TOUT EST DIT

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mardi 29 janvier 2013

Les jeunes chômeurs suédois incités à aller... en Grèce

"Des centaines d'emplois estivaux autour de la Méditerranée à prendre pour les jeunes Suédois" : l'agence suédoise pour l'emploi vient de lancer une campagne pour pousser ses jeunes à aller chercher des jobs dans les pays frappés par la crise économique.

Le taux de chômage des moins de 25 ans en Suède, même s'il est de près de 24%, reste loin des sommets atteints en Grèce et en Espagne, où il est de plus de 50%. Ce qui a donné une idée aux autorités suédoises... L'agence suédoise pour l'emploi a lancé lundi une campagne exhortant les jeunes chômeurs à aller chercher des jobs d'été dans des pays frappés par la crise économique et la pénurie d'emplois, comme la Grèce et l'Espagne.

"Des centaines d'emplois estivaux autour de la Méditerranée à prendre pour les jeunes Suédois", écrit l'Agence pour l'emploi dans un communiqué. On recherche ainsi des instructeurs sportifs, des chorégraphes et scénographes, des animateurs, des techniciens en son et lumière, etc., prêts à servir une clientèle scandinave en Espagne, en Grèce, en Italie et à Chypre. Tous ces postes seront proposés au cours d'une foire aux emplois à Malmö (Sud) à partir du 4 février. Certains de ces emplois, situés dans des complexes touristiques, sont difficilement accessibles aux jeunes de ces pays, parce qu'ils requièrent la maîtrise d'une langue scandinave. Mais pas tous, explique à l'AFP Kristina Gärdebro Johansson, conseillère du programme des emplois européens (EURES) à l'Agence pour l'emploi.

"Nous espérons que nos jeunes Suédois décrocheront chacun de ces boulots. Ces entreprises ont eu une bonne expérience avec les jeunes travailleurs suédois", a-t-elle affirmé. "C'est une belle occasion si on veut entrer sur le marché du travail", selon Mme Gärdebro Johansson.

pendant le génocide il engrosse sa femme !!!!

Dans un entretien accordé à un journal libanais repéré par Metro, Bachar el-Assad a annoncé que sa femme Asama était enceinte de son quatrième enfant alors que le pays est en proie à une guerre civile meurtrière depuis mars 2011. Le reste de l'interview est consacré à comment Bachar el-Assad entend dominer la rebéllion, le journal Al Akhbar étant très proche du régime syrien.

Hollande en reconquête

Hollande en reconquête


Les nouvelles sont tombées, hier, dans une heureuse convergence : François Hollande regagne du terrain. Et pas seulement au Mali ! Notre sondage exclusif (voir ci-dessus) en témoigne. Ceci, c'est-à-dire l'intervention en Afrique, explique sans doute cela, à savoir les quatre points de popularité gagnés en un mois à 44 %. François Hollande n'a d'ailleurs pas manqué de saluer avec un prompt enthousiasme la prise de contrôle de la « mythique » Tombouctou, hier par les troupes françaises et africaines. Il s'est même cru autorisé à prophétiser une prochaine fin de cette bataille au Mali.
Il pesait tant de risques sur notre engagement que l'avancée sans opposition de nos soldats, a conduit François Hollande à redétailler le bien-fondé de sa stratégie. On comprend son soulagement même s'il est prématuré de crier victoire face à un ennemi invisible mais sûrement pas détruit. En tout cas, il est certain que François Hollande en recueille le bénéfice. Dans l'Observatoire BVA-Orange-L'Express-Presse régionale-France Inter, il enraye sa chute pour la première fois depuis son arrivée à l'Élysée. Dans sa martiale foulée, Jean-Marc Ayrault grignote aussi 3 points (à 40 %).
Il y a sûrement une leçon à en tirer pour le chef de l'État. Les Français attendent davantage de lui qu'il se comporte en rassembleur, symbole de l'unité nationale, qu'en diviseur. Et c'est évidemment sur le front intérieur que François Hollande va devoir s'employer pour réussir une délicate synthèse.
Car il est un autre enseignement précieux de notre sondage. Le « recentrage » du chef de l'État lui vaut une défiance accrue à la gauche de la gauche. Alors que s'accentue l'ancrage social-libéral de François Hollande sur l'économie et le social, ses concessions sur le « sociétal » suffiront-elles à rééquilibrer la balance chez les plus radicaux ? Il semble bien que soit engagée une guerre de positions dans la majorité. La reconquête passera-t-elle par des renversements d'alliance ?

Au Mali, le plus dur commence

Au Mali, le plus dur commence


Moins de trois semaines après le début de l'opération française au Mali, son premier objectif est atteint. L'avancée sur Bamako des groupes islamistes venus du Nord du pays a été stoppée. La ville de Gao a été reprise samedi. Tombouctou, ville mythique pour tous les amoureux du désert, n'est plus, depuis hier, sous la terreur des bandes armées. C'est une authentique libération pour les populations civiles. On ne peut que s'en réjouir.
Endiguer l'avancée de ces groupes islamo-mafieux était une nécessité pour Paris. Plus de six mille ressortissants français se trouvent au Mali. Ne pas intervenir n'aurait pas seulement voulu dire laisser un État se faire kidnapper. C'était exposer la France, déjà prise explicitement pour cible depuis des années par Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), à une délicate et sans doute douloureuse opération de sauvetage.
C'est la raison pour laquelle tout s'est accéléré, ces dernières semaines, laissant le gouvernement français assez seul en première ligne. Même si les risques d'un Sahel déstabilisé sont loin de ne concerner que l'Hexagone. François Hollande a assumé la décision d'intervenir. En prenant soin de rappeler le soutien de l'Onu et la demande expresse du Mali. En limitant la mission dans ses objectifs. En prenant soin, aussi, de ne fixer aucune limite de temps. Dès le 12 janvier, il parlait de « temps nécessaire ».Et pour cause. Ce n'est qu'une bataille qui vient d'être gagnée à Tombouctou. Le plus dur commence.
Pour des raisons évidentes et immédiates. Les groupes armés sont militairement plus facilement délogeables des villes et beaucoup moins vulnérables, en revanche, dans les montagnes du désert. La phase deux de l'opération, aider le Mali à retrouver son intégrité, va être insidieuse et ne sera pas aussi limpide que celle à laquelle nous venons d'assister ¯ à dire vrai, sans images ¯ depuis près de trois semaines.
Mais il est des raisons plus profondes. Elles touchent au facteur temps et à la complexité du dossier politique. En dix ans, le Mali est passé du statut de promesse démocratique sur le continent africain à une zone de non-droit explosive pour tout le Sahel. En 2002, l'organisation Transparency International, qui cartographie le poids de la corruption sur le gouvernement du monde, plaçait Bamako au 72e rang sur 185. Autrement dit, dans la bonne moitié.
Aujourd'hui, c'est précisément la corruption et le délitement de toute autorité qui a livré le pays aux bandes armées. En une décennie, le fragile édifice politique malien n'a pas résisté à la pression énorme de plusieurs facteurs concomitants : grand banditisme, poudrière libyenne, réseaux islamistes, revendications d'autonomie des Touaregs.
Le banditisme international s'est calé sur les parcours traditionnels du Sahara pour activer ses trafics d'armes, de drogue, de migrants. Sous Kadhafi, Bamako-Tripoli est devenu un axe majeur de tous ces trafics. La chute du Colonel a eu un effet boomerang à tous les niveaux.
Face à ces processus qui dépassaient largement le cadre malien, la France et l'Europe n'étaient pas de simples spectateurs. Politique migratoire, développement, coopération civile, militaire.... Il serait réducteur de plaquer les schémas de la France-Afrique sur la situation au Sahel. Mais il faudrait être aveugle pour ne voir, dans la bataille de Tombouctou, qu'un affrontement entre les forces du bien et celles du mal. C'est la bataille du développement qui est en jeu. Elle prendra plus de dix-sept jours.

LE COMÉDIEN BERNARD DHÉRAN S'EST ÉTEINT

Bernard Dhéran est décédé dimanche 27 janvier à Marrakech. Lors de sa longue carrière, il a été un grand homme de théâtre, doyen de la Comédie Française, ainsi que le doubleur de nombreuses stars américaines. Il avait 86 ans.

Le comédien Bernard Dhéran est mort le dimanche 27 janvier 2013 à Marrakech, la ville où il vivait. Du haut des ses 86 ans, il pouvait contempler une carrière d'acteur bien remplie, entre théâtre, télévision et cinéma. A la Comédie Française, dont il était pensionnaire de 1953 à 1957, sociétaire en 1961 puis doyen en 1988, il interprétait les plus grands rôles du théâtre. Dhéran a joué Shakespeare, Musset, Molière, Corneille, Feydeau et Piat. Hors Comédie Française, le comédien est ensuite apparu dans des pièces de théâtre en tous genres, sous la direction de Louis Jouvet, Laurent Baffie ou Alain Sachs jusqu'en 2010. L'acteur a été nommé par deux fois aux Molières pour ses seconds rôles : en 1995 pour "Les affaires sont les affaires" d'Octave Mirbeau et en 2000 pour "Hôtel des deux mondes" d'Eric-Emmanuel Schmitt .

Bernard Dhéran était aussi connu des habitués du petit écran, surtout pour ses nombreuses apparitions dans "Au théâtre ce soir". Parallèlement, il était aussi acteur pour le cinéma et sa filmographie comporte une centaine de films. Il a notamment été dirigé par Sacha Guitry, Claude Sautet, Jean Girault, Claude Autant-Lara, Marcel Carné, Tony Gatlif, Patrice Leconte et Claude Berri entre 1948 et 2007.

Doubleur de monstres sacrés

Mais le comédien était surtout la voix francophone d'illustres comédiens anglo-saxons telsAnthony Hopkins, Christopher Plummer, Ian McKellen, David Niven, Christopher Lee ou encore Sean Connery. Le doublage de Bernard Dhéran s'écoute sur de nombreux succès cinématographiques : "À la rencontre de Forrester", "X-Men" 1, 2 et 3, "Malcolm X", "L'Armée des douze singes", "Amadeus", etc.

Son dernier faits d'armes marquant était la publication de ses Mémoires. Elles répondent au titre improbablement long de "Je vais avoir l'honneur et l'ineffable jouissance, chers vieux abonnés de la Comédie-Française, chers lecteurs, d'aiguiser ma plume d'oie et de vous asséner avec tendresse quelques truculentes histoires vécues au cours des tribulations d'un comédien ordinaire du roy et de la république" et sont parues aux éditions Scali en 2007.