R.Dumas & J.Vergès, france-info, 05 01 2011
envoyé par FranceInfo. - L'info video en direct.
VOTRE FUTUR EST FAIT DE CE QUE VOUS FAITES AUJOURD'HUI, PAS DE CE QUE VOUS FEREZ DEMAIN
Si vous faites partie des nombreux hommes complexés par leur calvitie, ne perdez pas espoir! Des chercheurs pensent avoir découvert ce qui provoque la perte de cheveux chez l’homme.
Près d'un siècle après son ouverture dans un quartier traditionnel de Beyrouth, le "Café des glaces", sorte de Deux Magots libanais, ferme ses portes, emportant des souvenirs de débats politiques, de guerre civile, et un certain parfum de poésie.
Un ancien diplomate français assure que Laurent Gbagbo aurait tenté de faire tuer Alassane Ouattara en 2002.
Les mots du diplomate française sont choisis avec précision. Leur portée est importante. Selon cet émissaire de la France en poste en Côte d'Ivoire, cité par Libération, Laurent Gbagbo aurait tenté d'assassiner Alassane Ouattara en 2002, celui-là même qui aujourd'hui conteste le pouvoir en place et demande au président sortant de respecter le vote des électeurs ivoiriens.
Le diplomate assure que Laurent Gbagbo aurait profité de la rébellion de 2002 pour exécuter certains de ses opposants. A cette époque, le diplomate aurait hébergé Alassane Ouattara. « Les hommes de la présidence voulaient (l') assassiner au prétexte qu'il fallait éliminer tous ceux qui, selon eux, pouvaient être liés aux rebelles », assure-t-il.
Paris n'a pas pas réprimé le régime ivoirien, le ministre des Affaires Étrangères de l'époque, Dominique de Villepin, espérant pouvoir « raisonner Laurent Gbagbo et lui imposer une solution à la crise en relâchant la pression sur lui et en fermant les yeux sur ses exactions ». Une politique qui fut un échec.
L'installation durable des musulmans dans les sociétés européennes suscite régulièrement des débats sur la "compatibilité" de l'islam avec les démocraties occidentales. Ces derniers mois, elle a aussi nourri un discours, porté par les extrêmes-droites européennes, prompt à dénoncer "l'islamisation" des pays européens. Un sondage IFOP, réalisé en décembre 2010 en France et en Allemagne, et révélé en exclusivité par Le Monde, illustre la crispation des opinions publiques française et allemande sur les différences culturelles et religieuses liées à l'islam et leurs inquiétudes croissantes face à la possible intégration des populations musulmanes à leur société respective.
Les premiers jours de chaque année sont l’occasion de pronostics plus ou moins détaillés sur les grandes tendances à attendre pour les économies et marchés financiers sur les douze prochains mois. Comme toutes les bonnes résolutions, ces prévisions seront pour la plupart sinon délaissées ou pour le moins fortement révisées en cours d’année. 2011 n’échappe pas à la règle et les grands thèmes qui ont jalonnés mes lectures de vacances peuvent se résumer en quelques lignes :
1. Sur un prisme qui va de l’extrême complaisance au pessimisme excessif, l’optimisme prévaut généralement. Dans l’ensemble les commentateurs sont très confiants sur le marché actions, la reprise américaine et le maintien d’une activité soutenue dans les émergents. Selon eux, les risques existent mais sont plus ou moins bien intégrés dans les prix.
2. La liste non exhaustive des principaux risques est la suivante : une nouvelle crise européenne et un défaut espagnol ; une inflation non maîtrisée en Chine accompagnée d’un durcissement monétaire brutal ; une hausse des prix des matières premières qui pourrait entraîner un mécontentement populaire généralisé ; une forte hausse des taux d’intérêt souverains comme reflet d’un risque inflationniste et d’une détérioration des finances publiques ; le maintien d’un taux de chômage élevé aux Etats-Unis et une baisse des prix résidentiels (avec un impact négatif possible sur les bilans bancaires) ; l’absence de coopération au niveau international (au moment où la France prend les commandes du G20…) ; l’appréciation du yuan est aussi évoquée mais s’agit-il véritablement d’un risque ? ; le spectre d’une crise des municipalités américaines est également agité ; je-serais-preneur-de-toutes-vos-suggestions-dans-la-page-commentaires…
Un peu partout on annonce une année volatile, heurtée, manière de dire que ces risques se succéderont, s’accumuleront parfois… Sans pour autant qu’un désastre soit généralement retenu dans le scenario central (on pourrait discuter longuement de l’intérêt de scénarios alternatifs…).
Il est donc toujours possible de trouver des arguments pour justifier sa propre vision. J’ai pu lire un commentaire, sur un blog célèbre, nous annoncer un événement non prévisible, un « black swan » (« voici des raisons possibles pour lesquelles le marché action va baisser en 2011 :…/… un cygne noir »).
D’autres parlent de "grey swan" pour se couvrir. D’autres enfin préfèrent se concentrer sur des non-prévisions pour 2011… A lire la violence des réponses des lecteurs à certains billets, je me dis que le lectorat de Market-makers est très sympathique et le remercie par avance de continuer cette année (encore une bonne résolution ?).
Au-delà des prévisions mêmes, peut-être est-il plus intéressant d’identifier les thèmes d’investissement. Le marché actions en concentre plus d’un et c’est probablement là que les débats sont les plus marqués.
1. L’illusion du passé : parce qu’il ne peut y avoir de prévision annuelle sans référence historique plus ou moins fiable, cette année nous offre un adage électoral : « les six premiers mois des années pré-électorales d’un premier terme présidentiel offrent historiquement des performances très élevées ». A voir si la bonne entente entre les républicains et les démocrates qui a prévalu pendant la session parlementaire dite « canard boiteux » prévaudra dans un contexte de chômage élevé, de crise des municipalités…
2. Valorisation vs. Momentum. Le momentum décrit la capacité des marchés à prolonger une tendance (jusqu’au plus haut de 2007 ?). Les causes peuvent être multiples, allant de l’engouement de certains, de la volonté de rattrapage de ceux qui pensent avoir « raté le train », et, bien évidemment, d’une valorisation attrayante. Le calcul le plus simple et communément avancé pour prévoir le niveau de fin 2011 du S&P 500 est le suivant : le bénéfice par action (BPA) est aujourd’hui (pour 2010) de 83,60 dollars (données S&P) et le consensus de progression s’établit aux alentours de 13 %, soit 94,80 dollars (une hausse bien inférieure à celle de l’année passée, proche de 50 %, après une année 2009 catastrophique).
C’est à ce stade que l’analyse en termes de valorisation entre en jeu. La référence habituelle est le PER, soit le prix rapporté aux bénéfices, qui est sensé fluctuer autour de sa moyenne au gré du cycle. Le débat fait rage entre :
i. les partisans du CAPE, le PER ajusté du cycle calculé par Shiller, qui rapporte le prix d’aujourd’hui à la moyenne des bénéfices passés (10 ans). Il s’établit aujourd’hui à 22,72 soit bien au dessus de sa moyenne de long terme, suggérant des actions chères.
ii. Ceux qui considèrent (j’en fais partie) que la valorisation doit porter sur des flux futurs et qu’on doit plutôt rapporter le prix d’aujourd’hui aux profits attendus. Selon cette métrique, le PER "forward" s’établit à 14,5 bien en-dessous de sa moyenne historique. Il pourrait la dépasser modestement quelques années sans que pour autant il y ait une bulle. Reprenant le calcul antérieur, la combinaison d’un BPA à 94,8 et d’un PER de fin d’année à 14,5 porterait le S&P 500 à 1.375 points, soit une hausse de 8 % sur l’année.
Certaines analyses poussent le vice jusqu’à prévoir le timing de certains risques. Pour certains, les tests de résistance européens prévus en février pourraient précipiter le risque espagnol. Pour d’autres, l’analyse du sentiment de marché pourrait s’accompagner d’un début d’année chaotique.
3. Retour à la moyenne et stratégie contrariante : il existe une multitude de mesures du sentiment des investisseurs. Parmi elles on retrouve l’indice AAII (% d’investisseurs tablant sur un marché haussier) et le ratio Put/Call (plus il est bas, plus le volume d’acheteurs d’options d’achat est élevé), tous deux visibles sur le graphique ci-dessous. Ils s’affichent à leurs niveaux les plus extrêmes depuis la crise. Combinées à des volumes en baisse (-15 % par rapport à 2009), ces évolutions suggèrent pour beaucoup qu’en dépit d’une tendance de fond haussière, une correction est possible en début d’année. Le thème d’investissement récurrent est donc le fameux "buy on dip", soit profiter des replis pour acheter… L’analyse technique sera d’un grand recours.
Jean-Marc Ayrault - Député socialiste, Maire de Nantes, président de la communauté urbaine de Nantes Métropole, condamné le 19 décembre 1997 à 6 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende, pour "délit de favoritisme dans l'attribution d'un marché public".
Arnaud Montebourg - Ministre du Redressement Productif, président du Conseil Général de Saône-et-Loire, condamné le 23 mai 2012 par le tribunal de grande instance de Paris à 1 euro de dommages et intérêts à verser à chacun des cinq demandeurs et 3000 euros au titre des frais de justice pour "injure publique". Il a fait appel de ce jugement.
Il n'y a pas lieu de désespérer parce que comme l'a dit Margaret Thatcher : "Le socialisme ne dure que jusqu'à ce que se termine l'argent des autres"
INAPTOCRATIE : un système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sont récompensés par des biens et des services qui ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d'un nombre de producteurs en diminution continuelle.
A l'école primaire des socialistes, on apprend les 4 opérations :
- L'addition des impôts Aux élections prochaines, votez pour Ali Baba. |
« Le gouvernement a un bras long et un bras court ; le long sert à prendre et arrive partout, le bras court sert à donner, mais il arrive seulement à ceux qui sont tout près. » Ignazio Silone |
Les socialistes aiment tellement les pauvres qu’ils en fabriquent
C’est moi qui maîtrise la rareté de ma parole politique, pour dire des choses intelligentes quand j’ai besoin de les dire.
— Ségolène Royal
J’étais partisan du non, mais face à la montée du non, je vote oui
— Manuel Valls
«Le “canard boiteux” n'est pas à Florange, mais à Matignon! Il n'y a ni cap, ni vision.» RACHIDA DATI
La droite et la gauche, ce n’est pas la même chose
— Pierre Mauroy
Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le syndicalisme, c’est le contraire
— Henri Jeanson
Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit
— Ségolène Royal
Stéphane Hessel à propos de Hollande:
"On n'en fera pas un Roosevelt !"
Le plus souvent, la liberté d’expression est mal comprise : chacun la revendique pour soi et pour ses amis, c’est-à-dire pour ceux dont on partage les opinions. Il s’agit de la liberté d’expression facile, qui donne lieu à un rituel de célébration inlassablement renouvelé. Mais la défense de la liberté d’expression au sens fort est plus rare. Elle devient en effet plus difficile à pratiquer dès qu’il s’agit d’exiger cette liberté pour ceux qui sont attachés à des idées très différentes, voire totalement opposées à celles que l’on chérit soi-même. C’est alors que la liberté d’expression prend toute sa signification politique : elle devient un combat pour autrui. Pour que « l’autre » puisse professer des opinions auxquelles je suis hostile.
Robert Redeker
Etre homme politique, c’est être capable de dire à l’avance ce qui va arriver demain, la semaine prochaine, le mois prochain et l’année prochaine. Et d’être capable, après, d’expliquer pourquoi rien de tout cela ne s’est produit.— Winston Churchill
Quand un politicien se touche le visage il dit la vérité, quand il se gratte l’oreille il dit la vérité, quand il lève le pouce il dit la vérité ; c’est quand il remue les lèvres qu’il ment.— Baptiste Foisy
LA VÉRITABLE "EXCEPTION FRANÇAISE": CE SONT LES MÊMES CITOYENS QUI DÉPLORENT QU'UN GOUVERNEMENT N'AIT PAS CONCRÉTISÉ DAVANTAGE DE PROJETS ET QUI, À LA PREMIÈRE VELLÉITÉ DE RÉFORME, DESCENDENT DANS LA RUE