TOUT EST DIT

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dimanche 12 février 2012

Merkel "mène l'Europe dans la mauvaise direction", selon George Soros

Le milliardaire américain George Soros affirme que la chancelière allemande Angela Merkel "mène l'Europe dans la mauvaise direction". Dans un entretien publié dimanche sur le site internet du magazine Der Spiegel, le financier avoue craindre une répétition des erreurs de la crise de 1929.  
"J'admire la chancelière Merkel pour sa capacité de leadership. Mais malheureusement, elle mène l'Europe dans la mauvaise direction", a déclaré George Soros à l'hebdomadaire allemand. Il préconise de "ranimer la conjoncture dans les Etats européens en crise par l'injection d'argent plutôt que de forcer les gouvernements à réaliser des économies". "Sinon nous répétons les erreurs qui ont plongé l'Amérique de 1929 dans la grande dépression. C'est ce qu'Angela Merkel ne comprend pas", affirme-t-il.


LA GRÈCE "NE PEUT PLUS ÊTRE SAUVÉE AUJOURD'HUI"

Selon l'hebdomadaire allemand, Soros ne partage pas non plus l'idée d'impliquer le Fonds monétaire international dans la gestion de la crise. "L'Europe devrait être capable de résoudre ses problèmes toute seule", estime-t-il. Il juge que c'était une erreur d'octroyer des crédits d'aide à la Grèce seulement contre le paiement d'intérêts élevés. "C'est pour ça que le pays ne peut plus être sauvé aujourd'hui, et il arrivera la même chose à l'Italie si nous plaçons ce pays dans la camisole de force de paiements d'intérêts violents", prévient Soros.
Une faillite de la Grèce provoquerait d'après lui une escalade de la crise qui "pourrait mener à une ruée vers les guichets bancaires en Italie et en Espagne, et là l'Europe éclaterait".
Soros s'attend malgré tout à un nouveau sauvetage d'Athènes par l'Europe, pour éviter un tel scénario.

LA GRÈCE EN DEUIL DE SA LIBERTÉ ET GERMANOPHOBE



TANGAS TRAITE MERKEL DE NAZI DANS SON EMISSION








25 000 manifestants devant le parlement grec

Des milliers de manifestants affluaient dimanche après-midi dans le centre d'Athènes sur la place de Syntagma pour dire non, à l'appel des syndicats et de l'opposition, au nouveau plan d'austérité dont l'UE et le FMI ont exigé le vote par le parlement. Une heure après le début de la manifestation, 25 000 personnes étaient rassemblées devant le Parlement, selon la police. 
Les premiers manifestants, dont certains brandissaient des drapeaux grecs, se sont massés devant l'esplanade du soldat inconnu, en contrebas du parlement, dont un important cordon de forces anti-émeutes barrait l'accès.


PLACE SYNTAGMA

SOUS LES EFFETS DES GAZS

LES ÉLÉMENTS FACHISTES SONT TRÈS ACTIFS À ATHÈNES

DÉBAT HOULEUX À LA BOULY

UN DÉPUTÉ DU KKE BALANCE LE TOME UN DE LA LOI SUR LES NOUVELLES MESURES.
La foule a ensuite été rapidement grossie par l'arrivée en bon ordre de milliers de sympathisants du Front syndical communiste Pame, qui s'étaient précédemment rassemblés plus loin. "Oust" proclamait devant le parlement une banderole sur laquelle était représenté un hélicoptère, évoquant la fuite du président argentin par les airs sous la pression de la rue lors de la cessation de paiement du pays en décembre 2001, un symbole récurrent dans les manifestations anti-austérité.
3 000 POLICIERS DÉPLOYÉS
Les deux grandes centrales syndicales du pays, la GSEE pour le privé et l'Adedy pour le public, ainsi que la gauche radicale ont appelé à cette manifestation à partir de 17 heures heure locale. Quelque 3 000 policiers ont été déployés, et les fordes de l'ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes contre les manifestants, dont certains ont lancé des cocktails Molotov.
Les organisateurs du rendez-vous entendent protester contre l'adoption prévue au parlement, lors d'un vote après minuit heure locale, d'un nouveau plan de redressement durcissant les mesures d'austérité déjà adoptées depuis deux ans. Il combine rigueur et dérégulation du marché du travail.


Nouveau vote du Parlement grec sur fond de... par euronews-fr
Le Premier ministre, Lucas Papademos, dont le gouvernement de coalition socialiste-droite dispose en principe d'une confortable majorité parlementaire, a averti samedi que la Grèce, au bord de la faillite, jouerait sur ce vote sa survie financière et son maintien dans l'euro, pour empêcher le "chaos".

Une stratégie plutôt que des valeurs  

Il le disait en 2007 : « Si le chômage n'est pas tombé à 5 % en 2012, eh bien ce sera un échec ! » Le chômage, cinq ans plus tard, est à 10 %. C'est donc un échec pour Nicolas Sarkozy. Lui répondra que la crise est passée par là. Il trouvera des arguments quand François Hollande le renverra à ces propos. C'est le jeu. L'action politique est plus compliquée que le commentaire. Les professeurs d'économie prodiguent parfois d'excellents conseils. Mais c'est une chose que de poser un diagnostic et de proposer des remèdes, et une autre que d'appliquer la thérapie. Surtout quand elle promet d'être douloureuse. Or elle le sera. Les candidats veulent être élus, ils évitent donc le discours churchillien - « Du sang et des larmes. » Ils ont aussi compris qu'ils ne pouvaient pas annoncer le retour du plein emploi, de la croissance et du pouvoir d'achat pour 2014, parce que personne ne les croirait. Ils sont donc dans une situation d'entre-deux, où il faut donner de l'espoir pour mobiliser, sans vendre trop d'illusions. Réduire les dépenses publiques sans toucher au nombre de fonctionnaires diminuer la pression des prélèvements obligatoires sans renoncer à la solidarité nationale augmenter les impôts sans faire baisser la consommation relancer la compétitivité de nos entreprises sans s'attaquer aux salaires... Dans cette campagne, les deux principaux candidats marchent sur des oeufs. Pour ne pas les casser, chacun a sa méthode. François Hollande se fait le plus léger possible. Il suggère l'effort nécessaire plus qu'il ne le proclame il susurre que tout ne sera pas possible, mais quand même un peu il montre qu'il a vu le gouffre de la dette puisqu'il propose plus d'impôts pour le combler mais il ne veut pas décourager son électorat naturel et promet la poursuite de la dépense publique dans des domaines sensibles. Nicolas Sarkozy veut éviter la casse en empruntant un autre chemin, celui des valeurs. C'est un raccourci qui évite la longue, escarpée et sinueuse route de l'explication économique. Dans cette voie de traverse, on se passe de ces lourdes démonstrations propices à la contradiction pour préférer la réactivation des réflexes primaires. Ces « valeurs » qu'on agite en campagne électorale sont souvent l'autre nom de ces idées toutes faites qui rassemblent et qui tiennent chaud. L'action politique est donc très compliquée en temps de crise aiguë. C'est entendu. On n'exigera pas du prochain président qu'il fasse des miracles. Mais peut-on espérer que les candidats nous proposent, plutôt qu'un catalogue de promesses ou qu'un catéchisme idéologique, une stratégie politique et économique pour cinq ans, exprimée clairement, et que le vainqueur appliquerait avec un peu de constance ? Ces « valeurs » qu'on agite en campagne électorale sont souvent l'autre nom de ces idées toutes faites qui rassemblent et qui tiennent chaud.

En vert, mais toujours pas en verve 

Ainsi, les Verts ont aussi un programme. Et celui-ci ne se réduit pas à la couleur des lunettes de leur candidate. La présentation, hier, de ce « programme de réconciliation » par Eva Joly sera-t-elle néanmoins de nature à relancer sa campagne... et, déjà, à réconcilier tous les écologistes avec sa candidature ? Rien de moins sûr. Extérieure au monde politique - et choisie pour cela - l'ancienne juge incorruptible ne manque pas de panache, ni de courage. Et si elle tape parfois à côté de la plaque, les idées qu'elle avance ont le mérite de susciter le débat. Mais, du fait d'une stagnation au ras des sondages, l'interrogation plane de nouveau sur un éventuel changement de candidature (comme en 2002), voire sur un abandon pur et simple (ligne défendue par Daniel Cohn-Bendit). Même si le plus probable reste encore le maintien d'une candidature promise à un score marginal. Il serait cependant injuste de faire porter la responsabilité de cet échec annoncé sur les seules épaules d'Eva joly. En période de crise économique, l'écologie redevient un « luxe » et plus une priorité électorale : la Corrèze avant le Zambèze et le pouvoir d'achat avant le climat... Surtout, et c'est doute là le principal handicap actuel d'Europe Écologie, l'accord signé avec le PS pour les législatives a fait primer les logiques d'appareil sur le projet. Avec l'assurance, peut-être, d'avoir un groupe à l'Assemblée, mais avec un destin qui s'apparente à celui des radicaux de gauche, supplétif et caution d'ouverture des socialistes plus qu'acteur réel de transformation de la société. C'est moins le « physique » de leur candidate qui pose question que la stratégie politique de son parti.

Référendum sur les droits des chômeurs : Sarkozy très critiqué

La proposition de Nicolas Sarkozy de soumettre à un référendum une réforme durcissant les conditions d'indemnisation du chômage suscite de vives critiques. Dans son entretien au Figaro Magazine publié le 11 février, le chef de l'Etat propose que toute personne au chômage devra, au bout de "quelques mois" choisir une "formation qualifiante" à l'issue de laquelle elle sera tenue "d'accepter la première offre d'emploi correspondant au métier pour lequel [elle] aura été nouvellement formé[e]". 
Le candidat socialiste à l'élection présidentielle, François Hollande, a jugé samedi à Toulouse qu'"il n'est jamais utile pour un président sortant qui est en échec de s'en prendre aux plus fragiles", considérant que "ce n'est pas ceux qui sont les victimes qui doivent aujourd'hui être les responsables".

En clotûre du forum de son parti consacré au contrat social et aux solidarités, samedi, le candidat du MoDem, François Bayrou, a affirmé qu'"aucun des présidents de la République précédents, aucun, ni Charles de Gaulle évidemment, ni Georges Pompidou, ni Valéry Giscard d'Estaing, ni François Mitterrand, ni Jacques Chirac n'auraient accepté une telle perspective", avant d'estimer que "l'électorat de l'extrême droite constitue le grand grenier à voix".
>> Lire François Bayrou veut incarner les "valeurs" face à Nicolas Sarkozy
En meeting à Roubaix (Nord), Eva Joly a affirmé que cette idée de référendum était "faite pour humilier" les chômeurs, quand Nicolas Sarkozy "a fait des cadeaux à ses copains, aux riches" pendant son quinquennat.
"Quand je pense que la seule mesure de l'interview du président de la République c'est (...) de montrer du doigt les chômeurs", a déploré Nicolas Dupont-Aignan, candidat souverainiste, dimanche sur RTL.  Selon lui, Nicolas Sarkozy "abaisse la fonction" de président.
L'ancien porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), Olivier Besancenot, a jugé samedi "révoltante" la proposition du chef de l'Etat. "Elle instille le poison qui consiste à opposer les chômeurs aux salariés, là où ils devraient être unis. C'est la méthode Sarkozy : dresser les uns contre les autres, les chômeurs contre les salariés, les jeunes contre les anciens, les Français contre les immigrés avec, au sommet de la pyramide, des riches qui vivent tranquilles."
"INACCEPTABLE" ET "RÉDUCTEUR" POUR LES SYNDICATS
Pour Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, Nicolas Sarkozy veut "diviser le pays", "livrer en pâture les chômeurs" pour "détourner les regards sur les vraies raisons de la crise". "Avec ce genre d'annonce, on est dans le gadget pré-électoral", a-t-il avancé.
"Vouloir exiger que les chômeurs acceptent, à l'issue d'une formation, la première proposition qui leur sera faite, c'est les rendre responsables de leur situation et c'est inacceptable", a pour sa part estimé Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière.
Selon Bernard Van Craeynest, leader de la CFE-CGC, syndicat des cadres, l'idée d'un référendum traduit "une volonté simplificatrice, réductrice pour traiter de problèmes complexes".
>> Lire : Les syndicats opposés à la proposition de Sarkozy sur les chômeurs
La Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME) a rappellé vendredi que "tout demandeur d'emploi est aujourd'hui, en théorie, tenu d'accepter une 'deuxième offre raisonnable d'emploi' et qu'à défaut, il s'expose à être radié". "Mais, dans la réalité, cette mesure est peu appliquée en raison notamment des difficultés d'interprétation de la définition d'une 'offre raisonnable d'emploi' au regard de critères salariaux et géographiques, poursuit la confédération. Il paraît donc peu réaliste d'envisager que le chômeur 'soit tenu d'accepter la première offre d'emploi correspondant au métier pour lequel il aura été formé'."
LA MAJORITÉ DIVISÉE
Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, s'est prononcé samedi contre l'organisation d'un référendum sur des questions économiques et sociales. "Si Mitterrand avait organisé un référendum sur la peine de mort, jamais elle n'aurait été supprimée", a-t-il assuré.
Le libéral Alain Madelin, a estimé vendredi sur le Huffington Post que "le problème, c'est le chômage, pas les chômeurs". "Agiter aujourd'hui cette perspective, parler de référendum, c'est prendre le risque de stigmatiser des chômeurs qui n'en peuvent [plus]. (...) Cette stigmatisation des plus faibles n'est pas acceptable. Elle heurte de trop nombreux français. Elle ne sera pas acceptée", affirme l'ancien ministre de l'économie et des finances.

Quelques voix s'élèvent toutefois pour défendre la proposition de Nicolas Sarkozy. Le conseiller spécial du chef de l'Etat, Henri Guaino, a déploré samedi une "avalanche de mensonges, de caricatures, de mauvaise foi" face aux critiques de la gauche mais aussi du centre sur la proposition de Nicolas Sarkozy d'organiser un référendum sur les chômeurs. "On présente ça comme une punition, ce n'est pas une punition", s'est exclamé M. Guaino sur France 5, après avoir affirmé qu'il y aura, "comme aujourd'hui, des cas de force majeure, des cas particuliers". Le conseiller spécial du chef de l'Etat a aussi fait valoir qu'un référendum notamment sur la formation de chômeurs étaient "une éventualité" en cas de "blocages".
Pour le collectif de parlementaires de la Droite populaire, "les propositions de Nicolas Sarkozy vont dans le bon sens". Pour le ministre chargé des transports, Thierry Mariani, "demander, via un référendum, aux Français leur volonté sur une politique d'immigration ou sur l'assistanat et la solidarité nationale est une bonne chose. (...) La majorité silencieuse a son mot à dire".


C'EST NORMAL, EN FRANCE ÊTRE CHÔMEUR EST UN EMPLOI À PLEIN TEMPS !!!!!

Whitney Houston pourrait avoir succombé à ses vieux démons

La chanteuse n’est plus. Sa dernière apparition publique remonte à jeudi, où elle a été aperçue débraillée et désorientée. Whitney Houston était connue pour son addiction à l'alcool et à la drogue.
La chanteuse et actrice américaine Whitney Houston n’est plus. La diva de la pop est décédée samedi à 48 ans dans un hôtel de Beverly Hills. Les causes de sa mort restent inconnues. Elle était l’une des artistes pop ayant vendu le plus de disques avant de voir sa carrière sombrer dans les problèmes de drogue et d’alcool.
«A 15h55 (0h55, heure suisse dimanche), Whitney Houston a été déclarée morte au Beverly Hilton Hotel» où elle séjournait, a déclaré un porte-parole de la police de Beverly Hills, le lieutenant Mark Rosen. Sa mort intervient à la veille des 54e Grammy Awards, les «Oscars» de la musique aux Etats-Unis, prévus dimanche soir à Los Angeles et qu’elle avait remportés à six reprises.
La chanteuse devait participer samedi à une soirée organisée à ce même Beverly Hilton Hotel par le producteur Clive Davis, qui l’avait découverte, en marge des Grammys. Les causes de la mort de la diva pop restaient indéterminées dans l’immédiat, selon Mark Rosen. Des enquêteurs se trouvaient toujours dans la chambre de la chanteuse samedi soir pour tenter d’en préciser les circonstances.
Corps gisant au sol
Mark Rosen a précisé que la police avait reçu à 15h43 un appel d’urgence de l’entourage de la chanteuse - son compagnon, le chanteur de R&B Ray-J, selon CNN - et qu’ils avaient trouvé son corps gisant par terre, dans sa chambre au quatrième étage. A leur arrivée, des membres du personnel de sécurité de l’hôtel étaient déjà en train de tenter de la ranimer, sans succès.
De multiples véhicules de police et un laboratoire d’analyse criminelle mobile étaient stationnés devant l’hôtel, tandis que les clients regardaient les informations sur des télévisions installées dans le hall. Une poignée de fans étaient également rassemblés dans le Beverly Hilton, où la soirée de Clive Davis se tenait malgré tout.
Hommage aux Grammys
Les organisateurs des Grammys ont précisé qu’ils allaient opérer des changements dans le programme de la soirée, organisée au Staples Center de Los Angeles, et que Jennifer Hudson chanterait un hommage à la chanteuse. La jeune femme avait reçu en 2009 le trophée du meilleur album de R&B, des mains de Whitney Houston.
Les organisateurs ont aussi publié un communiqué saluant la mémoire de la chanteuse et actrice à la voix d’or. «Whitney Houston, lauréate de six Grammy Awards, était l’une des plus grandes chanteuse pop de tous les temps», a déclaré son président Neil Portnow. «Elle laisse derrière elle un important corpus musical, couvrant les trente dernières années. Sa voix puissante a servie plusieurs chansons mémorables». 170 millions de disques
Surnommée «La Voix», Whitney Houston a dominé la scène musicale américaine de pop et de soul dans les années 1980 et 1990. Elle a vendu 170 millions de disques. Parmi ses plus grands hits figurent «How Will I Know», «Saving all My Love for You» et «I Will Always Love You», chanson phare de l’année 1992 et du film «Bodyguard» où elle partageait l’affiche avec Kevin Costner.
Cousine de Dionne Warwick et fille d’une choriste Cissy Houston, elle était née le 9 août 1963 à Newark (New Jersey). Elle s’était lancée dans la musique après un peu de mannequinat et des participations à des sitcoms.
Depuis le début des années 2000, des problèmes de toxicomanie ont valu à Whitney Houston de faire souvent la Une de la presse populaire, tandis que son créneau musical a été occupé par des chanteuses plus jeunes comme Mariah Carey puis Beyoncé ou Rihanna.
Vieux démons
En 2009, après des années d’absence artistique au cours de laquelle elle a fait parler d’elle autant pour ses démêlés avec la drogue que pour sa carrière, Whitney Houston a publié un nouvel album «I look to you», salué par la critique. «Je peux résister à la douleur, mais ma vie ne se résume pas à cela», chante-t-elle dans la chanson «Nothin’ but love», présente sur son dernier album.
En 2010, elle avait du annuler une partie de sa tournée européenne et être hospitalisée à Paris pour une infection respiratoire et était toujours confrontée à ses démons qui lui ont valu une nouvelle cure de désintoxication au printemps dernier.
Sa dernière apparition publique remonte à jeudi, où elle a été aperçue devant une discothèque d’Hollywood débraillée et désorientée, selon la chaîne ABC. Elle y avait également eu une altercation avec une célébrité de télé-réalité, selon le «Hollywood Reporter».

Elkabbach et Duhamel entrent en campagne

Pour les deux éditorialistes politiques, Marine Le Pen doit être traitée comme les autres candidats

Alain Duhamel et Jean-Pierre Elkabbach ont fait les grandes heures des émissions politiques. De là est née une très forte amitié de 35 ans que le premier, éditorialiste de RTL, évoque dans son livre Portraits souvenirs. 50 Ans de vie politique (Plon). L'occasion de rebondir pour le second, éditorialiste d'Europe 1, en l'invitant dans son émission Bibliothèque Médicis sur Public Sénat. Entretien.
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Alain Duhamel : Par le travail ! Il est venu chez moi avec son adjoint, Louis Blériot, me proposer une émission...
Jean-Pierre Elkabbach : Cartes sur tables. Depuis, nous sommes amis.

Qu'est-ce qui vous attire l'un vers l'autre ?
A.D. : Nos différences. Notre amitié de trente-cinq ans ne nous empêche pas de nous chamailler...
J.-P.E. : Nous sommes complémentaires. Il connaît mes défauts et ne manque pas de me les rappeler...
A.D. : Et lui regrette que je n'en aie pas !

Seriez-vous prêt à reprendre Cartes sur table ?
A.D. : Ce serait ridicule... La pire des choses serait de se pasticher.
J.-P.E. : En revanche, si nous participions aujourd'hui à des émissions, nous apporterions notre expérience...
A.D. : Très peu...
J.-P.E. : Et notre très relative culture.

Votre neuvième campagne présidentielle vous procure-t-elle toujours autant de passion ?
A.D. : Comment ça, neuf ? Il n'a pas fait celle de 1965 alors que, moi, j'ai eu ma première polémique à la suite de deux papiers parus dans Le Monde expliquant que l'électorat ouvrier avait quitté le général de Gaulle...
J.-P.E. : La différence, c'est qu'il était à Paris pour commenter et moi à Pékin ! Quelques mois après la reconnaissance de la Chine par la France.
A.D. : Ça prouve qu'il n'avait pas le sens de l'actualité... Monsieur va à Pékin pendant l'élection.

Comment trouvez-vous cette campagne ?
A.D. : Pour l'instant, elle n'a pas de fond. La forme n'est ni pire ni meilleure que d'habitude. On attend les projets.

Marine Le Pen est-elle une candidate comme les autres ?
A.D. : C'est une candidate qui a le droit de se présenter. Je pense qu'elle aura ses 500 signatures... C'est normal. Je souhaite qu'elle les ait, mais je suis content de ne pas avoir à lui donner la mienne.

Que pensez-vous de ceux qui refusent de la recevoir ?
J.-P.E. : Ils font une erreur professionnelle et déontologique. Le Front national n'est pas un parti interdit en France : il est de notre devoir d'interroger Marine Le Pen en mettant en avant ses contradictions, ses erreurs...
A.D. : En revanche, ceux qui l'interrogent le font exclusivement sur la sécurité, l'immigration, etc., alors que c'est sur l'économie et le social qu'il faut le faire.

Alain Duhamel écrit que « pour être candidat, il faut un grain de folie ». Êtes-vous d'accord ?
J.-P.E. : Un grain de folie attrapé tout petit !

Les people qui s'engagent l'ont-ils ?
J.-P.E. : Ça fait surtout un coup de pub ! Après, un flop et puis s'en vont. Quant à ceux qui tournent autour de 0,5% ou de 1,5% - les Christine Boutin, Dupont-Aignan, Corinne Lepage, Hervé Morin -, à qui on doit donner la parole, s'ils ont un grain de folie, c'est de penser qu'ils ont une chance.
A.D. : Quand il s'agit de contribuer à soulever un problème ou à aider un projet, je trouve bien qu'ils mettent leur célébrité au service d'une bonne cause. Il n'est pas question de les élire et encore moins de les mettre au Gouvernement.

La Grèce pressée de sabrer les salaires du privé

Athènes débute ce mercredi les négociations avec les partenaires sociaux pour discuter du coût du travail. Les créanciers internationaux réclament une baisse du SMIC grec pour restaurer la compétitivité du pays.

Les salaires des fonctionnaires ont déjà été réduits, c'est au tour des salariés du privé d'être visés. Des négociations débutent ce mercredi à Athènes entre partenaires sociaux et gouvernement. L'enjeu: faire baisser le coût du travail via le gel des rémunérations, la suppression des 13e et 14e mois de salaires comme dans le public et la baisse du salaire minimum.
La pression est forte: les émissaires de la Troïka (Fonds monétaire international, banque centrale européenne et Union européenne) ont atterri hier dans la capitale grecque. Ils réclament, en échange de leur aide financière, des baisses de salaires dans le privé afin de restaurer la compétitivité en berne du pays et relancer à terme la croissance du pays. En particulier, le FMI notait dans son dernier rapport d'étape, en décembre, que «le niveau du salaire minimum devrait être revu».

Flexibilité

Le raisonnement des institutions internationales est simple: le marché du travail n'est pas suffisamment flexible en Grèce. L'ajustement s'est fait non pas par des baisses de salaires, mais via des suppressions d'emplois, provoquant une hausse du chômage. La Grèce a enregistré un chômage de 18,8% en septembre 2011, en hausse de plus de 4 points en un an. Autre forme d'adaptation à un marché du travail bouché, les jeunes élites vont tenter leur chance à l'étranger, privant le pays de précieuses compétences.
«S'il n'y a pas de flexibilité sur les prix et les salaires, le chômage va continuer à gonfler et la croissance va sombrer encore plus profondément, explique Claude Giorno, économiste à l'OCDE. La Grèce aura de plus en plus de mal à renforcer ses exportations, ce qui est nécessaire pour sortir de la crise et retrouver des finances publiques soutenables. Elle doit donc changer de modèle: se transformer en une économie tirée par les exportations et les investissements.»

Soigner les excès passés

Cette politique ne promet aux Grecs que des efforts à moyen terme. Il s'agit pour le pays de soigner ses excès passés, argumente Laurent Moulin, économiste à la banque Lombard Odier IM: «Au cours des années 2000, les coûts salariaux unitaires (coût salarial par unité de production) en Grèce ont progressé de 35%, contre 19% en moyenne dans la zone euro et seulement 4% en Allemagne.» Dans les pays baltes, l'ajustement a nécessité une baisse des salaires comprise entre 15% et 20%.
Pour l'instant, les syndicats grecs excluent toute négociation sur les salaires eux-mêmes. Ils prônent plutôt une diminution des charges patronales, qui excèdent 45% du salaire. Les finances publiques grecques déjà exsangues s'en trouveraient davantage plombées. «Pour l'instant, les Grecs ne voient que les effets négatifs des réformes. Ils ne voient pas les effets positifs (créer une entreprise plus rapidement, etc.)», reconnaît Claude Giorno.
La Grèce a déjà mené des réformes sur les salaires depuis le début de la crise. Avec la limitation par exemple de la portée des négociations collectives, les rémunérations de plus de 3000 salariés ont baissé de 10%. Le Fonds monétaire international et les partenaires européens de la Grèce demandent plus. Et ils sont pressés: plus longtemps la Grèce prendra pour restaurer sa compétitivité, plus longtemps ils devront la soutenir financièrement à bout de bras.

Les députés grecs se serrent un peu la ceinture

Accusés de gagner beaucoup d'argent alors que les citoyens sont sous le coup des plans d'austérité, les élus grecs ont fait quelques sacrifices en 2011. Mais ils bénéficient toujours des plus hauts salaires de la fonction publique.

«Kleftes! Voleurs!» Les insultes fusent dans les cortèges des manifestants anti-austérité dans les rues d'Athènes ces derniers jours. Les Grecs s'emportent contre une classe politique accusée de ne faire aucun sacrifice alors que les fonctionnaires ont vu leur salaire fondre de 20% et que le même traitement attend les salariés du privé. Les députés, notamment, sont accusés d'avoir refusé de baisser leur rémunération de 10% au plus fort de la crise en 2011.
«Jusqu'à présent, les politiques ont manqué de transparence quant à leurs revenus et les citoyens soupçonnent que des sommes considérables soient dépensées pour des frais divers, ou que les députés emploient des membres de leur famille comme assistants», rapporte un Nick Malkoutzis, journaliste au quotidien Kathimerini.
LA BOULY parlement grec

La prime de Pâques supprimée

Les députés ont toutefois consenti à quelques sacrifices. Les 13e et 14e mois de salaires ont été supprimés, comme dans le reste de la fonction publique, en 2010. En juillet dernier, le jeton de présence versé pour la participation à une réunion d'une des 34 Commissions parlementaires a été abaissé à 150 euros, contre 245 euros auparavant. Les primes de Pâques, de Noël et de vacances ont été supprimées, des taxes supplémentaires créées. Ces mesures ont fait fondre les rémunérations mensuelles de 3375 euros par tête en moyenne, d'après les élus.
Le Parlement indique aujourd'hui que le salaire mensuel brut s'élève désormais à 8221 euros, soit 4231 euros net après impôts. Des sommes alignées sur les plus hautes rémunérations du service public. En comparaison, un député français gagne 5189,17 euros net. Reste que le Parlement grec a prévu de dépenser 34,2 millions d'euros pour les salaires en 2012, dédommagements et autres primes comprises. De quoi garantir aux députés une somme de 9500 euros par mois en moyenne, frais de mandat et de secrétariat inclus.
L'écart, au final, ne semble pas colossal avec la situation qui prévalait avant que la rigueur ne s'installe. En décembre dernier, le Parlement a en effet publié sur son site Internet, pendant quelques jours, les déclarations de revenus pour l'année 2009 des 300 députés. Il s'agissait de répondre aux accusations d'opacité.

Écarts de revenus

Salaires, indemnités, comptes courants, placements immobiliers, et autres opérations financières figurent dans ce document. Il en ressort qu'en 2009, un élu sur dix a gagné plus de 9000 euros par mois grâce à sa seule activité parlementaire. Ce à quoi il faut ajouter, pour certains, un deuxième salaire (en Grèce, un élu a le droit de conserver son emploi d'origine) ainsi que les revenus éventuels de son conjoint. Les écarts se creusent alors entre les membres les plus riches de l'assemblée (six d'entre eux ont gagné plus de 33.000 euros par mois) et les plus modestes, certains déclarant 2025 euros de revenus mensuels pour leur ménage.
«Certes, le débat sur les salaires des 300 députés grecs est symbolique. Ils ne représentent que trois millièmes du budget de l'État. Mais la classe politique a manqué l'occasion de baisser ses propres salaires en même temps que ceux des fonctionnaires, il y a deux ans, analyse l'historien greco-suisse Nikolas Bloudanis. Cela aurait été un geste symbolique extrêmement important.» Les temps changent: cette semaine, pour la première fois, une élue, Dora Bakoyannis, responsable du petit parti libéral Nouvelle démocratie (quatre députés), a proposé de diviser par deux les rémunérations des parlementaires.


Combien gagnent les leaders politiques grecs

Qu'en est-il des personnalités les plus connues de l'Assemblée? Le leader du principal parti de droite et ex-premier ministre, Antonios Samaras, a déclaré 271.769 euros de revenus en 2009. Ce à quoi il faut ajouter 15 propriétés, et 312.125 euros sur des comptes en banque. George Papandréou, ex-premier ministre socialiste, a pour sa part gagné 131.085 euros. Il détient quatre propriétés et 81.328 euros à sa banque. Le leader d'extrême droite George Karatzaferis fait partie des plus riches de l'Assemblée, avec un revenu annuel de 274.074 euros et 21 propriétés immobilières.

 

DEUX GUIGNOLS POUR LA FRANCE !!

CE QUE JE VEUX ME RAPPELER D'ELLE.

La chanteuse Whitney Houston est morte

La chanteuse américaine Whitney Houston, 48 ans, est décédée hier, a déclaré son attachée de presse. Les causes de la mort n'ont pas été dévoilées.

Célèbre dans la années 90, notamment grâce à son rôle de chanteuse dans le film The Bodyguard aux côtés de Kevin Costner, Whitney Houston avait connu une descente aux enfers, notamment en raison de sa consommation de drogue.



Ses tentatives de retour à la scène en 2011 se sont soldés par des échecs et des problèmes de santé. Elle avait une fille de 19 ans.

LIRE "LE FIGARO"
 

L’âne d’Athènes  

Le dilemme a été poussé à l’extrême sous le nom de paradoxe de l’âne de Buridan : l’équidé n’arrive pas à décider si il doit d’abord manger son avoine ou boire son eau, et il finit par mourir de faim et de soif. Si l’âne était un homme, écrivait Spinoza en citant ce paradoxe, “il n’agirait point en vertu de la liberté et de sa volonté”. S’il était un pays, pourrait-on ajouter, il serait la Grèce, qui doit choisir entre la rigueur et la réforme de son Etat, sous la contrainte de la troïka FMI-UE-BCE et contre la volonté de son peuple et de certains intérêts particuliers. Car que veut dire l’ultimatum posé par les ministres des Finances de la zone euro, le 9 février ? Le gouvernement grec doit trouver 325 millions d’économies supplémentaires avant mercredi 15 février s’il veut recevoir le prêt de 130 milliards d’euros approuvés par les dirigeants européens en octobre dernier. Comme l’écrivait le Volkskrant cette semaine, la sortie de la Grèce de la zone euro n’est plus taboue, parce que les Européens s’impatientent face à la lenteur des réformes exigées. Après deux ans de crise, le sytème fiscal grec est toujours aussi inefficace, et beaucoup des promesses faites à la troïka ne sont pas tenues. L’âne d’Athènes semble donc ne pas avoir choisi de commencer par l’avoine des réformes. Et s’il a commencé à boire la potion de la rigueur, il rechigne à vider le seau que lui tendent la troïka et ses créanciers. Pour des raisons politiciennes, certes, car les partis qui soutiennent mollement le Premier ministre Lucas Papadémos gardent un oeil sur les prochaines élections. Mais surtout parce que le peuple grec, appauvri par deux ans de baisses de salaires et d’augmentation des prix, ne peut plus assumer seul le poids de cette rigueur. Pour sauver la Grèce, les ministres de l‘Eurogroupe ont donc décidé de l’obliger à encore plus de rigueur. Ils devraient pourtant la pousser à appliquer les réformes déjà demandées, comme celle de la collecte des impôts. Ils devraient surtour exiger qu’Athènes mette fin à des abberations comme l’exemption d’impôt de l’Eglise grecque ou le maintien d’un budget de la Défense proportionnellement plus élevé qu’ailleurs en Europe. Si l’âne finissait par mourir, c’est à dire si la Grèce faisait faillite et sortait de la zone euro, il serait en partie responsable de son sort. Mais il aurait aussi été poussé à un choix impossible parce qu’erroné.

La Grèce prend sa retraite

Pour éviter le risque d'une sortie de la zone euro, Athènes a consenti à de nouvelles mesures d’austérité juste avant une réunion de l’Eurogroupe. Une alternative que les politiciens locaux n’ont pas su éviter, regrette To Vima. 

Dans les moments dramatiques que nous vivons depuis hier après midi  [8 février] et durant toute la nuit, la Grèce n’a pas pu satisfaire, comme espéré, le chantage imposé par ses créanciers.

A priori, les partis ont dit "oui à tout" sauf à la baisse des retraites. Sur ce point, les créanciers semblent donner du temps pour rééquilibrer les objectifs, mais dans les faits, l’ultimatum de la troïka a été accepté.
La Grèce s’est battue pour les retraites et dans ce chaos, cela à de la valeur. Mais le chaos est là : la récession supplémentaire que vont apporter les nouvelles mesures n’a pas été comptabilisée.
Alors que les recettes de janvier ont plongé, les objectifs structurels [de réduction du déficit] ne sont pas atteints, de même que la tolérance sociale, la paix sociale et le développement sont absents.
Notre présence dans la monnaie unique reste, malgré tout, aussi menacée qu'avant, si ce n'est plus. Rien n'est garanti, tout simplement parce que tout ce qui va arriver ne servira pas ce but, rester dans l'euro, mais ira exclusivement au remboursement de la dette.
Et c'est cela le talon d'Achille de ces négociations. Ainsi, en réalité, la Grèce elle-même prend sa retraite : après les signatures des chefs de partis en faveur l'austérité, et si tout cela est voté au Parlement, notre souveraineté nationale perdra de son sens.

Comme un entre-deux guerres

Il devient possible de nous infliger n'importe quelle politique et les évolutions politiques, quelles qu’elles soient, nous conduisent vers une impasse, avec une explosion de la concurrence. Non pas dans l'économie grecque, mais entre la société et sa représentation politique, entre la recession et l'espoir de reprise qui est en train de mourir. Le pays semble se diriger vers une période semblable à un entre-deux guerres, ce qui amenuise les espoirs de "voir la lumière au bout du tunnel".
Sans avoir réussi, comme on peut l'entendre, la moindre réforme nationale. Nous avons abouti à la destruction de notre place dans la monnaie unique, et cela va continuer, car les restrictions vont s’alourdir plutôt que s'alléger.
Rester quoiqu’il arrive dans l'euro pour ne pas détruire la société. Voilà la seule chose que nos dirigeants auraient dû négocier. Et c'est la seule chose que n'a pas mentionnée le ministre des Finances en partance pour la réunion de l'Eurogroupe [le 9 février].
"Je pars pour Bruxelles en espérant que la réunion de l'Eurogroupe se tienne et qu'une décision positive en découle par rapport au programme [d’aide financière]. La survie du pays ces prochaines années dépend de ce financement et de la réduction ou non de la dette. De cela dépend la place du pays dans la zone euro et même de sa place en Europe". Mais le ministre des Finances est le seul à dire cela. Et la réalité montre le contraire.
Négociations

Accord de dernière minute et appel à la grève

Les partis qui soutiennent le Premier ministre Lucas Papadémos ont conclu un accord à l’arraché sur les nouvelles mesures d’austérité demandées par la troïka (UE, BCE, FMI) pour approuver un deuxième plan d’aides, rapporte le Financial Times. D’une valeur de 130 milliards d’euros il est censé éviter à Athènes le défaut de paiement. Le feu vert à été donné quelques heures avant une réunion cruciale des ministres des Finances des pays de la zone euro, à Bruxelles, qui devaient justement examiner le plan grec. Ce dernier est jugé injuste par les principaux syndicats, qui ont lancé un appel à une grève de deux jours à partir du 10 février.

François Bayrou veut incarner les "valeurs" face à Nicolas Sarkozy

Ceux qui attendaient François Bayrou en chef de guerre, après les déclarations du chef de l'Etat appelant à se prononcer sur l'expulsion des étrangers et sur les droits des chômeurs par voie référendaire, n'auront pas été déçus. Samedi 11 février, à l'occasion de la clotûre du forum de son parti consacré au contrat social et aux solidarités, le président du Modem a lâché ses coups.

Dans l'entourage de M. Bayrou, où l'on rêve ouvertement d'un appel de personnalités de droite appelant à se prononcer en sa faveur au nom des "valeurs" que M. Sarkozy, selon eux, ne saurait incarner, cette stratégie offensive est présentée comme de nature à mobiliser les indécis. Qualifiant de "choquantes", voire de "bouleversantes pour certains" les initiatives du Président de la République, M. Bayrou, se présentant en chantre de "l'humanisme", a mis en doute les qualités de dirigeant de M. Sarkozy.
Evoquant le referendum sur les droits des chômeurs, M. Bayrou a lancé : "Les hommes politiques ne devraient pas s'y prêter ; les hommes d'Etat devraient se l'interdire". Non seulement, si l'on en croit M. Bayrou, le président sortant n'est pas un chef d'Etat, mais il ne s'inscrit dans aucune tradition républicaine. "Aucun des présidents de la république précédents, aucun, ni Charles de Gaulle évidemment, ni Georges Pompidou, ni Valéry Giscard d'Estaing, ni François Mitterrand, ni Jacques Chirac n'auraient accepté une telle perspective", a lancé M.Bayrou, avant d'estimer que "l'électorat de l'extrême droite constitue le grand grenier à voix".
APPEL AUX "RÉPUBLICAINS ET AUX HUMANISTES"
Le député du Béarn a ensuite logiquement lancé un appel à tous ceux à droite qui ne se reconnaissent pas dans les "valeurs" défendues par M. Sarkozy. "Je le dis à tous ceux, au centre, dans la majorité ou dans l'opposition, qui ont une certaine idée de la France, qui sont des républicains et des humanistes, qu'il y a des choses qu'on n'a pas le droit de laisser faire ou de laisser dire, qu'il y a des directions qu'on n'a pas le droit de laisser prendre" a-til affirmé, avant de conclure sa diatribe par un curieux "il est un moment où la politique s'arrête, et où commence la défense de l'essentiel !".
M. Bayrou n'a oublié personne, citant "Chaban et sa nouvelle société", "De Gaulle et la participation", et "les libéraux qui attacahent un si grand prix à la sagesse de la loi", pour les inciter à faire entendre leurs réticences : "aucun d'entre eux ne peut se taire quand il voit à quels ressorts on veut faire appel". M.Bayrou a ensuité égrené ses propositions pour lutter contre le chômage - droit à la formation tout au long de la vie, pour remettre à flot la sécurité sociale par la construction d'un régime de retraite par points, pour mettre sur pied un "bouclier santé" et développer une mutuelle universelle, sur le mode de ce qui existe en Alasace-Moselle.
Sur le logement, auquel M. Bayrou accorde beaucoup d'importance, il a promis que s'il accédait au pouvoir, il mettrait en place un programme d'envergure de cessions de terrains de l'Etat pour y construire des logements sociaux. Evoquant la question de la discrimination dont sont victimes certains habitants de quartiers en difficulté, le président du Modem, devant une salle sensible à son humour, a souhaité voir émerger "des leaders plutôt que des dealers". Applaudi chaleureusement à la fin de son intervention, M. Bayrou, très souriant, faisait comprendre par son attitude et sa gestuelle qu'il ne s'estimait pas encore battu et que M. Sarkozy restait encore pour lui, dans cette élection présidentielle, le "maillon faible"

IL N'A JAMAIS ÉTÉ DIT AUTANT DE CONNERIES DANS CETTE "CAMPAGNE", ET BAYROU EN EST VRAIMENT LE CHAMPION.