TOUT EST DIT

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mardi 13 octobre 2009

Redécoupage électoral : Martine Aubry dénonce un "tripatouillage"

La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a accusé mardi 13 octobre le gouvernement et sa majorité de "tripatouillage" électoral le redécoupage des circonscriptions pour les prochaines élections législatives.

L'Assemblée nationale a commencé, mardi, l'examen de ce projet de loi présenté par Alain Marleix, secrétaire d'Etat chargé des collectivités territoriales. Il propose de supprimer 33 circonscriptions et d'en créer 33 autres, le nombre de sièges de députés restant fixé à 577. Parmi les nouvelles circonscriptions, 11 concernent les Français de l'étranger qui, contrairement au Sénat, ne sont jusqu'ici pas représentés à l'Assemblée nationale.
"Faute de pouvoir gagner ou de craindre de pouvoir gagner les élections par les urnes, par la démocratie, le gouvernement tripatouille, je crois qu'il faut le dire ainsi, les modes de scrutin ou les circonscriptions", a déclaré Martine Aubry, ajoutant que le PS n'était pas opposé à une réforme demandée "à juste titre" par le Conseil constitutionnel pour tenir compte des évolutions démographiques.

Selon Mme Aubry, le gouvernement a pris "les circonscriptions qui sont entre 47 et 53 % et qui, en général, basculent au moment où le Parlement passe à gauche ou à droite et on a fait en sorte de les maintenir à droite". Sur les 33 circonscriptions créées, 24 sont favorables à la droite et, sur les 33 supprimées, on en trouve 23 de gauche.

"Une voix de gauche n'aura plus le même poids qu'une voix de droite puisqu'il faudra pour la gauche avoir plus de 51,3 % des suffrages pour être majoritaire à l'Assemblée nationale", a-t-elle précisé. Le président du groupe PS à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, a confirmé que son groupe saisirait le Conseil constitutionnel dès le vote de la réforme par le Parlement.

DROITE ET GAUCHE DOS-À-DOS

Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée, estime quant à lui que "le Parti socialiste y va un peu fort". "C'est un sujet sur lequel on a travaillé en détail. Ce redécoupage a été fait sur la base de critères démographiques et géographiques", a-t-il argumenté. "Les socialistes le contestent, c'est de bonne guerre. En même temps, quand vous faites le compte, vous vous apercevez que de droite comme de gauche il n'y a pas beaucoup matière à contester", a estimé M. Copé.

Le porte-parole des députés communistes, Roland Muzeau, a pour sa part renvoyé droite et gauche dos-à-dos.
"Lorsque les ciseaux sont tenus par une main droite ou par une main gauche c'est toujours injuste. Un redécoupage ne peut être ni juste, ni démocratique", a-t-il dit avant de plaider pour l'instauration d'un scrutin à la proportionnelle.

BIZARRE, MARTINE AUBRY DEVIENT AUTISTE, ELLE NE SAIT PLUS QU'ILS EN ONT DÉJÀ DÉBATTU.

Sarkozy veut remettre les langues au coeur du lycée

Le chef de l'Etat, qui présentait mardi matin sa réforme du lycée, a également annoncé le bouleversement du système d'orientation et des mesures pour renforcer l'autonomie des élèves.

• Les langues vivantes, une priorité. «Tous nos lycéens doivent devenir bilingues et pour certains, trilingues». Le chef de l'Etat a avancé plusieurs idées pour en faire une priorité, a travers ce qu'il a qualifié de «plan d'urgence» : «Il faut plus privilégier l'oral», «pousser l'élève à plus participer», «organiser des séjours linguistiques», «changer les épreuves au baccalauréat».

• Bouleversement du système d'orientation. Il «va connaître une véritable révolution», a assuré Nicolas Sarkozy, car nous souhaitons que l'orientation «devienne progressive et surtout, réversible». «Nous allons donc instaurer un droit à l'erreur. Le redoublement va devenir l'exception. Les élèves qui souhaitent se réorienter auront accès à des stages passerelles de remise à niveau qui leur permettront d'éviter le redoublement». Soit pendant les vacances, soit pendant la scolarité, a précisé le chef de l'Etat.

• Rénovation de la filière STI. «Il faut casser la hiérarchie qui place la filière scientifique toujours en tête», plaide Nicolas Sarkozy. Aujourd'hui, «on va dans la filière scientifique pas parce qu'on aime les sciences, mais parce que c'est là que se trouvent les bons élèves». «Nous allons nous occuper de la voie technologique, et notamment de la série STI (...) qui permet de déboucher sur les métiers d'ingénieurs et de techniciens supérieurs (...) dont nous avons besoin», a-t-il par ailleurs estimé.

• Sauver la série Littéraire. «Aujourd'hui, elle est en perdition», a-t-il assuré. Pour la sauver, le chef de l'Etat a insisté sur trois points :
- «Créer un enseignement de langues et de civilisations étrangères, afin de faire de la filière littéraire une filière littéraire internationale».
- «Introduire de nouvelles matières, comme le droit».
- «Créer un enseignement culturel et artistique de haut niveau».

• Accompagnement personnalisé pour tous les élèves. «D'un côté, trop d'heures de cours, de l'autre, aucune plage horaire n'est prévu pour vous aider», a déclaré Nicolas Sarkozy. Ainsi, dès la rentrée prochaine, «tous les élèves bénéficieront d'une aide de deux heures par semaine en petits groupes». L'enjeu ? «Mieux préparer les élèves à l'enseignement supérieur. (...) On est loin de toute forme de cocooning», a-t-il expliqué. Le chef de l'Etat a tenu au passage à rendre hommage aux professeurs, «véritables artisans de la transformation de l'école». La réforme du lycée n'a «d'autre but que de faciliter l'exercice de leur métier», a-t-il assuré.

• Replacer la culture française au lycée. La part des activités artistiques au lycée est «scandaleuse», «misérable», voire «anecdotique» a estimé le chef de l'Etat. Or «le devoir de l'école est de valoriser toutes les compétences et tous les talents (...) et de développer le regard critique des élèves», a-t-il ajouté. Nicolas Sarkozy a avancé dans ce sens un certain nombre d'idées, comme celle de créer dans chaque lycée «l'équivalent d'un ciné club». Il a également annoncé avoir demandé à France Télévisions de constituer une vidéothèque en ligne de films classiques à usage des lycéens.

• La conquête de l'autonomie. «Le lycéen a besoin de prendre des initiatives, a besoin de se confronter au monde». Pourtant, actuellement, «un élève qui prend des responsabilités (type association) n'est aucunement encouragé dans ce sens», a rapporte le chef de l'Etat. C'est pour contrer cela qu'a été imaginé par Martin Hirsh «le livret de compétences» : «Les initiatives que vous prendrez seront prises en compte dans votre parcours, et deviendront un élément d'appréciation pour votre rentrée dans l'enseignement supérieur», a-t-il assuré. Le chef de l'Etat a par ailleurs avancé l'idée de déléguer aux lycéens certaines compétences relatives à la vie scolaire.

Benoît Hamon jugé par ses pairs

Le porte-parole du PS se voit reprocher par certains de ses camarades son rôle lors de la polémique sur les propos controversés de Frédéric Mitterrand. Polémique qui se propage rue de Solférino. L'heure de l'explication en interne a sonné

Le bureau national du PS a lieu tous les mardis. C'est son instance exécutive. On y décide collectivement la ligne politique.

La semaine dernière, ce ne fut pas vraiment le cas. Alors que l'affaire Mitterrand éclatait et que le porte-parole du parti Benoît Hamon venait de prendre bruyamment position en se déclarant choqué qu'un "homme puisse justifier, à l'abri d'un récit littéraire, le tourisme sexuel", on évoqua les élections allemandes ou la votation sur la Poste, mais jamais le cas Frédéric Mitterrand.

Du coup, face aux caméras, Hamon s'est retrouvé seul sur le front, vite accusé de défendre sa ligne personnelle et non celle - pourtant non définie - du PS. Dès vendredi, Harlem Désir, numéro 2 du PS, ouvrait le feu sur le porte-parole. Et enclenchait une polémique interne.

Hamon est convaincu qu'il a été lâché

Cet après-midi, en bureau national, l'heure de la grande explication va sonner. Hamon s'est-il exprimé trop hâtivement, sans nuances? L'intéressé lui-même a bien l'intention de ne pas se laisser égratigner sans réagir. Il ne devrait pas mâcher ses mots. Il est convaincu qu'il a été lâché. Mercredi dernier, il envoyait un SMS au député PS de Paris Patrick Bloche, qui venait de pilonner le ministre de la culture : "Mille mercis pour ton soutien. Je crains que ça ne se bouscule pas beaucoup au portillon." Et, c'est vrai, cela ne s'est guère bousculé au portillon.

La première secrétaire Martine Aubry, qui n'a pas lu le livre, a d'abord minimisé le sujet avant de défendre son porte-parole du bout des lèvres : "Benoît a pu avoir une réaction de sensibilité" à la lecture du récit de Frédéric Mitterrand, a-t-elle lâché. Puis, elle a décidé de tourner la page presto. Cet après-midi, elle aurait bien aimé que le sujet ne soit pas abordé. Mais cette fois, impossible de couper à la séance de thérapie collective. C'est ce qu'on appelle le retour du refoulé.

CE SALE CON MÉRITE LARGEMENT CE QUI LUI ARRIVE, PASSONS MAINTENANT À SA DÉMISSION !!

Exclusif - Jean Sarkozy: "Je veux être jugé sur mes actes"

La probable élection de Jean Sarkozy à la tête de l'Epad, l'établissement chargé de l'aménagement du quartier de la Défense, a déclenché une vague de protestations. Le fils du chef de l'Etat s'explique dans un entretien exclusif accordé, ce lundi, à Metro.
A 23 ans et avec un CV encore mince, votre nomination à la tête du quartier d’affaire de la défense n’est elle pas choquante ?


On a voulu faire croire à une nomination. C’est un mensonge. Il s’agit au contraire d’une élection ou plutôt de trois élections successives. Au sein de mon groupe tout d’abord, par l’assemblée départementale ensuite, et par les administrateurs de l’Epad enfin. Depuis le début de mon parcours politique, je n’ai jamais été nommé, toujours élu. Est-ce que je suis illégitime pour me présenter à une élection au prétexte que je m’appelle Sarkozy ? C’est ça la question.

Votre âge ne pose donc pas problème ?
Il y a une loi qui existe. Elle autorise à être candidat à une élection à partir de 18 ou 21 ans. Et La loi de la république est la même pour tous. Au final ce sont 44 élus, qui ont reçu la confiance de plusieurs centaines de milliers d’électeurs, qui auront à juger de la crédibilité de ma candidature. C’est fort de cette légitimité et du travail que j’ai accompli depuis deux ans que je leur propose ma candidature.

Mais vous avez conscience que si vous ne vous appeliez pas Sarkozy, vous ne seriez pas où vous en êtes aujourd’hui ?
Je ne peux pas vous laisser dire ça. J’ai conscience que le fait de m’appeler Sarkozy rend les choses plus difficiles, comme le prouve les violentes attaques personnelles dont je fais l’objet depuis le début. On a voulu faire croire que j’étais parachuté sur des sujets que je ne connaissais pas. C’est totalement faux. Depuis deux ans, je n’ai eu de cesse de m’engager sur le combat des transports, un sujet central pour l’avenir de la Défense. Je préside aussi la majorité départementale et pas un jour ne s’est passé sans que j’ai à négocier avec des acteurs économiques. Je voudrais dire aux gens qui peuvent s’interroger que je veux les convaincre sur mes actes, mes idées, ce que je peux apporter à la Défense.


Que répondez-vous aux accusations de népotisme ?
Je ne demande aucun droit supplémentaire, mais je n’en demande pas moins non plus.

Votre ascension dans les Hauts-de-Seine est fulgurante. Est-ce que vous ne bénéficiez pas d’un traitement de faveur ?
Les critiques qui sont formulées à mon encontre depuis quelques jours, vous appelez ça un traitement de faveur ?


Un administrateur de l’Epad vous a cédé sa place pour que vous puissiez vous présenter à la présidence…
On ne m’a pas cédé la place pour que je puisse me présenter.
Hervé Marseille, membre du Nouveau Centre, ne souhaitait pas prendre la succession de Patrick Devedjian atteint par la limite d’âge. Il n’avait donc pas vocation à rester administrateur de l’Epad.


Votre carrière ne va pas trop vite ?
Vous me parlez d’empressement, je préfère parler de passion. Quand on a une vocation quelle soit artistique, professionnelle, ou politique, on la vit pleinement.


Que pense votre père de votre candidature ?
J’ai pris ma décision. Je l’en ai informé comme tous ceux qui me sont proches.


Vous évoluez comme lui à ses débuts dans les Hauts-de-Seine. Quelles sont vos ambitions politiques ?
J’ai choisi de faire de la politique là où ma vie et mes racines m’en donnaient la légitimité. Si j’avais été dans la Creuse ou le Béarn, j’en connais qui auraient dénoncé un parachutage.
Je n’ai pas caché mes ambitions politiques en proposant ma candidature pour la responsabilité d’administrateur de l’Epad Dans les Hauts-de-Seine, je pense franchement que le nom que je porte me crée plus de devoir et ne me donne aucun droit supplémentaire. J’ai été élu conseiller général et le suffrage universel n’est pas moins légitime dans les Hauts-de-Seine qu’ailleurs.


Vous poursuivez vos études en deuxième année de droit ?

J’ai fait le choix exigeant de mener en parallèle mon engagement politique, mes responsabilités d’élu et mes études. Il me reste un an et demi avant d’obtenir ma licence.

Le consensus mou bien français frappe encore, sans comprendre que ce n'est pas fait, que c'est une élection, donc qu'il n'est pas parachuté, qu'il n'est pas encore en poste, la presse attaque, le con français suit, le con international suit, mais au travers de ce "népotisme" c'est Nicolas Sarkozy qui est attaqué, comme toujours.
La ringardise française est contagieuse, c'est pire que la grippe H1N1

Une cinquantaine d'opposants arrêtés à Moscou après la victoire de Russie unie aux municipales

Une cinquantaine d'opposants dénonçant des irrégularités aux élections municipales à Moscou, remportées haut la main par le parti Russie unie du premier ministre Vladimir Poutine, ont été interpellés lundi 12 octobre dans la capitale, selon une source policière citée par la radio Echo de Moscou.
Lolita Tsaria, dirigeante du Front citoyen uni, mouvement de l'ancien champion du monde d'échecs Garry Kasparov, et des opposants qui s'apprêtaient à participer à une manifestation non autorisée sur la place Pouchkine, au cœur de Moscou, ont été appréhendés par les forces de l'ordre, précise l'agence Interfax. Le leader du mouvement d'opposition Nous, Roman Dobrokhotov, a également été interpellé à la station de métro Pouckhine, au moment où il effectuait des déclarations à des journalistes, selon la même source.

A Moscou, la liste Russie unie conduite par le très controversé maire de la capitale, Iouri Loujkov, a remporté 66 % des suffrages, soit près de 20 points de plus que lors du précédent scrutin en 2005 (47,25 %), selon les chiffres de la commission électorale centrale. Maire depuis 1992, il a été accusé de corruption par ses détracteurs durant la campagne, et notamment d'avoir fait la fortune de sa femme, Elena Batourina, à la tête d'une entreprise de travaux publics omniprésente à Moscou. Malgré cette victoire, les médias continuent à spéculer sur son limogeage avant la fin de son mandat en 2011 – le maire de Moscou et les gouverneurs étant nommés par le président – tant ce personnage surpuissant agace.

"Nous avons de très gros doutes concernant les résultats de l'élection de l'Assemblée de Moscou", a réagi Sergueï Mironov, président du parti et du Conseil de la Fédération, le Sénat russe. Dans soixante-quinze autres régions, Russie unie remporterait près de 80 % des sièges à pourvoir, tandis que les opposants libéraux de Iabloko et Pravoe Delo n'en décrochent aucun.

"Les violations du processus électoral ne permettent pas de conclure (...) à des élections honnêtes, libres et concurrentielles", a jugé, dans un rapport, l'association Golos, qui surveille le déroulement des scrutins en Russie. Le président de la commission, Vladimir Tchourov, a lui qualifié d'"hystériques" les accusations de fraudes.

Les incidents les plus graves rapportés concernent la ville de Derbent, au Daguestan, dans l'instable Caucase russe, où un tiers des bureaux de vote n'ont jamais ouvert, tandis que la police faisait pression sur les électeurs pour assurer la victoire du maire sortant.

"Ce qui s'est passé à Derbent ouvre une nouvelle page de l'histoire électorale russe. Pour la première fois, l'appareil administratif a été utilisé pour empêcher les citoyens de voter", estimait lundi le quotidien Kommersant. Enfin, Joaquim Crima, candidat noir dans la région de Volgograd et coqueluche des médias durant sa campagne, s'est réjoui de ses 4,75 %. "Je ne m'attendais pas à plus de 1 %. Et je suis arrivé troisième !", s'est félicité ce Bissau-Guinéen naturalisé Russe, promettant de participer aux prochaines élections dans son district de Sredniaïa Akhtouba.

JE VOUS LE DISAIS BIEN, PAS DE PROBLÈME EN RUSSIE !!!

Les Verts refusent la main tendue de Bayrou pour les régionales

Le secrétaire national des Verts, Jean-Vincent Placé, affirme, dans une interview publiée lundi soir 12 octobre sur le site Internet du Figaro, que les Verts ne sont pas prêts à saisir la main tendue par François Bayrou pour les régionales. "Notre ligne est très claire. Au premier tour, nous sommes pour le rassemblement de tous les écolos. Nous ne cherchons pas d'accord au niveau national", indique M. Placé.

Le secrétaire national des Verts se dit en revanche "favorable à des accords régionaux", notamment en Alsace, en Haute-Normandie et dans les Pays de la Loire avec Cap 21, fondé par l'ancienne ministre Corinne Lepage, vice-présidente du MoDem, et le Mouvement écologiste indépendant (MEI) d'Antoine Waechter.
Mais "le MoDem n'est pas clair et uniquement tourné sur l'ambition personnelle d'un homme", dit-il en estimant que Verts et MoDem n'ont pas "la même vision des enjeux de la planète". "Et, en politique, quand ce n'est pas clair, 1 + 1 ne font pas forcément 2 et font rapidement 0,5 !", conclut-il.