samedi 15 septembre 2012
Cette léthargie, nous l’avons déjà connue dans le passé.
Après la victoire de 1918, nous nous sommes reposés sur nos lauriers. Nous avons voulu croire, contre toute évidence, que la paix était définitive. Lorsque nous avons ressenti quelques doutes, nous avons construit une ligne Maginot. Mais c’était illusion que de s’abriter derrière une muraille. En face, on travaillait 60 heures par semaine. En France, on instaurait les 40 heures, on construisait moins d’avions, on avait gardé la vieille tactique du char de combat en appui de l’infanterie, quand les Allemands forgeaient les divisions blindées qui attaquaient massivement.
Nous avons été pulvérisés, mais nous nous sommes ressaisis dans la Résistance et la France Libre, qui nous valurent de faire partie des vainqueurs et… d’obtenir ce siège avec droit de veto au Conseil de sécurité de l’Onu. Nous avons alors cru que nous étions redevenus définitivement une grande puissance. Mais nous nous sommes épuisés dans d’inutiles et tristes guerres coloniales. Il est vrai cependant que nous avons courageusement reconstruit le pays au cours des Trente glorieuses.
Par-delà les sensibilités politiques
Mais nous avons dérapé : « Trois décennies de vie à crédit qui ont dilapidé le formidable héritage des trente années précédentes ! », s’exclame Nicolas Baverez. Qui en porte la responsabilité ? La droite et la gauche, pendant cette période, ont gouverné chacune quinze ans. Nous sommes donc tous responsables et nous devons tous, aujourd’hui, participer au règlement des dettes accumulées et aussi nous réformer pour ne plus nous mettre dans une telle situation.
Pour cela, il faut sortir de nos illusions. « La France était un pays riche et prospère. Elle ne l’est plus… Tous les moteurs de l’activité sont au point mort… La consommation est bridée par les nécessaires hausses d’impôts, l’investissement stagne, les exportations s’écroulent, la croissance est à l’arrêt… » Ne pensons pas dès lors que nous allons retrouver nos aises d’avant la crise sans passer par des années d’épreuves. Voilà le triste constat de l’économiste.
Alors que faire ? Nous prendre en main, agir car « l’avenir n’est pas ce qui va arriver, mais ce que nous allons faire », disait Bergson. Aujourd’hui, cela signifie réformer l’État, garant des enjeux de l’avenir. Refonder l’entreprise, lieu de création d’emplois, de richesses pour le pays, et améliorer sa compétitivité. Pour y parvenir, il faut retrouver une volonté de vivre ensemble et donc éviter la fuite des élites, l’exclusion des jeunes. Accepter les contraintes qu’exige de nous la construction de l’Europe.
Il faut cesser de rêver de protectionnisme ou de fermetures de frontières, ce dont il a été fortement question lors de la dernière campagne électorale. Il faut oser affronter le vent du large dans un effort qui mobilise tous les citoyens, par-delà les diverses sensibilités politiques, et ne pas oublier que « le péril s’évanouit lorsqu’on le regarde en face » (2).
(1) Éditions Fayard.
(2) Chateaubriand, cité par l’auteur.
Tous les paquets de cigarettes à plus de 6 euros
Pas un paquet de cigarettes à moins de 6 euros au 1 er octobre
: le ministre du Budget a homologué hier une augmentation de prix de 40
centimes. Si cette hausse était prévue par l’ancien gouvernement et
confirmée par le nouveau, elle va au-delà des 6 % annoncés. Les marques
les moins chères passeront donc de 5,70 à 6,10 euros, soit une hausse de
7 %. Pour les marques les plus chères, actuellement à 6,20 euros et
bientôt à 6,60 euros, la hausse est de 6,5 %.
Les anti-tabac veulent une hausse de 10 %…
Cette
augmentation est la plus importante depuis 2003/2004, période durant
laquelle plusieurs hausses successives, décidées au nom de la politique
de santé publique, s’étaient traduites par un renchérissement du paquet
d’environ 40 %. “La hausse des prix est considérée par les spécialistes
comme le moyen le plus efficace pour réduire la consommation de tabac,
en particulier chez les jeunes. Cette politique de Santé publique est
donc poursuivie”, explique le ministère du Budget
Mais pour les
associations anti-tabac, ce n’est pas suffisant. Alors que le tabac est à
l’origine de 66 000 morts par an en France, elles estiment que seule
une hausse minimum de 10 % peut avoir un effet sur la consommation.
“40 centimes de plus, c’est très fort”, a réagi pour sa part Pascal Montredon, patron des buralistes, surtout inquiet pour ses collègues des zones frontalières. La nouvelle hausse accroît en effet encore la différence de prix avec l’Espagne où le paquet de Marlboro (marque la plus vendue) est à 4,25 euros contre 6,60 euros bientôt en France, mais aussi avec l’Allemagne (5,16 euros) la Belgique (5,05 euros), l’Italie (4,90 euros) et le Luxembourg (4,40 euros).
Cela risque de se traduire par un déport des achats des fumeurs français vers les buralistes étrangers, ou vers du tabac de contrebande.
Plusieurs études, dont une des services des Douanes, ont montré que déjà une cigarette sur cinq fumée en France n’est pas été achetée dans un bureau de tabac français, mais légalement à l’étranger ou illégalement sur internet, dans la rue ou des commerces peu scrupuleux.
Il bouscule la droite, qui dénonçait un mandat alangui (tout en priant pour que le président n’intervienne pas à Fessenheim). Et il donne un gage à ses alliés ; les écologistes ne pourront pas l’accuser d’avoir oublié ses promesses électorales (même si certains réclament encore la fermeture en 2013 et non en fin de mandat).
L’annonce d’hier procède au moins autant de la tactique politique que de la politique énergétique. En sa qualité de plus vieille installation nucléaire française, Fessenheim est plus qu’une centrale, un symbole. La fermer souligne que gouvernement de droite et gouvernement de gauche ne sont pas équivalents. C’est une rupture supplémentaire avec l’ère Sarkozy.
C’est aussi une victoire des écologistes qui, de poil à gratter qu’ils étaient au cours des années 1980, sont devenus une composante indéniable de la gauche parlementaire. Avoir arraché la fermeture de Fessenheim est leur victoire la plus retentissante. Les Verts alsaciens y sont pour beaucoup, eux qui avaient créé dès 1977 une radio locale (à l’époque clandestine), « Radio Verte Fessenheim », chargée de dénoncer globalement les enjeux, civils et militaires, de la filière nucléaire.
Mais la fermeture de Fessenheim (en vue de laquelle il faudra prendre en compte les salariés et les budgets communaux) ne signifie pas que la France sort du nucléaire. Nombreux sont les socialistes convaincus que l’atome a de l’avenir et que les énergies renouvelables ne peuvent pas relayer à court terme les énergies fossiles.
En ce sens, la fermeture de Fessenheim ménage la chèvre industrielle et le chou environnementaliste. On débranche un site, pas la filière. Les Verts en sont conscients ; c’est pourquoi ils pavoisent sans excès. La fermeture de Fessenheim n’épuise nullement le débat de fond sur le futur du nucléaire en France. S’agissant de la délicate « transition énergétique », on n’est pas encore dans le noyau dur.
Sondage : les Français refusent de payer pour sortir du nucléaire
Selon un sondage Tilder-LCI-OpinionWay, publié le 13 septembre, 78% des Français refusent de payer leur électricité plus chère pour sortir du nucléaire. On ne peut pas être plus clair…
La question posée les 12 et 13 septembre dans ce sondage éloquent ne peut pas prêter à confusion : « Seriez
vous prêt à accepter une augmentation du prix de l’électricité pour que
la France arrête de produire de l’électricité à partir de centrales
nucléaires ?« .
Malgré une campagne massive de désinformation, les écologistes ne sont pas parvenus à aveugler complétement les Français, qui ont bien conscience de la nécessité pour notre pays de recourir à l’énergie nucléaire. Une énergie qui nous permet d’avoir l’électricité la moins chère d’Europe, qui soutient notre économie et qui est vitale pour notre tissu industriel, donc pour l’emploi. En particulier dans le contexte actuel !
Sortir du nucléaire signifierait avoir une énergie trop chère, polluante (c’est tout le paradoxe des Verts, aveuglés par leur idéologie) et subir une dépendance envers les pays producteurs d’hydrocarbures. Même les Allemands, qui avaient vigoureusement décidé d’arrêter leur production nucléaire, sont en train de revenir sur leur position face à l’explosion du prix de l’énergie qui ampute le pouvoir d’achat des consommateurs et plombe la compétitivité des entreprises allemandes.
Les Français ont bien conscience de tout cela, ce sondage montre parfaitement que sur la question du nucléaire, leur position est claire et quasi unanime.
Reste à savoir si notre gouvernement sacrifiera la volonté démocratique du peuple sur l’autel de ses combines politicardes et de ses alliances avec les ayatollahs Verts.
Harlem Desire : le tube qui fait le buzz sur la toile
Depuis
l’incroyable accession d’Harlem Désir à la tête du Parti socialiste, un
clip vidéo fait parler de lui sur internet. Le tube « Harlem Desire »
est semblable à une machine à remonter dans le temps…
Les internautes ont ressorti une vieille vidéo d’un groupe de musique
eurodance, les « London Boys », dont le tube « Harlem Desire » rappelle
le nom du fondateur de SOS Racisme.
Ces images ont crée un véritable buzz sur les réseaux sociaux, où
elles circulent abondamment, assorties de commentaires plus drôles les
uns que les autres.
La vidéo kitchissime est à voir absolument. Elle date de 1987 et ça
se voit ! Le look années 80 pique les yeux, les danseurs sont hilarants
et la musique nous ramène 25 ans en arrière. On imagine tellement Harlem
Désir danser sur sa chanson homonyme…
Apparemment les deux membres de ce groupe sont décédés dans un
accident de voiture en 1996. Souhaitons que cette fin tragique ne
portera pas malheur à Harlem Désir et que son parti ne nous mènera pas
droit dans le mur…
La vidéo du clip folklorique « Harlem Desire » est accessible ici.