TOUT EST DIT

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jeudi 4 juin 2009

Jimi Hendrix : la thèse de l'assassinat relancée

Un ancien assistant assure que le guitariste a été tué par son manager. Or la légende du rock est officiellement morte d'une surdose accidentelle d'alcool et de médicaments en 1970.

«Je devais le faire… Jimi valait pour moi beaucoup plus mort que vif. Ce fils de pute allait me quitter. Si je le perdais, je perdais tout». Telle est la confession que l'ancien manager de Jimi Hendrix aurait fait James Tappy Wright, ancien assistant de la star. Ce dernier l'affirme dans un livre à paraître fin juin aux Etats-Unis : l'ancien impresario de Jimmy Hendrix lui aurait confié en 1971 avoir tué le guitariste en lui faisant ingurgiter de force des pilules et de l'alcool.

Une version qui vient contredire la thèse officielle qui veut que le chanteur, à 27 ans, soit mort accidentellement en 1970 à Londres, noyé dans son vomi pendant son sommeil après avoir avalé du vin et des barbituriques. Un rebondissement qui survient près de quarante ans après les faits et qui soulève de nombreuses interrogations : James Tappy Wright cherche-t-il à se soulager du poids d'un lourd secret où s'agit-il tout simplement d'assurer le lancement de son livre, «Rock Roadie» ? La question restera probablement sans réponse, d'autant que le fameux manager, Michael Jeffery, est décédé en 1973, dans un crash d'avion au-dessus de Nantes.

Mais l'ancien assistant du musicien n'en démord pas : il tiendrait cette version de l'impresario lui-même qui, un soir de 1971, un peu ivre, lui aurait confessé le meurtre. Selon lui, le musicien, alors à l'apogée de sa carrière, avait décidé de changer de manager. Et Michael Jeffery savait que le chanteur avait contracté une assurance-vie à son bénéfice [à la mort du chanteur, il aurait ainsi touché près de deux millions de dollars, ndlr]. Pas question donc de laisser passer la poule aux œufs d'or, selon l'ancien assistant. Ainsi, James Tappy Wright relate les propos du manager : avec des amis, «on est entrés dans la chambre d'hôtel de Monika [la petite-amie de l'époque du chanteur, avec qui il a passé sa dernière nuit, ndlr]. On a pris une poignée de pilules qu'on a fourrées dans la bouche de Jimi, et puis on lui a versé plusieurs bouteilles de vin rouge dans la gorge».

Une hypothèse déjà évoquée

Si cette nouvelle version peut surprendre, elle vient tout de même corroborer certains doutes qui planaient déjà autour de la mort du virtuose de la guitare électrique. D'abord, le témoignage de la fameuse Monika, qui, selon les enquêteurs, est toujours restée très évasive sur cette fameuse nuit du 18 septembre 1970. Et qui, de surcroît, était absente au moment où l'ambulance est arrivée. Mais aujourd'hui, impossible d'en savoir plus sur elle : l'ancienne petite-amie du chanteur s'est donnée la mort en 1996.

Plus troublant encore, le récit de John Bannister, le chirurgien qui a tenté de sauver Jimi Hendrix à son arrivée à l'hôpital. Ce dernier a toujours trouvé étrange que le taux d'alcool dans son sang ne soit pas compatible avec la quantité de vin retrouvée dans son estomac lors de l'autopsie.



Reste qu'en 2000, déjà, la journaliste Alex Constantine racontait dans un livre, «The covert war against rock», la même version que James Tappy Wright. Selon elle, le manager du chanteur aurait confié au producteur Alain Douglas être «impliqué» dans la mort de Jimi Hendrix, deux jours seulement après sa mort.

Probable que l'on ne connaisse donc jamais, tout comme Kurt Cobain et Jim Morrison, les circonstances exactes de la mort de celui qui, près de quarante ans après, continue d'être perçu comme un guitariste de légende.

H1N1 : «Il va falloir vacciner tout le monde»

INTERVIEW - Le Pr Sylvie Van der Werf, directeur d'une unité de recherches à l'Institut Pasteur et du Centre national de référence pour la région Nord, estime, dans un entretien au « Figaro », que toute la population devra être vaccinée contre le virus H1N1 dès que le vaccin, en cours de préparation, sera disponible.

Est-on dans une situation inédite avec ce virus A/H1N1 qui a émergé au Mexique ?

Oui, clairement, nous sommes face à un virus nouveau, qui circule dans la «communauté» (c'est-à-dire à partir de foyers autonomes et non plus importés de l'étranger, NDLR), sur plusieurs continents. Nous sommes au bord de la phase 6 d'alerte pandémique de l'Organisation mondiale de la santé. En réalité, la phase 6 se caractérise par la transmission «communautaire» du virus sur au moins deux continents. Nous y sommes. Sauf que ces niveaux d'alerte ont été définis dans l'optique d'une pandémie liée au virus H5N1 de la grippe aviaire, bien plus virulent. Alors que la pathogénicité de ce nouveau virus est pour l'instant modérée. Cela explique la temporisation de l'OMS sur ce sujet.

Est-ce que l'arrivée de l'été va arrêter la circulation du virus en Europe ?

C'est vrai, il y a des facteurs climatiques plus ou moins favorables à la transmission de la grippe. La forme saisonnière se transmet plutôt l'hiver, mais ce n'est pas un critère absolu. En zone tropicale, les virus grippaux circulent toute l'année, avec deux pics, notamment pendant la saison humide. En Europe, l'épidémie démarre plutôt en décembre. Mais nous sommes actuellement dans une situation particulière puisque ce nouveau H1N1 diffuse actuellement aux États-Unis et au Canada, alors que c'est l'été, et donc hors des périodes classiques de circulation. Sans doute, le fait que la population est vierge de toute immunité, la rend plus susceptible. Mais nous ne sommes pas dans des conditions normales de transmission actuellement.

Comment voyez-vous l'évolution de la situation ?

Je n'imagine pas une seconde que la diffusion s'arrête et que ce nouveau virus disparaisse comme par enchantement. Il circule activement notamment dans l'hémisphère sud, avec une situation complexe puisqu'il y a une co-diffusion avec celui de la grippe saisonnière. Jusqu'à présent, chaque fois qu'un nouveau virus apparaissait, il se substituait au saisonnier. Ce n'est pas le cas actuellement. Nous sommes dans une situation nouvelle. Nous ne savons pas s'il y aura une circulation des deux virus ou d'un seul, à l'automne dans l'hémisphère nord. Cela va dépendre de ce qui se passera dans le Sud. En Australie, comme en Amérique du Sud, la transmission communautaire est active. L'Afrique est surveillée de près. Tout laisse à penser que ce virus touchera l'ensemble de l'hémisphère Nord, avec une transmission communautaire. Fin juin? Fin août? Fin septembre? On ne peut pas exclure que le virus se mette à circuler à une période inhabituelle.

La virulence est-elle inquiétante ?

Pour l'instant, le taux de décès est de l'ordre de un pour 1000 malades. Cela reste proche du taux de décès de la grippe saisonnière. Sauf, que habituellement, ce sont des personnes âgées qui sont concernées et que la population est largement immunisée, soit naturellement, soit par le vaccin. Le nombre de malades potentiel pourra donc être très élevé. Pour l'instant nous n'avons pas mis en évidence de marqueurs de virulence. On sait que les virus grippaux mutent en permanence. Et nous ne sommes pas à l'abri d'un changement qui augmenterait sa virulence et sa transmissibilité. Nous sommes en train de répertorier toutes les mutations «dangereuses» possibles. Par ailleurs, notre laboratoire examine la structure génétique chaque virus de cette grippe pour chaque cas français, afin d'en surveiller au plus près l'évolution, comme d'autres labos dans le monde. Nous redoutons aussi des réassortiments génétiques entre ce virus et ceux de la grippe saisonnière, et notamment avec un autre H1N1 majoritairement résistant au Tamiflu.

Va-t-on vers une vaccination systématique de la population contre ce nouveau virus ?

Nous allons être conduit à vacciner tout le monde, au Nord, comme au Sud, dans les pays riches comme dans ceux en voie de développement. Et mon avis est que le plus vite sera le mieux, compte tenu de l'évolution actuelle. Mais il y a des délais incompressibles. L'OMS a donné à tous les laboratoires investis dans les vaccins la souche de virus de base. Si tout va bien, si les rendements sont bons, si cette souche se comporte sans imprévu, il faudra compter quatre à six mois, avant de disposer de vaccins. Par ailleurs, c'est un vaccin nouveau, avec une population naïve, nous ne sommes pas dans des conditions classiques. Il va falloir faire des essais cliniques pour vérifier l'efficacité et l'absence d'effets secondaires. Il faudra sans doute deux doses contre ce nouveau virus. Tout cela prolonge les délais d'obtention. Les travaux de préparation d'un vaccin contre une pandémie liée au H5N1 représentent une aide notable.

Faudra-t-il se faire vacciner contre ce nouveau virus et contre la grippe saisonnière ?

Les stocks contre la grippe saisonnière sont pratiquement déjà constitués. Les laboratoires s'attellent donc au nouveau vaccin. Aucun élément ne permet de dire que la grippe saisonnière, comme ce nouveau H1N1, va arrêter de circuler. Et il y a donc toutes les raisons de prévoir une double vaccination. Mais les décisions prises sont à réévaluer en permanence au regard de l'évolution de la situation.

Ils feront ce qu'ils veulent, personnellement je ne me ferai pas vaccinner, je ne suis pas un rat de labo.
La vaccination est le plus sûr moyen de nous fragiliser encore plus face aux virus et autres agents pathogènes.

Sarkozy met en garde l'Iran

Le chef de l'État a reçu mercredi à l'Élysée, à sa demande, le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki.
Nicolas Sarkozy a mis en garde mercredi l'Iran contre un isolement croissant si Téhéran continue à refuser de négocier sur son programme nucléaire. Ce lourd dossier était au cœur de l'entretien d'une heure qu'a eu mercredi à l'Élysée le chef de l'État avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki. Le président de la République a fait part à son hôte de sa profonde préoccupation «vis-à-vis des activités proliférantes de l'Iran» et a invité les dirigeants iraniens à s'engager dans une négociation avec les «Six» (France, Grande-Bretagne, Allemagne, Chine, Russie, États-Unis). «À défaut, l'Iran s'exposera à un isolement international toujours croissant sur tous les plans», selon le communiqué de l'Élysée. Il a également fermement condamné devant le ministre des Affaires étrangères iranien les propos tenus mercredi par le président Mahmoud Ahmadinejad qualifiant la Shoah de «grosse tromperie».

Le chef de l'État avait accepté ce rendez-vous, sollicité par les Iraniens, qui intervenait à l'approche du sommet franco-américain, en marge des commémorations du Débarquement et du discours de Barack Obama au monde musulman, jeudi au Caire. C'est clairement dans cette perspective que s'inscrivait la demande iranienne de s'entretenir à haut niveau avec un partenaire du ­groupe des six pays (États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne, Allemagne) engagés dans la recherche d'un accord. Téhéran affirmait que Mottaki était porteur «d'un message» en direction des Six. De source diplomatique française, on juge que l'objectif iranien demeure inchangé : gagner du temps. Même si les experts se perdent en conjectures sur les échéances précises, l'Iran pourrait disposer dès cet été de suffisamment d'uranium hautement enrichi pour avoir la bombe. Face aux Iraniens, leur interlocuteur majeur, Washington, campe sur la ligne d'ouverture tracée par Barack Obama, en attendant une «remise à plat» de leur position à l'égard de l'Iran. La perspective de la présidentielle iranienne du 12 juin a pour le moment plutôt plaidé en faveur de l'attentisme. Même si des débats ont lieu parmi les Six sur les inflexions à donner pour amener Téhéran à renoncer à son programme d'enrichissement de l'uranium.

«Gel contre gel»

Les Occidentaux privilégient une proposition «gel contre gel», prévoyant la suspension conjointe, pour six semaines, des sanctions contre Téhéran et de l'enrichissement iranien, le temps que les deux camps prennent langue. Partisan d'un dialogue «exigeant», Nicolas Sarkozy a averti à plusieurs reprises les dirigeants iraniens que, s'ils persistaient, ils prendraient le risque d'une frappe israélienne. «S'il n'y a pas de solution diplomatique, une opération militaire israélienne est probable, ce qui serait une catastrophe», estime un haut diplomate français. C'est cet avertissement qui a, peu ou prou, été formulé à Washington le mois dernier à Benyamin Nétanyahou par Barack Obama. Celui-ci souhaite se donner du temps, au moins jusqu'à l'automne et ne veut en aucun cas se laisser dicter un calendrier par les Israéliens.

Mercredi, le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman, que l'on n'attendait pas sur cette posture souple, a déclaré que l'État hébreu «n'a pas l'intention de bombarder l'Iran». Le programme nucléaire iranien, a-t-il ajouté, «ce n'est pas un problème pour Israël, c'est un problème pour le Proche-Orient, personne ne doit compter sur nous pour régler ce problème». En visite à Washington hier, le ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, a réaffirmé pour sa part que toutes options restaient sur la table.

OBAMA.

Je constate que le morpion Apathie est là,je le croyais sur LCI ? Jusquà quand va-t-on être obligé de se le cogner ce nul !!!
Y'en a marre de voir sa tête de fouine partout. S'il posait des questions intelligentes encore, mais non, et en plus il essaie d'analyser les faits politiques, ce qui est loin d'être dans le domaine de ses compétences.
Dehors le faux journaliste, l'impétueux connard !!!!!