mardi 12 mars 2013
En Allemagne, on ose parler de la retraite à 69 ans
Le Figaro mise gros sur la vidéo
De quoi Victorin Lurel est-il le symptôme ?
Pétrification idéologique
Record battu
Qu'en pense Mahmoud Ahmadinejad, qui était là lui aussi, entre amis ?
Le fossé se creuse entre pauvres et riches
Et nous, on ferait quoi si on était riches.
Indécemment riches ?
Couper la corde au lieu de défaire le nœud
Ça va être comique le Conseil des ministres de mercredi prochain. Ils
auront tous reçu la lettre de cadrage du premier d’entre eux leur
imposant, collectivement, cinq milliards d’euros d’économie. Mais
attention, Ayrault l’a bien expliqué : on affûte les crayons de bois au
plus court et on surveille l’utilisation de la photocopieuse du coin de
l’œil mais on ne touche pas à la masse salariale. Ça va être coton de
réaliser des économies sans toucher au poste le plus comaque des
dépenses.
Mercredi prochain, on imagine les postures. Peillon, peinard, ne craint
rien. Avec des embauches en veux-tu en voilà à l’Éducation nationale, il
pourra se tenir les côtes face à ses collègues. Si Taubira renonce à
remettre un tribunal à Tulle, on peut trouver trois sous. Aurélie
Filippetti a d’ores et déjà compris que la Culture est au socialisme
version Hollande ce que le gland est au mocassin : un accessoire.
Jean-Yves Le Drian peut facilement priver l’armée de chars Leclerc sans
mettre en péril la Défense nationale. Encore une poignée d’euros trouvée
en moins de temps qu’il n’en faut pour une corvée de latrines.
Sans
rire, où va-t-on les trouver ces cinq milliards d’écot de chacun ? Sans
doute dans les aides diverses, les subventions variées, les frais
généraux. Si, dans les ministères, on commence à comprendre que l’argent
qu’on dépense est avant tout celui des Français, ça va nous faire un
choc culturel… C’est idiot, cette histoire de cinq petits milliards.
Pourquoi pas dix, douze ou cent, pendant qu’on y est. Il ne faut pas se
contenter de couper les ficelles quand on peut défaire les nœuds.
A Dijon : "M. Hollande, elles sont où vos promesses ?"
Ce n'est pas exactement le scénario qu'il espérait. François Hollande, en déplacement deux jours à Dijon pour renouer avec le terrain, a été interpellé dès son arrivée dans le quartier populaire des Grésilles, par des personnes mécontentes de sa politique.
Tout avait pourtant été cadré par ses conseillers. Arrivée en train, déambulation parmi la population, dispositif de sécurité léger, la mise en scène vantée par l'Elysée n'était pas sans rappeler "l'homme normal" de la campagne présidentielle. Mais dès le début, l'ensemble sonne un peu faux. Parmi les gens présents, les trois quarts sont en réalité des militants socialistes, venus plaider la cause de M. Hollande, réclamant de la patience et de l'indulgence pour le gouvernement qui bataille avec la crise.
A l'arrivée sur place du président de la République, la tension monte d'un cran. Des syndicalistes de Solidaires se sont notamment réunis "pour lui rappeler qu'il est socialiste". Plusieurs personnes lui lancent des reproches, l'accusant de "faire la politique du patronat", et de se soucier davantage de la guerre au Mali et du mariage pour tous que des problèmes quotidiens des Français. L'un d'entre eux crie : "M. Hollande, elles sont où vos promesses ?"
L'homme est immédiatement évacué, manu militari, par les services de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) :