TOUT EST DIT

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mardi 2 février 2010

Apple pourrait vendre 400.000 iPad en France en 2010

Gfk France estime que plus de 10% des Français auraient l'intention d'acheter la tablette tactile, qui jouit déjà d'un taux de notoriété très élévé.
Pas encore disponible en magasin mais déjà désiré par 12% des Français, l'iPad est une nouvelle preuve de l'efficacité d'Apple en matière de marketing et de buzz. GfK a mené en France, deux jours après sa présentation par Steve Jobs le 27 janvier, une étude d'impact de la tablette tactile. Le résultat est édifiant : 61% des Français interrogés se disent prêts à se laisser tenter par la nouveauté d'Apple, et 12% d'entre eux a même la ferme intention de l'acheter, alors qu'elle ne sera mise en vente que fin mars aux Etats-Unis. GfK en déduit un potentiel de ventes de 400.000 exemplaires en France en 2010, et de plus de 4 millions dans le monde. Récemment, Goldman Sachs évaluait à 6 millions d'exemplaires mondiaux le marché de l'iPad en 2010.

Ces chiffres démontrent à nouveau l'efficacité d'Apple en matière de marketing. GfK souligne en effet l'énorme taux de notoriété de l'iPad, alors qu'aucune campagne de publicité n'a encore été menée par la firme de Culpertino. Plus de trois quart des Français avient entendu parler de l'iPad 48 heures après sa présentation par Steve Jobs, le 27 février à San Francisco. " Pour un produit qui n'est ni lancé, ni promotionné, c'est incontestablement une nouvelle superbe leçon de marketing de la part d'Apple ", commente Alexis Helcmanocki, directeur du pôle Télécom, IT & Consumer Electronics deGfK Custom Research France.

Il aura suffi à Apple d' envoyer à la presse une invitation, entourée de mystère, à la présentation de sa " dernière création ", et de laisser faire la rumeur. L'attente était créée, au-delà des seuls spécialistes des nouvelles technologies et des fans de la marque à la pomme. La couverture média a suivi et la présentation de l'iPad est devenu un événement mondial et grand public, créant des taux de notoriété très forts " sur des strates de la société a priori plus éloignées du produit, comme les seniors et les foyers ruraux ", souligne GfK. Autre point assez rare pour un produit high-tech, les femmes montrent un intérêt très proche de celui des hommes pour l'iPad. "Ce que traduisent ces chiffres d'intentions d'équipement, et c'est peut-être l'enseignement principal de ce sondage, c'est que le iPad est bien compris en terme des bénéfices d'usage qu'il peut apporter, et ce, même si le iPad devra créer un nouveau segment de marché, celui des tablettes, qui jusqu'à ce jour n'a pas réussi à percer", conclut GfK.

Benoît Hamon assure que "les purges, c'est pas le PS"

Le porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, a affirmé, mardi 2 février, que la direction du PS voulait "poursuivre le dialogue" avec les socialistes de Languedoc-Roussillon dont une majorité soutient Georges Frêche, assurant que "les purges, c'est pas le Parti socialiste". "La décision que nous allons prendre ce soir au bureau national est d'investir la maire de Montpellier, Hélène Mandroux" comme tête de liste PS face à Georges Frêche, mais "les purges, ce n'est pas le Parti socialiste", a déclaré M. Hamon. Il était interrogé sur RMC et BFM-TV sur d'éventuelles sanctions contre les socialistes soutenant le président sortant de la région.
"Ce ne sont pas n'importe qui ces élus, ce sont des élus qui ont une grande légitimité, qui sont présents sur le terrain, qui mettent en place des politiques qui, au niveau des départements, ressemblent aux nôtres, ce sont même les nôtres", a-t-il fait valoir. "Nous allons discuter avec eux, poursuivre le dialogue avec eux, c'est pas par le bâton qu'on y arrivera, c'est par la conviction", a insisté M. Hamon. "Ce sont des amis, des camarades" et "ça serait un mauvais calcul" de les sanctionner, a-t-il dit. "Il y a une personne qui a mordu le trait, y en a pas 15 000", a souligné M. Hamon. "Nous leur disons aujourd'hui, il faut tirer les conséquences du dérapage" de Georges Frêche, qui avait évoqué "la tronche pas catholique" de Laurent Fabius.

PAUVRE HAMON LA PURGE C'EST LUI !!!

Les frêchistes à l’épreuve d’Aubry et du bureau national

Depuis le déclenchement de la nouvelle "affaire Frêche" au sein du PS, la tension va crescendo. Ce soir (17 heures), la dramaturgie sera à son comble au cours d’un bureau politique déterminant. Chaque camp attend la décision et fourbit ses armes pour la suite. Le bloc frêchistes fait toujours front, alors que les instances parient sur son délitement une fois le nœud gordien tranché. Dans ce contexte, quoique très silencieux depuis le début de l’affaire, Laurent Fabius a déclaré hier que les propos sur « sa tronche pas catholique » avaient « évidemment un caractère antisémite ».

Ô temps suspend ton vol ! A quelques heures de la réunion du bureau national du PS, qui doit trancher le cas Georges Frêche, chacun attend la décision du "gouvernement"
du PS, avant de commenter et d’agir…

1 Quelle option choisira le bureau national ?
« Avec Frêche c’est fini ! » Le caractère définitif du propos de Martine Aubry, dimanche à la Mutualité, ferme la porte. Le bureau national va trancher dans le vif. Le fera-t-il à coup de sabre ou d’un trait de scalpel ?

Hier dans nos colonnes, Arnaud Montebourg défendait la méthode forte : « Il y a ceux qui auront fait le bon choix, et ceux qui ne l’auront pas fait. » A ces derniers, il indique la sortie : placement immédiat des fédérations languedociennes sous la tutelle de Paris. Et exclusion des récalcitrants…

Montebourg se dit majoritaire, mais il y aura bel et bien débat au sein du "BN" avec d’autres qui préconisent une approche plus chirurgicale. Ceux-là seraient prêts à ce que le PS investisse une liste pilotée par Hélène Mandroux, mais se montreraient hostiles à des représailles envers les fédérations et les barons frêchistes. Au fond, que les électeurs tranchent !

Quoi qu’il en soit, il serait naïf d’ignorer que ce conflit languedocien est aussi une occasion donnée aux présidentiables de travailler leur clientèle. En s’aliénant les puissantes fédérations du Midi, Aubry ouvre ce champ à d’autres prétendants. On est loin des valeurs, mais ces choses-là comptent aussi…

2 Comment les frêchistes vont-ils contester ?
Un communiqué plein de fermeté, et une photo façon équipe de rugby ! Réunis hier en milieu de journée, avec leur leader, les barons frêchistes restent unis et solidaires face à ce qu’ils désignent comme « l’acharnement de certains membres de la direction nationale qui foulent aux pieds la démocratie interne au profit d’ambitions personnelles… » Le message à Martine Aubry est clair : « Nous demandons solennellement de respecter le choix des militants. »

Au bas du document, ont signé les cinq secrétaires fédéraux, les têtes de listes, les députés, sénateurs et présidents de conseils généraux. Le bloc frêchiste indique qu’il tient bon et qu’il attend le choc au BN sans trembler.
D’autant que chacun se dit confiant dans l’analyse de la procédure de désignation des listes frêchistes, au point d’envisager une action en justice (lire ci-contre). Dans tous les cas, les frêchistes exigeront de conserver l’usage symbolique du "poing et de la rose". Ambiance !

3 Comment Mandroux va constituer sa liste ?
Pour Hélène Mandroux et ses supporters, le problème est ailleurs. Une fois mandatée par le bureau national pour conduire une liste au nom du PS, la maire de Montpellier aura moins de quinze jours pour aligner 67 noms dont une bonne moitié doit justifier d’une bonne notoriété ou représentativité. Moins de deux semaines aussi pour élaborer et mettre en forme un programme. Sacré challenge !
Sachant qu’à cette heure, les chances de s’imposer au premier tour devant les listes frêchistes sont minces. D’autant plus que les écologistes refusent toujours tout accord qui les priverait du leadership. Mais ce soir toutes les cartes pourraient être rebattues. Bien malin qui peut dire ce qu’il sortira de ce poker menteur.

INTERNET- L'"e-commerce" bondit en Europe face à la crise

Les ventes sur internet ont bondi de 22% en Europe l'an passé. Elles devraient encore progresser de 20% cette année, selon une étude commandée par le comparateur en ligne Kelkoo

Les Européens achètent de plus en plus sur Internet. Les ventes en ligne ont en effet bondi l'an passé de 22%, malgré la crise économique. Elles se sont ainsi élevées à 143,7 milliards d'euros en 2009, selon une étude portant sur douze pays européens, réalisée par le Centre for Retail Research pour le compte du comparateur de prix en ligne Kelkoo. Elles ont représentées 4,7% des ventes de détail.

Le commerce en ligne a paradoxalement bénéficié de la récession économique. A la recherche de meilleurs prix, les consommateurs se sont tournés vers les sites marchands sur Internet. C'est donc un des secteurs économiques qui enregistre la plus forte croissance en Europe, souligne l'étude, alors qu'il émergeait à peine il y a vingt ans et qu'il avait été affecté par l'éclatement de la bulle Internet en 2000.

En France, les ventes ont grimpé de 33%, à 24,7 milliards d'euros. Au Royaume-Uni, les ventes en ligne ont totalisé 42,7 milliards d'euros et en Allemagne 33,4 milliards d'euros. A eux trois, ces pays totalisent 70% du commerce en ligne européen. L'e-commerce a atteint au Royaume-Uni 9,5% des ventes de détail, contre 6,9% en Allemagne et 4,9% en France. Cette part ne s'élève qu'à 1% en Espagne et à 0,8% en l'Italie. Ces deux pays souffrent d'un système de livraison rapide et efficace.

L'année dernière le montant moyen déboursé par l'internaute européen a atteint 872,03 euros. Le cyberacheteur britannique a dépensé près de 1.240 euros et a acheté le plus grand nombre d'articles (37). Les Français ont en moyenne déboursé 995 euros pour 20 articles.

Les ventes sur Internet devraient encore progressé de 19% cette année, pour atteindre 171,9 milliards d'euros. Cette performance est à comparer avec une hausse attendue de 1,4% des ventes de détail européennes. L'e-commerce français devrait encore progresser de 31,4% à 32,5 milliards d'euros, prévoit l'étude. Il devrait grimper de 12,4% au Royaume-Uni et de 17,2% en Allemagne.