TOUT EST DIT

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lundi 7 juin 2010

Annulation de la rencontre entre Sarkozy et Merkel à Berlin

a rencontre entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel qui devait se tenir à Berlin, lundi 7 juin en début de soirée, a été annulée en dernière minute vers 15 h 30, après un appel téléphonique de la chancelière allemande. M. Sarkozy n'avait pas encore quitté l'Elysée. Cette décision a été prise par Mme Merkel pour des raisons d'emploi du temps.
Angela Merkel a appelé Nicolas Sarkozy, qui n'avait pas encore quitté l'Elysée. Elle lui a expliqué qu'un report d'une semaine de la rencontre l'arrangerait : elle avait dans la journée de multiples réunions avec ses ministres et ses partenaires de coalition et son plan de rigueur n'est pas encore bouclé. La chancelière traverse une crise politique interne profonde qui accapare son temps.

Officiellement, l'annulation de la rencontre, qui devait permettre d'avancer sur la gouvernance de la zone euro, ne constitue pas un clash franco-allemand. Elle apparaît très maladroite vis-à-vis des marchés financiers. Quelques semaines après le sauvetage de la Grèce, la crise de l'euro est accentuée par les difficultés croissantes de la Hongrie.

Mais Paris et Berlin ont préféré éviter une réunion pour rien, les deux capitales n'ayant toujours pas trouvé d'accord sur la gouvernance de la zone euro. La réunion était censée préparer le conseil européen du jeudi 17 juin, qui doit faire des propositions en la matière sous la présidence du Belge Herman Van Rompuy. Mais lundi matin, l'Elysée indiquait qu'aucune annonce spectaculaire n'était à attendre.

M. Sarkozy et Mme Merkel ont donc une semaine supplémentaire pour rapprocher leur position, avant leur rencontre reprogrammée pour le lundi 14 juin à Berlin. " Les négociations ne sont pas bien décantées. Depuis plusieurs jours, les Allemands sont entièrement concentrés sur leurs problèmes intérieurs et n'avaient pas le temps d'avancer", confie une source gouvernementale française, qui estime qu'il ne faut pas attendre de percée spectaculaire et que le débat sur l'euro se poursuivra jusqu'à l'automne.

OBJECTIFS DIFFÉRENTS

Les Allemands ont formulé en mai des propositions, mais les Français se sont refusés pour l'instant à sortir du bois : ils ne veulent pas afficher le moindre différend avec Berlin tant la situation est tendue. Paris tente donc d'agir en sous-main et de faire passer ses messages via M. Van Rompuy.

Dans le détail, Nicolas Sarkozy souhaite une institutionnalisation de l'Eurogroupe, qui réunirait les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro et pourrait être doté d'un secrétariat. M. Sarkozy a longtemps souhaité présider lui-même ce forum. Angela Merkel n'en veut pas, souhaitant que l'Europe soit gérée à vingt-sept et pas à seize. Elle rappelle à cet effet que le pacte de stabilité s'applique à tous les pays, y compris ceux qui n'ont pas la monnaie unique, et que chacun est censé l'adopter, à l'exception du Danemark et du Royaume-Uni.

Les Allemands, eux, veulent durcir le pacte de stabilité et trouver un mécanisme qui permette des restructurer la dette d'un Etat membre, en clair lui faire faire faillite pour éviter d'avoir à le renflouer comme cela a dû être fait pour la Grèce. Jusqu'à présent, les Français s'y opposent. Berlin veut aussi réformer les traités européens pour durcir les sanctions contre les pays en difficultés financières, contre l'avis des Français.

MERKEL AFFAIBLIE POLITIQUEMENT

S'y ajoute la crise politique larvée à Berlin. La coalition d'Angela Merkel est profondément affaiblie. Lundi 7 juin, la chancelière a annoncé toute une série de mesures budgétaires pour atteindre l'équilibre budgétaire au terme de deux jours de discussions à huis clos avec ses partenaires de coalition, les libéraux du FDP et les chrétiens sociaux de Bavière (CSU).

Mme Merkel a notamment exclu des baisses d'impôts à court et moyen termes, ce qui met en grande difficultés le FDP, qui avait axé sa campagne uniquement sur ce thème. Mme Merkel a indiqué qu'elle sanctuariserait les dépenses de retraite et d'éducation, mais elle va réduire le nombre de fonctionnaires et diminuer les effectifs de la Bundeswehr. Une suppression du service militaire n'est pas exclue.

Mme Merkel a également dû s'attaquer au remplacement du président de la République, Horst Köhler, qui a démissionné le 31 mai à la surprise générale. Pour des raisons de tactique politique, elle a dû proposer le nom du ministre-président de Basse-Saxe, Christian Wulff, un chrétien-démocrate catholique jugé très lisse par la presse. Mais les Verts et les sociaux-démocrates ont réussi un coup politique en proposant le nom d'un pasteur Joachim Gauck, 70 ans, qui géra pendant dix ans les archives de la Stasi, la police politique est-allemande. Ce week-end, la totalité de la presse allemande, de droite comme de gauche, a soutenu M. Gauck dans ses éditoriaux. Sur le papier, M. Gauck part battu, mais nul n'ose exclure une surprise lors du vote à bulletin secret qui aura lieu le 30 juin.

Ces difficultés interviennent alors que la chancelière se fait accuser par une partie des commentateurs d'avoir été prise en otage par les Français, le président Nicolas Sarkozy, le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet et le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, pour renflouer les pays du sud de l'Europe et faire acheter de la dette publique par la BCE en violation des traités européens. Dans ce contexte, s'afficher avec M. Sarkozy n'est pas nécessairement le meilleur moyen de se renforcer politiquement à Berlin.

Arnaud Leparmentier


Y- AT-IL UN COMMENTAIRE À FAIRE ? NON, JUSTE ALLER CHERCHER DE NOUVEAUX TORCHONS.

Sarkozy et Merkel veulent relancer le moteur franco-allemand

Le président de la République est à Berlin pour tenter d'aller plus loin sur la coordination des politiques économiques européennes.

A l'approche d'un sommet européen puis des réunions des G8 et G20 au Canada, Angela Merkel recevait lundi à Berlin Nicolas Sarkozy pour remettre de l'huile dans les rouages du couple franco-allemand, sérieusement grippés par la crise grecque et celle de l'euro.

A lire aussi: Pourquoi la France et l'Allemagne ne se comprennent pas

C'est devenu un classique de la geste diplomatique franco-allemande. Avant chaque grand rendez-vous international, la chancelière et le président se retrouvent pour "caler" leurs positions. A dix jours du conseil européen de Bruxelles, leur dîner berlinois s'annonce copieux, lourd même.

Depuis trois mois, les accrochages se sont multipliés de part et d'autre du Rhin autour de la gouvernance économique de l'Europe et des réticences de Berlin à voler au secours de la Grèce.

La ministre française de l'Economie Christine Lagarde a multiplié les coups de griffe publics contre l'Allemagne, dénonçant pêle-mêle son excédent commercial insupportable pour ses voisins de la zone euro ou sa décision d'interdire certaines ventes à découvert d'obligations d'Etat.

A demi-mots, la France reproche aussi à sa voisine d'avoir retardé le plan de sauvetage de la zone euro. "En janvier, ça nous aurait coûté 15 milliards, aujourd'hui, 750 milliards", s'est-on agacé à Paris.

C'est dans ce climat houleux qu'Angela Merkel et Nicolas Sarkozy vont tenter d'accorder leurs violons sur la coordination des politiques économiques européennes, alors que le président de l'Union européenne (UE) Herman Van Rompuy doit présenter le même jour ses premières propositions sur ce thème.

Ce dossier a longtemps empoisonné les relations entre les deux pays, Berlin refusant de sacrifier son orthodoxie budgétaire sur l'autel de l'Europe.

Le mois dernier, la chancelière allemande, qui conclut un séminaire de deux jours de son gouvernement sur les coupes budgétaires à venir pour réduire les déficits, appelait encore l'Europe à adopter "une nouvelle culture de la stabilité" sur le modèle allemand qui a, selon elle, "plus que fait ses preuves".

Partisan ardent et de longue date d'un "gouvernement économique de l'Europe", le président français est déterminé à avancer. Mais, contrairement au passé, sans heurter de front sa partenaire.

Ces dernières semaines, Nicolas Sarkozy s'est abstenu d'étaler au grand jour ses divergences avec Angela Merkel, pour ne pas la gêner sur son front politique intérieur ou alimenter la spéculation contre l'euro. "Il ne peut pas y avoir de désaccords entre l'Allemagne et la France sur des sujets de cette importance", a-t-il argumenté en mai.

Sur un mode très optimiste, Paris assure que Berlin, qui insistait jusque-là plutôt sur une coordination au niveau de l'UE, n'est plus hostile à un gouvernement économique de la zone euro.

"Tout le monde est d'accord sur la nécessité de la coordination et personne ne conteste plus que ce pilotage doive se faire au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement", estime-t-on à la présidence française. "Ce n'est pas soit les 27, soit les 16, le renforcement de la gouvernance passe par les deux. Tout l'enjeu est de trouver le juste équilibre".

La France défend l'idée de réunions régulières des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Eurogroupe et même de créer un "secrétariat" des seize. "Mais le débat reste ouvert à ce stade", assure l'Elysée.

Même si le dîner de lundi soir ne devrait pas accoucher "à ce stade" de propositions franco-allemandes sur la gouvernance, dit-on à Paris et Berlin, Mme Merkel et M. Sarkozy devraient en profiter pour afficher leurs convergences à la veille du sommet de Bruxelles.

"Le moteur franco-allemand fonctionne", veut croire l'Elysée, "depuis trois ans, il a été présent à tous les rendez-vous".

Copieux dîner pour Nicolas Sarkozy et Angela Merkel sur fond de crise européenne

À l'approche d'un sommet européen, puis des réunions des G8 et G20 au Canada, Angela Merkel recevait, lundi, à Berlin Nicolas Sarkozy pour remettre de l'huile dans les rouages du couple franco-allemand, sérieusement grippés par la crise grecque et celle de l'euro.

C'est devenu un classique de la diplomatie franco-allemande. Avant chaque grand rendez-vous international, la chancelière et le président se retrouvent pour "caler" leurs positions. À dix jours du Conseil européen de Bruxelles, leur dîner berlinois s'annonce copieux, lourd même. Depuis trois mois, les accrochages se sont multipliés de part et d'autre du Rhin autour de la gouvernance économique de l'Europe et des réticences de Berlin à voler au secours de la Grèce.

La ministre française de l'Économie Christine Lagarde a multiplié les coups de griffe publics contre l'Allemagne, dénonçant pêle-mêle son excédent commercial insupportable pour ses voisins de la zone euro ou sa décision d'interdire certaines ventes à découvert d'obligations d'État. À demi-mot, la France reproche aussi à sa voisine d'avoir retardé le plan de sauvetage de la zone euro. "En janvier, ça nous aurait coûté 15 milliards, aujourd'hui, 750 milliards", s'est-on agacé à Paris. C'est dans ce climat houleux qu'Angela Merkel et Nicolas Sarkozy vont tenter d'accorder leurs violons sur la coordination des politiques économiques européennes, alors que le président de l'Union européenne (UE) Herman Van Rompuy doit présenter le même jour ses premières propositions sur ce thème.

La culture de la stabilité à l'allemande

Ce dossier a longtemps empoisonné les relations entre les deux pays, Berlin refusant de sacrifier son orthodoxie budgétaire sur l'autel de l'Europe. Le mois dernier, la chancelière allemande, qui conclut un séminaire de deux jours de son gouvernement sur les coupes budgétaires à venir pour réduire les déficits , appelait encore l'Europe à adopter "une nouvelle culture de la stabilité" sur le modèle allemand qui a, selon elle, "plus que fait ses preuves".

Partisan ardent et de longue date d'un "gouvernement économique de l'Europe", le président français est déterminé à avancer. Mais, contrairement au passé, sans heurter de front sa partenaire. Ces dernières semaines, Nicolas Sarkozy s'est abstenu d'étaler au grand jour ses divergences avec Angela Merkel, pour ne pas la gêner sur son front politique intérieur ou alimenter la spéculation contre l'euro. "Il ne peut pas y avoir de désaccords entre l'Allemagne et la France sur des sujets de cette importance", a-t-il argumenté en mai.

L'Euro à 27

Sur un mode très optimiste, Paris assure que Berlin, qui insistait jusque-là plutôt sur une coordination au niveau de l'UE, n'est plus hostile à un gouvernement économique de la zone euro. "Tout le monde est d'accord sur la nécessité de la coordination et personne ne conteste plus que ce pilotage doive se faire au niveau des chefs d'État et de gouvernement", estime-t-on à la présidence française. "Ce n'est pas soit les 27, soit les 16, le renforcement de la gouvernance passe par les deux. Tout l'enjeu est de trouver le juste équilibre". La France défend l'idée de réunions régulières des chefs d'État et de gouvernement de l'Eurogroupe et même de créer un "secrétariat" des seize. "Mais le débat reste ouvert à ce stade", assure l'Élysée.

Même si le dîner de lundi soir ne devrait pas accoucher "à ce stade" de propositions franco-allemandes sur la gouvernance, dit-on à Paris et Berlin, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy devraient en profiter pour afficher leurs convergences à la veille du sommet de Bruxelles. "Le moteur franco-allemand fonctionne", veut croire l'Élysée, "depuis trois ans, il a été présent à tous les rendez-vous".

L'EUROPE À 27 EST UN CASSE-GUEULE ÉNORME.

ENCORE UN EFFET KINDER BUENO !


Opéré samedi d'une fracture du cubitus droit, Didier Drogba a rejoint les Eléphants en stage de préparation en Suisse. Aucune décision n'a encore été prise quant à la participation de l'attaquant à la Coupe du monde.

Alain Finkielkraut et Bernard-Henri Lévy défendent Israël contre la "désinformation"

es intellectuels français Alain Finkielkraut et Bernard-Henri Lévy réagissent vivement aux accusations portées contre Israël après l'arraisonnement de la flottille pour Gaza, lundi 31 mai. "Je vois la haine, soudain, se donner libre cours", a réagi Alain Finkielkraut à propos des réactions de la communauté internationale face à l'intervention israélienne, vendredi 4 juin sur la chaîne télévisée Public Sénat. Bernard-Henri Lévy s'élève, lui, dans une tribune dans le quotidien Libération contre la "désinformation" à propos du blocus de Gaza.
Les deux hommes, signataires de "l'appel à la raison", rédigé par des juifs français et exhortant Israël à reconsidérer sa politique envers les Palestiniens, disent ne pas soutenir l'opération israélienne contre la flotille. "Je continue de juger 'stupide' (...) l'assaut contre le Mavi Marmara", écrit Bernard-Henri Lévy dans sa tribune intitulée Pourquoi je défends Israël. Mais ils disent voir dans les réactions internationnales un déchaînement "délirant" contre l'Etat hébreu. "Je ne veux pas servir de caution juive à une haine, à une diabolisation d'Israël", explique Alain Finkielkraut.

"ÉPOPÉE MISÉRABLE"

Bernard-Henri Lévy tente tout d'abord de rectifier les explications du blocus données notament par les médias français. "Le blocus, il ne faut cesser de le rappeler, ne concerne que les armes et les matériaux pour en fabriquer", avance-t-il. Il s'attaque ensuite à la politique du Hamas à Gaza, selon lui passée sous silence, "en France comme ailleurs". "Qui se risque à expliquer que s'il y a à Gaza, un preneur d'otage, (...) ce n'est pas Israël, mais le Hamas ?" demande-t-il.

Les deux hommes s'en prennent directement aux organisateurs de la flottille. Une "épopée misérable", selon Bernard-Henri Lévy, "caricature" des actions symboliques comme les "bateaux pour le Vietnam", qu'il rappelle avoir contribué à créer. Pour Alain Finkielkraut, ce sont les organisateurs eux-mêmes les responsables des débordements du 31 mai. "Les Israéliens ne voulaient pas de ce bain de sang. Ils sont tombés dans un piège. Ce bain de sang a été délibérement provoqué par les organisateurs", estime-t-il, accusant directement la Turquie, "où Mein Kampf est un best seller", dit-il, de jeter de l'huile sur le feu.
Les deux hommes dénoncent enfin "les bataillons de tartuffes regrettant qu'Israël se dérobe aux exigences d'une enquête internationale", comme l'écrit Bernard-Henri Lévy. "Il y a dans cette attitude un mélange de mauvaise foi et d'angélisme qui me fait très peur", explique Alain Finkielkraut, alors que Bernard-Henri Lévy défend la position israélienne : "Ce que refuse Israël c'est l'enquête demandée par un conseil des droits de l'homme des Nations unies où règnent ces grands démocrates que sont les Cubains, les Pakistanais et autres Iraniens."

FEMME VOILÉE AU VOLANT - Hebbadj et la conductrice au niqab entendus par la police

Lies Hebbadj et sa compagne, la Nantaise verbalisée pour conduite avec un niqab à Nantes, sont entendus depuis lundi matin par la section financière de la police judiciaire de Nantes, a-t-on appris auprès d'un avocat et de sources proches du dossier.

"Il y a trois personnes qui se trouvent actuellement en garde à vue", a confirmé le procureur de la République à Nantes. Outre Lies Hebbadj et sa compagne, la troisième personne est un homme travaillant pour le compte de Lies Hebbadj au sein d'un taxiphone de Nantes lui appartenant", a précisé le procureur, qui s'est refusé à commenter la raison de ces gardes à vue. Il a néanmoins confirmé qu'elles avaient lieu dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte par le parquet de Nantes, à la demande de la préfecture de Loire-Atlantique, pour faire la lumière sur une "suspicion de relations polygames" de Lies Hebbadj et des "interrogations sur la régularité des aides sociales dont bénéficieraient plusieurs personnes de sexe féminin qui seraient en relation" avec lui. Une perquisition a eu lieu au domicile de Lies Hebbadj, à Rezé (sud de Nantes), lundi matin.

"Je viens de voir ma cliente, j'ai vraiment du mal à comprendre... Maintenant, si on conteste une contravention, on se retrouve en garde à vue ?" s'est interrogé, lundi matin, Me Jean-Michel Pollono, avocat de la jeune femme verbalisée qui se fait appeler "Anne". "M. Hebbadj, son amant, est aussi en garde à vue. Est-ce que ma cliente ne serait pas un dommage collatéral ?" a-t-il questionné, avant de considérer qu'il était "injuste de s'en prendre" à elle.

Le commerçant, qui vit à Rezé près de Nantes, a été placé sous le feu des projecteurs en plein débat sur l'interdiction du voile intégral, quand l'une de ses concubines a décidé de contester une contravention pour avoir conduit en niqab.

NON MAIS ÇA SUFFIT LÀ ! Z'AVEZ VU SA GUEULE ? IL SE FOUT DU MONDE ET DE NOUS AVANT TOUT.
CE N'EST PAS PARCE QU'IL EST ARABE QUE JE DIS ÇA; IL INSULTE MÊME LES ARABES AVEC CETTE ATTITUDE.

Hermès: nomination de Florence Woerth

Florence Woerth, l'épouse du ministre du Travail Eric Woerth, entre au conseil de surveillance de Hermès, au terme du vote intervenu lors l'assemblée générale du groupe français de luxe, lundi à Paris.

Les actionnaires d'Hermès ont approuvé sa nomination pour trois ans à 91,89%.
Florence Woerth, 53 ans, qui n'occupait auparavant aucune fonction chez Hermès, gère depuis fin 2007 la fortune de l'héritière de L'Oréal, Liliane Bettencourt, à travers une structure financière baptisée Clymène.

Au cours de cette assemblée générale, le gérant d'Hermès, Patrick Thomas, a réaffirmé que les bonnes ventes au premier trimestre 2010 (+18,5% à 507,7 millions d'euros) ne devaient pas être extrapolées pour l'année 2010.
Depuis fin mars, la croissance des ventes continue d'aller "extrêmement bien", a-t-il dit, avec des ventes "supérieures au premier trimestre, et dans l'horlogerie en particulier".

Les petits actionnaires quant à eux ont fait part de leur mauvaise humeur vis-à-vis des dirigeants du groupe qui les privent cette année pour cause d'économies d'un petit cadeau traditionnel malgré les "bons résultats".
Un petit porteur a fait remarquer qu'il était demandé aux actionnaires de porter à "400.000 euros le montant total des jetons de présence et rémunérations attribuables aux membres du conseil de surveillance et aux membres des comités créés en son sein". La résolution a néanmoins été adoptée à 99,91%.

L'assemblée générale a débuté par un hommage appuyé à Jean-Louis Dumas, qui avait présidé la maison Hermès pendant 28 ans, décédé début mai. Bertrand Puech, président du conseil de gérance de Emile Hermès Sarl, a rappelé qu'il avait "porté au plus haut les valeurs de l'artisanat" et laissé la maison "en excellente santé".

ÇA VA JASER !

Olli Rehn: la Hongrie n'est pas la Grèce

Le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, a rejeté ce lundi toute comparaison entre la situation budgétaire catastrophique de la Grèce, et celle de la Hongrie, après des propos alarmistes en ce sens de responsables hongrois.

Olli Rehn, s'est par ailleurs dit lundi plus "préoccupé" par la rapidité de la baisse de l'euro que par son niveau, alors que la monnaie unique a chuté sous 1,19 dollar pour la première fois depuis plus de quatre ans.
"Je suis d'accord avec Jean-Claude Juncker (le président de l'Eurogroupe) pour dire qu'en réalité c'est plus la rapidité de l'évolution que le niveau qui est préoccupante", a-t-il déclaré à son arrivée à une réunion de ministres des Finances de la zone euro.

Il a jugé que la situation rendait d'autant plus importantes les mesures qu'envisage la zone euro pour renforcer la discipline budgétaire des pays membres, à la lumière de la crise de la dette qui l'ébranle depuis plusieurs mois. Elles devraient être discutées lundi soir à Luxembourg.

Près de 3 milliards d’euros de recettes pour la Coupe du monde de football

Les revenus de la Coupe du monde de football, qui se disputera du 11 juin au 11 juillet en Afrique du Sud, s'élèveront à 2,7 milliards d'euros (3,3 milliards de dollars), selon les calculs du site britannique Sportcal. Un chiffre qui s'inscrit en hausse de 48% par rapport aux recettes de la précédente édition, en Allemagne en 2006. Les droits TV se montent à 1,7 milliard d'euros et les recettes marketing à 1 milliard, dont 810 millions pour le sponsoring et 89 millions pour les relations publiques («hospitality»). L'Afrique du Sud attend 6 milliards d'euros en retombées économiques.

LE FOOT N'EST PLUS UN SPORT C'EST UNE HISTOIRE DE GROS SOUS.

Regain de tension entre les banques

Les banques ont placé un montant record de 350,9 milliards d'euros auprès de la Banque centrale européenne dans la nuit de dimanche à lundi. Signe de défiance et de surabondance de liquidités.

Les banques n'ont jamais autant placé d'argent auprès de la Banque centrale européenne (BCE). Dans la nuit de dimanche à lundi, elles ont déposé 350,9 milliards d'euros à 24 heures auprès de la banque des banques, la BCE, après un précédent record de 320 milliards jeudi dernier. Le mécanisme auquel elles ont fait appel, appelé la facilité de dépôt, permet aux banques de placer le trop-plein de liquidités à taux fixe (0,25%) et sans risque.

Ces montants record traduisent un regain de tension, alors que les marchés s'inquiètent maintenant sur la santé de la Hongrie. Au lieu de prêter l'argent dont elles disposent, les banques préfèrent le placer sans risque auprès de la BCE. Les sommes déposées ces derniers jours n'ont rien à voir avec ceux observés avant la crise financière. En 2007, les banques n'ont placé au maximum que 9,13 milliards d'euros auprès de la BCE.

«Il existe un risque élevé que nous nous dirigions vers une crise comme celle que nous avons connu après la faillite de Lehmann Brothers», analyse Christoph Rieger, de Commerzbank, cité par l'agence Bloomberg. «Aussi longtemps que les banques ne sauront pas quelle est l'exposition de chacune sur les pays qui risquent de faire défaut (Grèce, Hongrie, NDLR), elles seront réticentes à se prêter entre elles et placeront leur argent auprès de la BCE.»

Excès de liquidités

Si les banques placent beaucoup de fonds auprès de la BCE, c'est surtout parce qu'elles détiennent trop de liquidités, estime pour sa part Clemente da Lucia, économiste zone euro chez BNP Paribas: «Les liquidités sont supérieures aux besoins des banques, et placer ces excédents auprès de la BCE est un mouvement naturel».

Sur le marché interbancaire, tous les voyants ne sont pas au rouge. Par exemple, si les banques n'avaient vraiment plus confiance entre elles et ne voulaient plus se prêter à très court terme, beaucoup plus iraient frapper à la porte de la BCE pour emprunter. Or, elles ne sont aujourd'hui qu'environ 80 à se refinancer auprès de cette dernière, contre plus de 300 au plus fort de la crise Lehman Brothers.

L'excès de liquidité ne devrait pas entraîner un durcissement de la politique monétaire, lors de la réunion ce jeudi des gouverneurs de la Banque centrale. Il devrait se résorber naturellement à la fin du mois, avec l'arrivée à échéance d'un prêt à un an de 442 milliards d'euros.

Euro/dollar : rien ne va plus

Les déclarations d’un porte-parole de la Hongrie, indiquant que son pays échapperait difficilement à une situation comparable à la Grèce, plombent par contrecoup la monnaie unique. L’Euro prend le chemin des 1,166, le niveau de 1998 lors de sa création.

Les dégagements se poursuivent sur la monnaie unique. Après un plus bas de 4 ans vendredi contre le billet vert, l’Euro/dollar a inscrit un nouveau plus bas lundi matin à 1,1876. A 10h30, la monnaie unique recule de % à contre le billet vert.

Cette fois c’est le niveau d’endettement de la Hongrie qui inquiète. Un porte-parole du nouveau Premier ministre hongrois a comparé l’état des finances de son pays à celui de la Grèce. Si le pays ne fait pas partie de la zone Euro, la Hongrie avait déjà bénéficié d’un plan de sauvetage de l’Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) fin 2008. Cette nouvelle jette le doute sur la capacité des pays en difficulté, notamment la Grèce à restaurer des finances publiques saines, malgré l’octroi d’un plan de sauvetage.

Vendredi, la banque HSBC a revu à la baisse sa recommandation sur l’Europe, hors Royaume-Uni, de neutre à sous-pondérée. Les analystes soulignent les incertitudes « sur la santé des banques, sur l’avenir de l’euro, sur les dettes souveraines, et sur la croissance ».

Sur le plan de l’analyse technique, l’enfoncement du support des 1,21 qui s’était dessiné depuis le 18 mai dernier, a ruiné tout espoir de rebond court terme. La parité euro/dollar s’expose à un repli à 1,183, niveau en vigueur lors de son lancement comme monnaie pour les échanges internationaux en janvier 1999. En dessous, il prendrait la direction des 1,166, soit le cours de sa création le 31 décembre 1998.

La première résistance significative se situe à 1,245. En dessous, tous les indicateurs sont au rouge. Le pivot de la tendance de fond se situe lui à 1,33. On restera négatif à moyen terme en dessous de ce niveau.

Réforme des retraites : tous les regards braqués cette semaine sur le congrès de la CFDT

Le 47 e congrès de la CFDT s'ouvre aujourd'hui à Tours. Les 1.500 délégués devront fixer les orientations sur la réformedes retraites, en particulier sur la durée de cotisation. Le gouvernement suivra les débats avec attention avant de présenter son projet de loi. François Chérèque, assuré d'être réélu, veut donner un deuxième souffle à son syndicat.
C'est une CFDT sous pression qui ouvre aujourd'hui son 47 e congrès, à Tours. A peine remise du traumatisme de son soutien à la réforme des retraites de 2003, elle est désormais à l'heure des choix sur la nouvelle réforme en préparation. Pour chasser les fantômes, son numéro un, François Chérèque, a d'ores et déjà indiqué que « la CFDT ne peut pas s'engager dans une réforme qui remet en cause les 60 ans », une position que le congrès entérinera sans aucun doute. A défaut d'avoir obtenu la grande réforme systémique qu'elle réclame, la centrale va surtout débattre d'un nouvel allongement de la durée de cotisation. La confédération est prête à l'accepter et les quelque 1.500 délégués présents au congrès devront décider s'ils s'y résignent. Et fixer les contreparties qu'ils en attendent. « Il faut qu'on transforme ce moment particulier en une chance : les militants de la CFDT vont être les seuls qui vont pouvoir décider de la position de leur organisation en plein débat », explique François Chérèque.

Taxer les profits des entreprises

Le ton s'annonce offensif. Le ministre du Travail, Eric Woerth, a pris le risque de braquer les militants en confirmant ces derniers jours qu'il compte privilégier une approche individualisée et médicalisée de la pénibilité, un dossier cher à la CFDT. Celle-ci estime que la droite a trahi ses engagements de 2003. Les troupes sont aussi opposées à toute remise en cause du dispositif carrières longues, que le gouvernement entend sauvegarder mais « aménager ». L'apport de nouvelles ressources sera aussi au coeur des débats. François Chérèque préconise notamment la taxation des bénéfices non réinvestis des entreprises pour alimenter le Fonds de réserve des retraites.

Le gouvernement l'a dit ouvertement : il suivra avec attention la teneur des débats. La CGT aussi ! Si le congrès entérine la hausse de la durée de cotisation, cela incitera l'exécutif à jouer aussi sur ce curseur dans la réforme, en plus du relèvement de l'âge légal. Le congrès influera peut-être aussi sur les contreparties qui figureront dans le projet de loi, attendu entre le 15 et le 20 juin. C'est en tout cas l'objectif de la CFDT : peser sur la réforme sans la soutenir pour autant.
Sous le signe de l'autocritique

Les enjeux de pouvoir internes sont plus limités. Dans une centrale où il ne rencontre plus d'opposition frontale, François Chérèque, candidat unique à sa succession, est assuré d'être reconduit pour un troisième mandat de quatre ans, son « dernier ». Les mouvements seront aussi limités au sein de la commission exécutive, avec les arrivées attendues de Veronique Descacq (banques) et Patrick Pierron (chimie), auxquels s'ajoute Laurent Berger, successeur annoncé de François Chérèque, déjà entré à la commission il y a un an.

Plus que les hommes, c'est l'organisation de la CFDT qui sera au coeur des réflexions d'un congrès placé sous le signe de l'autocritique. La centrale a arrêté l'hémorragie de départs mais elle peine à trouver un second souffle électoral.
Sur fond de réforme de la représentativité, elle juge « urgent » de repartir à la conquête du terrain pour mieux traduire en adhésions la montée en puissance dans le débat public des thèmes qu'elle porte depuis longtemps, comme la sécurisation des parcours professionnels et la revalorisation de la négociation collective. Dans un glissement - plus qu'un véritable virage -mêlant volontarisme et humilité, la CFDT veut « s'appuyer davantage sur les militants pour bâtir les revendications » et « rechercher des solutions collectives qui prennent en compte les aspirations individuelles ». Pour cette organisation très pyramidale et marquée par le culte de la défense de l'intérêt général, c'est une petite révolution culturelle que François Chérèque tient à placer au coeur de son dernier mandat. L'intention est affichée dans le discours depuis longtemps. Il faut maintenant des résultats.

COMME TOUJOURS CE VIEIL ESPRIT DE GAUCHE QUI PRÉSENTE LES ENTREPRISES COMME LES ENNEMIS DES "TRAVAILLEURS" (on tond les salariés pour faire du profit).
C'EST AVEC UN TEL ESPRIT QUE CHÉRÈQUE ET SA CLIQUE DE GAUCHOS FAVORISE LES DÉLOCALISATIONS ET C'EST TANT MIEUX.

François Chérèque

Avec sa barbe et ses allures gauches, à défaut d'être nécessairement de gauche, le secrétaire général de la CFDT a un côté nounours. Les coups de patte de celui dont la biographie s'intitule « Si on me cherche » peuvent toutefois se révéler redoutables, d'autant qu'avoir perdu dix kilos grâce à la cure d'amaigrissement suivie depuis deux ans lui a donné un surcroît d'agilité. Le Lorrain, dont le père Jacques était lui-même un haut responsable de la confédération syndicale avant de devenir ministre de Michel Rocard, est seul candidat à sa propre succession, pour un troisième et dernier mandat, à l'occasion du congrès qui s'ouvre aujourd'hui à Tours. Cet ancien éducateur spécialisé doit à sa longue pratique des jeunes autistes une habitude de la recherche du dialogue, y compris dans les situations les plus bloquées. Passionné de rugby, il a continué à chausser les crampons alors qu'il était depuis longtemps vétéran. Il va désormais devoir démontrer sur le terrain des retraites sa capacité à construire le jeu sans laisser trop de champ à l'équipe gouvernementale. L'accord qu'il accepta de signer en 2003 lui a valu une volée de bois vert. Mais plus question cette fois, pour celui qui a qualifié Olivier Besancenot de « rapace » à cause de sa tendance à utiliser les conflits sociaux pour sa propre publicité, de se laisser traiter de tous les noms d'oiseaux...

Laurent Fabius soutient Martine Aubry sur les primaires

Invité de l'émission 17 Heures politique organisée par iTélé en association avec « Les Echos », Laurent Fabius a estimé que la gauche était en mesure de gagner l'élection présidentielle de 2012, tant les Français sont déçus des promesses non tenues de Nicolas Sarkozy et choqués par les inégalités croissantes. L'ancien Premier ministre de François Mitterrand a cependant affirmé que le Parti socialiste ne pourrait l'emporter qu'en réunissant deux conditions : se montrer uni et présenter un projet sérieux et juste. Il s'est dit favorable à la procédure d'organisation des primaires évoquée dans le rapport récemment réalisé par Arnaud Montebourg, qui ouvre la voie à une entente entre les principaux candidats préalable à la consultation des sympathisants. « Des primaires, ça ne veut pas dire pour autant qu'il faille que nous nous fracassions les uns les autres », a justifié Laurent Fabius, selon qui « il est tout à fait normal qu'il y ait des concertations ». « Il est très possible et même probable qu'il y ait plusieurs candidats » lors des primaires, a-t-il cependant souligné.

Le député de Seine-Maritime a cependant indiqué que sa candidature n'apparaissait pas probable. « Je me déterminerai définitivement en mai ou juin 2011 », a-t-il précisé. Il a d'autre part jugé souhaitable que les écologistes aient un représentant à la présidentielle, ne serait-ce que pour éviter que Nicolas Sarkozy occupe cet espace en suscitant une candidature écologiste de droite. Il s'est également déclaré favorable à un accord avec eux sur le projet politique et sur une répartition des sièges aux législatives.

Concernant les dossiers économiques, l'ex-occupant de Bercy à l'époque du gouvernement Jospin a jugé « très grave » le niveau atteint par les déficits français. Il a préconisé la réalisation d'économies en matière de dépenses publiques, accompagnées du développement d'investissements dans les domaines de l'éducation, de la formation et de la recherche innovation. Tout en critiquant le principe d'un « coup de rabot » de 10 % sur l'ensemble des niches fiscales, il a affirmé son souhait de revenir sur certaines dispositions, telles que la défiscalisation des heures supplémentaires ou l'exemption d'impôt accordée aux plus-values sur la cession des filiales de holdings. De même, il juge nécessaire, en matière de crédit impôt recherche, d'établir une différence entre les grandes entreprises et les PME.
Retraites : pour un référendum

Laurent Fabius s'est par ailleurs inquiété des conséquences du report de nombreux investissements effectués par les collectivités locales. « Des rafales d'emplois vont être supprimés à partir de l'automne dans le bâtiment et les travaux publics », a-t-il pronostiqué. Concernant, enfin, les retraites, il a estimé que le gouvernement mettait en oeuvre un « projet de recul » alors que les propositions du PS constituaient en revanche « un projet de partage ». Il s'est dit favorable à l'idée d'un référendum sur le sujet réclamé par Ségolène Royal . « Pourquoi les parlementaires seraient capables de voter et pas les Français ? », a-t-il interrogé, tout en affirmant que les évolutions sur ce dossier devaient être réalisées dans le sens de la justice et en prenant en considération la pénibilité du travail.

Quoi de plus commun, qu'un Fabius, politiquement mort, aux idées depuis longtemps dépassées, qu'un Fabius donc, qui soutient Martine Aubry dont les idées ont le même âge ?
C'EST UN FRONT ANTI-DSK QUI SE DESSINE À LA FAÇON TOUTE DISCRÈTE DES SOCIALISTES.

Le commentaire politique de Christophe Barbier du 7 juin 2010


Sécurité : un rapport dénonce des protections de «confort»

La Cour des comptes préconise de réduire les dépenses du service qui veille sur les hautes personnalités.

Les bodyguards de la République coûtent cher pour des missions pas toujours justifiées. Au moment où le gouvernement annonce une réduction du train de vie de ses ministres et de ses fonctionnaires, la Cour des comptes s'est penchée sur le Service de protection des hautes personnalités (SPHP). Son rapport est révélé ce lundi soir par le magazine «Haute Définition» de TF1.

Michel Charasse, ancien ministre du Budget de François Mitterrand, bénéficie par exemple de l'escorte de deux gardes du corps à Puy-Guillaume, petite bourgade auvergnate de… 2 620 âmes. La Cour, estime que cette protection du tout nouveau membre du Conseil constitutionnel, n'est «pas justifiée par un niveau de menace suffisant». Michel Charasse facture au SPHP la location du studio lui appartenant, dans lequel sont hébergés les deux policiers. Le loyer est certes très modeste : 126 euros par mois. Mais la Cour trouve «regrettable qu'une personnalité protégée par le SPHP ait tiré profit de la location des logements affectés à sa sécurité». Michel Charasse nous a fait savoir que la facturation de ce loyer lui avait été demandée par le SPHP.

Tous les anciens premiers ministres -neuf actuellement- bénéficient également de gardes du corps à vie. Ces protections coûtent en moyenne 71 879 euros par policier et par an. Les frais de mission -repas, hôtel, transports- peuvent rapidement faire grimper la note, surtout lorsque ces personnalités voyagent à l'étranger. En 2008, les seuls déplacements de l'ancien premier ministre Dominique de Villepin ont coûté 94 562 euros.

Depuis un an, le SPHP -par souci d'économie- n'est plus censé accompagner à l'étranger les personnalités politiques, qui ne font pas partie du gouvernement. Il y a eu, cependant, en 2009, quelques «dérogations» : Rachida Dati, ex-ministre de la Justice, a ainsi bénéficié d'une protection d‘un mois en août 2009, lors d'un séjour au Maroc, alors qu'elle avait quitté le gouvernement deux mois plus tôt. Ses trois gardes du corps et sa voiture de fonction, une Peugeot 607, ne lui ont été retirés qu'en mars dernier. Les anciens ministres de l'Intérieur peuvent également bénéficier d'une protection à vie : la Cour relève que la France est le seul pays à accorder ce dispositif. Un service que notamment le socialiste Daniel Vaillant et Charles Pasqua ont accepté.

Unité d'élite

Le rapport provisoire de la Cour des comptes préconise de réduire au plus vite les dépenses de cette unité d'élite en supprimant ce que les magistrats de la Rue Cambon appellent «des missions de confort». Composé de près de huit cents policiers, ce service est normalement chargé de protéger les membres du gouvernement et les personnalités politiques françaises et étrangères, soit environ une centaine de personnes.

Depuis deux ans, le ministère de l'Intérieur s'est penché sur le sujet. Une commission ad hoc doit rendre un avis pour décider de l'attribution ou du maintien de gardes du corps. Mais elle ne s'est encore jamais réunie.

Début 2009, le SPHP a de son côté proposé de supprimer les protections de Ségolène Royal, François Bayrou et Laurence Parisot, la patronne du Medef, en raison d'une «absence de menaces». Selon la Cour des comptes, «le SPHP, en dépit du bien-fondé de ses propositions, a reçu la consigne de maintenir ces dispositifs». La Cour préconise de limiter les protections des ex-premiers ministres et ex-ministres de l'Intérieur à un an après l'arrêt de leurs fonctions.

Autre piste d'économie : la suppression des protections des personnalités étrangères en visite privée en France (plus de 158 000 euros de frais de mission en 2008 pour ce dernier type de prestations). Ce rapport provisoire vient d'être adressé au ministère de l'Intérieur, où il est «à l'étude». Le ministère dispose en effet de deux mois pour répondre aux observations de la juridiction et remettre en cause éventuellement les erreurs d'analyse et d'appréciation. On estime cependant Place Beauvau qu'il va dans le sens d'une réforme déjà engagée au niveau du SPHP : le nombre de policiers affecté à la protection de personnalités politiques a été revu à la baisse.

Euro : Angela Merkel tend la main à Nicolas Sarkozy

Reçu à Berlin, le président français va s'efforcer de resserrer les rangs avec la chancelière suspectée de vouloir jouer cavalier seul face à l'instabilité économique et monétaire dans l'UE.

Sur le baromètre fluctuant des relations franco-allemandes, le temps est à l'orage. Reçu ce lundi à Berlin par Angela Merkel, Nicolas Sarkozy va s'efforcer de resserrer les rangs avec la chancelière suspectée de vouloir jouer cavalier seul face à l'instabilité économique et monétaire dans l'Union européenne.

À l'approche du Conseil européen du 16 juin et du G8 de Toronto, une semaine plus tard, il devient urgent pour Nicolas Sarkozy d'accorder les violons avec Angela Mer­kel. Tous deux sont globalement sur la même ligne en matière de régulation, de mise au ban des spéculateurs et de taxation des banques. Une bonne base pour permettre au «couple» de se retrouver, après des semaines de tension liée à la crise de la zone euro.

On mesure aussi, de part et d'autre du Rhin, la part de politique interne qui entre dans la position respective du président et de la chancelière, tous deux à la peine sur le front domestique.

Entre les deux partenaires, la quasi-faillite de la Grèce et ses répercussions sur la monnaie unique ont accumulé les arrière-pensées. Le mécanisme de soutien de 750 milliards d'euros destiné aux pays en grande difficulté financière doit être finalisé aujourd'hui par les ministres des Finances de la zone euro, après avoir obtenu, de haute lutte, le feu vert des députés allemands.

Pomme de discorde

Mais Berlin rechigne toujours à apporter une garantie solidaire sur l'intégralité de sommes prêtées et insiste pour que chaque pays soit comptable à hauteur des fonds qu'il alloue, et à ses conditions. Côté français, on reproche aussi à la chancelière d'avoir alourdi de 70 milliards d'euros le coût du sauvetage de la Grèce en tardant à réagir.

Deux autres dossiers sont venus alourdir le climat. Paris a accusé Berlin d'avoir agi sans concertation en interdisant le mois dernier jusqu'en mars 2011 les ventes à découvert à nu une technique qui permet de vendre des titres sans les détenir sur les emprunts d'État et les dérivés de crédit (CDS) associés. Christine Lagarde a adopté un ton conciliant en déclarant hier que Paris et Berlin étaient d'accord sur le principe de l'interdiction des ventes «à nu» Mais le ministre de l'Économie a surtout insisté sur la nécessité d'«agir ensemble», façon de déplorer une nouvelle fois l'initiative solitaire de l'Allemagne.

L'autre pomme de discorde concerne le «dosage» de l'austérité et la supervision européenne des budgets, proposée par Berlin. Paris y est hostile même si Nicolas Sarkozy a fait un pas dans cette direction en proposant une réforme constitutionnelle sur la réduction des déficits. Car, sur le fond, le chef de l'État sait qu'il ne peut pas se permettre de creuser l'écart avec la chancelière et sa «culture de la stabilité». Il en va désormais du maintien de la note optimale décernée à l'«entreprise France» par les agences spécialisées.

Allemagne - France. Une relation «très tendue»

Les relations franco-allemandes n'ont jamais été aussi mauvaises, estiment les analystes, alors que la chancelière Angela Merkel reçoit aujourd'hui Nicolas Sarkozy à Berlin. La «situation est très tendue», juge Claire Demesmay, de la Société allemande de politique étrangère. AngelaMerkel a été accusée par ses partenaires européens d'avoir retardé le plan d'aide à la Grèce, et d'avoir lutté contre le plan de sauvetage de la Zone Euro, que le Président français aurait verrouillé avec Bruxelles. Le chef de l'État s'est permis de dire que ce plan était «à 95% français», faisant grincer des dents à Berlin.

«Merkel et Sarkozy s'agacent terriblement»

La coordination des politiques économiques européennes doit justement être au menu des entretiens aujourd'hui. Sur ce terrain, «les vieux contentieux sont à nouveau là, mais les enjeux sont cette fois-ci énormes» pour l'Europe, note un analyste allemand. Tout cela est exacerbé par la médiocrité des relations personnelles des dirigeants et des hauts fonctionnaires. «Il y a des tensions terribles. Merkel et Sarkozy s'agacent terriblement», assure ClaireDemesmay. Selon un magazine économique allemand, la chancelière «fait rire ses amis en singeant le petit Français». Et pourtant, les relations très bonnes sous Mitterrand puis Chirac étaient «un peu trop dans la symbolique», estime Claire Demesmay. La crise pose des problèmes nouveaux, et «cet antagonisme» peut être «productif». Ainsi du plan pour la Grèce, compromis entre l'aide voulue par la France et la rigueur imposée par l'Allemagne.

L'euro chute sous 1,19 dollar pour la première fois en quatre ans

L'euro a chuté lundi sous 1,19 dollar pour la première fois depuis plus de quatre ans, en raison de nouvelles inquiétudes pour la situation financière de l'Europe causées par des déclarations alarmistes en Hongrie.

Vers 00H30 GMT à Tokyo, la monnaie unique européenne a sombré à 1,1888 dollar, son plus faible niveau depuis mars 2006. Elle cotait encore 1,1972 dollar vendredi à 21H00 GMT.

Face à la devise japonaise, l'euro a chuté à son plus bas niveau depuis plus de huit ans, cotant 108,35 yens vers 00H30 GMT contre 110,01 yens vendredi à 21H00 GMT.

Des responsables du parti au pouvoir à Budapest ont alerté sur la situation économique du pays, déjà sous perfusion de 20 milliards d'euros mis à disposition par le Fonds monétaire international, l'Union européenne et la Banque centrale européenne depuis l'automne 2008.

Ces déclarations ont renouvelé les inquiétudes des investisseurs pour la monnaie unique européenne, dont la valeur a déjà diminué ces dernières semaines à la suite des problèmes budgétaires de la Grèce.

La liberté contre la finance

Cela ressemblait à une fraude de génie. Mais son épilogue judiciaire échappera à la sphère de la finance. Plus encore que la dérive solitaire d'un trader de la Société Générale, et bien au delà de ce qui pourra être dit en séance, le procès Kerviel va juger la face noire d'une époque, et tenter de mettre au jour les ressorts les plus obscurs de la mécanique qui la fait fonctionner.
L'enquête, en effet, a laissé une énorme zone d'ombre. Terriblement anxiogène parce qu'elle masque un danger qui n'a pas pu être identifié. Comment l'une des plus grandes banques européennes a-t-elle pu laisser un de ses agents jouer avec... 49 milliards de dollars, largement de quoi l'entraîner par le fond ? En d'autres termes, comment l'absence d'un verrou a-t-il pu risquer de provoquer une catastrophe financière en chaîne ? Ainsi le péril des périls, celui qui pourrait ruiner la situation de centaines d'entreprises, de salariés et de clients, était entre les mains d'un seul homme. D'un anonyme, hors des cercles du pouvoir, étranger même à la direction de la banque.
Aux yeux des simples mortels, une telle anomalie - qui a tout de même coûté cinq milliards - rend dérisoire la prétention des États à contrôler les marchés financiers. Que peut signifier la chasse aux spéculateurs, décrétée solennellement lors des G20, quand ceux qui sont présentés comme les brebis galeuses du capitalisme déjouent avec tant de facilité les sécurités les plus élémentaires ? Quand ils semblent maîtriser à ce point un univers aussi étranger aux dirigeants politiques qui affirment vouloir les reprendre en main ?
Ainsi ce sont quelques centaines de petits Kerviel qui, de Londres à New York, de Paris à Tokyo, de Hongkong à Francfort, décident du sort économique de la planète. Leurs existences, leurs agissements, leurs stratégies mettent en évidence une dématérialisation de l'économie qui fait peur. Sous le vernis des cours de bourse, un système totalement virtuel brouille les cartes de la réalité économique à la vitesse de l'instinct. Lointain mais terriblement présent. Une décision prise en quelques secondes peut avoir des conséquences concrètes phénoménales et à très court terme pour des milliers de personnes. C'est précisément la déresponsabilisation et l'impunité des acteurs de ce Monopoly fou qui fait peur. Et c'est la raison pour laquelle on attend que Jérôme Kerviel rende des comptes.
Ni la thèse de l'engrenage, ni celle du bouc émissaire des banquiers, qu'il mettra en avance pour sa défense, ne pourront apaiser les craintes que soulève cette affaire. La course effrénée aux bonus n'en est qu'un avatar. C'est bien l'opacité, adversaire mortel de toutes les démocraties, qui sera au banc des accusés.

L'ex Rolling Stones Bill Wyman expose photos et souvenirs à Saint-Paul

Installé depuis 1971, l’ancien bassiste des Rolling Stones a donné hier son premier concert à Saint-Paul. Il y expose ses photos pendant tout l’été

En quarante ans, il n’a pas fait beaucoup de progrès en français, ni à la pétanque: « Je le regrette, confie Bill Wyman avec une mine faussement contrite qui le fait ressembler à Droopy, mais, je ne sais pas pourquoi, mes amis s’obstinent à me parler en anglais. Et je n’ai toujours pas beaucoup de temps à consacrer aux boules ».

Saint-Paulois depuis l’exil des Rolling Stones en France en 1971, Bill Wyman, est toujours, malgré ses 74 ans, un homme très occupé entre son groupe de rhythm’n’blues (les Rhythm Kings), son restaurant londonien (Le Sticky Fingers), ses livres de souvenirs (cinq au compteur et deux en préparation) et les 20 000 photos de sa collection personnelle.

« Je n’ai pas vu le temps passer », se défend-t-il lorsqu’on lui fait remarquer que c’est la première fois qu’il expose et donne un concert dans sa ville d’adoption. « J’ai passé et je passe des années magnifiques ici. Je m’y suis marié, j’y ai construit deux maisons et surtout j’y ai rencontré des gens extraordinaires comme Chagall, Arman, César, André Verdet… Mais je n’avais jamais pensé, c’est vrai, à y montrer mon travail ».

Rolling Stones museum

Une lacune enfin réparée, grâce au fidèle Gilbert Trem qui, depuis 30 ans, fait office pour Bill Wyman d’ami saint-paulois, de secrétaire particulier, d’archiviste et de photographe personnel. C’est lui qui a insisté pour que Bill expose ses photos dans les deux petits musées de la ville, à l’Office du Tourisme et l’Espace André-Verdet.

L’exposition de Saint-Paul, baptisée « Stone Alone in Saint-Paul », restera ouverte tout l’été* et présente une centaine de clichés des Rolling Stones et de leurs amis (Eric Clapton, John Lennon, Bob Dylan, Keith Moon, John Lee Hooker, Buddy Guy, BB King). Mais aussi quelques pièces inédites de sa collection personnelle d’objets stoniens, comme sa combinaison de scène bleue de la tournée 1986, sa basse Dan Armstrong, le disque d’or d’Exile on Main Street et quelques pièces rares du merchandizing des concerts de Nice en 1976 et 1982 (T-shirts et billets). De quoi monter un troisième musée à Saint-Paul ?

« Non, répond-il, car le rock est fait pour la scène ». La preuve flagrante en était donnée quelques heures plus tard, sur les remparts, avec le concert inaugural des Rhythm Kings, auquel assistaient environ 700 privilégiés.


L'exposition

* « Stone alone in Saint-Paul » jusqu’au 30 septembre au musée de Saint-Paul-de-Vence (10h-19h00) et à Espace André Verdet (14h -19h). Entrée libre.

Japon : les médias en ont-ils trop fait ?


Il y a neuf mois, le Parti démocrate japonais (PDJ, centre gauche) mettait un terme à cinquante-quatre années de pouvoir conservateur dans l'archipel. La cote de popularité de son président, Yukio Hatoyama, atteignait 70 % quand il fut nommé Premier ministre. Elle était tombée à moins de 20 % quand il a démissionné, le 3 juin. L'alternance si longtemps attendue a cruellement déçu les espérances.

Le Parti démocrate a été confronté à un dilemme aussi ancien que la démocratie : comment passer des promesses électorales à un exercice réaliste du pouvoir, surtout dans un pays où la dette publique atteint 200 % du produit intérieur ? L'opinion, consciente du problème, était prête à pardonner, d'autant plus que le PDJ a déjà mis en oeuvre certaines mesures sociales emblématiques et que le Japon renoue avec la croissance. La débâcle est largement imputable à l'amateurisme dont Hatoyama lui-même, politicien pourtant chevronné, a fait preuve en ne définissant pas ses priorités.

Depuis ses débuts, il s'est débattu avec le dossier empoisonné du déménagement de la base militaire américaine d'Okinawa, qu'il a ouvert sans qu'il y eût urgence, en dénonçant un accord conclu avec Washington par les conservateurs, sans avoir ni solution alternative ni unanimité au sein de son cabinet. De rodomontades en atermoiements, puis en reculades, le Premier ministre a gaspillé son énergie pour finir par capituler face à l'intransigeance des Américains. L'opinion ne lui a pas pardonné qu'il perde ainsi la face.

Hatoyama a été aussi atteint par le mal qui ronge le système politique japonais : le financement politique illégal. Le PDJ veut pourtant s'attaquer aux racines du mal en interdisant aux politiciens de recevoir la moindre somme des entreprises et autres organisations. Mais, au lieu de mettre en exergue cette volonté ¯ réelle ¯ et bien que son péché fût véniel, le Premier ministre démissionnaire est resté sur une défensive maladroite, qui trahit la panique de toute la classe politique face aux médias.

Ceux-ci ont déjà précipité en enfer les trois prédécesseurs ¯ conservateurs ¯ d'Hatoyama. Aucun n'a résisté plus d'un an à l'acharnement de la presse et de la télévision. Les médias japonais affichent pourtant leur neutralité politique. Ils visent simplement à ratisser au plus large, ce qui permet au plus puissant quotidien de tirer à 12 millions d'exemplaires. Mais, dans cette course à l'audience, rien ne vaut la posture de dénonciation et la mise en scène d'un dossier transformé en feuilleton. Les rebondissements quasi hebdomadaires de la saga d'Okinawa ont occulté l'essentiel du travail gouvernemental, donnant une importance démesurée à son échec.

La place prise par les médias est une donnée incontournable de la démocratie. On doit déplorer les excès de l'esprit partisan dont ils font parfois preuve, les facilités de la « peopolisation » ou la domestication à laquelle ils peuvent être soumis. Au Japon, la grande presse échappe pour l'essentiel à ces travers. Pourtant, à privilégier le spectaculaire aux dépens du fond du débat politique, elle contribue à la fragilité des gouvernements qui mine un pays en crise sévère. Au risque d'affaiblir la démocratie dans une région où elle est confrontée à un formidable ennemi : un régime chinois autoritaire, à la réussite éclatante...

(*) Directeur de recherche à Sciences Po (Ceri).

VUS À ROLAND GARROS