La cantonale partielle de cette localité du Var, où le Front national arrive en tête, est instructive à plus d'un titre.
lundi 7 octobre 2013
L'avertissement de Brignoles
L'avenir de l'humanité
L’Europe coupable?
Tapie : "Sarkozy n'a rien à craindre des affaires"
Fabrice Luchini au sujet de François Hollande chez Drucker
L’immigration en France, un enjeu de longue date.
En effet, la reconstruction du pays - à partir des années Pompidou - supposait une main d’œuvre importante et peu exigeante sur les conditions de travail. Les ressortissants du Maghreb étant des candidats idéaux, ce sont eux qu’on fit venir. Une génération plus tard, ils devinrent Français et beaucoup ont transmis cet esprit d’imprégnation à leurs enfants. Ces gens-là n’ont jamais posé aucun problème. En revanche, comme l’effort d’intégration est terriblement ardu lorsque les membres d’une société fraîchement débarqués doivent adopter non pas les normes d’une culture mais bien d’une civilisation qui leur est foncièrement étrangère, on s’imagine qu’une partie assez considérable des personnes concernées ne s’est francisée que formellement. Il s’agissait déjà à l’époque d’une bombe à retardement.Alors quand on pense que M. Bouteflika vient se faire opérer en France, ça veut dire que chez lui il n’y a pas de système pour pouvoir se soigner, alors on imagine ce qu’il en est de tous les malheureux pour qui l’Occident, c’est déjà les soins médicaux ! Ces accords ne relèvent donc pas essentiellement d’un élan humanitaire. Pareil pour la Russie. S’il y a un foyer d’insurrection à ses frontières, celles-ci vont déborder sur le pays. Il faut souligner au passage que l’existence, dans l’idéal, de ces accords, ne sous-tend aucun complexe d’ancien colonisateur, bien au contraire. Ca doit être fait pour le peuple du pays mais dans l’intérêt aussi des nations occidentales, car l’Europ est à l’heure actuelle envahie par ces gens qui d’ailleurs sont sans formation, ce qui coût cher, c’est-à-dire les charges sociales dans leur ensemble, facteur qui influence l’importance de la dette de l’Etat français. »
Les Roms européens s’installeront en Ukraine
Des centaines de milliers de Roms de l’Union européenne pourraient trouver refuge en Ukraine. Le pays s'est engagé à accueillir ces populations dans le cadre d’un accord d’association avec l’UE. Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a signé un décret sur cette question en avril. Le délai de 6 mois que le chef d’Etat ukrainien a laissé au gouvernement pour l’élaboration d’un projet spécial de réinstallation et l’intégration des Roms, expire bientôt.
Les détails du projet de relogement des Roms seront discutés probablement en novembre, lors du sommet du Partenariat oriental à Vilnius. Lors de e sommet l’accord sur l’association de l’Ukraine avec l’Union européenne pourrait être signé. Ce rapprochement tant souhaité par l’Ukraine l’oblige toutefois à de nouvelles obligations. L'une d’elles, c’est l’accueil chaleureux des campements tsiganes de l’Ancien Monde.
La « question tsigane » a toujours été un défi pour l'Europe. Mais ce n’est qu’après l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’UE en janvier 2007 que les Roms sont devenus un problème. On a même surnommé cette adhésion de deuxième « chute du mur de Berlin ». La seule différence, c’est que cette « chute » ne réjouit personne en Allemagne ou en France. Les Roms, principalement originaires de Roumanie, de la Bulgarie et de la Hongrie ne se sont pas intégrés dans la société européenne. Les campements continuent à mener une vie nomade et vivre grâce aux prestations sociales, qui leur sont fournies par les contribuables.
Les autorités ukrainiennes sont convaincues que c’est la discrimination des Roms qui pose le plus grand problème. Et elles sont prêtes à proposer un programme qui offrirait les mêmes conditions pour la participation des Roms à la vie sociale, économique et culturelle de l’Ukraine qu’aux Ukrainiens, est persuadé le député de la Verkhvna Rada (le parlement ukrainien) Vladimir Oleynik.
« Nous devons prendre des mesures juridiques. Notamment adopter la législation qui correspond et exiger d’appliquer la législation en vigueur en Ukraine concernant tous ceux qui arrivent dans notre pays. Nous devons également communiquer étroitement avec nos homologues de l'UE. »
Cette interaction sera-t-elle réellement bénéfique à l’intégration des Roms ? Les pays de l’Europe ne sont pas parvenus à un consensus sur cette question. Ainsi, en France, la discussion sur cette question au niveau des ministres du gouvernement s’est terminée par un scandale. Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a proposé d'expulser les Roms du pays, et ses déclarations furent sévèrement critiquées par ses collègues. Mais Valls a bénéficié du soutien de la majorité des Français. Selon les derniers sondages, la majorité des Français, près des trois quarts, se prononcent pour le retour des Roms dans leurs pays d’origine. Et les Européens sont même prêts à dépenser des milliards d'euros pour le rapatriement des gens du voyage. Ce programme est déjà mis en œuvre en Allemagne, en Autriche, en Suisse et au Danemark. Pourquoi l’Ukraine veut-elle devenir le pays d’accueil de tous ces migrants ? Il est peu probable qu’on puisse expliqué cette décision par la seule volonté de se rapprocher d’Europe.
« Selon vous, à qui cela pourrait être bénéfique ? », s’interroge le directeur du Centre d’information russo-ukrainien Oleg Bondarenko. « Apparemment, les partisans du parti raciste Svoboda (Liberté) vont affirmer à la voix haute que l’Ukraine s’est transformée en un pays d’accueil pour qui le veut. Une véritable stratégie de transformation d’Oleg Tiagnibok en un rival principal de Ianoukovitch En général, il y a toute une stratégie de transformation Oleg Tiagnibok en rival principal de Ianoukovitch aux élections présidentielles de mars 2015 a lieu. Cette technique est élaborée par le cabinet de Ianoukovitch et il est clair que peu importe la situation, Ianoukovicth va gagner contre Tiagnibok dans cette course électorale. »
Ni Timochenko, ni Klitschko ne pourront participer à ces élections, et ce renforcement du mouvement nationaliste joue en faveur du président ukrainien, souligne l’expert, en rappelant que le parti radical-nationaliste Svoboda a déjà obtenu 37 sièges à la Verkhovna Rada lors des dernières élections parlementaires. Il s'avère que l'Ukraine a besoin des Roms. Ou alors c’est son président qui a besoin d’eux.
Rédaction en ligne,















