lundi 15 septembre 2014
Au fait, comment écrit Valérie Trierweiler?
En rien, en rien. Mais on déplore que cet ouvrage ne soit pas un fac-similé de manuscrit: il y aurait eu sûrement des petits ronds sur les i, à la place des points. Car Trierweiler écrit comme une fillette de douze ans, et pas précoce. Des phrases à nez retroussé, des phrases à couettes, des phrases pleines de taches de rousseur. Mais attention, pleines de petits malheurs, comme dans un journal intime:
(En Inde elle roule sur des «routes chaotiques», mais pas cahoteuses du tout.)
Cette jeune adolescente («Deux jours plus tard, nous avons une conversation. Dure. Très dure.» «J’ai les idées noires, très noires.» «Je lui écris que je l’aime toujours. Je suis en état de souffrance permanente tant son indifférence m’atteint»), cette jeune adolescente doit avoir un peu de mal à ranger sa chambre.
Quelle pagaille, ce livre ! Elle mélange le passé lointain, le passé proche, hier, avant-hier, met des flash-back dans les flash back. Mais elle prend des résolutions, «dès le soir même»: elle met des dates – et puis oublie. De toute façon tout est au présent. C’est simple et de bon goût. Mettre de l’ordre dans ses idées, c’est bon pour ceux qui n’ont jamais logé à l’Elysée.
Elle a lu beaucoup de livres (qui l’ont sauvée, dit-elle). Elle sait donc qu’il ne faut jamais se priver de quelques clichés bien sentis, que «mon cœur se serre», que «les souvenirs affluent» qu’«une vague de nostalgie m’envahit», et qu’on «se ferme comme une huître». Qu’il faut savoir enchaîner les merveilles, et viser le poétique, sans craindre la surenchère: «Dormir sans rêver, sans la douleur qui creuse son sillon, sans la colère qui me ravage, le manque qui me dévore.»
Parfois, elle a une formule qui vous va directement à l’estomac:«Tout le monde court partout.» En bonne rebelle, elle prend des libertés avec la syntaxe, quand elle veut, où elle veut (elle a été première dame, tout de même): «Son visage irradie d’un bonheur intense.» Il y a même un moment où elle écrit à l’imparfait. Cela fait l’effet d’une bombe, une bombe qui vous submerge de larmes, comme elle dirait. Parce que c’est atrocement nostalgique:
(Notez cet « avec impatience», joliment rejeté en fin de phrase.)
Mais surtout elle cultive une concision toute latine :
On en redemande !
Parfois, rien à faire, on éclate de rire. Elle raconte qu’à un Noël des enfants, à l’Elysée, elle invite des petites orphelines et une jeune paralytique en fauteuil.
C’est beaucoup plus drôle que les sans-dents ! Chaque phrase de cette histoire est une merveille.
Et puis on en apprend de belles. Son rôle était fondamental, l’a toujours été: «Juste avant le Congrès, j’ai une idée pour lui, pour nous; j’achète une nouvelle voiture.» Elle a même fait courir des risques à la France:
Il paraît qu’il y a une métaphore dans son livre, tout le monde en parle, tout le monde la cherche. C’est une pure médisance, car il y en a deux: «Les téléobjectifs sont des microscopes des sentiments»et «sa force de persuasion est nucléaire». Mallarmé n’a pas lu ça ! Il y aussi une comparaison, mais nous ne l’avons pas notée, un chiasme («J’étais raide dingue de lui. Avec le temps je devenais dingue et raide»), et une citation (Kafka, vers la fin). Il y a tout dans ce livre.
Mais pas de politique, dieu merci. Cela l’ennuie beaucoup, la politique, bien qu’elle en fût spécialiste, autrefois. On ne le regrette pas. En revanche, comme elle imagine qu’on lit son livre pour elle, on sait tout de ses déjeuners, de ses petits déjeuners, de ses dîners, de ses plateaux-repas, des escaliers qu’elle monte, qu’elle descend, des robes qu’elle enfile, qu’elle change, de ses interminables voyages en Afrique, et surtout des apparitions chichement mesurées de son président tant «aimé», qu’elle se garde bien d’étouffer sous trop de matière grise, et qui fait comme il peut, le brave homme, pour avoir le plus de travail possible.
Qu’il puisse être atteint par ce livre, «écrit avec mes larmes, mes insomnies et mes souvenirs», en dit long sur l’état, c’est le cas de le dire, de ce pays.
Jacques Drillon
De l’Europe méprisée à l’espoir européen
De l’Europe méprisée à l’espoir européen
Nous sommes profondément européens, parce que le monde a changé et les vieilles nations isolées, qui étaient le coeur de l’univers jusqu’au début du siècle sont appelées à peser de moins en moins lourd dans un mode dominé par de gigantesques empires. Aujourd’hui, nous nous sentons autant, sinon parfois davantage chez nous quand nous sommes accueillis en Italie, au Portugal, en Angleterre, Suisse, en Allemagne, etc… Qui ne ressent une délicieuse bouffée d’oxygène au moment du passage de la frontière et le plaisir d’être à la fois chez soi et ailleurs? L’Europe existe, elle ne s’oppose pas au patriotisme éclairé, ouvert; elle est faite dans les esprits, dans les cœurs, l’Europe de Montaigne, de Pascal, de Shakespeare, de Nietzsche, de Mozart, Brahms, Chopin et Ravel. Elle renaît de l’histoire sachant que les nationalismes purs et durs n’ont été qu’une parenthèse. La vraie question aujourd’hui est celle de l’expression politique de l’Europe. La belle idée européenne, qui est la source de notre avenir, de notre espérance, est bafouée de deux manières. Les institutions européennes, qui ont bien fonctionné et permis des progrès spectaculaires jusqu’au début des années 1990 ont totalement dérapé depuis, engendrant un monstre bureaucratique esclave de ses procédures et de ses normes. L’Europe au sens institutionnel, l’Union européenne, se meurt de son rejet de la démocratie et de l’impression de son mépris du peuple européen. Le mode d’élection du Parlement européen, la proportionnelle, est une offense à la démocratie. Il donne un véritable pouvoir de cooptation aux partis politique et interdit aux citoyens de choisir, au cas par cas, leur représentant. Moi je suis pour une assemblée européenne démocratique, élue par circonscription dans toute l’Europe. Je suis aussi pour une nationalité européenne (incluant le droit de vote des Européens à toutes les élections nationales et un droit d’accès à la nationalité qui soit harmonisé). Et puis, il y a une autre cause de cet échec: l’image de "l’Europe corbeille", corbeille à politicien recyclé que donne la classe politique. On a vu lors de l’élection du Parlement européen les partis politiques désigner les députés battus en France comme têtes de listes. Personne n’a rien dit, mais c’est un pur scandale, produit de l’esprit de caste, une marque de profond mépris de l’Europe, de l’idée européenne. Il est tout aussi anormal que M. Moscovici, ministre de l’Economie ayant échoué en France soit promu commissaire européen. Je n’ai rien contre lui évidemment. Mais je trouve que l’image de son recyclage européen est détestable pour l’Europe, je veux dire pour l’Europe que j’aime et qui porte mon espérance.
Pétitions contre le projet de loi qui vise à brader les plages grecques
Signez la pétition contre le massacre du littoral grec !
La Grèce se prépare a massacrer son joyau : son littoral. Un texte de loi en prévisionpermettra de légaliser les lieux privés installés illégalement sur les côtes mais aussi de vendre les plages grecques à des compagnies privées qui auront toute latitude pour construire sur l'eau, y modifier l'environnement etc. Mis en pause avant les élections, le projet reprend de plus belle et des dizaines de plages de Grèce sont mises en vente.
Plusieurs pétitions ont été lancées pour faire connaitre les intentions du gouvernement avant les élections : si vous ne souhaitez ni payer pour accéder aux plages ni assister au massacre du littoral grec, c'est le moment de vous faire entendre !
Une pétition a été lancée sur le site change.org. et une sur le site Avaaz.
La traduction du texte de la pétition sur Avaaz :
RÉVEILLEZ VOUS ! ILS BRADENT NOS PLAGES !
Cela semble aberrant mais cet été sera peut-être le dernier au cours duquel nous pourrons profiter librement des plages grecques! En ce moment le gouvernement prévoit un projet de loi criminel pour vendre nos plages à des compagnies privées. Si cette loi passe, nos enfants hériteront d'une Grèce aux plages bétonnées et dont chaque centimètre appartiendra à une entreprise et seuls ceux qui paieront y auront accès. Nous avons cependant une chance d'empêcher cette hérésie avant qu'il ne soit trop tard.
Les ministres de l'économie et du tourisme pensent que leur plan peut passer inaperçu mais un mouvement de contestation a déjà commencé à grandir. La dernière chose que veut le gouvernement avant les élections européennes c'est un tollé venant de milliers de citoyens. Si nous créons un tsunami de protestations nous pouvons arrêter le projet de loi avant qu'il n'arrive à l'assemblée et ainsi protéger la beauté du pays pour les prochaines générations. Signez la maintenant et diffusez la partout.
Le projet de loi ne légalise pas seulement les entreprises qui empiètent déjà illégalement sur les plages, mais autorise aussi les entreprises à recouvrir le moindre centimètre de plage publique de chaises longues en plastique et de parasols, à construire sur l'eau et à remblayer la mer.
Les plages de Grèce ont survécu des milliers d'années d'histoire et nos ancêtres ont combattu pour que nous puissions apprécier librement les trésors naturels du pays. A notre tour à présent d'unir nos voix afin de défendre notre héritage naturel pour les prochaines générations. Nous tous sommes la seule seule force qui peut faire cesser ce crime. Signez cette pétition maintenant et diffusez la autour de vous.
Traduit par S.W. pour okeanews.
Note de traduction : j'ai pris le temps traduire le texte de cette pétition car cette lutte me touche beaucoup. Les autres aussi, mais je ne supporte plus qu'on détruise tout en Grèce: son peuple, ses terres, sa mer... La mine d'or qui a causé une déforestation lamentable et l'empoisonnement de l'eau en Chalcidie, les armes chimiques syriennes qui seront jetées en mer méditerranée et j'en passe... et à présent ça !
Un avenir possible pour les plages grecques (par Jodi Graphics, adapté par Okeanews) :
Télévision publique Nerit : ingérence du gouvernement et démission de la direction
L’indépendance de Nerit fortement remise en cause : censure, ingérence du gouvernement et critiques de l’UER envers une télévision publique à la croisée des chemins.
Nerit, le nouveau radiodiffuseur public que le gouvernement grec a mis en place pour remplacer son prédécesseur ERT qu'il disait corrompu et inutile, a été plongé dans une nouvelle crise à la suite des démissions de ses deux dirigeants, que le principal parti de l'opposition prétend être le résultat d'ingérence politique.
Le Président et chef de la direction de Nerit, Antonis Makrydimitris, a démissionné jeudi, ainsi que son adjoint Rudolph Moronis, quatre mois seulement après le remplacement du premier président de Nerit, George Prokopakis, deux jours après le démarrage de la diffusion de la chaîne .
Dans un message posté sur Facebook quelques heures avant sa démission, Moronis a donné de fortes indications que l'indépendance de Nerit était compromise.
"Si vous déclarez que vous voulez créer quelque chose d'indépendant, d'impartial et de bonne qualité, mais que vous ne le pensez pas, n'attribuez pas cette mission à quelqu'un qui le souhaite" a-t-il écrit.
S'adressant au site d'information TheToc.gr , Moronis a ajouté: "Selon l'opinion répandue, comme je le vois, il [Nerit] ne sera ni un diffuseur indépendant ni de qualité. Et je n'ai aucune raison d'essayer en vain".
Le vendredi, le journal Avgi affilié à Syriza, sous le titre "Le Coup pour museler Tsipras" , a déclaré que la démission fait suite à un ordre du gouvernement à la chaîne pour qu'elle ne diffuse pas le discours de son dirigeant à la Foire Internationale de Thessalonique le samedi. Il est entendu que le gouvernement a fait savoir que Nerit ne diffuserait pas la conférence de presse d'Alexis Tsipras de Thessalonique le dimanche.
Lors des années précédentes, les discours et conférences de presse du premier ministre, du leader de l'opposition et d'autres dirigeants du parti ont toujours été diffusées en direct de Thessalonique. Cependant, depuis qu'il est devenu premier ministre, Samaras n'a pas donné la traditionnelle conférence de presse, le créneau ayant été réservé cette année au vice-premier ministre Evangelos Venizelos.
Nerit a remplacé ERT, que le gouvernement de coalition du Premier ministre Antonis Samaras a fermé pendant la nuit en juin 2013 au motif que le diffuseur était le "symbole de la corruption et du gaspillage".
Les démissions du chef de la direction et de l'adjoint de Nerit - qui dans le passé ont été associés à la Nouvelle Démocratie - sont venues un jour avant la date limite pour la soumission des candidatures au conseil de gestion de l'organisme de radiodiffusion.
Plus tôt cette semaine, un tribunal d'Athènes a statué que le gouvernement a eu tort de licencier 10 employés de l'ERT l'an dernier et qu'ils devraient retrouver leur emploi. Cela fait suite à une décision rendue par un tribunal de Crète en mai qui précise que le licenciement de 20 autres employés de l'ERT était illégal.
Il a été rapporté récemment que le gouvernement est impliqué dans la nomination de Nikos Evangelatos pour présenter un programme d'informations sur Nerit. Sa nomination intervient alors qu'il y a de fortes préoccupations concernant les procédures utilisées pour combler des postes permanents à la nouvelle chaîne d'état qui permettent une implication politique considérable et une ingérence dans les nominations .
UER : Nerit à la croisée des chemins
Le mois dernier, l'Union européenne de radiodiffusion, qui s'est fortement opposée à la fermeture de l'ERT a exprimé sa "profonde préoccupation quant à l'avenir de la radiodiffusion publique en Grèce" après l'adoption par le Parlement de nouvelles procédures pour la nomination du conseil de surveillance de Nerit.
Dans une lettre adressée directement au Premier ministre , l'UER écrit :
Nous sommes maintenant surpris et déçus que ces règles ont été changées du jour au lendemain, sans consultation et sans débat proprement dit, et sans tenir compte des meilleures pratiques en Europe en ce qui concerne les garanties juridiques pour assurer une composition indépendante et pluraliste des organes de contrôle des organismes de radiodiffusion de service public.
L'UER a déclaré que Nerit était maintenant à un «carrefour», avec une route menant à l'indépendance éditoriale et politique et une autre qui ramène "à l'ancien régime d'affiliation politique par infiltration".
Nerit, le nouveau radiodiffuseur public que le gouvernement grec a mis en place pour remplacer son prédécesseur ERT qu'il disait corrompu et inutile, a été plongé dans une nouvelle crise à la suite des démissions de ses deux dirigeants, que le principal parti de l'opposition prétend être le résultat d'ingérence politique.
Le Président et chef de la direction de Nerit, Antonis Makrydimitris, a démissionné jeudi, ainsi que son adjoint Rudolph Moronis, quatre mois seulement après le remplacement du premier président de Nerit, George Prokopakis, deux jours après le démarrage de la diffusion de la chaîne .
Dans un message posté sur Facebook quelques heures avant sa démission, Moronis a donné de fortes indications que l'indépendance de Nerit était compromise.
"Si vous déclarez que vous voulez créer quelque chose d'indépendant, d'impartial et de bonne qualité, mais que vous ne le pensez pas, n'attribuez pas cette mission à quelqu'un qui le souhaite" a-t-il écrit.
S'adressant au site d'information TheToc.gr , Moronis a ajouté: "Selon l'opinion répandue, comme je le vois, il [Nerit] ne sera ni un diffuseur indépendant ni de qualité. Et je n'ai aucune raison d'essayer en vain".
Le vendredi, le journal Avgi affilié à Syriza, sous le titre "Le Coup pour museler Tsipras" , a déclaré que la démission fait suite à un ordre du gouvernement à la chaîne pour qu'elle ne diffuse pas le discours de son dirigeant à la Foire Internationale de Thessalonique le samedi. Il est entendu que le gouvernement a fait savoir que Nerit ne diffuserait pas la conférence de presse d'Alexis Tsipras de Thessalonique le dimanche.
Lors des années précédentes, les discours et conférences de presse du premier ministre, du leader de l'opposition et d'autres dirigeants du parti ont toujours été diffusées en direct de Thessalonique. Cependant, depuis qu'il est devenu premier ministre, Samaras n'a pas donné la traditionnelle conférence de presse, le créneau ayant été réservé cette année au vice-premier ministre Evangelos Venizelos.
Nerit a remplacé ERT, que le gouvernement de coalition du Premier ministre Antonis Samaras a fermé pendant la nuit en juin 2013 au motif que le diffuseur était le "symbole de la corruption et du gaspillage".
Les démissions du chef de la direction et de l'adjoint de Nerit - qui dans le passé ont été associés à la Nouvelle Démocratie - sont venues un jour avant la date limite pour la soumission des candidatures au conseil de gestion de l'organisme de radiodiffusion.
Plus tôt cette semaine, un tribunal d'Athènes a statué que le gouvernement a eu tort de licencier 10 employés de l'ERT l'an dernier et qu'ils devraient retrouver leur emploi. Cela fait suite à une décision rendue par un tribunal de Crète en mai qui précise que le licenciement de 20 autres employés de l'ERT était illégal.
Il a été rapporté récemment que le gouvernement est impliqué dans la nomination de Nikos Evangelatos pour présenter un programme d'informations sur Nerit. Sa nomination intervient alors qu'il y a de fortes préoccupations concernant les procédures utilisées pour combler des postes permanents à la nouvelle chaîne d'état qui permettent une implication politique considérable et une ingérence dans les nominations .
UER : Nerit à la croisée des chemins
Le mois dernier, l'Union européenne de radiodiffusion, qui s'est fortement opposée à la fermeture de l'ERT a exprimé sa "profonde préoccupation quant à l'avenir de la radiodiffusion publique en Grèce" après l'adoption par le Parlement de nouvelles procédures pour la nomination du conseil de surveillance de Nerit.
Dans une lettre adressée directement au Premier ministre , l'UER écrit :
Nous sommes maintenant surpris et déçus que ces règles ont été changées du jour au lendemain, sans consultation et sans débat proprement dit, et sans tenir compte des meilleures pratiques en Europe en ce qui concerne les garanties juridiques pour assurer une composition indépendante et pluraliste des organes de contrôle des organismes de radiodiffusion de service public.
L'UER a déclaré que Nerit était maintenant à un «carrefour», avec une route menant à l'indépendance éditoriale et politique et une autre qui ramène "à l'ancien régime d'affiliation politique par infiltration".
Tous les atouts
Tous les atouts
Notre nouveau commissaire européen, M. Moscovici, y a succombé hier à son tour. C’est une habitude chez les hommes politiques quand ils ne savent plus trop quoi dire : notre pays, une grande puissance, a de formidables « atouts ». Bordé par les mers, possédant une variété infinie de richesses, disposant d’infrastructures routières de qualité et d’une main d’œuvre particulièrement bien formée, il a tout pour être heureux. Que quelques verrous sautent, que chacun retrousse ses manches et les autres nations n’ont qu’à bien se tenir. Cette antienne est répétée tant par la droite que par la gauche depuis des années. Il faut sans doute la croire puisque ces hauts personnages nous l’assurent. Reste une question : pourquoi avec tant d’atouts, n’avons-nous pas les cartes en main ?
Ce vote de confiance n’a pas de sens
Ce vote de confiance n’a pas de sens
Pour la deuxième fois en cinq mois, Manuel Valls s’apprête à demander la confiance aux députés. «Je prononcerai un discours sur le sens», annonce-t-il, mystérieux. Mais ce vote de confiance a-t-il vraiment un sens ? Dans un climat général de défiance, ce rituel de la Ve République sonne faux. Faux parce que le Premier ministre a usé et abusé de tous les registres politiciens pour arracher un sursis dans un climat délétère. La menace : un FN «aux portes du pouvoir». La dissuasion massive: une dissolution qu’«il n’imagine même pas» sans pour autant écarter «un accident». La carotte : un coup de pouce aux petites retraites… Que d’énergie dépensée pour clarifier, dramatiser et rassembler quand ses priorités devraient être de réformer, réformer, réformer.
Faux encore parce que, sens dessus dessous, la majorité n’en finit pas de tirer à hue et à dia, tétanisée par le poison de la division. La voilà bien incapable d’afficher cohérence et persévérance face à des Français déboussolés par tant de fronde, de bricolage, de détricotage qu’un simple vote lourd de sous-entendus ne saurait effacer.
Faux enfin parce que, même enflammée, même autoritaire, la parole d’un Manuel Valls à la popularité en berne ne fera plus illusion. Démonétisé, son discours n’est plus performatif. Avec des déficits désormais hors de contrôle, le destin de la France se joue moins dans l’hémicycle qu’à Bruxelles et sur les marchés financiers. La nomination abracadabrantesque de Pierre Moscovici à la commission européenne n’y changera rien. La sanction menace, l’isolement pointe, le décrochage gagne. Car plus personne ne se paye de mots. Même du mot confiance.
Terreur 2.0
Que faire face à cette envahissante « terreur 2.0 » puissamment diffusée sur la Toile et reprise en boucle sur les écrans de télévision ? Que faire, quand on sait que les djihadistes de l'État islamique – dont quelques âmes prudes voudraient taire le nom – font de ces images de décapitation d'otages des armes de propagande massive ? Une première réponse s'impose, même si elle est un peu sommaire. Évitons le plus possible de donner de l'audience à ces vidéos macabres dont on sait qu'elles servent à terroriser les opinions et à susciter des vocations en glorifiant un islam dépravé.
Il est évident que la censure des images, contraire à nos valeurs de liberté, ne réglerait pas tout. Mais elle éviterait que les décisions des pays frappés par cette barbarie soient prises sous le coup de l'émotion populaire plutôt que sous celui d'une réflexion stratégique. Cela éviterait des réactions parfois contradictoires. Ainsi David Cameron, d'abord hostile aux frappes aériennes en Irak et en Syrie, vient-il de réviser sa position après l'assassinat de l'humanitaire David Haines.
Ce que l'on voudrait attendre de la conférence de Paris, aujourd'hui, c'est une réponse globale à un défi global. Une réponse où chaque pays ne réagirait pas en fonction du sort de ses propres otages, mais en fonction de l'intérêt général. Une réponse qui ferait fi des erreurs passées des uns ou des autres, entre interventionnisme hasardeux ou passivité coupable. Une réponse dans laquelle il serait demandé aux « sponsors » d'hier des djihadistes, d'en finir avec les ambiguïtés.
Cette réponse globale ne devra pas nous dispenser d'une action « intérieure ». Le renforcement de l'arsenal législatif antiterroriste, présenté ce lundi par Bernard Cazeneuve, est nécessaire. N'en déplaise à ceux qui s'inquiètent, au nom de la liberté d'expression, du blocage des sites vantant les exactions meurtrières et recrutant les candidats au djihad. Mais là encore, la répression ne suffira pas. Que de jeunes Français, d'origine musulmane ou pas, se laissent séduire par une noire destinée pose question. Ne faut-il pas une terrible faillite morale et éducative pour générer une telle désespérance ?
Le raz-de-marée Netflix à l'épreuve du Vieux Continent
Nouvelles cibles de l'américain Netflix, la France et l'Allemagne pourraient donner du fil à retordre au géant de la vidéo en ligne malgré un fort budget et une méthode de conquête éprouvée, mettant à l'épreuve une stratégie d'expansion à l'international menée tambour battant depuis quatre ans.
Présent dans 40 pays, le groupe aux 50 millions d'abonnés engage sa plus importante expansion depuis son entrée en Amérique latine il y a trois ans en lançant sa plateforme de séries et de films en "streaming" dans six pays au total, avec l'Autriche, la Suisse, la Belgique, le Luxembourg.
Son marché potentiel à l'international grimpera alors à 180 millions de foyers, soit le double du nombre de foyers équipés d'internet aux Etats-Unis où l'ancien loueur de DVD a détrôné la chaîne aux séries cultes HBO en captant 36 millions d'abonnés.
Fort d'une première percée réussie sur le continent européen où il opère notamment au Royaume-Uni, la société a désormais en ligne de mire la France et l'Allemagne avec l'ambition d'acquérir une taille critique lui donnant une position de force pour négocier les droits des programmes.
Campagne de charme auprès des autorités, "buzz" alimenté par des informations distillées au compte-gouttes, signatures d'accords avec les ayants droit : la machine Netflix est en marche depuis plusieurs mois en vue d'un lancement dont le coup d'envoi sera donné à Paris lundi soir.
Le Vieux Continent pourrait cependant donner maille à partir à l'ancien "US marine" et fondateur de Netflix Reed Hastings, estiment les experts du secteur, notamment parce que Netflix sera confronté au casse tête de la tour de Babel européenne.
"Sous de nombreux aspects, la France et l'Allemagne constituent les tests les plus délicats des aspirations mondiales de Netflix à ce jour", estime Enders Analysis.
JUSQU'OÙ INVESTIR DANS LES CONTENUS ?
"L'un des défis-clés pour Netflix sur ces marchés, et auquel il n'avait pas été confronté avec une telle ampleur sur ses sept premiers pays européens, porte sur la nécessité d'investir dans des contenus spécifiques pour ces marchés afin de prospérer", précise le cabinet dans une étude.
En France, Netflix a pris les devants avec la production d'une série baptisée "Marseille" et l'achat d'une série au studio Ankama basé à Roubaix.
Un affichage politique pour le pays de l'"exception culturelle", estiment ses détracteurs, rappelant que l'offre Netflix est habituellement constituée à 20% de contenus locaux, le reste provenant du catalogue américain qui inclut quelques séries exclusives, dont les fameuses "House of Cards" et "Orange is the New Black", mais une majorité de contenus de catalogue.
Nombre de consommateurs français et allemands préfèrent en outre regarder des programmes doublés dans leur langue maternelle, plutôt que sous-titrés.
La stratégie du groupe, qui mise sur l'international pour porter sa croissance, inquiète certains investisseurs alors que Netflix a prévenu que ses pertes à l'international avoisineraient 42 millions de dollars au troisième trimestre.
Netflix devra par ailleurs affronter une concurrence qui a eu le temps de se mettre en ordre de bataille face aux rumeurs récurrentes de lancement européen ces dernières années.
"Ils n'entrent pas dans un espace vide où tout est à prendre", explique Philippe Bailly de NPA Conseil qui souligne l'existence d'une offre gratuite fournie avec par exemple 25 chaînes en accès libre dans l'Hexagone.
En Allemagne, les nombreux services de vidéos en ligne - Maxdome (ProsiebenSat1), Watchever (Vivendi), Prime Instant Video (Amazon), Snap (Sky Deutschland) parmi les principaux - ont déjà engagé la riposte à coup de hausses des budgets marketing et de promotions.
En France, l'arrivée de Netflix a suscité une levée de boucliers des acteurs du secteur qui dénoncent une compétition faussée, l'établissement de la société aux Pays-Bas lui permettant d'échapper aux obligations de financement de la création et aux quotas de diffusion.
Le projet évoqué d'une contre-plateforme commune a cependant fait long feu et c'est en ordre dispersé que les concurrents de Netflix ont organisé la riposte.
LA DISTRIBUTION, FACTEUR CLEF DU SUCCÈS
Le numéro un de la télévision payante Canal+ a ainsi pris les devants dès 2011 avec le lancement de Canal Play, son offre maison de vidéo à la demande par abonnement (SVoD), qui vient de dépasser les 500.000 abonnés.
Face à l'offre Netflix qui devrait être accessible entre 8 et 12 euros par mois, la filiale de Vivendi a aussi accru ses investissements dans les programmes pour retenir ses téléspectateurs "classiques" qui payent autour de 40 euros, à telle enseigne que l'américain ne pourra pas proposer en France "House of Cards", détenue en exclusivité par la chaîne cryptée.
Il reste à voir si cela sera suffisant pour résister au raz-de-marée Netflix qui s'appuie sur une armée d'ingénieurs pour proposer un moteur de recommandation ultra puissant et dispose d'un budget de près de trois milliards pour acheter des contenus.
"La problématique c'est moins le positionnement de Netflix que de pouvoir continuer à acheter des programmes attractifs", estime Guillaume Jouhet, directeur d'OCS, le bouquet payant de l'opérateur Orange.
Pour Philippe Bailly, c'est toutefois la distribution de l'offre de Netflix, qui sera cruciale pour son succès, en particulier en France où plus de quatre foyers sur dix reçoivent la télévision via les boxes des fournisseurs d'accès.
Aucun des principaux opérateurs n'a officialisé d'accord pour le lancement du géant américain mais tous ont bien pris soin de laisser la porte ouverte pour la suite.
Suède : vers une poussée de l'extrême droite ?
Si la gauche reste favorite aux législatives suédoises, l'extrême droite devrait connaître une poussée historique, d'après un sondage publié ce dimanche.
Malgré une probable victoire de la gauche aux élections législatives, la Suède devrait connaître une poussée historique de l'extrême droite, selon un sondage réalisé par l'institut YouGov et publié sur le site internet du quotidien Metro quelques heures avant la fermeture des bureaux de vote. Les sociaux-démocrates y sont crédités de 29,6 % des voix, ce qui permettrait à leur chef de file, Stefan Löfven, 57 ans, d'être appelé à essayer de former un gouvernement. Mais l'ancien ouvrier et syndicaliste semble en passe de devenir le Premier ministre le plus mal élu de l'histoire de son parti.
La principale raison en est la progression impressionnante des Démocrates de Suède (extrême droite), qui deviendraient le troisième parti avec 10,4 % des voix contre 5,7 % il y a quatre ans. Un tel résultat serait un nouveau triomphe personnel pour leur président Jimmie Åkesson, 35 ans, qui a fait de cette formation anti-immigration, autrefois marginale dans l'électorat, une force qui compte.
Des précédents en Europe
Toutefois, les Démocrates de Suède (SD) restent frappés d'ostracisme par les sept autres partis du Riksdag, qui ont exclu de discuter avec eux. La progression de ce parti rappelle celle d'autres formations d'extrême droite ou de droite populiste en Europe, comme Ukip en Grande-Bretagne, qui siège dans le même groupe au Parlement européen, le Front national en France et le Parti populaire danois.
Selon YouGov, les sociaux-démocrates, les Verts et le Parti de gauche totalisent 44,9 % des suffrages, ce qui les priverait de la majorité absolue au Parlement. Ils devanceraient ainsi la coalition de centre droit au pouvoir, dont les quatre partis seraient à 39,3 %.
Mécontentement
Ces élections sonneraient ainsi la fin du règne du Premier ministre Fredrik Reinfeldt, 49 ans, qui occupe ce poste depuis huit ans. Crédité d'un bon bilan économique, il a été victime de l'usure du pouvoir après des réformes d'inspiration libérale. "C'est agréable de voter pour un changement dans la vie politique suédoise", avait déclaré son rival M. Löfven à la presse après avoir glissé son scrutin dans l'urne à Stockholm dans la matinée.
Il devrait profiter de la bonne santé de l'économie et des finances publiques de la Suède. Mais les tractations pour composer son équipe gouvernementale s'annoncent déjà complexes avec ses deux alliés naturels, les Verts et le Parti de gauche, sur des sujets sensibles comme la défense, l'énergie nucléaire et l'urgence qu'il y aurait à défaire les réformes du gouvernement précédent. Les Verts et le Parti de gauche n'ont même pas dit clairement s'ils avaient envie de portefeuilles ministériels.
Le mécontentement que traduit le vote pour les Démocrates de Suède est un autre défi de taille pour M. Löfven, porté à maintenir la généreuse politique d'immigration qui devrait attirer plus de 80 000 réfugiés en Suède cette année, pour une population de 9,7 millions d'habitants. "Je pense que nous allons avoir une situation très embrouillée après les élections", déclarait à l'AFP TV Mikael Sundström, professeur de sciences politiques à l'université de Lund. "C'est une catastrophe pour les grands partis", a estimé Stina Morian, une analyste politique citée par Metro.
"Ce ne sont pas des exclus, ce sont des Suédois ordinaires"
Les électeurs des SD sont des Suédois qui se sentent abandonnés par les partis traditionnels et qui n'apprécient pas le consensus en faveur de l'immigration de mise à Stockholm. "Fondamentalement, ils sont issus des classes populaires, de tous âges, et des hommes pour les deux tiers", relève Anders Sannerstedt, politologue qui les a étudiés. "Ce ne sont pas des exclus, ce sont des Suédois ordinaires".
Ce parti des Démocrates de Suède a pour particularité de siéger au milieu de l'hémicycle, se revendiquant par exemple partisan d'une protection sociale forte pour les ménages défavorisés, mais étant plutôt conservateur sur les questions de société. D'après YouGov, le parti Initiative féministe, très à gauche, échouerait dans sa tentative d'entrer au Parlement, avec 3,7 % des voix, alors que 4 % sont nécessaires.
Regarder la télévision, c'est pour les «vieux»
Selon une étude américaine réalisée par un spécialiste des médias, le petit écran captive toujours les plus de 50 ans et beaucoup moins les plus jeunes...
Un combat de titans a débuté et vous êtes au beau milieu de l'arène.
Selon une étude menée par Michael Nathanson, spécialiste des médias de la Moffett Nathanson Research, entre la télévision et Internet, la guerre a débuté. Et ce sont les téléspectateurs qui en sont les arbitres.
Selon lui, la bonne vieille télévision est de plus en plus faite pour les vieux, alors que les jeunes n'ont d'yeux que pour Internet. Du moins aux Etats-Unis.
Il a en effet conclu que l'âge moyen des téléspectateurs, en 2013-2014 était de 44 ans. Soit un «vieillissement» de 6% par rapport à 2010. Pire: les show très grand public des networks US ont pris un sacré coup de vieux avec un âge médian fixé à 53,9 ans.
La Fox reste la plus «jeune» des grandes chaines avec un public moyen âgé de 48 ans. Et ne parlons même pas de CBS qui frôle l'age canonique de... 59 ans.
Regarder la télé où on veut, quand on veut
La faute aux grands groupes médiatiques qui, selon notre analyste, s'adressent de moins en moins aux plus jeunes en raison, notamment, de leur manque de flexibilité. Ainsi, Internet, avec les services de replay ou de vidéo à la demande, comme Netflix dont le patron prédit la disparition de la télé classique, permettent facilement de contrôler le moment et le lieu où il pourront regarder un programme.
Résultat: selon Michael Nathanson, les téléspectateurs américains vieillissent plus rapidement que la population elle-même. Et le sacro-saint audimat a chuté de 13% tous âges confondus aux Etats-Unis.
La réalité chiffrée des djihadistes français
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve estime dans le JDD que 930 ressortissants français ou étrangers résidant en France sont actuellement impliqués dans des opérations en Syrie et en Irak. Un chiffre qui n'a jamais été aussi élevé.
«930 ressortissants français ou étrangers résidant habituellement en France sont aujourd'hui impliqués dans le djihad en Syrie et en Irak» déclare Bernard Cazeneuve auJDD. «Trois cent cinquante sont sur place, dont 60 femmes. Environ 180 sont repartis de Syrie et 170 sont en transit vers la zone. Deux cent trente ont exprimé des velléités de départ. A ce total de 930 s'ajoutent 36 personnes décédées là-bas» affirme le ministre de l'Intérieur au JDD. «Voilà la réalité», ajoute-t'il.
Jamais le nombre officiel de participants français au djihad n'a été aussi élevé. En juillet, le ministre de l'Intérieur évaluait à 800 le nombre de personnes engagés dans des opérations islamistes au Moyen-Orient. Un chiffre qui avait déjà augmenté de 56% en quelques mois: ils étaient 500 en avril. Un an plus tôt, en mars 2013, ils étaient seulement 50 français à avoir choisi le djihad.
Une augmentation constante du nombre de combattants volontaires qui signe les difficultés à endiguer le flux des départs vers l'Irak ou la Syrie. Bernard Cazeneuve estime que 70 départs ont pu être évité grâce à la plateforme de signalement mise en place en avril (numéro vert, page web) et à la mobilisation des services de police. «Tous les jours, par l'action de nos services de police et de renseignement, nous faisons en sorte de contrer la menace» affirme Cazeneuve. «Mais cette menace est diffuse. Et d'autant plus dangereuse».
Outre l'empêchement des départs, la question des combattants de retour sur le sol français est également cruciale. Le ministre de l'Intérieur évoque un «traitement judiciaire rapide pour tous ceux dont les actes relèvent de la legislation antiterroriste». Actuellement, 350 individus seraient concernés par des procédures en cours. «113 ont déjà été arrêtés, 21 sont écroués et 74 mis en examen» précise le ministre.
D'après des données compilées par The Economist début septembre, un tiers des djihadistes occidentaux partis faire le djihad proviennent de France. Avec plus de 900 individus impliqués, la France fournit le plus gros bataillon de djihadistes occidentaux, loin devant le Royaume-Uni (400 djihadistes), l'Allemagne (270) et la Belgique (250).
Le ministre de l'Intérieur présentera lundi à l'Asemblée son plan de lutte contre les filières djihadistes.
Le chef du FMI menacé suite à une déclaration sur les « riches Grecs »
Rétablir l'ordre dans le domaine de perception des impôts était l’une des exigences du FMI dans le cadre du mémorandum visant à prêter une assistance financière à la Grèce.
En particulier, les armateurs grecs profitent des avantages énormes et paient des impôts en fois moins que dans les autres secteurs de l'économie. Dans ce cas, les Grecs possèdent 20% de la flotte marchande mondiale.
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