TOUT EST DIT

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mercredi 14 octobre 2009

Traité de Lisbonne : le président tchèque n'est pas prêt à revenir sur ses objections

Le président tchèque, Vaclav Klaus, a déclaré mercredi qu'il n'était pas prêt à revenir sur les objections qu'il a formulées à l'encontre du traité de Lisbonne, alors que la Commission européenne le presse de signer le texte.
M. Klaus se trouvait en visite à Moscou, où il a rencontré son homologue russe, Dmitri Medvedev, dans sa résidence de Barvikha, près de la capitale russe.

"J'ai expliqué que je crains et que je ne suis pas seul à craindre un approfondissement de l'intégration de l'Union européenne. Pour moi c'est une chose d'importance vitale", a-t-il déclaré lors d'un point de presse commun à l'issue de la rencontre. "A mon avis, les conditions que j'ai formulées pour signer l'accord sont sérieuses et l'idée que je peux oublier mes objections est mal fondée."

Le président de l'exécutif européen, José Manuel Barroso, avait exhorté mardi M. Klaus à ne pas prendre le reste de l'Europe en otage et à respecter "les valeurs et principes" de l'Union européenne. Le gouvernement tchèque a déjà signé le traité de Lisbonne et les deux chambres du Parlement l'ont ratifié. Mais il manque encore la signature de M. Klaus, devenu aujourd'hui chef de l'Etat.

C'EST SE FOUTRE DU MONDE, IL FAUT DES SANCTIONS CONTRE LA TCHÈQUIE

CHOC DE CIVILISATION

L'hôtesse de l'air se lâche

A l'arrivée à l'aéroport de Toulouse, une hôtesse de l'air assaisonne les consignes de sécurité à sa sauce. Désopilant.
Il y a manière et manière. Là, l'hôtesse de l'air a décidé d'aller au-delà des banales consignes de sécurité après l'atterrissage à Toulouse pour ajouter quelques remarques de son cru. Génial.

Barroso adresse une mise en demeure au président tchèque

Seul manque à la ratification du traité de Lisbonne, la signature de l'eurosceptique Vaclav Klaus.

Bruxelles en a assez 010ARTFIG00141-traite-de-lisbonne-les-tcheques-s-obstinent-.php">des bâtons dans les roues et des intrigues du président Klaus : le chef de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a exhorté mardi les Tchèques à «honorer les engagements pris» et à signer le traité de Lisbonne, sans lui opposer davantage d' «obstacles artificiels».

L'avertissement, lancé en présence du premier ministre tchèque, Jan Fischer, confirme l'exaspération qui gagne les capitales européennes. «Il est dans l'intérêt de la République tchèque de ne pas retarder davantage les choses», a martelé José Manuel Barroso. Il a appelé Prague «à la bonne foi et à une coopération loyale» avec ses partenaires européens.

Le paraphe du président tchèque reste l'ultime mais incontournable obstacle de la course. Dix jours après le «oui» des Irlandais, quatre jours après la signature polonaise, l'espoir est douché d'un dénouement rapide. Pire, les alliés de Vaclav Klaus signalent de nouvelles manœuvres de retardement : ils envisagent d'ajouter d'autres arguments au recours anti-Lisbonne déposé devant la Cour suprême de Brno.

Suspendu au stylo de Vaclav Klaus, le calendrier des réformes européennes ne cesse en parallèle de déraper, y compris pour le choix des deux visages qui incarneront l'UE de l'après-Lisbonne : le président à plein temps du Conseil et le haut représentant, futur «ministre» des Affaires étrangères des 27. Ces nominations emblématiques, prévues pour le sommet européen de fin octobre, pourraient être repoussées à un Conseil extraordinaire en novembre, voire à la mi-décembre, lâchait-on mardi de source diplomatique à Bruxelles. La Commission Barroso II, elle, risque d'attendre le 1er février, ou même le 1er mars, pour voir le jour une fois achevée l'audition par le Parlement de tous les pressentis.

L'impatience européenne grossit, déjà signalée lundi à Paris par le président Sarkozy et le premier ministre bulgare, Boïko Borissov. Mais elle ne fournit pas, pour le moment, d'issue à la crise. Vaclav Klaus, provocateur obstiné, trouvera sans doute dans les remontrances de quoi fourbir son combat personnel contre l'Europe «supranationale» de Bruxelles.

Boîte de Pandore

Une autre question est de savoir jusqu'où il est prêt à aller. Et de lui offrir une porte de sortie honorable, sans bien sûr avoir à rouvrir la boîte de Pandore : toute renégociation du contenu du traité de Lisbonne avec Prague impliquerait à nouveau vingt-sept ratifications, un scénario que José Manuel Barroso décrivait mardi comme «absurde et surréaliste».

Pour engager son combat d'arrière-garde, Vaclav Klaus a choisi un terrain politique miné en République tchèque : il conditionne son paraphe à une garantie européenne prohibant toute restitution des biens des Allemands des Sudètes, confisqués après l'effondrement du IIIe Reich. Pour l'obtenir, il exige que son pays jouisse d'une exemption à la Charte européenne des droits fondamentaux, document intégré au traité de Lisbonne.

Le président Klaus joue sur la hantise, bien ancrée dans la mentalité tchèque, d'hypothétiques procédures judiciaires en restitution venues d'Allemagne, plus de soixante ans après l'éviction. L'argument juridique est un peu mince, la ficelle démagogique un peu grosse. Mais ça marche. À Prague, la majorité de centre droit et l'opposition de gauche prennent d'ordinaire de sérieuses distances avec le président «europhobe». La critique se fait plus rare depuis qu'il a réveillé le spectre des Sudètes. La classe politique tchèque prépare, il est vrai, les législatives de mai.

Le plus affaibli dans l'affaire est Jan Fischer. Partisan d'une ratification rapide, il voulait jouer les bons offices entre Bruxelles et Vaclav Klaus. À ses yeux, le compromis passe par une «déclaration politique» qu'approuveraient les 27 dirigeants européens au sommet d'octobre. Le texte réglerait le point soulevé par le président tchèque, sur le modèle des garanties offertes l'an dernier à l'Irlande. Mais le raidissement en cours risque de réduire le rôle du premier ministre à passer les messages.

LA SOLUTION EST SIMPLE; DÉBARQUER LA TCHÈQUIE.

President Sarkozy and Carla Bruni in health scare after outbreak of scabies at Elysee Palace

French President Nicolas Sarkozy and his First Lady Carla Bruni were at the centre of a health scare today following an outbreak of scabies at the Elysee Palace.

Three sergeants works at the Paris mansion, official home for heads of state in France for centuries, were diagnosed with the unpleasant skin disease on Monday.

It is highly contagious, prompting fears that it could have affected Mr Sarkozy or Miss Bruni themselves.
He added that plaster was falling off walls, with some staff sleeping on collapsible beds in overcrowded rooms which were badly ventilated.

Some sheets offered to staff were so old that servants were forced to buy new ones themselves. Bedding was seldom changed, with vermin including rats and mice commonplace, the source added.

A spokesman for President Sarkozy said: 'Work is currently being carried out in the military quarters in order to prevent people having to live so close together - a common cause of scabies.

'Those suffering with the illness are being treated, while being kept isolated from other staff.

'They are expected to make a full recovery.'

Mr Sarkozy and Miss Bruni spend a great deal of time working and entertaining at the Elysee but, unlike previous presidential couples, tend to sleep at a private house some two miles away in Paris's 16th arrondissement.

The £2million mansion is owned by Miss Bruni, who is massively wealthy in her own right, as she is a former supermodel and heiress to a fortune built up by her industrialist father.

Miss Bruni has often complained that she finds the Palace too stuff and formal.

She has also been concerned about her husband's health recently, after he collapsed while out jogging in the summer.

Ces Américains soignés par tirage au sort

En Virginie, des médecins prennent en charge gratuitement les exclus du système de santé.

La santé est une loterie. Plus que n'importe qui, les 75 personnes qui font la queue en silence, ce mardi, devant le bâtiment flambant neuf de la clinique privée gratuite d'Arlington en Virginie, pourraient souscrire à ce banal constat. Car aujourd'hui, ils participent à un tirage au sort bien particulier. Celui qui leur donnera, ou non, accès à des soins médicaux dont ils sont privés faute d'être détenteurs d'une assurance-maladie comme 47 millions de citoyens ou résidents légaux à travers l'Amérique. Pour certains, c'est une question de vie ou de mort. L'espoir de traiter enfin un diabète ou une insuffisance cardiaque qu'on a laissé s'installer… Pour d'autres, il s'agit de financer une chimiothérapie, après un cancer opéré aux urgences d'un hôpital. «Beaucoup ont des problèmes de santé graves car ils ne se soignent pas. Ils viennent quand ils ne peuvent faire autrement », explique Corrine Lahti, médecin volontaire à la clinique.

L'espoir d'une guérison

Une responsable distribue des lettres de l'alphabet sur papier orange aux participants. Enrique Castillo, le bras droit lourdement plâtré, a tiré le «N». Ce citoyen américain d'origine mexicaine, qui vit à Arlington depuis quinze ans et touchait un bon salaire dans le bâtiment jusqu'à la crise, a perdu son travail en même temps que son assurance-maladie. S'il est «chanceux» et s'il remplit les critères de l'établissement (habiter le comté d'Arlington depuis plus d'un an, avoir plus de 18 ans et moins de 65, n'être détenteur d'aucune assurance), sa fracture sera prise en charge. Mais s'il ne fait pas partie des 20 heureux élus, il devra retenter sa chance dans quinze jours. Et ainsi de suite, jusqu'à ce que le sort lui sourie. «C'est le moyen de sélection le plus juste que nous ayons trouvé», soupire Jody Kelly, responsable de l'administration, qui avoue avoir «de plus en plus de mal» à supporter cette procédure poignante.

Sous le regard plein d'espoir des patients installés dans le hall, c'est pourtant elle qui plonge sa main dans l'urne pour le tirage. Le silence est lourd. Il y a beaucoup de Latinos et de Noirs. Fortunata, une Américaine d'origine péruvienne qui a sacrifié sa matinée de travail chez Macy's où elle gagne 7,60 dollars de l'heure, tripote nerveusement son «J».

Des classes moyennes fragiles

Clinique gratuite à Inglewood, en Californie.
Clinique gratuite à Inglewood, en Californie. Crédits photo : AFP

«B», dit Jody. Plusieurs personnes se lèvent cachant mal leur joie. Jody recommence. Cette fois, c'est «N». «J'ai de la chance», dit sobrement Enrico, soulagé. C'est en faisant de la peinture chez des particuliers qu'il est tombé d'une échelle et s'est cassé le bras. Il a été emmené aux urgences. Montant de la facture : 60 000 dollars ! Enrico dit que l'hôpital a accepté un échelonnement de sa dette et que «ses amis vont l'aider» en attendant qu'il retravaille. Mais sans la clinique gratuite, il ne pourrait se payer la rééducation de son bras. Comme la loi américaine l'y oblige, l'hôpital l'a opéré quand il a été amené aux urgences. Mais se désintéresse de son cas, puisqu'il n'est pas assuré.

Une histoire typique, affirme Jody. Car si certains patients sont des sans-papiers, la plupart sont «des Américains de la classe moyenne inférieure n'entrant pas dans les critères de Medicare et Medicaid, assurances d'État fournissant une couverture maladie aux plus pauvres, aux personnes âgées et aux enfants». «C'est toute l'ambiguïté du débat sur la réforme Obama, explique-t-elle. Les gens pensent qu'elle avantage les marginaux, mais ceux-là sont déjà couverts ! Le projet Obama vise les classes moyennes fragilisées, qui gagnent trop pour coller aux critères de Medicaid et pas assez pour avoir une assurance ! Les opposants à la réforme ne réalisent pas que la ligne de partage entre les assurés et les autres est ténue ! Avec l'envolée des coûts des polices privées, beaucoup doivent renoncer à leur couverture ». Avec la crise économique, le problème acquiert des proportions colossales, près de 10 000 personnes perdant leur assurance chaque semaine selon la Maison-Blanche.

C'est parce qu'ils ne supportaient plus de voir dans leurs cabinets des patients incapables de payer, que des médecins d'Arlington se sont mobilisés il y a quinze ans pour créer la clinique gratuite et pallier, à leur manière, les failles béantes du système de santé du pays le plus riche du monde. Une fondation financée par des donations a été mise en place. Quelque 500 volontaires dont 150 médecins donnent de leur temps. Le remarquable travail de la clinique illustre le rôle clé du caritatif et du volontariat dans une Amérique, où l'État, à l'inverse de la France, reste minimaliste. Mais Jody Kelly souligne que la clinique, avec ses 10 000 consultations par an «ne parvient pas à faire face aux demandes croissantes». L'hôpital fédéral d'Arlington, qui a lui aussi des patients au parcours similaire, affiche une liste d'attente «de plusieurs mois» et ne rembourse pas les médicaments.

«Le résultat, dit Jody, c'est que les gens finissent aux urgences avec des maladies gravissimes.» Vu le nombre de patients insolvables, les frais d'opération sont finalement souvent payés par le contribuable, démultipliant les coûts du système. «Il vaudrait mieux une option d'assurance publique, qui permette de mettre l'accent sur la médecine préventive», dit Jody Kelly, hostile à un «statu quo intenable». «Le système actuel est cher et les gens ne sont pas protégés !», insiste-t-elle. Fortunata, la Péruvienne américaine, elle, n'a pas vraiment d'avis. Elle froisse sa lettre J, referme son sac. «C'est bien le 20 octobre que vous tenez la prochaine loterie ?», demande-t-elle résignée à revenir.

ET NOUS, ON PROTESTE POUR UNE AUGMENTATION DE FORFAIT HOSPITALIER ?

Arnold -- She Just Doesn't Listen!!!


La femme de Terminator a été épinglée au volant, un téléphone à la main ! Ça va chier, son mari l'a dit.

Les cigarettes bientôt en vente sur Internet

Les Français vont bientôt pouvoir acheter leurs cigarettes sur Internet, à un prix encore toutefois inconnu. La France s'apprête à autoriser la vente de cigarettes sur le Web, dans le but de se mettre en conformité avec le droit européen, rapportent Les Echos datés de mercredi 14 octobre. Selon le quotidien économique, le gouvernement devrait présenter "un texte en ce sens" à l'Assemblée nationale à l'occasion de l'examen de la loi des finances rectificative (collectif budgétaire) après la mi-novembre.
Il s'agit de mettre le droit français en accord avec une directive européenne de décembre 2008 avant le 1er avril 2010. Cependant, soulignent Les Echos, "une des pistes à l'étude au sein du gouvernement consiste à faire en sorte que le prix final sur Internet soit proche de celui en vigueur dans les circuits traditionnels en France. On ne devrait donc pas pouvoir acheter ses cigarettes sur Internet en France au prix espagnol, deux fois moindre". Le projet suscite en effet "la plus vive émotion chez les débitants de tabac", qui détiennent le monopole de la vente du tabac. Les buralistes avaient déjà jugé "inacceptable" la future hausse des prix du tabac évoquée par le gouvernement. Les prix devraient augmenter de 10 % en janvier ; l'annonce serait faite dans le cadre du plan cancer que Nicolas Sarkozy doit présenter à la fin octobre.

GÉNIAL, MÊME UN GAMIN DE 12 ANS POURRA ACHETER DES CIGARETTES SANS PROBLÈME.

Le petit-fils de Staline débouté de sa plainte contre un journal russe

Le petit-fils de Staline Evguéni Djougachvili a perdu, mardi 13 octobre, le procès pour "atteinte à l'honneur" qu'il avait intenté au journal d'opposition russe Novaïa Gazeta. Il s'était plein de la publication d'articles sur les crimes du Petit Père des peuples.
Le tribunal de Moscou qui examinait l'affaire depuis la mi-septembre a débouté M. Djougachvili de sa plainte, a rapporté l'agence Ria Novosti, précisant que le jugement serait rendu public ultérieurement.

M. Djougachvili réclamait à Novaïa Gazeta 10 millions de roubles (230 000 euros) de dommages-intérêts après la publication en avril d'un article sur les "crimes" de l'ancien dictateur soviétique. Dans son article, le journaliste Anatoli Iablokov avait écrit que Staline avait signé personnellement les ordres d'exécution de citoyens soviétiques et de plusieurs milliers de prisonniers polonais abattus par le NKVD (ancêtre du KGB, services secrets de l'ex-URSS) à Katyn, en Russie, en 1940.

Qui décide quoi à l'Epad ?

FOCUS - L'Etablissement public d'aménagement de la Défense, dont Jean Sarkozy est candidat à la présidence du Conseil d'administration, a la charge d'aménager le plus grand centre d'affaires d'Europe.

Que représente l'Epad ?

3,3 millions de mètres carrés de bureaux, 2.500 entreprises et 150.000 emplois : le quartier de la Défense, situé se,+Puteaux,+Hauts-de-Seine,+Ile-de-France&ll=48.881764,2.283955&spn=0.08173,0.154324&t=h&z=13">au nord-ouest de Paris abrite les sièges sociaux de nombre d'entreprises du CAC 40. Il est sorti de terre à l'initiative du général de Gaulle, qui, en 1958, décide d'aménager le vaste espace s'étendant après les Champs-Elysées, entre les communes de Neuilly, Puteaux et Courbevoie. Pour ce faire, il crée un Etablissement public chargé d'aménager ce quartier, baptisé la Défense. L'Epad est né.

Quel est son rôle ?

Dans la zone de la Défense, décrétée «opération d'intérêt national», l'Etat délivre lui-même les autorisations de construire. Tel est l'essentiel de l'activité de l'Epad, qui se charge des études d'urbanisme et de la vente des droits à construire, par laquelle elle se finance. Elle a également la haute main sur l'aménagement des infrastructures du quartier. Son budget avoisine cette année les 115 millions d'euros.

L'Epad doit fusionner début 2010 avec l'Epasa (Etablissement Public Seine Arche à Nanterre), chargé d'aménager 320 hectares à Nanterre. Le nouvel établissement, l'Epadsa (Etablissement public d'aménagement de la Défense Seine-Arche) aura en charge, outre les 160 hectares originaux et les 320 de Nanterre, près de 300 autres situés entre cette dernière et La Garenne-Colombes. Au total, plus de 770 hectares.

Comment sont désignés les dirigeants de l'Epad ?

Le décret en date 9 septembre 1958 qui fonde l'Epad en précise la répartition des pouvoirs. Elle est double : d'une part, un directeur général se charge de la partie exécutive. Il est nommé par arrêté ministériel. Depuis le 1er octobre 2008, c'est Philippe Chaix, ancien conseiller de Paris et ancien secrétaire général de la Préfecture des Hauts-de-Seine, qui assure cette fonction. le directeur général est nommé par décret par l'Etat.

L'autre instance décisionnaire de l'Epad, c'est son conseil d'administration, composé de 18 membres nommés pour moitié par l'Etat et pour l'autre par les collectivités locales. Parmi ces derniers, un représente la ville de Paris, trois les communes de Nanterre, Courbevoie et Puteaux ; un autre le Syndicat des transports d'Ile-de-France ; un la chambre de commerce et d'Industrie de Paris et un la région Ile-de-France.

Restent deux représentants du département des Hauts-de-Seine, désignés par le conseil général. Ce devrait être le cas de Jean Sarkozy, qui attend la démission d'un administrateur déjà en poste, Hervé Marseille, maire de Meudon. Ironie du sort, Hervé Marseille était aussi en lice pour la présidence du groupe UMP au Conseil général des Hauts-de-Seine, mais les conseillers lui ont préféré... Jean Sarkozy.

Ce conseil d'administration élit en son sein un président. Sur RTL, mardi, François Fillon a affirmé : «Le président de l'Epad est élu et choisi -c'est la loi qui le dit- parmi les élus du conseil général des Hauts-de-Seine.» Ce qui est faux. Selon le décret du 9 décembre 1958, «le président du conseil d'administration est élu par le conseil d'administration», sans plus de précision.

Qui a vraiment le pouvoir au sein de l'Epad ?

C'est le conseil d'administration qui détermine le budget et la stratégie de développement de la zone, et qui décide des opérations à entreprendre ainsi que des conditions de leur financement. Le président du conseil d'administration convoque les réunions du conseil d'administration et il a d'une voix prépondérante en cas d'égalité lors d'un vote du conseil. Il bénéficie donc surtout d'une certaine visibilité, stratégique pour un élu local. Nicolas Sarkozy le sait, puisqu'il a présidé ce conseil du 1er avril 2005 à décembre 2006.

Le directeur général exécutif est chargé de gérer l'établissement au quotidien et de mettre en œuvre opérationnelle des décisions du conseil d'administration prises en accord avec l'Etat.

Depuis septembre 2007, c'était Patrick Devedjian, président du conseil général et ministre en charge de la Relance, qui présidait le conseil d'administration de l'Epad. Mais il a atteint la limite d'âge de 65 ans. Selon les informations du Figaro, Matignon s'apprêtait à signer un décret prorogeant son mandat, mais l'Elysée a demandé qu'il n'en soit rien.