TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

mercredi 4 juin 2008

Le dispositif de protection des forêts contre l’incendie en 2008


La ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et le ministre de l’agriculture et de la pêche ont présenté une communication sur le dispositif de protection des forêts contre l’incendie en 2008.

Ce dispositif mobilise d’importants moyens matériels et humains. Une priorité sera donnée aux procédures de prévention et d’anticipation des feux. Une importance particulière sera accordée à notre capacité d’apporter assistance aux pays de l’arc méditerranéen.

La montée en puissance du dispositif estival de protection des forêts débutera le 23 juin. Le ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales mettra en oeuvre des moyens nationaux pour soutenir les sapeurspompiers locaux : 650 militaires de la sécurité civile, 23 avions bombardiers d’eau, 1 hélicoptère bombardier d’eau gros porteur, 3 avions de commandement et 9 hélicoptères. Des colonnes de renfort de sapeurs-pompiers, constituées à l’échelon des différentes zones de défense par les services départementaux d’incendie et de secours, s’ajouteront préventivement aux dispositifs locaux en cas de risque élevé d’incendie.

Le ministère de la défense consacrera à cette mission 300 hommes, une centaine de véhicules et 3 hélicoptères permettant d’engager un détachement d’intervention héliporté.

Le ministère de l’agriculture et de la pêche soutient activement les efforts de prévention des incendies afin de réduire la vulnérabilité des espaces forestiers. Le dispositif de surveillance mobilisera 1 100 agents de l’Office national des forêts et des départements. Les visites de terrain et les actions de sensibilisation auprès des maires pour inciter au débroussaillement autour des habitations ont été intensifiées. Cette année, l’élaboration d’une carte nationale de prévision du danger "feux de forêts" sera expérimentée grâce aux données fournies par l’Office national des forêts.

Les forces de l’ordre recevront du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales des consignes de fermeté pour que soient réprimés sans complaisance les actes provoquant des incendies, qu’ils soient volontaires ou dus à l’imprudence.

Dans la perspective de la présidence de l’Union européenne, la France proposera à l’ensemble des Etats membres la mise en place d’une assistance mutuelle renforcée afin d’améliorer l’efficacité des actions de solidarité dans la lutte contre les grands sinistres. Une démarche sera également envisagée en direction des Etats du sud de la Méditerranée.

Ce dispositif constitue un ensemble cohérent de mesures de prévention et de lutte auquel l’État consacre près de 142 millions d’euros.

Le Gouvernement rend hommage à l’action de l’ensemble des personnels mobilisés au sein du dispositif de protection de la forêt, conscient des risques qu’ils prennent pour assurer la protection de nos concitoyens et de notre patrimoine naturel.

BATAILLE DE MEDIA


Excédé, Étienne Mougeotte ! Le patron de la rédaction du Figaro en a plus qu'assez du "débauchage excessif" de ses cadres dont le quotidien fait l'objet de la part des Echos , dirigé par Nicolas Beytout. " Le Figaro va attaquer pour concurrence déloyale", annonce-t-il au Point . L'objet du litige porte sur quatre départs en moins de deux mois : Nicolas Barré, le directeur de la rédaction "macro-économie", Mathieu Cosson, éditeur au Figaro , Philippe Hoyau, le directeur de l'infographie, et Cécile Colomb à la régie publicitaire... Ce dernier départ fut la goutte d'eau. Tous ont trouvé une situation identique aux Echos mais beaucoup mieux payée. Il faut y ajouter le départ de Sophie Laurent Lefèvre, la directrice artistique du Figaro , qui, sans être embauchée par Les Echos , s'est vu confier une mission par Nicolas Beytout...

Le gros carnet de chèques de Nicolas Beytout

Derrière ces chicanes, Étienne Mougeotte et Nicolas Beytout se livrent à un impitoyable "mano a mano" : dans le paysage de la presse, les deux hommes se disputent le créneau du grand journal libéral destiné aux cadres actifs. Au service de cette ambition, Nicolas Beytout dispose du carnet de chèques mirobolant de son actionnaire, Bernard Arnault, le patron de LVMH, première fortune de France. Il a obtenu du milliardaire du luxe un budget conséquent pour recruter des signatures. Dans le camp d'en face, au Figaro , l'actionnaire Serge Dassault entend, au contraire, serrer les boulons. Le plan de départ volontaire qu'il cautionne porte sur 80 personnes, dont 40 cartes de presse.

En quittant Le Figaro , Beytout y a laissé un certain nombre de généraux appartenant à sa garde rapprochée. Pas étonnant qu'il cherche désormais à les rapatrier aux Echos . Nicolas Barré en faisait partie. Son transfert n'a surpris personne. Tous les regards se tournent désormais vers Jean-Michel Salvator, resté proche de Beytout et numéro deux du Figaro . "Je compte bien garder Jean-Michel Salvator à mes côtés, réplique Mougeotte. Il est très précieux et choqué par l'attitude de Beytout." Contactée par Le Point , la direction des Echos annonce qu'elle ne recrutera pas Salvator.

La concurrence déloyale difficile à prouver

Dans cette histoire, le nouveau patron des Echos en profite pour régler quelques comptes avec son ancien employeur. Durant trois ans, au Figaro , Beytout a supporté - en serrant les dents - le coup de fil quotidien de Serge Dassault qui tentait de lui dicter le contenu du journal. Une situation très désagréable. Il affirme avoir résisté autant qu'il a pu aux pressions de son actionnaire. Car le sénateur UMP Serge Dassault a des idées sur tout et surtout des idées. Récemment, il proposait à la direction du Figaro de se faire l'écho de sa solution pour l'immigration : "Il faudrait que les immigrés épousent les filles-mères." Pas de trace de cette idée dans le journal...

Quant à la concurrence déloyale, elle est assez difficile à établir en cas de débauchage. Dans un arrêt du 10 mai 2006, la cour d'appel de Paris a établi la suprématie du principe de liberté du commerce et de l'industrie. Les juges ont estimé qu'il appartient "à tout opérateur de mettre en oeuvre tous moyens destinés à assurer son développement et, pour ce faire, de procéder au recrutement de tout salarié utile à son entreprise, fût-ce au sein d'une structure concurrente". Le 25 avril 2005, la Cour de cassation ajoute qu'un débauchage n'est fautif que lorsque les personnels ont profité de leur transfert pour procéder à des "actes positifs de détournement de clientèle, de transfert de savoir ou de dénigrement".

En 2007, Le Figaro vendait 338.618 exemplaires par jour, selon l'OJD. Les Echos en écoulaient 121.630.

ENFIN !



Partant du constat que le pétrole cher était là pour durer, Rick Wagoner, le PDG de General Motors, a annoncé le lancement de plusieurs modèles « compacts » plus économes en carburant ainsi que l'extension de sa gamme de voitures hybrides. Rick Wagoner a par ailleurs confirmé que le groupe avait donné son feu vert à la production de la Chevrolet Volt, un modèle 100 % électrique qui sera commercialisé en 2010. Le groupe va également réfléchir à l'avenir de sa marque Hummer, un énorme 4 × 4 particulièrement vorace en carburant. « Toutes les options sont ouvertes. D'une refonte totale de la gamme jusqu'à une vente totale ou partielle de la marque », a précisé GM.

Comme GM, Ford a aussi prévu de fortement réduire sa production de gros véhicules cette année. Le numéro deux américain a reconnu récemment qu'il ne renouerait pas avec les bénéfices en 2009, comme c'était son objectif.

CLAIRVOYANCE ?


Michel Charasse a répondu aux questions du Figaro.
Voici quelques réponses
Dans quel état d'esprit êtes-vous après votre exclusion du PS?
Michel CHARASSE. Très zen. Pour moi comme pour beaucoup de Français, il y a un certain temps que le niveau du PS ne dépasse pas celui des trottoirs municipaux, sujet sur lequel il faut reconnaître que les socialistes sont très bons!

Qu'entendez-vous par un «certain temps» ?
Le PS s'est étiolé petit à petit jusqu'à la déchirure brutale de l'échec de Lionel Jospin, en 2002. C'est comme un bassin qui se vide: contrairement à ce qui se passait sous François Mitterrand, nous ne parlons plus aux Français pour leur dire la vérité, mais pour distraire les médias sur des sujets secondaires, des questions de société qui n'intéressent le plus souvent que les minorités.

Est-ce aussi la raison de l'échec de Ségolène Royal?
Entre autres. Les Français n'ont jamais su ce qu'elle ferait sur les retraites! Elle s'est bien gardée d'y réfléchir, et surtout de faire des propositions. Il faut dire qu'un sujet de cette importance est difficile à aborder dans le cadre de réunions participatives Tupperware… Je suis frappé aussi par le silence du PS sur la situation et sur l'avenir des finances publiques, sécurité sociale et budget de l'État. Le traité de Maastricht de 1992 nous impose de réduire nos déficits de 80 à 100 milliards d'euros d'ici à 2012. Il a été négocié par un président et un gouvernement socialistes, soutenu par une majorité socialiste et approuvé par référendum par les Français, appelés par le PS à voter oui! Le gouvernement actuel s'attaque au problème dans la douleur et sous les lazzis des socialistes, mais que proposent-ils à la France pour appliquer «leur» traité et pour que notre pays reste écouté et respecté en Europe?

Pourtant, le PS parle sans cesse des déficits…
Oui, tous les jours, sans doute pour faire sérieux et responsable. Mais quant aux solutions, c'est autre chose. Faut-il des impôts et/ou des cotisations sociales supplémentaires? Silence! Des économies budgétaires et sur les dépenses sociales? Motus! Et quand on les pousse dans leurs retranchements, ils brandissent le paquet fiscal, qu'ils proposent d'abroger, ce qu'ils ne feront pas, notamment sur les heures supplémentaires et les droits de succession. En ajoutant aussitôt qu'ils redistribueront les 15 milliards ainsi récupérés en pouvoir d'achat. 2012 attendra! En même temps, ils refusent bec et ongles la moindre participation des patrimoines au financement de la dépendance. Autrement dit, ils trouvent tout à fait normal qu'un pauvre type, qui n'aura jamais de maison ni d'appartement, paie des impôts pour permettre à un propriétaire de transmettre son bien à ses héritiers qui, peut-être, ne se sont jamais occupés de lui. C'est peut-être de la justice socialiste, mais ce n'est pas de la justice sociale! Et je pourrais citer d'autres exemples: que propose le PS pour compenser la montée du prix de l'essence, si ce n'est de laisser le pauvre Sarkozy ramer tout seul?

Sa dernière remarque:
Le nombrilisme quotidien ne me paraît pas être la forme d'amour que nos concitoyens attendent des socialistes.