TOUT EST DIT

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jeudi 7 février 2013

Sardou "vieux con réac" et Cloclo "jaloux", selon Johnny Hallyday


Ses fans croient tout savoir de lui. Il faut pourtant croire que Johnny Hallyday a encore des secrets. Il en livre quelques-uns dans une nouvelle autobiographie, Dans mes yeux, cosignée avec Amanda Sthers et dont L'Express a publié les bonnes feuilles, mercredi 5 février. Le chanteur, qui a atteint le rang de demi-dieu en France, n'est pas tendre avec les autres artistes, y compris ses copains. Francetv info a retenu quelques-unes de ses confessions.

Claude François "se tapait mes ex"

Johnny Hallyday reconnaît à Claude François son côté "travailleur", mais c'est pour mieux le descendre. "Il n'arrivait jamais à faire ce que je faisais. Ça le rendait fou", reproche le rockeur au chanteur, mort accidentellement en 1978. Concurrents sur scène, ils le sont aussi en privé, avec les femmes. "Il draguait mes nanas et, en désespoir de cause, il se tapait mes ex", raconte Johnny.

Michel Sardou est devenu "un vieux con réac"

Ils étaient très copains, au point de descendre les rapides du Colorado ensemble. Johnny Hallyday n'hésite pourtant pas à qualifier Michel Sardou de "mec assez trouillard". Mais surtout, il n'a pas digéré une remarque du chanteur sur sa fille adoptive : "Il a fait une vanne sur scène. Il a dit, en parlant de Jade : 'Johnny avec sa Viet-cong', et je ne lui ai plus dit bonjour."

La main d'Edith Piaf "qui monte sur ma cuisse"

La Môme est allée écouter chanter le très jeune Johnny "tous les soirs" à une époque non précisée dans les extraits de L'Express"Flatté, mal à l'aise", Johnny fuit carrément la table du dîner lorsqu'Edith Piaf tente une approche un peu trop directe. "Au milieu du repas, je sens sa main sur ma cuisse", se souvient-il, "je suis sorti et le me suis barré en courant".

Jean-Luc Godard, "gai comme une porte de prison"

C'est l'histoire d'un déjeuner très silencieux avec le réalisateur Jean-Luc Godard pour parler de son projet de film Détective (1985). "Godard est gai comme une porte de prison. On se serre la main. Pas un mot", se rappelle Johnny Hallyday. Il est aussi marqué par la violence du réalisateur sur le tournage avec son partenaire dans le film, Claude Brasseur : "Godard choisissait quelqu'un comme ça et le persécutait."

Gérard Depardieu, "la tête dans la soupière"

Ces deux-là sont de vieux potes et ont bien plus en commun que l'exil fiscal qui leur est souvent reproché. Ils ont notamment passé ensemble des soirées plus qu'arrosées, dont une sous l'influence du "brown sugar", un type d'héroïne : "Je voyais les fleurs danser (...) on essayait d'avoir une conversation et puis soudain, Depardieu s'effondre la tête la première dans la soupière."

Son ex-femme Adeline, "un serpent"

Il l'a épousée deux fois au début des années 1990, mais semble en garder un mauvais souvenir. Adeline Blondieau, qui avait à l'époque tout juste 20 ans, "était hystérique", prête à "balancer des chaises" lorsqu'elle était contrariée. Johnny Hallyday, qui n'a plus d'yeux que pour Laeticia, va jusqu'à dire au sujet de son ex-femme "c'est un serpent (...) elle me trompait avec tous les petits mecs de Saint-Tropez et jouait les saintes-nitouches".

Jimi Hendrix, "le mec le plus gentil du monde"

"Il ne savait pas ou dormir alors je l'ai invité chez moi". C'est le seul qui semble trouver grâce à ses yeux. Johnny Hallyday a souvent raconté son amitié avec Jimi Hendrix, "le mec le plus gentil du monde", frôlant souvent la vantardise, alors que les spécialistes du divin gaucher assurent que lui n'a jamais mentionné le rockeur français. Il recommence ici en rappelant qu'il l'a engagé en 1966 pour assurer la première partie de sa tournée, alors que personne ne le connaissait en France.
C'EST JOHNNY, EN FRANCE ON 

AIME LES CONS

Les Allemands sont-ils bien placés pour nous faire la leçon ?


Certes, ils ont réussi à réformer leur marché du travail, à boucher le trou de leur Sécu et à regonfler leur compétitivité en maîtrisant leurs salaires. Mais derrière ces indéniables succès, l’économie de nos voisins cache des facettes moins reluisantes.
« Le plus gros problème de l’Europe ? C’est la France. » Lars Feld n’a pas peur de dire tout haut ce que Berlin pense tout bas. En novembre dernier, cet économiste réputé, l’un des cinq «sages» qui conseillent Angela Merkel, a entamé la rédaction d’un rapport officieux à la demande du ministre des Finances, Wolfgang Schäuble. Le sujet : les réformes à recommander d’urgence à l’Hexagone pour restaurer sa compétitivité. «Notre gouvernement est préoccupé parce que la France ne fait rien pour éviter de sombrer», a justifié Lars Feld. «Vous êtes le seul pays à refuser de se réformer avant qu’il ne soit trop tard : on aimerait vous aider», renchérit Stefan Kooths, de l’IFW de Kiel, l’un des six grands instituts économiques allemands.
Ils ne manquent pas de confiance en eux, nos voisins ! Après avoir administré de sévères remontrances budgétaires à la Grèce, seriné leurs recommandations de bonnes réformes à l’Italie et imposé la règle d’or à toute l’Europe, voilà qu’ils se penchent sur le cas français. A Bercy, on assure officiellement que leurs conseils sont les bienvenus. Mais, dans les couloirs, les membres des cabinets grognent. «A jouer ainsi les donneurs de leçons, les Allemands commencent à agacer leurs partenai­res», commente l’économiste Charles Wyplosz. «Peut-être, rétorque René Lasserre, directeur du Centre d’information et de recherche sur l’Allemagne contemporaine (Cirac). Mais ils ne sont quand même pas si mal placés pour donner des conseils à leurs voisins.»
A première vue, cela ne fait pas de doute. Pointé du doigt comme le maillon faible de l’Europe il y a tout juste dix ans, le pays d’Angela Merkel affiche aujourd’hui l’un des plus bas taux de chômage du continent (6,9%), des prévisions de croissance dans le vert (1,7% en 2013, selon Eurostat), un déficit public quasiment nul et des parts de marché dans le commerce mondial en croissance constante (8,5%, contre 3,8% chez nous). Il faut dire qu’il a su réformer son économie avec un pragmatisme et une réactivité inimaginables chez nous. «Notre méthode est simple : nous mettons tout le monde autour d’une table et nous agissons sur-le-champ, quitte à ajuster a posteriori ce qui fonctionne mal, résume Henrik Uterwedde, directeur de l’Institut franco­allemand de Ludwigsburg. Vous, vous tergiversez pour accoucher d’une souris.»
De fait, alors que nous peinons toujours à écorner notre système de protection sociale, celui de nos voisins a pu être profondément remanié en moins de dix ans : l’âge de départ à la retraite a été repoussé de 65 à 67 ans, la durée d’indem­nisation du chômage ramenée de 32 à 12 mois, le montant des allocations réduit, et les gaspillages dans la santé traqués pour de vrai… Résultat : de l’autre côté du Rhin, la Sécu a enregistré un excédent de 12 milliards d’euros en 2012, du jamais-vu depuis la réunification. Et les dépenses publiques ont pu être ramenées de 49,3 à 45,6% du PIB en dix ans, tandis que les nôtres culminent toujours à plus de 56%.
La réforme du marché du travail s’est révélée tout aussi radicale. Là encore, les syndicats ont fait preuve d’un pragmatisme impensable dans notre village gaulois : ils ont accepté, et même soutenu, toutes les mesures susceptibles d’améliorer la flexibilité. «C’est la meilleure façon de lutter contre le chômage», se justifie Dierk Hirschel, l’économiste de la Confédération allemande des syndicats (DGB). Son organisation a ainsi appuyé la création de contrats spécifiques, censés accélérer le retour à l’emploi des personnes qui en sont éloignées : les «mini­jobs» (400 euros par mois pour un temps partiel de 15 heures par semaine au plus, exonéré de charges) et les «jobs à 1 euro» de l’heure, sortes d’emplois d’insertion réservés aux chô­meurs de longue durée, qui touchent en parallèle leurs indemnités.
Dans la foulée, les syndicats ont accepté que les licenciements et le recours au temps partiel soient facilités. Résultat : la compétitivité des entreprises a grimpé en flèche. «Nous pouvons désormais adapter en permanence nos effectifs au niveau des commandes», témoigne ainsi Mathias Kammüller, vice-président exécutif de Trumpf, une PME familiale spécialiste de machines-outils haut de gamme. En période basse, les salariés travaillent trente-cinq heures par semaine, mais montent à quarante heures en cas de surchauffe, pour un salaire identique. Et au plus fort de la crise, en 2009, le recours massif au chômage partiel a permis de sauver tous les emplois, alors que les ventes de Trumpf avaient chuté de près de 40%.
Autre atout de l’Allemagne : elle dispose d’un tissu de PME soudées, qui chassent en bande. Tandis que les grands groupes français pressurent sans relâche leurs fournisseurs, leurs homologues allemands les emmènent avec eux à la conquête de nouveaux marchés. «Bosch nous a demandé de lui construire une machine laser sur mesure que les Chinois seraient incapables d’imiter et il nous a laissé le temps qu’il fallait, se réjouit Mathias Kammüller. Grâce à cela, nous som­mes tous deux devenus leaders sur un nouveau segment.» Aujourd’hui, Trumpf réalise 70% de son chiffre d’affaires à l’export.
Mais tout n’est pas rose pour autant de l’autre côté du Rhin. Prenez le marché du travail. Certes, l’Allemagne est au plein-emploi. Mais les 2 millions de jobs qui ont été créés depuis 2001 sont presque tous «atypiques». Près d’un travailleur sur quatre travaille aujourd’hui à temps partiel. Et dans les services, la majorité des postes – jusqu’à 75% dans la restauration – sont désormais précaires. Les entreprises auraient tort de se priver : à la différence de l’industrie, le secteur tertiaire n’abrite aucun syndicat assez puissant pour défendre effica­cement les salariés. Il y a quel­ques mois, la chaîne de droguerie low-cost Schlecker s’est ainsi fait prendre à licencier des employés en CDI payés 12,80 euros de l’heure, pour réembaucher des intérimaires à 6,80 ­euros ! «Dans la distribution, tout le monde fait ça», regrette Henrik Uterwedde.
Pas étonnant que le nom­bre de CDI à temps plein (23,6 millions) n’ait pas augmenté d’un iota ces dernières années. Et que de plus en plus d’Allemands restent coincés dans les «minijobs» (plus de 1,5 million de personnes) et les «jobs à 1 euro» (280 000), pourtant censés n’être qu’une étape vers l’em­ploi classique. Mariechen Schäfer, 49 ans, occupe ainsi ­depuis six ans un minijob de caissière à Berlin. «Dès qu’un employeur traditionnel voit cela sur mon CV, son visage se décompose : la plupart d’entre eux nous considèrent comme des boulets», témoigne cette ancienne secrétaire de direction. «Le marché du travail allemand se rapproche désormais du ­modèle britannique, pour le meilleur – la réactivité – et pour le pire – la pré­carité», résume Steffen Lehndorff, de l’université de Duisbourg-Essen.
Certes, on peut estimer que des bataillons de salariés précaires sont toujours préférables à une armée de chômeurs. Mais si la tendance se poursuivait, le dynamisme du pays pourrait en pâtir. D’après l’OCDE, le taux de travailleurs pauvres dépasse aujourd’hui les 22% et les inégalités ont augmenté plus vite que dans le reste de l’Europe ces dix dernières années. Les 10% des ménages les plus aisés détiennent désormais 53% de la richesse privée du pays, contre 45% il y a dix ans. Pendant la même période, le taux de personnes vivant sous le seuil de pauvreté (60% du ­revenu médian, soit 952,10 euros par mois pour une personne seule, contre 964 euros en France) est passé de 12,2 à 15,9%, contre 13,8% chez nous. «A trop vouloir nous con­centrer sur nos performances à l’export, nous avons oublié que l’objectif premier de la politique économique est de réduire les inégalités», reconnaît Steffen Lehndorff.
Comme si cela ne suffisait pas, le pays voit également son taux de natalité s’effondrer. D’après les prévisions de Bruxelles, sa population aura diminué de près de 20%, à l’horizon 2060. L’Allemagne aura alors 66 millions d’habitants, soit moins que la France (73 millions), un citoyen sur trois aura plus de 65 ans et le pays ne comptera plus que trois actifs pour un retraité, contre six aujourd’hui. Cette chute vertigineuse de la natalité est facilement explicable. Chez nos voisins, les femmes qui continuent de travailler après avoir eu des enfants sont en effet traditionnellement très mal vues.
«C’est difficile à imaginer chez nous, mais on les considère comme des mères indignes, témoigne David Sejourné, spécialiste du management franco-allemand, marié à une Allemande. Du coup, beaucoup préfèrent renoncer à la maternité pour ne pas sacrifier leur carrière.» Et les effets sur la croissance se font déjà sentir. Selon l’OCDE, le vieillissement a coûté 0,2 point de PIB au pays en 2011. D’ici à 2030, la facture devrait monter à un point de PIB par an. Inquiétant.
Nos voisins, si donneurs de leçons sur l’austérité budgétaire, sont-ils au moins des modèles de gestion publique ? Pas autant qu’ils veulent le laisser croire. Car enfin, eux aussi ont un peu tendance à bidouiller les chiffres officiels quand ça les arrange… Pendant la crise, par exemple, le gouvernement a omis de prendre en compte dans son budget 20 milliards d’euros de prime à la casse, dissimulés dans le fonds spécial ITF. Grâce à quoi, ­Angela Merkel a pu afficher un déficit public de 3,1% en 2009 au lieu de 5,2%. Et se vanter ­auprès de ses partenaires de se rapprocher plus vite qu’eux des critères de Maastricht. «C’est de la manipulation comptable pure et simple», observe Sylvain Broyer, de Natixis. «Si nous avions fait la même chose avec notre plan de relance, Bruxelles nous serait tombé dessus», grince-t-on à Bercy.
Les frasques de l’Allemagne, par contre, n’émeuvent pas grand monde. Emprunts pour la réunification, dépenses de relance, dettes des chemins de fer… Cela fait des années que Berlin loge discrètement des sommes colossales dans des fonds spéciaux au fonctionnement opaque, les Sondervermögen. Si bien qu’aujourd’hui ils abritent 40% de la dette du pays !
Ajoutons que les collecti­vités locales allemandes affrontent des difficultés financières que l’on ne soupçonne même pas chez nous. L’Etat ne cesse en effet de leur confier de nouvelles missions (versement des aides sociales à la petite enfance et à la vieillesse, entretien des bâtiments publics…), sans augmenter leurs moyens. «Un peu comme chez vous, mais en pire», remarque Hans-Peter Busson, spécialiste du sujet chez Ernst & Young. Résultat : leur dette atteint 653,92 milliards d’euros, soit plus de 25% de l’endettement total du pays, contre 161,3 milliards chez nous (8,8% de notre ardoise).
Pour limiter l’hémorragie, les deux tiers des municipalités ont été contraintes de réduire de 50% leur budget d’entretien des routes et des bâtiments scolaires. Et la moitié d’entre elles ont fait flamber les tarifs d’accès à leurs équipements municipaux, comme les stades – quand elles ne les ont tout sim­plement pas vendus ou fermés. «Des dizaines de piscines sont à l’abandon dans tout le pays», se désole l’économiste Stefan Kooths.
Plus grave encore, le taux d’investissement public du pays est aujourd’hui l’un des plus bas de l’OCDE (1,5% du PIB, contre 3,2% chez nous), et ça fait dix ans que ça dure. Certes, la qualité des infrastructures reste globalement satisfaisante. «Mais si on continue à ce rythme, nos trottoirs seront bientôt en aussi piteux état que ceux des villes américaines», s’alarme Hans-Peter Busson.
Reste un dernier point de faiblesse de l’économie allemande : ses ban­ques publiques régionales, les Landesbanken, sont dans un sale état. Avant la crise, elles ont en effet massivement spéculé sur les subprimes, et elles ont perdu. «Elles manquent aujourd’hui de capitaux, sont très peu transparentes et vont devoir réviser leur modèle économique pour survivre», prévient Pascal Ordonneau, consultant spécialiste de la finance. Pour le moment, elles peuvent encore tenir. Mais si Bruxelles y mettait son nez, elles se verraient contraintes de dévoiler la totalité de leurs pertes et d’accélérer leur restructuration. Ce serait du pire effet sur les marchés. Angela Merkel, qui espère bien être réélue en septembre prochain, est prête à tout pour l’éviter. Il y a deux mois, elle a réussi à convaincre la Commission de repousser son projet de contrôle de l’ensemble des banques européennes. Aux calendes grecques, bien sûr…
Marie Charrel

Quelle est la différence principale entre les chefs d'entreprises et les responsables?

Les chercheurs ont demandé à 25 chefs d’entreprises et managers de réaliser des tâches de deux natures différentes :
Des tâches d’exploitation, au cours desquelles les participants devaient optimiser des procédures d’un travail existant ;
Des tâches d’exploration, au cours desquelles les participants devaient trouver une nouvelle façon de travailler pour atteindre un objectif plus vaste que l’objectif habituel.
Les chercheurs ont constaté que lorsqu’ils se livraient à cette seconde activité, les chefs d’entreprises utilisaient les deux parties gauches et droite de la partie antérieure de leur cerveau, ce que l'on appelle l’ensemble du cortex préfrontal. En revanche, les managers n’utilisaient que la partie gauche du cortex pré-frontal. Or, celle-ci est associée à la pensée rationnelle et logique, alors que le côté droit du cortex pré-frontal est lié aux fonctions créatrices qui impliquent une réflexion de haut niveau (comme la poésie, l'art, etc). Cela ne signifie pas que les chefs d’entreprises sont plus intelligents, ni même qu’ils explorent plus que les responsables, mais que lorsqu’ils explorent, ils utilisent leur cerveau d’une manière plus complète.
Selon Zollo cette différence pourrait expliquer la propension plus grande des chefs d’entreprises à prendre des risques, parce que ceux qui ne font appel qu’à la logique et la pensée rationnelle en entrevoient davantage les écueils, et en extrapolent moins les bénéfices, et qu'ils sont donc moins enclins à en prendre.
La question qui demeure est celle de l’inné et de l’acquis ; Est-ce que le cerveau des chefs d’entreprises travaille différemment parce qu’ils sont chefs d’entreprises, ou est-ce parce qu’ils sont devenus chefs d’entreprises parce qu’ils bénéficiaient d’une capacité cérébrale différente ?
Tout en rappelant que son étude ne s’est pas attachée à répondre à cette question, Zollo apporte néanmoins un début de réponse à cette question, en rapportant les résultats d’une expérience corolaire, au cours de laquelle les chercheurs ont donné à certains responsables plus de tâches impliquant de l’innovation qu’aux autres. Ils ont constaté que les résultats de ce groupe étaient intermédiaires entre ceux des chefs d’entreprises et ceux des autres managers, ce qui tendrait à démontrer que ces facultés peuvent se développer.

    Un appareil coûteux: 11.000 fonctionnaires de l'UE gagnent plus qu'Elio Di Rupo

    Le président des Etats-Unis, Barack Obama, perçoit un salaire brut annuel de 400.000 dollars (environ 294 000 euros). Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy reçoivent un salaire brut annuel de 304.221 euros.
    C’est ce qui ressort des réponses que Frans Timmermans, le ministre néerlandais des Affaires Etrangères, et Ronald Plaster, le ministre néerlandais de l’Intérieur ont données après avoir été interrogés par le député européen Peter Omtzigt (CDA) sur les conditions de travail des fonctionnaires de l'UE. Le site néerlandais Geenstijl a eu accès à ces documents.
    Dans leurs réponses, ils indiquent également que 3.000 fonctionnaires de l'UE gagnent plus que lePremier ministre néerlandais Mark Rutte. En Belgique, le Premier ministre Elio Di Rupo et les vice-Premiers ministres gagnent environ 10% de moins que Rutte.
    «Les responsables de l'UE dans les échelles 13 t / m 16 brut gagnent plus en brut que le Premier ministre néerlandais (144.000n euros par an). Environ trois mille fonctionnaires de la Commission sont répertoriés à ce niveau ».
    Mais les deux ministres précisent immédiatement que le nombre de 3.000 est une estimation bien trop prudente: 
    « Il est très clair que le nombre réel de fonctionnaires de l'UE qui gagnent plus en brut que le Premier ministre néerlandais est beaucoup plus élevé que trois mille. Mais il est difficile de déterminer combien ils sont. Le gouvernement restera en contact avec la Commission sur ce point ».
    Une petite étude de Die Welt avait montré que 11.117 eurocrates gagnaient 12.444 euros par mois. Il s'agit de fonctions telles que les assistants personnels et les traducteurs principaux. C'est une somme plus importante que celle qui est créditée mensuellement sur le compte d’Elio Di Rupo, des vice-Premiers ministres belges et du Premier ministre néerlandais Mark Rutte.
    Les mêmes chiffres montrent que 4.365 fonctionnaires de l'UE gagnent même plus que le Chancelière allemande Angela Merkel.
    MISE A JOUR du 05/02/2013 à 12:00
    « C’est une comparaison totalement injuste », a-t-il dit sans citer nommément le journal allemand. « Aucun eurocrate ne gagne plus que la Chancelière Merkel ».
    Il a indiqué que le salaire de la chancelière, tel que mentionné dans l’article en question, ne tenait pas compte de la rétribution qu’elle percevait en tant que membre du Parlement allemand, et d’autres indemnités, dont celle de l’UE qui inclut des avantages et des indemnités.
    Ainsi, selon les données de la Commission Européenne, les eurocrates les mieux payés percevraient des traitements de l’ordre de 18.370 euros mensuels. Gravili a également indiqué que le salaire mensuel d’Angela Merkel est de 21.000 euros, dont 17.000 euros de salaire pour ses fonctions de chancelière allemande, et 4.000 euros de traitement réduit en tant que membre du parlement allemand. Il précise que lorsque l’on inclut toutes ses indemnités, le salaire brut de la Chancelière atteint environ 25.000 euros.

      Les marchands de journaux dénoncent une «prise d'otage»

      Gérard Proust, le président de l'Union nationale des diffuseurs de presse (UNDP), qui tenait mercredi son congrès national, s'alarme de la situation de plus en plus fragile des 27.500 marchands de journaux en France. 
      Vous avez adressé une lettre ouverte au Syndicat général du livre et de la communication écrite (SGLCE-CGT). Vous a-t-il répondu?

      Gérard PROUST. - Non. D'ailleurs, je remarque que, depuis ce courrier, daté du 1er février dernier, les mouvements se sont durcis. Le Syndicat du livre n'a donc rien entendu à notre message. La situation est loin de s'apaiser. Je n'ai pas à juger si le plan de restructuration engagé par Presstalis est judicieux ou pas, et si le combat mené par le Syndicat du livre est légitime ou non. En revanche, le Syndicat du livre doit comprendre qu'il doit trouver d'autres moyens d'expression que la prise en otage du réseau de distribution de la presse. Sinon, il aura tué le réseau de vente avant que les négociations ne reprennent chez Presstalis.
      Quel a été l'impact des mouvements sociaux à répétition du Syndicat du livre sur l'activité des marchands de journaux?
      Si les perturbations de distribution perdurent, on aura fini de ruiner le réseau! Le chiffre d'affaires n'est pas là, l'équilibre économique de la filière dans sa globalité est mis à mal par les incidents de livraison de journaux qui s'enchaînent depuis le second semestre. Les diffuseurs sont déjà fragilisés par la crise économique et la tendance à la baisse des ventes de la presse. L'absence des quotidiens dans les points de vente est nuisible à leur fréquentation, déjà en recul. De plus, les diffuseurs s'inquiètent de la relation au lecteur qui peut se détourner du réseau physique pour aller chercher une version numérique. Sans compter que les annonces faites par les autres médias sur l'absence des quotidiens véhiculent le message subliminal qu'il est finalement inutile de fréquenter nos points de vente.
      À combien s'élève le manque à gagner?
      Il est encore trop tôt pour le dimensionner. Mais les messages que nous recevons à l'UNDP montrent clairement que les marchands de journaux sont aux abois. Les diffuseurs sont fragiles, leurs commissions perçues sur la seule vente au numéro des journaux sont en baisse continuelle. Il faut tout faire pour éviter le coup de grâce! Les chiffres dont nous disposons sur la diffusion des quotidiens nationaux montrent que les ventes au numéro ont reculé à périmètre constant de 3,5 % en 2012. Si on y inclut les jours de perturbations de la distribution, la chute atteint 5 %. Les mouvements en décembre ont bel et bien dégradé les performances des quotidiens. Quelle sera la tendance en 2013, alors que, depuis le mois de janvier, la situation pour les éditeurs et les points de vente est restée tout aussi tendue?
      Les marchands de journaux mettent la clé sous la porte?
      1792 points de vente ont fermé en 2012, un triste record. En solde net, c'est-à-dire les créations moins les fermetures, cela correspond à la disparition de 1082 points de vente. Ils s'ajoutent aux 700 de 2011 et aux 500 de 2010. Le préjudice est considérable pour l'ensemble de la distribution de la presse française. De nombreux diffuseurs, dont c'est le métier principal, veulent jeter l'éponge ou reconvertir leurs emplacements. Leur exploitation est trop malmenée.
      Vous avez lancé une pétition. Dans quel objectif?
      Comme nous n'avons eu aucun écho à notre lettre ouverte au Syndicat du livre, notre but est d'alerter l'ensemble du réseau au travers d'une pétition accessible sur le site Internet de l'UNDP. Notre objectif est aussi de la faire signer par nos clients, les consommateurs. Nous espérons ainsi que le Syndicat du livre comprendra qu'il y a d'autres moyens d'actions pour faire entendre ses revendications. Une fois encore, la solution n'est pas la prise en otages des diffuseurs!
      Vous avez alerté les pouvoirs publics dès le 11 octobre dernier. Qu'attendez-vous de la ministre Aurélie Filippetti?
      Nous avions déjà fait part aux pouvoirs publics de nos craintes de voir l'ensemble du système de distribution s'écrouler. Nous souhaitons aujourd'hui que la ministre de la Culture et de la Communication, dès lors qu'elle veut revoir les aides publiques à la presse, en réoriente une part vers le réseau de vente. Notre réseau perd du terrain. Il faut encourager la formation professionnelle et surtout soutenir la ­modernisation du réseau. Pour cela, il est nécessaire d'opérer un rééquilibrage des aides à la presse, en amplifiant celles consacrées à la modernisation du réseau pour laquelle il n'est prévu cette année qu'un montant de 4 millions d'euros. Dans le même temps, le portage des journaux bénéficie d'une enveloppe de 45 millions d'euros. Le décalage est trop fort. Les points de vente doivent être des lieux de commerce et de vie modernes, confortables, lumineux, accueillants.

      POUR CELA IL FAUT  QUE LES DISTRIBUTEURS AIENT DE LA TRÉSORERIE !
      ILS N'EN ONT PLUS, QUAND ON PAIE CASH ET QUE LES RETOURS SE FONT À COUP DE LANCE PIERRE !!!

      RÉVEILLE TOI GÉRARD !!!!