dimanche 3 juin 2012
Valérie Trierweiler serait confirmée à "Paris Match"
Il précise que la confirmation du contrat avec la compagne du président François Hollande a été convenue la semaine dernière par Olivier Royan, le directeur de l'hebdomadaire qui emploie Valérie Trierweiler depuis 1989, lors d'une rencontre au siège du magazine.
Cependant la journaliste n'écrira plus sur la politique. Elle "publiera, à raison de deux fois par mois, un reportage culturel sous une rubrique à son nom, intitulée 'Mes coups de coeur'", affirme le rédacteur en chef de L'Express.
UN PROBLÈME AVEC LA PRÉSENCE DE SON EX-MARI ?
Dans l'une des nombreuses interviews accordées sur son nouveau rôle de compagne du chef de l'Etat, Valérie Trierweiler avait affirmé récemment au Times qu'elle ne serait "pas une potiche" et qu'elle entendait poursuivre ses activités de journaliste.
Cependant, toujours selon Renaud Revel, il reste "un problème que commencent à soulever certains journalistes de la rédaction de Paris Match, la présence parmi les salariés du journal de l'ex-époux même de Valérie Trierweiler, Denis Trierweiler". "Secrétaire de rédaction à Match, ce dernier ne risque t-il pas de se retrouver dans une situation délicate et ambiguë vis à vis de ses confrères, quand l'hebdomadaire, propriété du groupe Lagardère, traitera de l'actualité du couple Hollande-Trierweiler, s'interroge-t-on au sein du magazine ?", croit savoir Renaud Revel.
Législatives : débat télévisé musclé entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen (VIDÉO)
Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen se sont livrés ce samedi à un
débat «Front contre Front» haut en couleurs dans la campagne pour la
11e circonscription du Pas-de-Calais, sur France 3 Nord - Pas-de-Calais,
où les autres principaux candidats ont tenté de se faire entendre.
Principale passe d’armes entre M. Mélenchon et Mme Le Pen, l’affaire
du «faux tract» diffusé par le FN comportant une photo du candidat Front
de Gauche et l’une de ses phrases prononcées lors d’un discours à
Marseille, le 14 avril : «Il n’y a pas d’avenir pour la France sans les
Arabes et les Berbères du Maghreb».
Sur le plateau, Marine Le Pen
est revenue sur cet épisode qui a tendu le climat de la campagne et a
accusé M. Mélenchon d’être un «immigrationniste fou», l’enjoignant à
«assumer» cette «phrase qui a été prononcée».
Equipe «stupide» de «gorilles»
Jean-Luc
Mélenchon a raillé l’équipe «stupide» de «gorilles» qui se sont «faits
serrer» en diffusant ce «petit tract», qui a abouti à un dépôt de
plainte du Front de Gauche, et à la revendication par Marine Le Pen de
cette initiative.
La présidente du FN s’en est également prise au
PS et à son candidat Philippe Kemel, accusant les socialistes de ne pas
s’être «désolidarisés» d’«élus voyous». Elle visait le député sortant de
la circonscription voisine de Liévin Jean-Pierre Kucheida, soupçonné de
malversations.
Le débat, qui a duré un peu moins d’une heure, ne
s’est toutefois pas résumé à un simple face à face entre les deux têtes
d’affiche de cette élection scrutée à la loupe.
Les autres candidats contre-attaquent
Face
à eux, le candidat PS, ainsi que la candidate écologiste Marine
Tondelier et le candidat Modem Jean Urbaniak ont tenté de contrer cet
affrontement à deux têtes et n’ont pas non plus été avares de piques et
de bons mots pour recentrer ce scrutin sur les enjeux de la
circonscription.
«Le bassin minier, il est fatigué, il est fâché
et il devient furieux. Même les scénaristes de Dallas ils s’y
retrouveraient plus dans cette campagne», a ironisé la jeune candidate
EELV.
«Le combat Front contre Front, je ne suis pas sûre que ce
soit ça qui sortira la circonscription de sa situation», a-t-elle
estimé, évoquant «les rumeurs incessantes de corruption et le cirque
médiatique».
Récusant ce terme, Jean-Luc Mélenchon en a renvoyé la
responsabilité aux nombreux journalistes qui le suivent sur les marchés
: «Moi j’ai rien demandé, s’ils veulent tous s’en aller, je ne les
regrette pas».
«Discuter sur les sujets de fond»
Le
candidat PS, déçu de ne pas «discuter sur les sujets de fond» a mis en
avant son ancrage local tout en se posant comme le «soutien sans faille»
à la politique de Jean-Marc Ayrault et François Hollande.
Il a
accusé Mme Le Pen et M. Mélenchon de «vouloir rejouer l’énième tour» de
la présidentielle et de «voler» l’élection législative aux habitants de
la circonscription.
«Je serai toujours présent le 17 juin, lorsque les trains seront repartis pour Paris, que les caméras auront quitté Hénin-Beaumont», a-t-il conclu.
Tous deux candidats à l’élection présidentielle, Mme Le Pen et M. Mélenchon avaient déjà participé à un face à face télévisé, lors duquel Marine Le Pen avait refusé de débattre, exigeant notamment de son contradicteur qu’il «présente des excuses aux millions de Français» qui votent pour elle et qu’il avait «insultés», disait-elle, en sa personne.
"Peu probable que Sarkozy se présente en 2017"
Dans la Ve République, il y a eu deux scénarios pour les anciens présidents, une fois qu’ils ont quitté leurs fonctions. Soit ils optent pour ce que j’appelle une retraite surplombante. Cela a été le cas de Charles de Gaulle, plus récemment de Jacques Chirac, et de façon brève, en raison de sa maladie, de François Mitterrand. Ces ex-chefs d’État sont tous sortis de la carrière politique, se sont éloignés de la gestion quotidienne de la France. Le second modèle, c’est celui de Valéry Giscard d’Estaing. Après un bref délai de retrait, ce qu’il a appelé son "veuvage", il est revenu à la vie politique locale. Il n’est en revanche jamais parvenu à redevenir un acteur politique pouvant à nouveau prétendre au premier rôle.
Le premier n’est pas le plus probable, compte tenu de son âge et de son tempérament. Je ne le vois pas non plus revenir à la vie politique locale et se présenter devant les électeurs dans les Hauts-de-Seine! Je pense qu’il peut explorer une autre voie, inédite en France, sur le modèle anglo-saxon. Comme Blair, Clinton et Schröder,sortis de la vie politique mais qui ne se privent pas d’en dire un mot tout en faisant des affaires sur le terrain professionnel. Il ne s’agit pas d’une retraite, ni non plus d’un retour au charbon national, mais d’un entre-deux. Ils deviennent de grands témoins, ont une carrière politique à dimension internationale. La volonté de Sarkozy de siéger au Conseil constitutionnelest un signe de son souci de ne pas se retirer complètement du jeu politique et d’occuper des lieux à forte dimension symbolique.
Il pourrait notamment mettre en avant son expérience et sa pratique active du leadership international pour dire son mot sur la crise syrienne et ses effets sur les équilibres au Proche-Orient, la lutte contre le terrorisme international, le sujet afghan ou encore les défis de la crise grecque et les évolutions à venir de la gouvernance européenne.
Certains y pensent pour lui. Je ne suis pas dans le secret des dieux, mais cela n’est pas le scénario le plus probable. Son héritage n’est pas laissé vacant. Des hommes politiques de premier plan comme Fillon, Copé ou Juppé peuvent y prétendre. Il y a là toute une relève qui est déjà à l’action. Ce n’est que dans le cas où cela tournerait au drame que Sarkozy pourrait trouver la fenêtre pour un retour. Souvenez-vous de Jospin! Il a souhaité revenir mais n’a jamais trouvé le créneau.
Au-delà de Nicolas Sarkozy, c’est surtout un moyen de se positionner dans le cadre de l’organisation de l’UMP à venir. Est-ce une association qui appellera au retour ? Cela reste à voir.
L’homme suscite toujours beaucoup de curiosité et de passion médiatique. Mais il n’est plus au pouvoir. Les grandes échéances post-présidentielles de la droite se font sans lui… Il faut aussi remarquer que la figure de Nicolas Sarkozy hante nombre de discoursdu nouveau pouvoir. Cela participe au maintien de sa présence au premier rang. Il a été un adversaire extrêmement vivant, très polarisant, que la gauche a pu utiliser. Est-ce que cela peut durer longtemps? À mon avis, non.
Je n'ai plus la mienne, mais j'y pense sacrément
La phrase de Marine Le Pen qui fait polémique
Dans un reportage jeudi soir sur France 2, on peut voir Marine
Le Pen, la présidente du Front national, lancer à un conducteur
d'origine maghrébine et supporter de Jean-Luc Mélenchon : "Vous l'avez
gagnée au Loto, la voiture?". Le PCF s'insurge et dénonce "des propos
racistes".
Marine Le Pen : "Vous l'avez gagnée au loto la... par Spi0n
L’euro est une aventure qui risque de s’achever tragiquement
Comme aux plus belles heures de l'Amérique, la Prohibition arrive en France avec, dans son sillage, toutes les ligues de vertu. Parmi elles, une fois encore, la ligue contre le cancer qui va jusqu'à mesurer combien de temps on fume dans les films français (2,4 minutes !). Tout cela serait risible, si ces ayatollahs (comme les religieux barbus, ces gens-là se targuent d'agir pour votre bien) ne réclamaient pas au ministère de la Culture de refuser tout financement à un film contenant des cigarettes. Ce qui est une façon, hypocrite je vous l'accorde, de réclamer la censure. S'ils réussissent leur coup, bientôt il faudra représenter le commissaire Maigret sans sa pipe en train de mâchonner des Nicorettes.
À côté de leur savoir-faire, le bling-bling à la française est une amusette et les critiques, de la jalousie de frustrés. Au Royaume-Uni, on n'a surtout pas le complexe de l'aristocratie. C'est la raison pour laquelle le derby d'Epsom, Symbole parmi les symboles de la vieille Angleterre, sera couru en présence de la reine qui sera applaudie à tout rompre. Et ce que tout un peuple va suivre, c'est le comportement des pur-sang royaux et de ses jockeys aux casaques pourpres, manches écarlates, toques noires ! Les Anglais vont s'éclater dans les rues, trinquer à la souveraine et à toute sa famille et, s'ils sont encore en état, ils se masseront dimanche le long de la Tamise pour suivre une parade fluviale où l'on annonce plus d'un millier de bateaux. Ils veulent en profiter à fond, garder un souvenir inoubliable.
Tant pis si cela coûte cher aux finances de la couronne, ils auront été heureux. Ils auront réveillé l'orgueil national, célébré leur essence patriotique avec un ciel envahi par les appareils de la RAF. Le drapeau de l'Union Jack va claquer au vent et Élisabeth II apparaître comme le ciment national. On dira à nos amis britanniques : surtout ne changez pas et : « god save the Queen » !
Quand elle a repris la boutique du PS à François Hollande, Martine Aubry se plaignait que même les toilettes ne fonctionnaient pas. Plutôt que parler plomberie, n'aurait-elle pas mieux fait de se préoccuper du fonctionnement de certaines fédérations ? Après les Bouches-du-Rhône et le Pas-de-Calais, voici que la députée socialiste de Marseille Sylvie Andrieux devrait faire connaissance avec la correctionnelle. On lui reproche d'avoir détourné des subventions. Martine Aubry a réagi hier en retirant l'investiture à la candidate. À dix jours du premier tour des législatives, un peu tardif, non ? Augias faisait appel à Hercule pour nettoyer ses écuries. Martine Aubry doit se contenter du Kärcher de la Justice.
6 raisons qui pourraient motiver l'Espagne à quitter la zone euro avant la Grèce
Jean Marc et Martine sur le pont de Nantes
Le pont de Nantes |
Sur le
pont de Nantes
Un bal y est donné
La
belle Martine
Voudrait bien y aller!
Ma
chère mère
M'y laisserez-vous aller?
Non,
non ma fille
Vous n'irez point danser
Monte au bureau
Et se met à pleurer
Jean Marc arrive
dans un bateau rosé
Qu'as-tu, camarade
Qu'as-tu donc à pleurer?
Jean Marc Hélas!
Je n'irai point danser!
Oh! si, Martine
Moi je t'introduirai
Prends
ta robe rouge
Et ta ceinture dorée
Elle
fit trois tours
Le pont s'est défoncé
La
belle Martine
Dans la Loire est tombée
Hélas! Jean Marc
Me laisseras-tu tomber?
Non,
non, la truie
Je vais te re-tirer!
Dans
l'eau se jette
Et les voilà baisés !
Toutes
les cloches
Se mirent à sonner
La
mère demande
Qu'a-t-on à tant sonner?
C'est
pour Martine
Et Jean Marc
Qui se sont fait niquer
Voilà
le sort
Des socialistes obstinés! |
Succession de Bernard Thibault : CGT, ton univers impitoyable
Bernard Thibault ne souhaitant pas se représenter à la tête de la CGT pour un nouveau mandat, il a soutenu Nadine Prigent pour sa succession. Un choix rejeté par le Comité confédéral national. Comment expliquer ce rejet ?
Dans les années 1990, la CGT avait « acté » une séparation avec le Parti communiste. Ce sujet refait-il surface dans le débat ? A t-il pu jouer ?
Il existe différentes fédérations et unions au sein de la CGT. Quels sont les rapports de force aujourd’hui ?
Grèce : démagogie de Belkacem après les propos de Lagarde
Simplette, qui dit que des conneries |
Malgré l’évidence des faits énoncés par Christine Lagarde (la Grèce est un pays mal gouverné où la fraude fiscale est un sport national malgré les aides incessantes de l’Union européenne), les socialistes français ne sont pas prêts à lâcher leurs chimères de dépenses publiques (qu’ils ont rebaptisé aide à la croissance) et leurs sempiternelles excuses anti-libérales.
A en croire le PS, c’est à cause du FMI et de l’UE si la Grèce est aujourd’hui exsangue ! Le fait que les gouvernements de gauche qui se sont succédés à Athènes depuis trente ans aient systématiquement eu recours à de l’endettement pour financer des frais de fonctionnement et entretenir un niveau de vie pour lequel ils n’avaient pas les moyens ? Cela ne compte pas !
Pas plus que ne compte que c’est exactement la même logique que propose aujourd’hui François Hollande. Accroître l’endettement, déjà insupportable, de la France pour financer des emplois publics et entretenir l’illusion d’un Etat tout puissant et aux fonds illimités. Du clientélisme politique dont on ne tardera pas à payer les pots cassés.
Mais qui osera enfin imposer en France l’inévitable tournant de la rigueur ?
Comment la gauche est passée de la “morale” à la “justice”
Elizabeth II, fine politique derrière un mutisme de façade
Soupe aux sous : la cuisine du Centre, à l'agonie lors des législatives
- D’un côté le Nouveau Centre, entre les mains d’Hervé Morin. Ex secrétaire national de l’UDF, à l’époque où cette formation comptait plus de 100 députés, celui-ci a dû renoncer à sa propre candidature à l’Elysée en 2012, alors qu’il était pourtant ministre de la Défense sortant, afin d’éviter le ridicule d’un score inférieur à 1%, « à la Jacques Cheminade », que lui prédisaient les sondages.
- De l’autre côté, le Modem, aux mains de François Bayrou, héritier historique de cette même UDF qui disposait de plus de 100 députés quand il en a pris la tête en 1998, et qui 10 ans plus tard, après avoir été « dispersée, ventilée, façon puzzle », comme dirait Michel Audiard, n’en comptait plus que 3, sous la bannière Modem. (5 aujourd’hui, à la veille d’élections qui risquent de les faire tous disparaitre de l’assemblée).
Le début de la grande fuite ? Ces Européens qui émigrent en Afrique à la recherche d'un travail
Luanda, Angola |