TOUT EST DIT

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lundi 13 janvier 2014

Hollande-Gayet : interrogations autour de l'appartement

Plusieurs médias soutiennent que l'appartement qui abrite la relation entre le président et l'actrice est lié au grand banditisme.

Plusieurs médias ont affirmé dimanche que l'appartement qui abritait secrètement la relation entre François Hollande et l'actrice Julie Gayet était lié au grand banditisme corse, l'homme mis en cause niant toutefois tout lien avec cette affaire. Cet homme, "Michel Ferracci, n'a jamais été ni propriétaire ni locataire de cet appartement", a affirmé à l'AFP Me Pierre Haïk. "Je n'ai jamais habité cet appartement (...) et je n'en ai bien sûr jamais été propriétaire", a assuré l'intéressé à L'Express.fr. Michel Ferracci, acteur apparaissant notamment dans la série télévisée Mafiosa, a été condamné en novembre 2013 à 18 mois de prison avec sursis dans l'affaire des détournements du cercle de jeu parisien Wagram au profit de membres du gang corse de la Brise de mer. L'Élysée n'a pas réagi à ces informations de presse.
Pas franchement terrible
Mediapart a écrit que l'appartement, situé dans le 8e arrondissement, tout près de l'Élysée, "est au nom de Michel Ferracci". Selon cette source, il était prêté à Julie Gayet par une autre actrice, l'ex-femme de Michel Ferracci et devenue par la suite compagne de François Masini, réputé proche du milieu corse et assassiné en mai 2013. L'hebdomadaire Valeurs actuelles assure quant à lui que l'appartement a appartenu à "un grand patron du CAC 40" et serait aujourd'hui la propriété d'une milliardaire qui le louerait à Michel Ferracci et sa compagne actuelle. Le Point affirme de son côté que l'appartement était prêté depuis six mois par une comédienne qui y vivait jusque-là avec Michel Ferracci.
"L'information concernant Michel Ferracci est fausse", a déclaré Me Haïk. Selon l'avocat, "si son nom est sorti, c'est parce que son ex-femme, dont il est séparé depuis six ans, habite dans cet immeuble avec ses enfants, qui portent son nom", lequel apparaît donc sur une boîte aux lettres de l'immeuble. Et "si mon nom apparaît dans les pages blanches", a précisé Michel Ferracci à L'Express.fr, "cela s'explique aisément : j'avais pris, il y a huit ans, un abonnement pour une Freebox que je n'ai pas résilié et que mes enfants ont fait suivre dans leur nouveau logement." Me Haïk a par ailleurs souligné que son client n'avait jamais eu affaire à la justice en dehors du dossier du cercle Wagram, dont il était jadis salarié.

Tous des Tartuffe !

Tous des Tartuffe !
Après s’être précipités pour lire Closer ou voir « les » photos, après en avoir parlé tout le week-end, soit pour s’en affliger soit pour tourner en dérision les frasques du président casqué, les Français ont donc pour les trois-quarts d’entre eux estimé par sondage que les escapades du chef de l’Etat vers une garçonnière de la rue du Cirque (sic !) étaient une affaire privée qui ne concernait que François Hollande : « Couvrez ce sein que je ne saurais voir. » Tous des Tartuffe.
Après avoir dévoré l’objet du scandale et tourné sept fois la langue dans la bouche ou le pouce sur leur téléphone portable, les hommes politiques français ont, pour la plupart d’entre eux, affirmé respecter la vie privée du président de la République et garanti qu’ils s’abstiendraient de tout jugement : « Je lui pardonne tout, de rien je ne le blâme », semblent-ils dire, ou, pour les plus téméraires : « Ce n’est pas pêcher que pêcher en silence. » Tous des Tartuffe.
Comment croire en effet que la vie de l’Elysée n’est pas tourneboulée par ce vaudeville moderne ? Que la relation entre François, dans la partie centrale du « Château », et Valérie, l’occupante de l’aile Est dite « Aile Madame », n’en est pas perturbée au point d’affecter la fragile et stressante horlogerie du pouvoir ? Que le chef de l’Etat peut sérieusement soutenir, comme le sinistre héros de Molière : « Je ne songe à rien, qu’à faire mon devoir » ? Tous des Tartuffe.
Alors que s’approche l’une des conférences de presse les plus importantes du quinquennat, celle dans laquelle on doit enfin savoir quelle politique, quel tournant, quel Pacte le chef de l’Etat nous propose réellement, l’Elysée devrait prendre garde que les Français ne disent pas de leur Président, comme Dorine, la servante pleine de bon sens le disait de Tartuffe : « Tout son fait, croyez-moi, n’est rien qu’hypocrisie. »

Le billet de Michel Schifres

Ah, l’amour...


C’est quand même sympa de nous demander à tout bout de champ notre avis. Même s’il n’est pas toujours facile d’avoir une opinion et de devoir se déterminer immédiatement, le sondage n’aimant guère attendre. Ce week-end, on nous somme de décider qui mérite le Ballon d’or et, dans la foulée, de savoir si Ariel Sharon est un patriote ou un bandit. Avoir une réponse n’est pas à la portée du premier venu. Surtout que l’information va de plus en plus vite. Une nouvelle chasse l’autre, un vrai tourbillon. Pourtant, notre monde aurait intérêt à prendre son  temps. Sinon, il se mélange vite les crayons, il se perd. Par exemple, moi, je n’arrive pas à comprendre pourquoi la liaison entre Dieudonné et Julie Gayet provoque tant d’émoi. Quelle importance du moment qu’ils s’aiment.

LE PEOPLE NORMAL

LE PEOPLE NORMAL


M ardi, le président de la République donne une confé-rence de presse. On l’attendait sur son virage social-libéral amorcé lors de ses vœux télévisés du 31. Il devra s’expliquer sur ses escapades nocturnes à scooter. Le risque de dérapage existe car le mystère de l’appartement abritant la romance de ce politicien devenu un « people » normal, alimente cette chronique à l’eau de rose. Propriété de l’épouse d’un grand patron, ce nid douillet aurait déjà été fréquenté par Jacques Chirac, mais aussi par un Corse au passé plus sulfureux. Redoutant une photo volée « au petit matin, glauque », Nicolas Sarkozy à peine séparé de Cécilia, mit en scène sa nouvelle vie. Au cours d’une conférence de presse symétrique en janvier 2008, il martelait : « Avec Carla, c’est du sérieux ». Alors que l’on apprenait hier l’hospitalisation de Valérie Trierweiler anéantie dans l’indifférence générale, voire les sarcasmes, Ségolène Royal, très digne, suggère de « tourner la page ». Cette tâche incombe à François Hollande. Dans un sondage, 77 % des Français estiment que sa liaison présumée avec une actrice est une affaire privée. Celle-ci ne devrait pas trop avoir d’incidence sur sa cote de popularité, tant à 22 % d’opinion favorable, elle reste à reconquérir, comme à reconstruire la place et l’identité de la « Première dame ».