TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

vendredi 1 février 2013

Un élu UMP traite Anne Hidalgo de "potiche"

Le président du groupe UMP au Conseil de Jean-François Legaret s'en est pris vendredi à la candidate PS la mairie de Paris, Anne Hidalgo, qu'il traite de "potiche", mais aussi à la possible candidate de l'UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, parlant à son sujet d'opération "marketing".

La gaucho-Ecolo au dents longues 

La campagne municipale a commencé à Paris. Jean-François Legaret, s'en est pris vendredi à la candidate PS la mairie de Paris, Anne Hidalgo, qu'il traite de "potiche", mais aussi à la possible candidate de l'UMPNathalie Kosciusko-Morizet, parlant à son sujet d'opération "marketing". "Ce n'est pas du tout mépriser Anne Hidalgo de dire qu'elle n'a ni la personnalité, ni l'autorité naturelle (du maire de Paris) Bertrand Delanoë", attaque M. Legaret dans Le Parisien.
 
Depuis qu'Anne Hidalgo est première adjointe du maire "la règle qu'on lui a imposée et qu'elle a acceptée c'est "Sois belle et tais-toi" ! C'est un peu court pour exister. Elle n'est que la voix de son maître et pendant 12 ans elle a accepté de jouer les potiches", ajoute-t-il. Jean-François Legaret n'épargne pas non plus Mme Kosciusko-Morizet, la députée-maire de Longjumeau (Essonne), qui pourrait très prochainement annoncer sa participation à la primaire que l'UMP souhaite organiser pour désigner son candidat aux élections municipales de 2014. "NKM, ça vient de sortir, ça ressemble beaucoup à une opération marketing", estime le maire du Ier arrondissement, qui juge que "le fait de ne pas être parisienne n'est pas vraiment un atout".
 
Jean-François Legaret a fait savoir que lui-même était "disponible" pour être candidat à la primaire, si l'ancien Premier ministre, François Fillon, et le président de l'UDI, Jean-Louis Borloo, ne briguaient pas la mairie, ce qui est de plus en plus probable.   Anne Hidalgo a repris de volée Jean-François Legaret, dans le discours qu'elle a prononcé vendredi matin en clôture de la Conférence internationale des élues locales organisée à l'Hôtel de Ville. "Ici à Paris aujourd'hui même, quelle n'a pas été ma surprise de lire ce matin en ouvrant le journal les propos incroyables d'un des nombreux leaders de l'opposition municipale" a dit Anne Hidalgo en citant les propos de M. Legaret qui a été hué par une assemblée de plusieurs centaines de femmes venues des cinq continents.
 
Anne Hidalgo est la présidente de la commission permanente de l'égalité femmes-hommes de l'organisation mondiale des villes Cités et Gouvernements locaux unis (CGLU), dont M. Delanoë est président fondateur d'honneur.

Paris-Berlin : panne de réseau

Paris-Berlin : panne de réseau
La France et l’Allemagne ont célébré à Berlin les cinquante ans de leur réconciliation. Les députés français ont été reçus au Bundestag. De retour à Paris, beaucoup d’entre eux avouent avoir mesuré le fossé qui sépare nos deux pays. Le rapport entre les économies est devenu trop inégal. La France décline, l’Allemagne est la locomotive de l’Europe avec son industrie florissante, son plein emploi, ses excédents. De quoi éprouver, du côté français, comme un complexe d’infériorité et un peu d’agacement : longtemps, la France était le premier pays agricole européen. Depuis la réunification, l’Allemagne est passée devant. Nous importons du lait parce qu’il est produit à moindre coût dans ses fermes de l’Est, à petits salaires (inférieurs au smic) et sur d’immenses surfaces.
Côté allemand, on s’est montré fort amical mais avec un zeste de condescendance dans les discours, sur le thème : “En 2000, nous étions les malades de l’Europe, vous nous avez aidés. On est prêts à vous aider aujourd’hui.” Traduction : c’est à votre tour d’engager les réformes que nous avons eu le courage de faire.
Et le couple franco-allemand ? Après cinquante années de mariage, il n’est pas dans une dynamique de départ, forcément. Il n’y a pas d’hostilité entre Hollande et Merkel. C’est peut-être pire : la relation est dépourvue de substance. Ils ne se comprennent pas. Depuis huit mois, ils n’ont eu aucun long tête-à-tête. François Hollande les refusait par souci de se distinguer de Nicolas Sarkozy, qui oeuvrait en tandem avec la chancelière. La crise bancaire, en 2008, et la crise de l’euro, en 2009, les ont obligés à travailler de concert.
« Le courant passe entre nous sans qu’il y ait besoin de mettre de l’électricité », a expliqué François Hollande. Résultat : une panne dans le réseau. Les nouvelles résolutions du tandem prises à Berlin se distinguent par leur manque d’imagination. La chancelière a proposé à François Hollande de le tutoyer, preuve qu’elle souhaite que leur relation s’améliore. Elle a qualifié de « premier succès » l’accord intervenu en France sur le marché du travail, façon de l’encourager à aller plus loin. Seules la compétitivité et l’innovation permettront à l’Europe, selon elle, de conserver son modèle social et d’accélérer la croissance. Pierre Moscovici a demandé à l’Allemagne d’utiliser ses excédents pour soutenir la demande intérieure et la croissance. Écoutez les différences…
La chancelière, qui est en campagne électorale, soupçonne toujours François Hollande de souhaiter son échec. Il en avait émis le voeu devant ses amis du SPD durant la campagne présidentielle. Ce qui veut dire que, d’ici les législatives de septembre outre-Rhin, rien d’important ne se passera dans le couple franco-allemand.

Ceux qui serrent les dents

Ceux qui serrent les dents


Sans ces “invisibles”, la richesse nationale ne serait qu’un vain mot.
Ils ne bloquent pas les usines et n’incendient pas les commissariats. Ils ne menacent pas davantage de prendre leurs concitoyens en otages si leurs revendications ne sont pas entendues. Quant à se plaindre, c’est à peine s’ils y pensent, occupés qu’ils sont à trouver des solutions plutôt qu’à attendre qu’elles tombent du ciel.
“Ils”, ce sont ceux à la rencontre desquels nous avons choisi d’aller cette semaine : les “invisibles” de la société française. Les vrais. Pas les apprentis révolutionnaires qui, voici quelques années, avaient défrayé la chronique en appelant, dans un manifeste, à multiplier les sabotages anonymes pour renverser la société. Ceux qui, au contraire, la font fonctionner et sans lesquels la richesse et la solidarité nationales ne seraient que de vains mots : créateurs d’entreprise perdus dans le maquis administratif au point de passer plus de temps à prouver leur bonne foi qu’à se battre pour vendre leurs produits ; agriculteurs surendettés pour avoir suivi les préconisations de Bruxelles devenues soudain obsolètes ; buralistes sur le chemin de la ruine car confrontés à la concurrence des trafiquants de cigarettes ; pompiers, gendarmes, policiers, soldats vouant leur existence à la protection des autres et que l’État remercie en les payant au lance-pierre quand ils ne sont pas la cible des trafiquants de banlieue ; médecins et infirmières, paupérisés et parfois agressés dans l’exercice de leur métier…
Cette France qui fait son devoir en serrant les dents n’est assurément pas la favorite des cénacles officiels, qui lui préfèrent celle des minorités pourvu qu’elles soient bruyantes et, si possible, décoratives comme un cortège de la GayPride. Mais c’est celle qu’à Valeurs actuelles nous défendons sans relâche parce que, sans son travail, la France, justement, n’aurait plus d’espoir.

La France a peur

La France a peur


Car aucune des mesures prises par le gouvernement ne peut la rassurer. Car nous vivons au-dessus de nos moyens. Car François Hollande crée des fractures inutiles.
Il y a tout juste quarante-cinq ans, un éditorialiste de renom commençait son article par cette phrase : « La France s’ennuie. » Quelques jours plus tard, alors que notre pays était plongé dans l’ivresse des Trente Glorieuses, qu’il rayonnait sur le plan international et qu’il se hissait au troisième rang des puissances économiques mondiales, quelques agités décidaient de rompre avec cette curieuse langueur en déclenchant les événements de Mai 68.
Aujourd’hui la France a peur. C’est ce qui ressort d’un sondage réalisé par Ipsos pour le compte du Cevipof, de la Fondation Jean-Jaurès et du journal le Monde, trois “institutions” plutôt classées à gauche. Selon cette étude, 90 % des Français estiment que l’économie française a décliné au cours des dix dernières années. Comment pourrait-il en être autrement alors que la Grande-Bretagne vient de dépasser la France, désormais reléguée au sixième rang mondial ? Comment pourrait-il en être autrement avec une richesse nationale qui sera inférieure cette année à ce qu’elle était il y a cinq ans ? Comment pourrait-il en être autrement alors que 500 000 emplois auront disparu entre 2012 et 2013 ?
La France a peur. Et les Français sont inquiets pour eux-mêmes. Une autre étude d’opinion a montré que trois quarts de nos concitoyens craignent aujourd’hui de basculer dans la précarité. C’est sans doute ce que François Hollande appelle « le progrès social ». Mais le plus pathétique, c’est qu’ils ne font plus confiance à l’État ou à notre si chère protection sociale pour les tirer d’un accident de la vie. Deux tiers des Français préfèrent en appeler à leur famille ou à leurs amis, alors qu’un tiers se repose encore sur notre coûteux modèle social.
La France a peur. C’est aussi pour cette raison qu’elle en appelle au retour de l’autorité, l’une des trois valeurs cardinales avec l’ordre et le mérite que Valeurs actuelles défend depuis des décennies. 86 % des Français (ils sont 76 % à gauche !) regrettent que l’autorité soit systématiquement battue en brèche. En conséquence, ils sont le même nombre (87 %) à affirmer que la France a besoin d’un vrai chef afin de remettre de l’ordre.
Huit mois après l’arrivée à l’Élysée de François Hollande quel cinglant désaveu ! Le président “normal” incapable d’asseoir son autorité au sein de son propre camp, de son propre gouvernement, et dont les textes les plus emblématiques sont retoqués par le Conseil constitutionnel, ne ressemble en rien à ce “chef” que les Français réclament pour rétablir l’ordre dans le pays et enrayer son déclin économique et culturel. La France a peur. Car aucune des mesures prises par ce gouvernement depuis deux cent soixante-dix jours ne peut la rassurer. L’assommoir fiscal mis en place cet été a cassé la croissance. L’exil des personnes les plus aptes à investir, à soutenir de jeunes entreprises, voire à créer des emplois, s’amplifie mois après mois au point de dépasser le millier depuis le 6 mai. Autant de talents qui ne reviendront pas dans un pays qui change ses règles fiscales tous les ans.
La France a peur. Car chacun sait bien que notre pays continue de vivre largement au-dessus de ses moyens. Que la dette poursuit sa progression infernale. Que notre système d’allocation chômage, dénoncé à juste titre la semaine passée par la Cour des comptes, est à bout de souffle. Que les retraites complémentaires sont asphyxiées, au point d’envisager une désindexation du pouvoir d’achat des retraités par rapport à l’inflation. Les Français ont tellement peur que jamais ils n’ont autant épargné et réduit leur consommation.
La France a peur, enfin, car ce président “mou” et “flou” qui a été élu au printemps dernier au nom du “rassemblement” et de “l’apaisement” ne cesse de créer des fractures inutiles et dangereuses dans le pays. Fracture sociétale pour donner de prétendus droits à une minorité d’homosexuels qui veut imposer son mode de vie. Fracture sociale en dénonçant ceux qui essaient de s’en sortir, travaillent, épargnent et gagnent de l’argent. Ce qui est devenu une faute, un forfait, voire une tache indélébile. Fracture démocratique enfin, en multipliant les commissions d’experts aux dépens des droits du Parlement. Si bien que 72 % des Français jugent que la vie politique fonctionne plutôt mal et ont le sentiment légitime que leurs idées ne sont pas représentées.
La France a peur. Comme au cours des années 1930, avec le Front populaire. Mais à l’instar de Léon Blum, François Hollande a décidé de ne pas en tenir compte. En dépit du fameux avertissement de Shakespeare, dans Roméo et Juliette, avec cette sentence qui devrait résonner en écho dans l’oreille de tous les hommes politiques : « C’est de ta peur que j’ai peur ! »

La CGT au banc des accusés à Aulnay et à Amiens

Plusieurs autres syndicats reprochent aux leaders locaux de la CGT, Jean-Pierre Mercier chez PSA Aulnay et Mickaël Wamen chez Goodyear Amiens, de mener un combat politique.

Trop, c'est trop. Trois syndicats, la CFE-CGCFO et la CFTC ont tenu jeudi une conférence de presse au siège de PSA pour dénoncer les agissements de la CGT à Aulnay. «Tous les jours, il y a des agressions verbales et physiques à Aulnay. Les salariés en tombent malades. Le taux d'absentéisme atteint désormais 30 % sur le site», alerte Christian Lafaye, délégué syndical central FO. «Il y a un véritable harcèlement d'une minorité sur la majorité», ajoute Anne Valleron, son homologue à la CFE-CGC.
Les trois organisations vont demander vendredi en comité central d'entreprise extraordinaire que des salariés d'Aulnay puissent, sur une base volontaire, aller travailler temporairement à Poissy. Elles tirent également la sonnette d'alarme sur d'éventuels retards dans la mise en œuvre du plan social. Une inquiétude née de la décision de la cour d'appel de Paris de suspendre le plan, suite à une plainte de la CGT.
Visage de haine, propre à tout CGTiste

«Nous sommes à l'agonie»

«PSA perd 7 millions d'euros chaque jour. Nous sommes à l'agonie. Ce plan est nécessaire. Si la thérapie est trop lente, le malade peut mourir», estime Christian Lafaye. Pour l'intersyndicale, le jusqu'au-boutisme de la CGT est très dangereux. «Nous, nous travaillons pour obtenir les meilleures conditions de départ pour les salariés concernés», souligne Anne Valleron. La direction de PSA a d'ailleurs salué «l'attitude responsable de l'intersyndicale CFE-CGC, CFTC, FO».
Dénoncer les dérives à Aulnay, tout en ne discréditant pas la CGT au niveau national: telle est la ­ligne des trois organisations. «À Aulnay, le combat des leaders CGT est politique. Tout se fait sous l'impulsion de Lutte ouvrière. L'intérêt des salariés, ils n'en ont rien à faire», souligne Franck Don, délégué syndical central pour la CFTC. De fait, le leader CGT d'Aulnay, Jean-Pierre ­Mercier, est l'ancien porte-parole de la candidate LO Nathalie ­Arthaud à la présidentielle, et a été candidat local du parti.
Le même genre de schéma se reproduit chez Goodyear à Amiens. Le responsable CGT du site, Mickaël Wamen, a été candidat communiste aux dernières législatives. Et, à Amiens, le blocage créé par l'attitude de la CGT, dans la durée, a précipité la catastrophe. Au grand dam des autres syndicats. «Pour le plan de départs volontaires et le projet de reprise, la CGT s'est passée de la décision des salariés. Ils ont dit: nous avons la science infuse, notre lutte est juridique», regrette Virgilio Mota Da Silva, délégué syndical Sud, de Goodyear Amiens-Nord.
Aujourd'hui, le futur secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, défend ses troupes d'Aulnay et d'Amiens. «Les salariés sont en colère et leur colère s'exprime», déclare-t-il. Mais l'approche du prochain congrès de la CGT n'y est pas pour rien. «En réalité, ces jusqu'au-boutistes sont minoritaires à la CGT. Mais, à deux mois du congrès, ils font monter la pression», explique un expert en questions sociales. Qui ajoute: «dans le fond, la CGT veut durcir le ton face au gouvernement Ayrault. Mais sans être extrémiste et se couper des autres syndicats. Thierry Lepaon devra trouver un subtil équilibre».

Et crotte... Pourquoi les cuvettes de toilettes sont mauvaises pour la santé


"The Economist" montrait récemment en couverture "Le Penseur" de Rodin assis sur des toilettes et se demandait "allons-nous plus jamais inventer quelque chose d'aussi innovant". Reste que cette invention mériterait quelques améliorations...

La posture que l’on adopte lorsque l’on va aux toilettes est-elle la bonne ?

Jean-Luc Saint-Martin : L’idéal serait d’avoir une pression abdominale élevée au moins dans le petit bassin au moment d’aller à la selle. Il faut que les cuisses soient fléchies sur l’abdomen ce qui diminue l’angle entre les deux et augmente la pression. On n’est alors pas obligé de pousser trop fort et cela évite les hémorroïdes, au moins à l’intérieur du canal anal. Cela se rencontre en général chez les femmes car leur colon anal est plus long que celui des hommes.
Il faut donc adopter des toilettes à la turque, mais il faut être sportif et jeune car à partir d’un certain âge ce n’est plus facile. On peut également mettre un petit marche-pied, ou un rehausseur de 20 cm, sous les pieds pour faire monter les genoux. Cela permet de pousser plus rapidement.

En quoi cette posture est-elle mauvaise pour notre santé ?

Est constipée une personne qui n’évacue ce qu’elle a mangé au-delà de 48h. Normalement, le gros intestin, qui joue essentiellement un rôle de réservoir mais aussi qui a une influence immunologique extraordinaire, mesure à peu près 1m50. Il doit pouvoir évacuer les selles correspondants à des éléments que l’on a ingérés dans les 48h. Or souvent nous avons un régime alimentaire déséquilibré avec trop de protéines et pas assez de fibres. C’est pourquoi, en lieu et place de 5 fruits et légumes par jour, je conseille plutôt de prendre un légume, un fruit et une crudité tous les jours.
Quand on ne vide pas son gros intestin tous les matins, il y a une stagnation des fibres et de la pectine. Cela provoque des fermentations excessives, les gens sont ballonnés le soir et sont obligés de dégrafer la ceinture…
Il existe un test très simple qui consiste à manger de la betterave et à regarder ses selles. Normalement, les selles doivent être colorées en rouge le lendemain ou le surlendemain. Si ça n’est pas le cas c’est qu’il y a une stagnation des matières. La personne est donc constipée et à donc intérêt à prendre des traitements naturels pour augmenter son transit.

Le temps que l’on passe aux toilettes est-il également problématique ?

Il y a deux temps : le temps subi, quand une personne passe trop de temps aux toilettes car elle n’a pas le choix, à cause de problèmes intestinaux mécaniques par exemple. Le fait de rester plus de dix minutes aux toilettes fait que les muscles releveurs de l’anus se fatiguent, se décontractent. A ce moment-là, tout le canal anal glisse vers le bas et les hémorroïdes internes, que l’on a tous normalement, finissent par déchirer au fil des années leurs ligaments suspenseurs et par sortir. Dans certains cas, une opération chirurgicale est même nécessaire.
Il existe également un temps non subi. Les hommes notamment passent beaucoup de temps aux toilettes en bouquinant, jouant aux jeux vidéo sur leur téléphone, etc. Tous les gens que j’opère des hémorroïdes sont malheureusement des gens qui lisent aux toilettes...

Nos toilettes sont-elles adaptées ?

La forme de la cuvette est très importante. En France, les matières tombent directement dans l’eau et souvent les gens ne regardent pas après. C’est très dommage car à partir de 45-50 ans, il peut y avoir du sang dans les selles et les gens ne le savent pas. En Espagne par exemple, les matières tombent dans une cuvette et sont ensuite projetées dans le trou d’évacuation une fois qu’on a tiré la chasse d’eau. Cela permet de bien les examiner. Il faut également que nos toilettes demeurent bien éclairées.

Au final, quels conseils donneriez-vous ?

Il nous faut un régime alimentaire riche en fibre. Les fibres, même en conserve ou surgelées, marchent très bien. Cela reste à la portée de tout le monde.
Il est également important de boire un minimum un litre d’eau par jour. Des eaux très riches en magnésium.
Enfin, je ne préciserai jamais assez l’importance du test à la betterave.  C’est un excellent moyen pour repérer tous les problèmes de transit.

La défaite du jusqu’au-boutisme

La défaite du jusqu’au-boutisme



Avant-hier des salariés de diverses entreprises se sont réunis pour manifester contre ce qu’ils appellent « les licenciements boursiers« . Ils étaient appuyés par Jean Luc Mélenchon. Hier c’est Arnaud Montebourg qui a apporté son soutien aux salariés de Goodyear.
J’avoue ne pas savoir ce qu’est un licenciement boursier et je ne suis apparemment pas le seul, puisque Laurent Berger le patron de la CFDT a dit la même chose, à savoir qu’il ignore lui aussi ce qu’est un licenciement boursier. En réalité c’est une expression inventée de toute pièce par le parti communiste et reprise par des personnalités politiques et syndicales. D’après les communistes et ceux qui soutiennent cette expression, un licenciement boursier serait « un licenciement qui ne serait pas justifié par la situation économique de l’entreprise. » En clair, une entreprise qui gagne de l’argent ne doit pas avoir le droit de licencier.
Pour ceux qui donnent le nom de licenciements boursiers à une anticipation visant à sauver une majorité d’emplois voire l’entreprise, la notion de restructuration doit être bannie. Les restructurations peuvent pourtant être justifiée par la conjoncture mais également par de nouveaux moyens mis à disposition. Aujourd’hui l’informatique est partout, mais cela n’a pas toujours été le cas. Au cours de ma carrière professionnelle, j’ai été amené à restructurer c’est à dire à réorganiser des services dans lesquels la mise en place de l’informatique faisait que le travail pouvait être effectué, et dans de meilleures conditions, par une seule personne au lieu de plusieurs. Ne pas procéder à des restructurations aurait amené l’entreprise vers de graves problèmes.
Mais, si on s’en tient à cette définition du licenciement boursier, « un licenciement qui ne serait pas justifié par la situation économique de l’entreprise« , définition à la fois arbitraire et populiste , alors cela signifie que la suppression d’emplois ne pourrait être justifiée que dans le cas où l’entreprise est officiellement en faillite. Il paraît alors évident que ce raisonnement ne tient pas la route une seconde. En effet, un plan social se justifie si une entreprise connaît une situation difficle en raison de la conjoncture et du marché et qu’elle se doit d’anticiper pour sauver ce qui peut l’être et parfois même la vie de l’entreprise. Un plan social peut même se justifier si une entreprise anticipe de futures difficultés, ne pas le faire serait une erreur stratégique et par la suite dénoncée comme telle par cela même qui refusent les restructurations. On en a aujourd’hui un parfait exemple avec Goodyear, une entreprise qui a voulu se restructurer depuis plusieurs années et qui a toujours rencontré une vive opposition de la part de la CGT. On voit où cela a mené et où en est aujourd’hui l’entreprise, elle envisage tout simplement de fermer le site d’ Amiens. Les responsables ne sont pas toujours ceux qui sont montrés du doigt et le jusqu’au-boutisme n’a jamais rien apporté.

Amalgames déplacés

Amalgames déplacés


Nous assistons une fois de plus à une flambée d’invectives et d’amalgames en rapport avec l’histoire des années 1940, cette fois non pas au sujet de l’immigration, mais du débat sur le mariage : « Hitler, antisémitisme, étoile rose… » Cette exploitation à tout propos des heures les plus sombres de l’histoire, à des fins d’idéologie, de diabolisation de l’adversaire politique, voire tout simplement d’insulte, me semble bien être une spécialité française. Le meilleur moyen de se prémunir de cette tentation  est tout simplement de se renseigner sur ce qui s’est passé à cette époque.  L’été dernier, par exemple, j’ai lu un livre exceptionnel que je recommande à tout le monde, celui d’un médecin français récemment décédé, Roger Perelman qui a vécu à 20 ans l’épouvante de l’antisémitisme, de la déportation et des camps de la mort  : Une vie de juif sans importance – Robert Laffont, 2008 : « Dans Auschwitz : peu après notre entrée dans le camp, nous nous sommes entièrement déshabillés, abandonnant montres, bijoux […] Nous sommes aussitôt ressorti de cette sorte de vestiaire, et nous sommes restés dehors, complètement nus, plusieurs heures durant dans la nuit déjà très froide de Pologne. Le jour venait de se lever quand nous sommes allés prendre une douche, suivie du rasage complet de toute notre pilosité. C’est alors que les coiffeurs nous ont appris ce qui c’était passé, ce qui nous attendait : que les hommes ayant pris l’autre file avaient été gazés à Birkenau, puis brûlés dans des fours, probablement le jour même ; que la plupart des femmes et des enfants avaient eu le même sort ; que la quasi-totalité d’entre nous, si elle ne mourrait pas d’une autre façon, n’échapperait pas à ce destin cas il est rare de survivre […] L’épuisement physique extrême, la faim obsédante et obsessionnelle, la peur permanente des SS et des kapos, annihilaient tout ce qui fait un être humain : la vie intellectuelle, psychique, relationnelle. »  Il faudrait que les spécialistes de la récupération politicienne ou médiatique  du nazisme puissent avoir la bonne idée, ne serait-ce qu’une fois dans leur vie, de se plonger dans ce témoignage ou tout autre de la même portée. C’est inévitable, ils perdraient à tout jamais la tentation d’exploiter la déportation et les camps de la mort à des fins idéologiques ou d’injure. Les politiques de tout bord et les personnalités médiatiques devraient avoir la maturité, l’honnêteté intellectuelle, la décence par rapport aux victimes de sanctuariser et de protéger de la polémique tout ce qui touche à ce drame, peut-être le moment le plus terrible de l’histoire de l’humanité, et de cesser d’en faire un usage quotidien et passionnel, avec le danger insoutenable, à long terme, de la banalisation.

6 millions de chômeurs, olé !

6 millions de chômeurs, olé !


Plus ça rate, plus il y a de chance que ça réussisse. La devise Shadok est désormais celle de l'Europe économique. Uniquement pour le pire !

Et les shadoks pompaient… Jeudi le chiffre tombe comme un couperet : l'Espagne vient de franchir la barre des six millions de chômeurs. Un Espagnol sur quatre est au chômage. Jamais depuis Franco, l'Espagne n'avait atteint un tel niveau. L'accumulation des mesures d'austérité, de la nouvelle hausse de la TVA à la suppression des primes de Noël des fonctionnaires, ont encore plombé l'activité au quatrième trimestre. Les Espagnols, contrairement aux Français, n'ont plus de bas de laine. Leur taux d'épargne a atteint un minimum historique. Ils renoncent désormais en masse à leurs abonnements et rognent même sur leur budget nourriture. Aucune amélioration n'est prévue avant 2014. La croissance, au mieux, reviendra fin 2013 et son impact sur l'emploi sera différé.


Médecins, infirmières, professeurs ou employés sont désormais au chômage, rejoignant ainsi les cohortes d'ouvriers du bâtiment. La société espagnole ne tient plus que par la grâce des solidarités familiales et du marché noir.

Vu l'ampleur de la crise, et celle de la purge infligée, c'était couru d'avance. Même le FMI est prêt à l'admettre. Oui, ils ont commis une « error ». Leurs modèles économétriques étaient faux et ne mesuraient pas l'impact des mesures d'austérité sur la croissance. Un point de prélèvements en plus coûte plus d'un point de croissance. Le FMI a fait son « coming out », mais rien ne change. Même pas ses recommandations pour l'Europe. Michel Sapin, ministre du Travail, assure même, contre toute évidence, que l'État est « totalement en faillite » pour justifier le douloureux plan d'austérité qui va frapper la France. Puisque les professeurs shadokos ont décidé qu'il fallait pomper, nous pomperons. Sans aucune consolation possible car, désormais, tous ceux qui subiront le sort des six millions de familles espagnoles sauront en plus qu'ils sont victimes d'une… « error ».



Pacte rompu

Pacte rompu


Jamais, dans l’histoire de l’humanité, l’homme n’a été mieux soigné qu’aujourd’hui. Pourtant, en France, comme dans d’autres pays développés, la méfiance envers le monde médical grandit.
Hier, deux médecins d’Épinal ont été condamnés à des peines de prison ferme. Ils ont été reconnus responsables de l’irradiation de nombreux patients, dont douze ont péri des suites d’un mauvais dosage de leur traitement anticancéreux. Rarement, des praticiens ont été soumis à de telles peines. C’est dire que le regard de la société sur le monde médical s’est durci. S’il est exagéré de parler de divorce entre les Français et ceux qui les soignent, on peut constater que le doute grandit.
Il suffit de voir l’écho que rencontrent des affaires comme celles du Médiator ou de certaines pilules contraceptives pour comprendre que bien des gens s’interrogent sur la manière dont ils sont soignés. Leurs interrogations sont d’autant plus vives qu’ils payent très cher le droit d’être en bonne santé, même s’ils bénéficient encore de l’une des protections sociales les plus performantes. Aujourd’hui, le malade est de moins en moins patient quand il se rend compte que sa confiance a pu être abusée. D’où le recours de plus en plus fréquent aux tribunaux.
Les médecins du troisième millénaire ne se consoleront sûrement pas en songeant que Molière, déjà, dénonçait des praticiens bien loin de leurs malades. La comparaison fera mal à l’immense majorité d’un corps médical dévoué à la cause de leurs patients.
Le vent de méfiance qui secoue notre système de santé dissimule des réalités devenues des banalités : du simple vaccin contre la grippe à la recherche contre les maladies orphelines, la science médicale a contribué à prolonger nos existences de manière spectaculaire. Mais la médecine touche au sacré : à notre existence. C’est à la fois sa grandeur et sa faiblesse.
Toute erreur ou manipulation frauduleuse rompt le pacte de confiance que nous avons tacitement établi avec ceux qui veillent sur notre santé. Cette rupture fait jaillir en nous les vieilles peurs qui nous renvoient à notre statut précaire : celui de mortel, seul et démuni face aux dangers de l’existence.

Quel est le cap, Monsieur Hollande?

Quel est le cap, Monsieur Hollande?


Heureusement qu’il y a le mariage pour tous pour occuper président, gouvernement et Parlement. Sinon, il leur faudrait s’attaquer au problème majeur des Français, à savoir l’emploi. Sauf qu’un mariage, c’est parfois pour toujours, mais c’est d’abord l’histoire d’un jour. Et après, le retour à la réalité quotidienne n’en est que plus difficile. Le parallèle est aussi vrai pour une campagne électorale : à l’ivresse de la victoire, succèdent des lendemains qui déchantent. C’est dans ce désappointement que s’enfonce, chaque jour plus profondément, le pays.
PSA, Renault, Banque de France, Virgin… La grogne sociale est en train de prendre le pas sur l’urgence sociétale. Et de cela, le gouvernement doit rapidement prendre conscience. L’heureuse surprise des derniers chiffres mensuels du chômage, stable en décembre, ne peut occulter la nécessité de très vite proposer des solutions. Or, rien ne vient, exceptés ces emplois d’avenir, lesquels ne sont pas, intrinsèquement, une mauvaise idée, mais concernent seulement les jeunes et peinent à décoller. Comme pour beaucoup de dossiers, les ministres sont nombreux à s’afficher sur les photos, à s’exprimer dans les médias, mais il manque un chef d’orchestre. Quel est le cap, Monsieur le président ?
Le grand chantier de la restauration de la compétitivité des entreprises françaises est, à ce titre, exemplaire. Sur quoi a débouché le rapport Gallois ? Sur un crédit d’impôt aux entreprises emballé dans un ronflant « Pacte pour la croissance, la compétitivité et l’emploi ». Et que dire de cet accord sur la « sécurisation de l’emploi », arraché de force aux partenaires sociaux ? À vouloir faire assumer aux autres leurs prérogatives, les gouvernements successifs se sont placés dans une situation d’impuissance que leur reprochent aujourd’hui les citoyens.
Plus qu’un Grenelle bis sur l’Environnement, c’est un Grenelle social, sous l’égide du Premier ministre, abordant tous les sujets, sans tabou, qui s’imposait. Une rencontre de longue haleine permettant de réformer en profondeur le monde du travail, abordant les conditions de travail comme les indemnités chômage ou les rémunérations, salariales et patronales. Au lieu de quoi, à la manière d’un navigateur du Vendée Globe, le gouvernement actuel en est encore à chercher le vent. La course a débuté le 6 mai 2012, il y a presque neuf mois. Et bientôt, il sera trop tard.

AH SI LA CGT N'EXISTAIT PAS, 
IL NE FAUDRAIT PAS L'INVENTER !!!!!