TOUT EST DIT

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dimanche 27 décembre 2009

Lettre de Roman Polanski à Bernard-Henri Lévy

[Roman Polanski vient d’adresser cette lettre à Bernard-Henri Lévy et, par son intermédiaire, à tous ceux qui l’ont soutenu, depuis des mois, dans l’épreuve qu’il a traversée et qu’il traverse encore. À la demande de Roman Polanski, nous la mettons aussitôt en ligne.]

C’est vrai, ce que vous avez dit, cher Bernard Henri Lévy, lors de vos interventions dans la presse suisse – je suis moi-même bouleversé par le nombre de témoignages de sympathie et de soutien que j’ai reçus dans la prison de Winterthur et que je continue à recevoir ici, dans ce chalet de Gstaad où je passe les fêtes avec mon épouse et mes enfants.

Il y a là des messages de voisins et d’autres qui viennent de gens de toute la Suisse, et, au-delà de la Suisse, du monde entier. J’aimerais pouvoir, à chacun, dire le bien que cela fait, quand on est enfermé dans une cellule, d’entendre, chaque matin, en recevant le courrier, ce murmure de la voix humaine et de la solidarité. Chacun de leurs mots on été, pour moi, dans les moments les plus sombres, et sont toujours dans ma situation actuelle, pleins de réconfort et de raisons d’espérer.

J’aimerais pouvoir leur répondre à tous. Mais c’est impossible, il y en a trop. Avez-vous une idée de la façon dont je pourrais le faire? Peut être votre revue, La Règle du Jeu, qui m’a soutenu dès le premier jour? Peut-être diffuser ces quelques lignes que je vous adresse? Je ne sais pas. Je vous laisse faire.

Joyeuses fêtes de fin d’année à vous, aux vôtres – et, à travers vous, à tous ces amis anonymes que je découvre jour après jour et qui m’ont tant aidé.

L'offensive des banques en ligne

Surfant sur l'appétit des Français pour lnternet, Fortuneo et BforBank ont lancé récemment deux offres. Des initiatives qui secouent la concurrence au profit des consommateurs.

Les banques en ligne avaient tenté une première incursion dans le paysage français au début des années 2000 avec un succès mitigé. Depuis, le temps a passé, les Français se sont équipés en ordinateurs et en connexions Internet à haut débit et ont appris à faire confiance aux transactions en ligne. Le marché est mûr et les acteurs qui veulent prendre une part de ce nouveau «gâteau» ne manquent pas.
Coup sur coup, ces derniers mois, deux nouveaux acteurs sont apparus. L'un, BforBank, lancé par le Crédit agricole, joue la carte des services haut de gamme. Il ne s'agit d'ailleurs pas à proprement parler d'une banque puisqu'il n'y a ni compte courant, ni carte. L'établissement, dirigé par André Coisne, qui avait installé avec succès ING Direct et son fameux livret orange en France, s'intéresse à l'épargne et seulement à celle-ci. «Notre cible, ce sont tous les Français qui ont une épargne d'au moins 50.000 euros, cela représente 3,5 millions de ménages», explique André Coisne, qui espère séduire 30.000 à 40.000 clients par an et se dit très satisfait des résultats depuis le lancement le 8 octobre dernier. Conscient qu'on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre, il utilise comme produit d'appel un livret d'épargne à 5% (avant impôts). Un taux qui frappe face au 1,25% du livret A. Il assure aujourd'hui que BforBank veut faire de la gestion privée et rien que de la gestion privée. Mais après tout, ING et Boursorama à leurs débuts étaient eux ­aussi positionnés, au départ, uniquement sur l'épargne...
Slogan choc

À l'autre extrémité du spectre de ceux qui s'intéressent à l'argent des ménages sur la Toile, Fortuneo, lui, est le bras armé sur Internet du Crédit mutuel Arkea. L'établissement a démarré dans le courtage en ligne avant de se transformer en banque. La première étape consiste pour lui à convaincre une bonne partie des clients actuels à utiliser les nouveaux services bancaires en ligne. Et pour cela, il joue clairement la carte des prix avec un slogan choc «arrêter de banquer». «En 2015, la France devrait compter 33 millions d'internautes majeurs actifs, 10 à 20% pourraient être des clients des banques en ligne», estime Pascal Donnais, le président du directoire.

Cette nouvelle concurrence est une bonne nouvelle pour les Français. Elle réveille le marché. Boursorama Bank a par exemple revu certains tarifs après l'arrivée de Fortuneo. Le vrai défi pour les banques en ligne ne consiste pas à conquérir des clients, mais bien à les garder. Car les internautes sont par nature volages.

LA FIN DE LA BNP ET DE LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE ? POURQUOI PAS, MAIS PAS POUR TOUT DE SUITE !!!