
Ce n'est pas gagné !
À suivre…