TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

mardi 10 juin 2014

L’élargissement de l’UE : à qui le tour ?


Selon plusieurs médias, le nouveau président d’Ukraine Piotr Porochenko a employé le plus souvent dans sons discours d’investiture prononcé le 7 juin le mot « Europe ». Ce mot a été également employé le 8 juin aux législatives anticipées au Kosovo. La chancelière allemande Angela Merkel a abordé jeudi 5 juin les problèmes européens dans son message vidéo aux pays balkaniques.
Dans tous ces cas il s’agissait des perspectives des pays susmentionnés d’adhésion à l’UE, le club le plus prestigieux des puissances européennes.

Il convient de préciser qu’« une partie du peuple » - ce sont les « républiques populaires » de Donetsk et de Lougansk proclamées à l’issue des référendums. Personne ne les reconnaît mais cela n’a pas dans ce cas d’importance. L’Ukraine est désintégrée en Ouest et en Est et l’on assiste au lieu du dialogue avec les partisans de la fédéralisation à l’extermination physique. La situation catastrophique dans l’économie de cet Etat qui revient à sa « Patrie historique », en Europe a été plus d’une fois signalée. Comment Bruxelles s’imagine l’« association » avec une telle Ukraine ?
Le Kosovo où les législatives viennent de se terminer qui fait la queue pour être admis à l’Europe ne saurait lui non plus être considéré entièrement comme un Etat. Pour le moment le Kosovo est reconnu par 99 pays du monde. 5 pays membres de l’UE ne l’ont pas fait. Quant aux autres prétendants balkaniques à l’adhésion à l’UE, Angela Merkel a avoué dans son message vidéo qu’ils devront franchir une « longue » voie. Pourquoi les poids lourds de l’Europe unie ne sont pas pressés à admettre de nouveaux membres ? Le chef du département des pays et des régions de l’Institut de l’Europe Vladislav Belov attribue ce fait aux motifs politiques.
« Il y a eu avant le début des années 1990 des objectifs économiques et politiques fixés devant l’espace d’intégration, dit Vladislav Belov, mais dès le début du XXIe siècle la priorité est donnée aux objectifs politiques. Il est difficile de prédire l’avenir de cet espace. Uni dans plusieurs aspects, il est, néanmoins, désintégré. Cependant, ces contradictions ressentent aujourd’hui l’effet des événements de l’Ukraine qui influeront négativement tant sur la Russie que sur l’UE en général. »
Dans le même temps, d’après les informations, toutes les unités sans exception du ministère de l’intérieur du pays participeront à l’opération punitive contre le Sud-Est de l’Ukraine. Le « retour en Europe » continue.

A mon avis, il serait temps que l'Europe réfléchisse à son élargissement, il ne mènera qu'à a ruine. 
L'Europe est déjà moribonde.

François Hollande le bonimenteur…


François Hollande, président de la France est-il un bouffon, un aimable farceur, un rigolo, ou un escroc?
Après sa nouvelle déclaration « Le retournement économique» est pour bientôt », comment prendre ce type au sérieux à moins que ce ne soit une spécialité linguistique du couple Hollande-Royal, lancer des couillonnades devant les journalistes?
François Hollande en Madame Irma, pourquoi pas mais il aurait été honnête de prévenir les français!
Après ses prédictions sur le chômage, fausses, sur la reprise, fausses, c’est un virage ou un looping à 180° que voit la cartomancienne de Tulle….
François Hollande qui a beaucoup de temps à perdre, ce qui prouve que cinq années à la tête de l’exécutif, c’est bien trop long, occupe ses journées dans des prédictions vaseuses ou à courir le jupon afin de rattraper sa jeunesse perdue dans les couches et le fromage de chèvre.
Non, tout cela n’est pas sérieux, et les français appelés aux urnes pour reclasser les Moscovici, Peillon and Co au parlement européen ont fait savoir qu’ils ne comptaient pas se déranger. Les français ne pourront pas faire l’économie d’une nouvelle révolution pour se débarrasser de cette clique de rigolos, certes, mais sinistres.

Nicolas Sarkozy ou le syndrome de Monte-Cristo


Houba! Houba! Encore un peu et il ferait des bonds de Marsupilami. Son œil droit pétille de gaité. Le gauche pourtant reste un peu triste. Cette fois, le sort en est jeté! Nicolas a déterré la hache de guerre. N'est-ce pas ce qu'il souhaitait? Revenir!
Si c'était aussi simple! Comme la plupart des hommes, Nicolas est multiple. D'un côté il s'est confortablement installé dans sa nouvelle vie. Il y a Carla, si belle, la petite Giulia qui est à croquer, les conférences à travers le monde, les bravos sans arrière pensée, la liberté.
De l'autre, le comte de Monte Cristo n'est jamais parvenu pas se contenter de sa bonne fortune. A cause des affaires. Depuis des années elles tournent et vrombissent autour de Nicolas. Comme des mouches. Il y a eu Clearsteam. Puis Bettencourt. Il en est sorti blanchi. Restent Karachi, Khadafi, Tapie et maintenant on voudrait lui faire porter le chapeau des fausses factures de Bygmalion. C'est la goutte qui a fait déborder le vase.
Sous ce déluge, un autre se serait flingué. Ou exilé. Il n'y a jamais pensé. Edmond Dantès est revenu pour ruiner la vie de ceux qui l'avaient fait incarcérer au château d'If. Nicolas a envoyé ses Grognards en avant garde. Ils portaient une bombe. Elle a éclaté tandis qu'il était encore en Russie où il a longuement devisé avec Vladimir Poutine. Volodia n'est pas un saint mais le faire passer pour le diable est bien dans la manière des Tartuffe, ces donneurs de leçons qui ne se les appliquent jamais à eux-mêmes.
Joli coup! Nul ne s'attendait à cette volte face. L'affaire Bygmalion qui lui a valu de chuter dans les sondages, a été pulvérisée par la nouvelle du retour de Nicolas sur la scène. Il est «nécessaire» a dit Brice Hortefeux. Il serait imminent a aussitôt relayé la presse.
Ah les médias! Comment se passer de ce tambour quand on veut occuper toute la place? Mais aussi quel ramassis de faux jetons! Ils vous picorent dans la main et puis ils vous plantent un couteau dans le dos. Mais c'est peut être de bonne guerre.
N'empêchent, les déclarations de Brice, son côté pince sans rire est décidément inimitable, ont semé la zizanie dans le Landerneau d'une droite qui depuis deux ans se saborde elle même. Le triumvirat qui a joyeusement violé les statuts de l'UMP, s'y raccroche comme à un radeau. Les seconds couteaux, qui se voyaient déjà en haut de l'affiche, serrent les fesses. Un vrai plaisir!
Et chaque commentateur de se gargariser: nous vous l'avions bien dit, Nicolas ne pense qu'à ça!
Nicolas a haussé une épaule, puis l'autre. Une petite chouquette? Il refuse. Non, non, il ne boude pas. Il réfléchit. Sa stratégie est sans dessus dessous. Lui ce qu'il souhaitait c'est revenir comme le Général en 1958. En sauveur d'une France à la dérive.
Et il n'avait plus si longtemps à attendre. Malgré l'arrivée de Manuel Valls à Matignon. Car il peut faire quoi son émule, son semblable? Secouer Hollande ? Mais comment obtenir d'une tortue qu'elle accélère le pas?
Nicolas voulait se donner encore un peu de temps. Du temps pour les vacances. Du temps pour faire semblant d'hésiter. Du temps parce que dans sa vie, jusqu'en 2012, il n'en avait jamais pris. Du temps parce qu'il est bon, au fond, de le laisser s'écouler auprès des siens, de ceux qu'on aime.
Ils sont vraiment trop cons, ceux qui croient que Nicolas n'a que l'ambition vissée au corps et le goût du pouvoir comme raison d'être. Jadis, peut être. Et encore!
Ce qu'il voulait… Que veulent les enfants tristes sinon être aimés?
Quand ils grandissent, bien sûr, ca devient beaucoup plus compliqué. On distribue des coups. On en reçoit. Des cicatrices? Il pourrait en montrer. Et quelques unes ne sont pas belles à voir. Elles suppurent. Mais ce sont précisément ces blessures qui lui donnent un accent de vérité lorsqu'il s'adresse au peuple de France. Et ce vieux peuple a cru en lui.
Son œil droit ne rit plus. Le gauche a presque envie de pleurer. Nicolas sait bien qu'il a tout gâché. La foi qu'il avait soulevée en 2007, même chez Jean Jaurès à Carmaux, il l'a gaspillé!
L'avouer? Ca servirait à quoi? Ce qu'il veut c'est recréer cet élan qui le portait et cet espoir qu'il a incarné. Le pouvoir, aujourd'hui il le sait, n'est qu'un hochet. N'importe qui peut en jouer. En user. Ou même en abuser. Mais le sang qui bat soudain à vos tempes quand un peuple debout vous accorde sa confiance…
Nicolas n'a plus du tout envie de faire Houba! Houba! Il a posé sa tête sur les genoux de Carla. Elle caresse ses cheveux qui grisonnent. Elle fredonne: Doux mon Raymond, doux… Il a fermé les yeux. Et dans son rêve, ceux de Carmaux, ceux des usines qui ferment, ceux qui n'ont plus rien et que le monde effraye, reviennent vers lui, lui pardonnent.

La dernière « fournée »

Comment mieux résumer la situation qu'en paraphrasant Arnaud Montebourg à propos d'une autre histoire de famille : « Le plus gros défaut de Marine Le Pen, c'est son père ! ». La dernière « provoc » du président d'honneur du Front national a déclenché une tempête qui n'est pas seulement familiale. En condamnant la « faute politique » de son père, Marine Le Pen aurait, nous dit-on, scellé la rupture idéologique avec son encombrant géniteur. Faut-il, cependant, se perdre en conjectures autour de ce « drame dans la famille » ? Va-t-on devoir gloser pendant des semaines sur cette « fournée » comme on le fit sur d'autres dérapages du patriarche, sans endiguer pour autant la vague frontiste ?
Affirmer cela ne revient pas à absoudre le fondateur du FN, décidément incurable et sans excuse. Il est trop fin linguiste pour ne pas avoir utilisé le mot à dessein en sachant pouvoir s'abriter derrière un double sens. Il est trop roué pour ne pas avoir pensé qu'il allait gêner sa fille dans sa stratégie de « dédiabolisation ». Il l'a même fait exprès, avec cette malice gourmande et vacharde que mettent les gérontes vaguement aigris à torpiller les ambitions de leurs insolents successeurs.
Quant à la thèse d'une action cyniquement concertée entre le père et la fille pour se répartir les rôles entre « radicalité » et « respectabilité », nous n'y croyons guère, même si Marine Le Pen s'est limitée sobrement à une condamnation politique, donc purement tactique, de son père. Mais peu importe.
Si l'antilepénisme a échoué jusqu'alors, c'est en raison d'une stratégie de diabolisation uniquement fondée sur des considérations morales. Le peuple « d'en bas », confronté aux problèmes sociaux, n'a que faire des déclamations d'une élite coupée des réalités. Ce n'est pas en brandissant, dans des meetings « branchés », l'arme de « l'exil moral » que des artistes ou des intellos friqués parviendront à convaincre des ouvriers assignés aux corvées quotidiennes de bien voter ! Alors, revenons au vrai débat, même si l'on souhaite que cette « fournée » de Jean-Marie Le Pen soit la dernière.
Il y a malgré tout un fond de vérité dans les propos de JM Lepen: Nous n'avons pas besoins de ces artistes pompeux soit disant porteurs de la bonne parole.
Noah peut retourner vivre à New York, ça ne ma dérangera pas du tout, quant à Bruel...qu'on lui donne rendez-vous dans dix ans pour voir ce que sa bonne parole aura fait faire comme dégâts.

La perestroïka à la française


« Etes-vous satisfaits du nouveau découpage régional ? » - questionne le Figaro. « Non » - répondent 70% des 55 501 votants.

« A qui va profiter le nouveau découpage en 14 régions ? » - s’interroge FranceTVinfo, en enquêtant sur les chiffres du chômage et sur la réforme structurelle qui devrait accompagner la réorganisation régionale. La réponse est : « Nous sommes donc toujours très loin des Länder Allemands ou des régions autonomes Espagnoles ».
« Jamais la Bretagne, ses élus, son peuple, n'ont été traités avec autant de mépris ces cinquante dernières années, » - tape le point sur la table Christian Troadec, Maire de Carhaix et leadeur des Bonnets Rouges.
Une décision de plus de François Hollande qui soulève les contestations et fait parler à travers toute la France. Jusqu’à l’opposition des radicaux, tels que Jean-Michel Baylet, le patron du Parti Radical de Gauche qui dénonce « une réforme à marche forcée où l’on fusionne des régions qui n’ont aucune histoire ni tradition en commun, et où l’on signe l’arrêt de mort du département »
Nous avons donc interrogé à ce sujet, le Vice-Président du Conseil Régional de la Bretagne Jean-Michel Le Boulanger.

La Voix de la Russie. Tout le monde parle de la reforme territoriale présentée par François Hollande. Peut-on dire qu’elle est ratée ?
Jean-Michel Le Boulanger. Non, je ne crois pas qu’on puisse dire ça, parce qu’il y a un certain nombre d’éléments positifs qui ont été proposés par Président de la République.
Au premier niveau – c’est le niveau communal. On a une particularité en France -d’avoir un émiettement communal basé sur les toutes petites structures. On a 36 000 communes en France, soit la moitié de toute l’Union Européenne. La première décision intéressante – c’est de développer des intercommunalités sur une base de population de 20 000 habitants. C’est une bonne chose.
Le deuxième élément – les départements qui sont nés il y a 230 ans avec la Révolution Française. Cette structure intermédiaire entre la commune et la région, va disparaitre. Je pense également que c’est une chose.
Troisièmement, et là encore, je trouve que c’est positif, les Régions vont être dotés des moyens et compétences nouvelles en domaine économique, en formation, éducation etc. Les grands éléments de structuration du territoire seront au niveau régional.
L’ensemble, malheureusement, en termes de communication est un peu voilé par la carte des nouvelles régions qui a été rendue publique par le Président. Elle entraine une extraordinaire cacophonie. Cette carte a été construite à l’Elysée, sans concertation – c’est le point faible de la communication du président dans la matière. Ca entraine énormément de désaccord un peu partout en France.
Je ne crois pas que ça soit « raté », parce qu’il y a beaucoup de points positifs. Mais, il a un point qui incontestablement est raté– c’est la nouvelle carte.
LVdlR. C’est quand-même extraordinaire, cela fait un moment qu’on en parle… Plusieurs grosses pointures de la politique bretonne œuvrent à ce projet de la reforme territoriale : Marylise Lebranchu dirige la commission à l’Assemblée Nationale, Paul Molac en fait partie… Et on n’arrive pas à faire cette chose si simple – rattacher la Loire-Atlantique à la Bretagne, tel qu’on le réclame à corps et à cris. Christian Troadec, Maire de Carhaix et leadeur des Bonnets Rouges, ne mâche pas ses mots : « Paris la nouvelle fois charcute la Bretagne »
N’était-ce pas le moment le plus facile de faire ce que les Bretons demandent depuis les décennies ?
Jean-Michel Le Boulanger. Effectivement, je crois que c’est une occasion ratée.
Le postulat du Président de la République a été de ne pas découper au sein des régions. De garder les régions ou de les réunir entre elles. Je pense que c’est une erreur. Il fallait reconsidérer le découpage des régions sur la base d’espaces vécus, des espaces ressentis, appropriés, avec une homogénéité culturelle, historique, économique.
C’était l’occasion. L’occasion a été ratée.
Pour autant, c’est très compliqué, parce que la Loire-Atlantique qui historiquement est bretonne appartient depuis plusieurs décennies à la région Pays de la Loire. Et la région Pays de la Loire c’est arcboutée sur son maintien, contre le départ de la Loire-Atlantique. Il y a eu un certain nombre de débats homériques.
Nous avons un certain nombre de Bretons au sein du gouvernement. Et je crois, et c’est dit d’ailleurs par toute la presse, que c’est Jean-Yves Le Drian qui d’une certaine manière « sauve » la Bretagne. Je ne connais pas les coulisses (de cette intervention), mais je sais qu’il y a eu quelques discussions houleuses. Le grand risque que nous avons couru c’est que la Bretagne soit rattachée au Pays de la Loire dans une espèce d’un grand région qu’on peut appeler le Grand Ouest, un peu mou, sans singularité forte, sans dynamique forte, sans homogénéité. Ce risque a réellement été couru. Heureusement que Jean-Yves Le Drian a pu in extremis maintenir la Bretagne. Malheureusement, à quatre (départements), mais la Bretagne se maintient.
LVdlRIl ne faut pas oublier le lien essentiel entre la vie citoyenne et la vitalité démocratique. Est-ce que ce découpage institutionnel va porter un coup à la mobilisation bretonne ? Ça risque de faire naitre beaucoup de déception, certains appellent la décision (du Président) « manœuvres de diversion » Est-ce que ce n’est pas trop tard de maintenir la mobilisation bretonne ? Ne fallait-il pas agir il y a quelques mois d’une manière plus poussée ?
Jean-Michel Le Boulanger. On peut toujours refaire l’histoire. C’est facile de donner les leçons a posteriori. Je crois que la Région Bretagne a donné très clairement son avis depuis plusieurs mois, plusieurs années même. Nous avons voté des vœux, nous avons participé à des nombreuses manifestations pour le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne. Nous nous sommes engagés depuis plusieurs mois autour de l’idée de l’Assemblée de Bretagne, basée sur les cinq départements. La position de Bretagne a été connue.
Il y a un enjeu extrêmement important que vous venez évoquer, et c’est pour ça que ce découpage est raté : la vitalité démocratique de la France souffre aujourd’hui beaucoup. L’abstention se répand, il y a une distance de prise par rapport à la vie démocratique de ce pays. Les régions, dès lors qu’elles épousent l’espace vécu, l’espace approprié, dès lors qu’ils touchent au sentiment d’appartenance, à ce qu’on appelle « identité », peuvent être des leviers importants de cette vitalité démocratique qui est à reconstruire.
On se mobilise, quand on se sent « de quelque part » Les Bretons se sentent « de la Bretagne », se mobilisent dans la vie démocratique pour la Bretagne. Quand on est dans un ensemble mou qui ne répond pas à cette appropriation, ou à ce sentiment d’appartenance, quand on est dans la collectivité territoriale mal maitrisée par les citoyens, on n’a pas cet engagement, on n’a pas cette volonté de participation.
Je crois qu’il y a là une occasion ratée de connecter le découpage de nos régions avec le sentiment des citoyens, avec la volonté des citoyens… donc avec la participation des citoyens.
LVdlR. C’est une question toujours délicate – de savoir manier les sentiments dans la politique… Pour moi, les Bretons sont toujours un bon exemple de ce savoir-faire. Pourriez-vous dire deux mots sur l’Assemblée de Bretagne ? Peut-on la considérer en tant que Parlement de Bretagne revisitée à la façon moderne ?
Jean-Michel Le Boulanger. Si, d’une certaine manière. C’est une unité très singulière, très originale. En France, il n’y a pas d’autres projets de ce type aujourd’hui : fondre les départements et la région dans une seule entité qui s’appellerait Assemblée de Bretagne. Il n’y aurait plus de départements. Ce serait un exemple vivant, dynamique de décentralisation qui ne serait pas base sur la volonté du centre, qui ne serait pas la traduction d’une loi votée à Paris, mais qui serait l’émanation d’une volonté du terrain, de la région elle-même. C’est une démocratie de la décentralisation, une singularité qui devrait, je l’espère, voir le jour dans les mois à venir.
Quel sera le prochain pas dans la valse des régions ? Les Bretons arriverons-ils à leurs fins et réunifier la Bretagne historique ?
Il y a un fait quand même inquiétant là-dedans : l’information qui filtre sur les dernières heures des décisions de François Hollande montre le caractère souvent indécis dans la prise de positions. Un pas en avant, deux pas en arrière… « Le Tango a été inventé par un indécis, » - disait Félix Leclerc. Une chose est sûre – il ne faut pas prendre les gens pour les girouettes, les régions ne devraient entrer dans la ronde de la danse, mais être plutôt un point d’attache.

Moody's sceptique face à la réforme territoriale en France


 Moody’s ne croit pas que la réforme territoriale annoncée par François Hollande générera des économies à court ou moyen terme car elle ne fera que redistribuer des coûts entre les différents échelons administratifs.
Dans une note publiée lundi, l'agence de notation juge en outre que les gains d'efficacité découlant de cette réforme mettront du temps à se matérialiser, la capacité des collectivités locales françaises à gérer une réduction des coûts restant à prouver.
En conséquence, il leur faudra trouver à court terme de nouvelles ressources pour compenser la baisse des dotations de l'Etat, que Moody's chiffre à 28 milliards d'euros en montant cumulé d'ici 2017.
Le projet annoncé par François Hollande prévoit de ramener de 22 à 14 le nombre de régions en France métropolitaine selon des regroupements qui ont suscité, pour certains d'entre eux, de vives critiques.
Les régions recevront davantage de responsabilités sous forme de nouvelles compétences héritées de l'Etat ou des départements, dont les conseils disparaîtront à l'horizon 2020.
La réforme devrait engendrer des économies mais sans coupes importantes dans les coût salariaux, qui ont fortement progressé ces dix dernières années dans les collectivités locales - y compris hors effet des transferts de compétence de l'Etat -, et les autres dépenses, "nous ne pensons pas que ces économies seront importantes", déclare Moody's.
L'agence fait valoir sur ce point que le projet dévoilé ne comprend pas beaucoup d'incitations pour amener les collectivités à relever le défi de réduire leurs dépenses, éliminer les redondances et améliorer leur gestion.
Moody's s'inquiète au contraire du risque que des fusions entre collectivités n'entraîne des hausses de coûts salariaux avec l'alignement des traitements des fonctionnaires concernés sur la collectivité la plus généreuse.
François Hollande n'a donné aucune estimation chiffrée du coût de la réforme et des économies qu'elles pourraient générer.
Le nouveau secrétaire d'Etat chargé de cette réforme, André Vallini, estime possible d'arriver à réduire de 5% sur cinq les dépenses des collectivités, soit de l'ordre de 12 milliards d'euros.
(Yann Le Guernigou, édité par Eric Faye)

Guerre des chefs ou guère de chef ?


Voilà la droite à la recherche d’un leader. C’est-à-dire d’un patron habité par le désir de sauver la France, plutôt que d’une personnalité mue par sa seule ambition.
Une fois encore, la droite française est divisée comme jamais. Une ténébreuse affaire de fausses factures, dont l’UMP a été la victime (et non la bénéficiaire), a servi de prétexte aux caciques du parti pour exiger le départ de Jean-François Copé. Comme ils n’avaient jamais accepté que ce tenant des positions droitières de l’UMP accède à la tête de la Rue de Vaugirard, ils se sont livrés à leur délit de faciès avec une violence rare. Et, pour remplacer ce quinquagénaire, qui avait à son actif une formidable victoire électorale aux dernières municipales, le bureau politique du parti a décidé, en contradiction totale avec les statuts de l’UMP, de porter à sa tête un triumvirat composé d’anciens premiers ministres dont la moyenne d’âge est supérieure à 64 ans.
Il y a donc aujourd’hui au moins cinq patrons au sein de la droite parlementaire. Alain Juppé qui veut être président de la République, François Fillon qui veut accéder à l’Élysée, Jean-Pierre Raffarin qui veut être président du Sénat, François Bayrou la(girouette*) qui croit toujours à son destin présidentiel et Yves Jégo qui n’en revient toujours pas d’être devenu la coqueluche de Manuel Valls. Autant dire que, plus de deux ans après la victoire de François Hollande, il n’y a toujours personne pour incarner cette droite qui se cherche un leader, sinon des personnalités entrées sur la scène politique il y a plus de trente ans et motivées par leur seule ambition personnelle ou par des petites susceptibilités d’amour-propre. Et cette situation va encore durer au moins cinq mois avant qu’un congrès de l’UMP adoube un vrai “chef” porteur d’une ligne politique claire.
Ce qui est le plus frappant n’est pas tant ce qui se passe à droite, et qui n’est qu’un “remake” d’un vieux film déjà projeté au moment de la guerre Giscard-Chirac ou Chirac-Balladur, mais ce qui se passe dans tous ces lieux de pouvoir où se dessine l’avenir du pays. Cette incapacité des élites à faire émerger en leur sein un leader est d’abord apparue, il y a deux ans à Sciences Po, après la mort brutale de son directeur. Alors que tous les rouages de cette institution, dont sont issues bon nombre de personnalités du monde politique, économique ou journalistique, sont parfaitement huilés, il a fallu un an pour que la Rue Saint-Guillaume arrive à se doter d’un nouveau patron. Au même moment la CGT, qui est un élément incontournable de la vie sociale en France, connaissait exactement les mêmes difficultés. Et finalement le syndicat le plus archaïque de France a porté à sa tête un candidat que personne n’attendait, surtout pas Bernard Thibault, son ancien leader. Même syndrome au Parti socialiste où le départ de Martine Aubry a été le détonateur d’une guerre des clans impressionnante. Une guerre que François Hollande a cru calmer en plaçant, Rue de Solferino, la personnalité la plus insignifiante du parti, Harlem Désir, qui vient d’être débarqué. Même le journal le Monde, dont le magistère intellectuel continue de jouer un rôle dans la vie politique, n’a pas été épargné par cette faillite des élites. Sa directrice de la rédaction, désignée il y a un an sur un malentendu, vient d’être contrainte de quitter ses fonctions au profit d’un duo improbable.
Ce qui se passe en France se constate même au-delà de nos frontières. Puisque la présidence de la Commission européenne, qui semblait acquise au conservateur Jean-Claude Juncker, est désormais livrée au jeu des combinaisons. Le premier ministre britannique, David Cameron, ne veut pas entendre parler de ce fédéraliste convaincu. (On le comprend bien volontiers !) Mais le socialiste Martin Schultz ne dispose pas d’une majorité alternative. Si bien qu’Angela Merkel a essayé de suggérer le nom de Christine Lagarde, voire même celui du premier ministre du Danemark. Et faut-il que les chefs d’État européens soient bien embarrassés par cette absence de leadership, dont le vieux continent a déjà souffert avec José Manuel Barroso, pour penser avoir éventuellement recours au très insignifiant Michel Barnier.
L’époque semble donc être devenue peu propice à l’émergence de leaders, de personnalités capables de “soulever des montagnes”. Et comme la nature a horreur du vide, ce sont toujours les plus médiocres qui profitent de cette situation. Napoléon, qui n’a pas connu ce type de problème, a dicté à Las Cases, dans sesMémoires « On ne conduit le peuple qu’en lui montrant un avenir : un chef est un marchand d’espérance. » Voilà ce dont le grand peuple de droite a besoin : d’un capitaine qui lui redonne la foi et qui lui ouvre la voie. Des hommes de cette trempe, il n’y en a pas trois. Même pas deux. Peut-être un ? À condition qu’il en ait envie. Et que la droite française cesse enfin d’être la plus bête du monde !
*de moi-même

Les djihadistes traquent nos faiblesses


Nemmouche et ses semblables ne combattent que des adversaires désarmés. Un État de droit n’est pas nécessairement sans défense : voyez Israël.
Droit au silence ! Le djihadiste Mehdi Nemmouche ne répond pas aux enquêteurs ? Ce sont les faits qui parlent pour lui. Le samedi 24 mai, jour de sabbat, un homme, dont on ne sait pas encore que c’est lui, pénètre dans le hall du musée Juif de Bruxelles ; il va ouvrir le feu avec un fusil d’assaut, tirer une douzaine de balles sur quatre personnes sans défense, un couple d’Israéliens, un employé, une bénévole française. Il tente de filmer la scène (comme Merah à Toulouse) ; sa caméra ne fonctionne pas, mais il est filmé. Son but est atteint : le massacre antisémite fait le tour de la planète. Il a disparu, sans risques.
Pendant une semaine, les services de police et de renseignements rassemblent tout ce qu’ils ont. Et puis, le vendredi 30, à la gare routière de Marseille, une interpellation. Au cours d’un contrôle “inopiné”, une équipe de douaniers intercepte dans un autocar venu d’Amsterdam via Bruxelles un suspect de 29 ans, né à Roubaix, détenteur d’une kalachnikov, d’un revolver et de leurs munitions. Que venait-il faire à Marseille avec ses armes : s’en servir pour un autre attentat, les remettre sur le marché ? Ce qui intrigue le député Guy Teissier, président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole et officier de réserve, c’est l’attitude du suspect : il se laisse interpeller sans résistance. Il tue à Bruxelles des gens désarmés, mais il se rend aux douaniers qui, eux, sont armés. “Un lâche, pas un héros”.
Dès cette arrestation, les enquêteurs ont vite fait d’obtenir le casier judiciaire de Nemmouche : sept condamnations en dix ans, la première quand il était mineur, la récidive ensuite, vols, agressions, braquage, cinq ans de prison. Beau parcours de délinquant dans un environnement complaisant : « On lui donnait le bon Dieu sans confession », dit au Monde l’ancien adjoint socialiste du maire de Tourcoing ; ses proches le décrivent, comme toujours, « calme »« discret »« sans histoires ». On nous dit alors qu’il s’est « radicalisé » en prison.
Mais cela ne se fait pas tout seul. Il y faut des réseaux, des prédications, une hiérarchie de caïds islamistes et un bon “terrain” pour pouvoir transformer un voyou imprégné de culture orientale en djihadiste — comme ce fut le cas pour Merah, le tueur de Montauban et Toulouse. L’islamisme fait là un investissement à long terme, devant lequel les aumôniers musulmans réguliers sont sans prise. À sa sortie de prison, le converti au djihadisme part en “stage” en Syrie pour y achever sa formation au combat, avant de revenir conduire la “guerre sainte” contre les “croisés” et les “infidèles”.
De retour en Europe, ces djihadistes, dont Nemmouche n’est qu’un profil analogue à des centaines d’autres, viennent traquer les faiblesses de nos États de droit. Eux profitent de frontières transparentes, des réseaux Internet, de l’argent produit par les trafics ou des circuits originaires du Golfe ; ils redoutent moins les policiers qui les interrogent que “le regard d’Allah”, portés par l’exaltation de la force. L’environnement dans lequel ils baignent, au coeur de nos pays européens unis par une même culture de l’excuse, est d’un confort incomparable par rapport à celui qu’ils ont expérimenté durant leurs “stages”.
Jean-Louis Bruguière, qui a passé vingt-deux ans de sa vie de magistrat à la tête du pole antiterroriste du parquet de Paris avant d’être renvoyé à la vie privée par la gauche parce qu’il avait travaillé pour Sarkozy, estime que nos services de police et de renseignement sont parmi les tout meilleurs du monde. Les équipes d’Al-Qaïda qui montèrent les attentats du 11-Septembre avaient reçu pour instruction de ne jamais passer par le territoire français. Mais la compétence de ces services et la qualité de leurs informations n’empêchent pas qu’ils soient soumis à des règles strictes, qu’ils ne puissent pas intervenir à leur gré ni poursuivre à l’étranger et qu’ils passent le tiers de leur temps à justifier leurs enquêtes. Et pourtant, la législation française en matière d’antiterrorisme est l’une des plus rigoureuses d’Europe — où le dispositif général de Schengen est impuissant.
« Nous les combattrons, nous les combattrons », répète François Hollande en parlant des djihadistes. Mais s’il conduit effectivement une guerre contre l’islamisme, alors il faut mettre le paquet, et un paquet dissuasif, pour couper ses sources dans notre société, cesser d’être ingénu devant l’expansion des mosquées radicales, placer la Turquie devant ses responsabilités, etc. Nemmouche et ses semblables ne combattent que des adversaires désarmés. Un État de droit n’est pas nécessairement sans défense : si tant de jeunes juifs français partent ou se préparent à partir pour Israël, c’est parce qu’ils se sentent mieux protégés dans ce pays qui n’en est pas moins un État de droit.

Les ports grecs en vente

Huit sociétés internationales ont exprimé leur intérêt pour la reprise de 67 % du capital social de l’organisme public du port de Thessalonique.
La Grèce est sous la pression constante de ses créanciers pour faire avancer les privatisations qui ont pris d’importants retards.
Elles sont censées apporter au pays endetté 9,5 milliards d’euros d’ici à 2016.
Les ports grecs de commerce et de plaisance sont ouverts à des prises de participation étrangères. Huit sociétés internationales, en provenance des États-Unis, du Japon, de l’Europe, de Turquie ou de la Russie, sont intéressées à la reprise de 67 % du capital social de l’organisme public du port de Thessalonique  (nord), selon l’Agence de privatisations grecque (Hraf).
Figurent sur cette liste, l’allemande Invest Equity Partners, la japonaise Mitsui & Co, la néerlandaise APM Terminals B.V., la Philippine International Container Terminal Services, la Duferco Participation Holding siégeant à Luxembourg, les chemins de fer russes (JSC), la londonienne P & O Steam Navigation Company (DP World) et la turque Yilport Holding.

LE PORT DU PIRÉE

Par ailleurs, l’Agence de privatisations grecque a annoncé avoir retenu la candidature de cinq des six sociétés ayant manifesté, il y a un mois, leur intérêt pour le rachat de 67 % du capital social du Pirée, le plus grand port grec près d’Athènes.
Il s’agit du géant chinois du secteur maritime Cosco, de l’APM Terminals, de l’International Container Terminal Services, de l’américain Ports America et de l’Utilico Emerging Markets enregistré aux Bermudes, qui « passent à la deuxième phase » de l’appel d’offres.
L’Agence a aussi annoncé qu’un appel d’offres serait publié en juillet pour la vente de quatre ports touristiques, dont ceux des îles d’Hydra et de Poros dans le golfe de Saronique, près d’Athènes.

LES PRIVATISATIONS ONT PRIS DU RETARD

La Grèce est sous la pression constante de la troïka, ses créanciers (FMI, BCE, Commission européenne), pour faire avancer les privatisations qui ont pris d’importants retards et sont censées apporter au pays endetté 9,5 milliards d’euros d’ici à 2016.
Pour 2014, la Grèce s’est fixé un objectif de privatisation de 3,5 milliards d’euros. Toutefois, la privatisation des sociétés « d’intérêt public » comme celle de l’eau d’Athènes (Eydap) provoque de nombreuses réactions, surtout du principal parti de l’opposition, la Gauche radicale Syriza.
L’Agence a indiqué qu’elle allait reconsidérer la cession de la société publique de l’eau (Eyath) de Thessalonique, deuxième ville grecque dans le nord, après une décision récente du Conseil d’État, haute juridiction administrative du pays, qui avait jugé « anticonstitutionnelle » la cession de la société de l’eau d’Athènes (Eydap). Ces deux sociétés figurent sur la liste des privatisables de la Hraf.

La trahison des partis et que faire?

La trahison des partis et que faire ?


D’après l’article 4 de la Constitution "Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage." Leur attitude générale, aujourd’hui, relève à mes yeux de la trahison. Le comportement du ps est inique, cette fuite en avant dans l’idéologie et le déni de la réalité. Nous le voyons tous les jours. Du grand ponte au petit militant plongés dans une jubilation hystérique au vu de décisions du pouvoir supposées "de gauche", "contre la drrrrroite", qui entraînent le pays dans l’abîme et aggravent le malheur personnel de ses habitants. C’est le parti de l’hypocrisie, de la tartuferie, des saintes Nitouches à la conscience bienheureuse, obsédées comme les autres par leur prébendes, leur bobine à la télévision, et leur porte-monnaie. Les turpitudes de l’ump font froid dans le dos. JF Copé, j’en suis convaincu, est un bouc émissaire idéal. Le scandale en cours est immense, désespérant, honteux. Ils savent tous que c’est interdit par la loi. Mais voilà, comment priver des tricheurs addictifs de leur passion? "On ne pouvait pas faire autrement!" Bien sûr! Et les jeunes qui vivent avec des stages à 460 euros par mois, comment ils font? Vous voulez parier? Je suis persuadé qu’il en est exactement de même dans les autres partis, il suffirait de creuser un peu sous le vernis. Quant au troisième larron, le fn, je n’en parlerai même pas tant il me révulse avec son népotisme familial, son culte de la personnalité guignolesque, ses provocations ignobles et sa démagogie misérable. Alors que faire pour les Français atterrés par ce tableau, désespérés (comme moi) qui croient encore en un avenir, un destin collectif, en la France pour tout dire. Il existe deux issues possible: l’homme providentiel ou la mobilisation citoyenne. La première, je n’y crois guère parce que des Bonaparte ou de Gaulle, il en vient un tous les siècles et que nous ne voyons pas apparaître aujourd’hui l’ombre d’un personnage de cette ampleur. La seconde est plus crédible, autour d’un foisonnement d’associations, de blogs et sites sur Internet, d’échange d’idées, de réunions, de pétitions, de manifestations paisibles. Mais pour qu’il en sorte quelque chose, il faut un catalysateur, un pôle de résistance et de mobilisation. Là, je ne sais plus faire…