TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

dimanche 16 décembre 2012

Les partisans du mariage homosexuel manifestent à Paris

Les partisans du projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels, qui sera débattu au Parlement fin janvier, sont descendus par dizaines de milliers, dimanche 16 décembre, dans la rue à Paris pour une grande "manifestation pour l'égalité". 
Parents derrière les poussettes, enfants avec des ballons de toutes les couleurs, élus flanqués de l'écharpe tricolore ont pris place dans le joyeux cortège qui a débuté Place de la Bastille et a rassemblé entre 60 000, selon la police, et 150 000 personnes, selon les organisateurs.
"Célibataires, hétéros mais solidaires", "l'égalité des droits n'est pas une menace!", "pour nos 300 000 enfants du courage au parlement", "le droit pour tous d'avoir le choix", "vous nous faites des homos, nous vous ferons des hétéros", pouvait-on lire sur les pancartes.

"Je pense que le mariage c'est bon pour tout le monde", a déclaré Arthur, dix ans et demi, venu d'un village près d'Auxerre avec sa soeur Lola, huit et ans et demi, et leurs deux mamans. L'une d'elle, Christelle, s'inquiète d'une résurgence de l'homophobie depuis le lancement du débat sur le mariage "pour tous". "Pour la première fois, nos enfants ont été confrontés à des propos homophobes qui les ont choqués. Dans notre campagne tout se passait bien, pourtant. On a toujours été acceptés", observe-t-elle en soulignant que tout cela lui donne "des envies plus fortes de se battre pour le mariage homosexuel". "Certains propos dépassent les bornes", s'est indignée Odile Journy.
RÉVEIL D'UNE PARTIE DE LA GAUCHE ET DES ASSOCIATIONS

Roselyne Bachelot et Pierre Bergé (actionnaire a titre personnel du Monde) tombent dans les bras l'un de l'autre. "Ca fait plaisir que tu sois là", dit l'homme d'affaires à l'adresse de l'ancienne ministre de la Santé qui répond qu'il "est bon de se rassembler en dehors des clivages politiques pour une cause juste".
"Hétéro et catho", Danielle Dussaussois, élue UMP à Levallois-Perret, se dit "attristée que mon parti reste aussi frileux alors que la société évolue". Pour la ministre du Logement Cécile Duflot, "on est presque au bout du chemin". "Ceux qui manifestent contre sont ceux qui manifestaient contre le PACS et qui aujourd'hui sont pour". "La gauche ne doit pas avoir la main tremblante quand il s'agit d'avancer vers une société plus juste", confirme le député Noël Mamère.
Derrière cette mobilisation d'un week-end, véritable test, deux objectifs : pousser la majorité à tenir ses engagements et répondre aux "anti", qui ont donné de la voix et accaparé le devant de la scène ces dernières semaines. En novembre, plus de 100 000 personnes, dont 70 000 à Paris, selon des chiffres officiels, avaient défilé contre cette réforme. Samedi 8 décembre, ils étaient encore des milliers à dire leur opposition, dans cinq grandes villes de province et une nouvelle mobilisation nationale est prévue le 13 janvier, à laquelle devraient se joindre des personnalités de droite.
Cette levée de boucliers contre le projet de loi a réveillé une partie de la gauche et des associations. Ainsi, l'appel à la mobilisation générale lancée par l'Inter-LGBT, principal interlocuteur associatif du gouvernement sur l'homosexualité, a été relayé par les syndicats (CFDT, UNSA, CGT, FSU, Solidaires, Syndicat de la magistrature...), par les associations de défense des droits de l'homme (Ligue des droits de l'Homme, SOS Racisme...) mais aussi par des partis politiques (Parti socialiste, Front de Gauche, NPA, EELV ), qui se sont joint au cortège.
Dans le même temps, les partisans du projet ont engagé une riposte sur les réseaux sociaux. Selon un dernier sondage Ifop pour le Journal du dimanche, une large majorité de Français (60 %) est favorable à l'ouverture du mariage aux couples homosexuels mais les partisans de l'adoption sont en minorité (46 %).

TOUT ÇA POUR DONNER LA POSSIBILITÉ AUX PÉDALES DE GAUCHES COMME PIERRE BERGÉ DE POUVOIR LÉGUER LEUR IMMENSE FORTUNE SANS PAYER DE DROITS DE SUCCESSION.
C'EST SIMPLE, NET ET TORDU À SOUHAIT.

LA LETTRE OUVERTE

John Maynard Keynes contre le socialisme

John Maynard Keynes est souvent l’économiste de référence des socialistes contemporains. Quelques citations du maître qui leur feraient bien mal…
John Maynard Keynes est un orphelin idéologique. Il suffit de lire des passages de sa Théorie Générale, pour s’apercevoir que le grand homme, sentant que son texte renforçant les prérogatives de l’État s’éloignait grandement du libéralisme, prît soin de flatter, autant que faire se pouvait  sans trahir son propos, la famille qu’il quittait, sans manquer d’attaquer le marxisme.
Orphelin idéologique, et mort à l’issue de la guerre, J.M. Keynes a été adopté post-mortem par les socialistes, alors que lui-même s’en était explicitement démarqué. À chaque fois qu’on nous préconise une nouvelle forme d’intervention de l’État dans les affaires économiques, J.M. Keynes semble donner, du ciel, sa bénédiction tacite. Plutôt que de laisser les étatistes s’approprier le nom d’un des grands hommes du siècle, nous devrions les mettre face aux écrits de leur héros, car ceux-ci ne cautionnent absolument pas leurs politiques.
Dans la conclusion de son magnum opus, J.M. Keynes explique que ses préconisations n’ont d’autre objet que la sauvegarde du « capitalisme » comme système économique, et de l’ « individualisme » comme système politique. Dans l’Europe d’aujourd’hui, seuls des libéraux défendraient avec autant d’attachement ces principes comme fondement de la société, tant une dimension péjorative s’y est désormais associée. Voici ce qu’écrit Keynes dans la conclusion de sa Théorie Générale.

Le contrôle central nécessaire au plein-emploi implique, bien sûr, un accroissement important des fonctions traditionnelles du gouvernement. Mais il laisse de vastes prérogatives à l’initiative et à la responsabilité privée. En leurs seins,  les avantages traditionnels de l’individualisme prévalent. Prenons le temps de nous remémorer ces avantages. Ils sont pour partie des avantages d’efficacité – ceux de la décentralisation et du jeu des intérêts personnels. Les avantages des décisions et responsabilités individuelles sont peut-être plus grands encore que ce que le XIXèmesiècle supposa : et la réaction contre l’appel des intérêts égoïstes est peut-être allé trop loin. Mais par-dessus tout, l’individualisme, purgé de ses excès, est le meilleur bouclier des libertés individuelles dans la mesure où, comparé à tout autre système, il agrandit considérablement le champ d’exercice du libre arbitre. […] Bien que l’élargissement des fonctions du gouvernement, induit par la tâche d’ajuster la propension à consommer et l’incitation à investir, paraîtrait à un journaliste du XIXème siècle ou à un financier américain contemporain être une entorse terrible à l’individualisme, je le défends, tout au contraire, à la fois comme le seul moyen pratique de sauvegarder le système existant dans son intégralité et la condition du bon fonctionnement de l’initiative individuelle.
– J.M. Keynes, Théorie Générale de l’Emploi, de l’Intérêt et de la Monnaie.
Si au regard de la communauté des économistes de son époque, John Maynard Keynes n’est pas vraiment un libéral, il n’est certainement pas non plus un socialiste. Parce que J.M. Keynes s’est démarqué des penseurs classiques, les socialistes en ont profité pour se l’approprier et ont abusé de son nom comme les capitalistes abusèrent du nom d’Adam Smith au siècle précédent. De même qu’Adam Smith n’est pas un libertarien, ni un défenseur de l’égoïsme comme principe de société, John Maynard Keynes n’est pas un socialiste qui croit au partage du travail. Maintenant que les interventionnistes se revendiquent de l’autorité du maître, confrontons quelques-unes de leurs guignoleries aux idées de l’économiste qu’ils vénèrent.

La relance par le déficit

En 1937, Keynes explique clairement que les préconisations budgétaires de sa Théorie Générale ne valent que pour les crises économiques. Pour résumer rapidement sa pensée, Keynes pense qu’il existe des moments où les anticipations des agents économiques sont si mauvaises qu’ils réduisent considérablement leurs investissements et leur consommation, de sorte que les entreprises anticipent peu de débouchés, ce qui enclenche un cercle récessif dont le marché ne peut, d’après Keynes, s’échapper tout seul. L’État peut, toujours d’après Keynes, prendre le relais via le déficit public, qui permet de relancer la demande sans taxer davantage le revenu des citoyens et des entreprises.
En somme, Keynes pense que le budget de l’État doit être contra-cyclique, déficitaire en période de crise, mais aussi équilibré ou excédentaire en période d’expansion. Il déclare ainsi en 1937 :
The boom, not the slump, is the right time for austerity at the Treasury.
Traduction : L’expansion, non la récession, est le bon moment pour l’austérité au Trésor.
Keynes n’est donc pas un penseur de la dette publique. C’est un penseur du déficit temporaire comme correcteur de la conjoncture économique. Sa théorie a deux versants : le déficit budgétaire en période de crise, l’austérité le reste du temps. Or depuis sa mort, la gabegie étatique a cumulé les déficits publics malgré la croissance économique. Mais dans l’esprit de Keynes, le déficit public en période de crise n’est possible que dans la mesure où les périodes d’expansion ont servi à l’assainissement des comptes publics.
Si Keynes préconiserait, aujourd’hui, probablement des déficits pour relancer la croissance, il s’affligerait qu’en son nom des politiciens ait creusé la dette publique quand tout allait bien. Car ce passif rend aujourd’hui le déficit extrêmement douloureux, voire impossible pour certains pays (cf. « Keynes : « à court terme nous sommes tous morts »)
Les déficits accumulés par l’État-providence au cours des cinquantaines dernières années ne trouvent donc aucun crédit dans la théorie de J.M. Keynes, tout au contraire vu qu’ils alimentent un déficit permanent depuis 1981.

Keynes contre le socialisme ambiant

D’autres politiques socialistes prennent toujours Keynes comme l’autorité leur accordant leur bénédiction. Prenons donc quelques exemples associés à des extraits de leur professeur d’économie préféré.
La hausse des salaires crée du chômage !
Les socialistes nous racontent que l’augmentation des salaires accroît la demande, et donc en définitif réduit le chômage. Or, si Keynes critique la capacité du marché à coordonner correctement la demande et l’offre de travail, il précise ne pas réfuter que le niveau des salaires et de l’emploi soient inversement corrélés. De quoi éclairer le débat sur le SMIC !
Cela signifie que, pour une organisation, des techniques et des équipements donnés, les salaires réels et le niveau de la production (et donc de l’emploi) sont inversement corrélés, de sorte qu’en général une hausse de l’emploi ne peut seulement intervenir qu’en parallèle d’une baisse des salaires réels. Ainsi, je ne conteste pas ce fait vital que les économistes classiques ont (avec raison) qualifié d’immuable.
– J.M. Keynes, Théorie Générale de l’Emploi, de l’Intérêt et de la Monnaie.
La régulation des prix détruit l’offre !
Peut-être Mme Duflot devrait aussi lire ce que Keynes penserait du blocage des loyers, et des prix régulés en général :
La préservation d’une valeur fictive de la monnaie, par la force de la loi s’exprimant dans la régulation des prix, contient en elle-même les graines du déclin économique final, et assèche rapidement la source de l’offre.
– J.M. Keynes, Les Conséquences Économiques de la Paix.
L’inflation, c’est du vol !
Les libéraux répètent que l’inflation est un impôt caché qui, n’étant voté par aucun Parlement, n’est que du vol. On les traite d’extrémistes sans pragmatisme. Voyons ce qu’en disait Keynes :
Sa conséquence la plus marquante est l’injustice pour ceux qui de bonne foi ont placé leur épargne sur des titres nominaux plutôt que dans des choses [réelles]. Mais l’injustice à cette échelle a de plus grandes conséquences. […] De plus, l’inflation ne se limite pas à réduire la capacité des investisseurs à épargner mais a aussi détruit l’atmosphère de confiance qui est une condition nécessaire de l’épargne volontaire. Pourtant, une population croissante souhaitant maintenir son niveau de vie a besoin d’une croissance proportionnelle de son capital. » [...] « Un gouvernement peut vivre longtemps […] en imprimant de la monnaie papier. C’est-à-dire, qu’il peut ainsi prélever des ressources réelles, aussi réelles que celles obtenues par les impôts. […] Le poids de [cet] impôt est largement étalé, ne peut être évité, ne coûte rien à collecter, et tombe, d’une manière rude, en proportion de la richesse de la victime. Pas de miracle à ce que ses avantages superficiels aient attiré les ministres des Finances.
– J.M. Keynes, Essai sur la Réforme Monétaire.
Toujours plus d’État ?
Dans une correspondance avec l’économiste Colin Clark à la fin de la guerre, Keynes admet que :
25 percent taxation is about the limit of what is easily borne.
Traduction : un taux d’imposition de 25 pourcents est la limite de ce qui peut être facilement supporté.
Aujourd’hui la dépense publique absorbe 56% du PIB. Que tous ceux qui se revendiquent de Keynes manifestent pour le limogeage de millions de fonctionnaires, et la réduction des dépenses de l’État d’un montant minimum de 600 milliards d’euros par an !

Conclusion

Les libéraux ne citent pas John Maynard Keynes. Ils ont leurs classiques, qu’on appelle d’ailleurs « Les Classiques ». Pourquoi les socialistes citent-ils Keynes ? Parce qu’en vérité, ils se trouvent, sur la question économique, dans un relatif désert idéologique qui s’étend de Karl Marx à John Maynard Keynes. Si en vérité ce désert a ses touaregs, aucun de ses habitants n’a la dimension intellectuelle d’un Karl Marx, d’un John Maynard Keynes ou d’un Adam Smith. Et comme Karl Marx ne se vend plus très bien auprès de l’électeur médian, le pauvre économiste britannique a été réquisitionné sans pouvoir donner son avis. Pourquoi donc les laisser faire ? Amusons-nous donc avec ce qu’il croit à tort être leur jouet !

Merci Monsieur Depardieu !

En sacrifiant son art de vivre, Gérard Depardieu signale à ses compatriotes l'impasse fiscale dans laquelle Jean-Marc Ayrault a engagé le pays.

En vendant son luxueux hôtel particulier de la rue du Cherche-Midi pour s'installer dans une misérable bicoque de Néchin (Belgique), Gérard Depardieu sacrifie à la fois son art de vivre et sa réputation publique pour signaler à ses compatriotes l'impasse fiscale dans laquelle le Gouvernement a engagé le pays.
Certains, à l'image du député PS Yann Galut, voudraient le priver de son passeport, comme Robespierre punissant de mort les émigrés.
Jean-Marc Ayrault lui-même s'est permis de dénoncer un comportement "minable", une insulte digne de Buffet Froid que le Premier Ministre se garderait bien d'adresser aux pires délinquants.
Le pouvoir politique, extrapolant son rôle légitime dans un régime démocratique, s'imagine propriétaire des cœurs et des passeports de ses concitoyens. Il est temps de lui rappeler que les libertés individuelles (de mouvement, de propriété...) sont au fondement de notre République.
En ancien français, "Depardieu" désigne le lieu où l'on payait la dîme (l'impôt  pour l’Église, aboli en 1789). Merci à Gérard Depardieu pour nous rappeler que l'impôt peut devenir confiscatoire, surtout lorsqu'il ne sert qu'à engraisser une administration incapable de se réformer.

Ne pas insulter l’autre !

Ne pas insulter l’autre !


En une époque où chacun invoque, pour lui-même, le droit au respect, on ne peut que s'inquiéter de la vilaine tournure prise par les échanges entre partisans ou adversaires du mariage homosexuel. Il convient particulièrement de s'en soucier au moment où « pro » et « anti » entendent, à « marches forcées », faire prévaloir leur point de vue. Ce week-end, ce sont les défenseurs du « mariage pour tous » qui descendront préventivement dans les rues en province et à Paris, avant la mobilisation annoncée massive des opposants au projet gouvernemental le 13 janvier. Une épreuve de force est engagée.
À l'évidence, ces cortèges vont consacrer un divorce devenu plus tangible qu'il y a quelques semaines dans l'opinion. Le « mariage gay » y recueillait une approbation globalement favorable, sinon l'indifférence. Alors, pourquoi le surgissement de réticences grandissantes d'aujourd'hui ? Parce que la revendication militante a engendré une surenchère dépassant les engagements initiaux de François Hollande sur le « mariage pour tous » et l'adoption.
L'amendement envisagé par certains députés PS concernant la procréation médicalement assistée (PMA) pour les homosexuelles constitue une boîte de Pandore. Il pourrait, au nom d'un égalitarisme de principe, ouvrir la voie à la gestation pour autrui (GPA) pour les couples d'hommes. Le chef de l'État a eu tort de « refiler » négligemment le bébé aux députés, sous prétexte de la « souveraineté » parlementaire.
Tout cela a contribué à pervertir et radicaliser le débat. Les enjeux sont trop importants pour se résumer aux arguments caricaturaux trop souvent entendus. Dans les manifs, les provocations des féministes en cornette et seins nus sont aussi inacceptables que les accusations homophobes des « anti ». La discussion n'est pas affaire de progressistes ou de conservateurs. En conscience, il s'agit d'évaluer si, en bousculant les lois naturelles, on fait réellement avancer la société.

LE TRÈS GROS CACA D'HAYRAULT :Gérard Depardieu dit renoncer à la nationalité française

Ulcéré par le premier ministre qui a qualifié de «minable» son établissement en Belgique, l'acteur français explique dans une lettre ouverte se sentir «injurié». «Je vous rends mon passeport. Nous n'avons plus la même patrie, je suis un citoyen du monde», prévient-il.

Une réponse à la hauteur de sa gouaille légendaire et de son ton pour la démesure. Ulcéré par les propos du premier ministre Jean-Marc Ayrault qui qui trouve «minable» son établissement en Belgique pour échapper à la fiscalité de l'Hexagone, Gérard Depardieu a annoncé dimanche renoncer à sa nationalité française. Dans une lettre ouverte publiée par le Journal du Dimanche, le comédien estime avoir été «injurié» par le premier ministre.
Le héros du Dernier Métro commence ainsi sa missive: «Lettre ouverte à M. Ayrault Jean-Marc, premier ministre de M. François Hollande»: «Minable, vous avez dit ‘minable'? Comme c'est minable!». «Je ne demande pas à être approuvé, je pourrais au moins être respecté! Tous ceux qui ont quitté la France n'ont pas été injuriés comme je le suis», remarque l'acteur. Rappelant avoir commencé à travailler «à 14 ans comme imprimeur, comme manutentionnaire puis comme artiste dramatique», Gérard Depardieu affirme avoir «toujours payé (ses) taxes et impôts».

Belgique: des «raisons intimes» aussi

«Qui êtes-vous pour me juger ainsi, je vous le demande M. Ayrault, 1er Ministre de M. Hollande, je vous le demande, qui êtes-vous?», apostrophe celui qui prête ses traits au cinéma à Obélix. «Je n'ai jamais tué personne, je ne pense pas avoir démérité, j'ai payé 145 millions d'euros d'impôts en 45 ans, j'ai payé, en 2012, 85% d'impôts sur mes revenus et je fais travailler 80 personnes (...) Je ne suis ni à plaindre ni à vanter, mais je refuse le mot ‘minable'», insiste-t-il, répétant le qualificatif qui ne passe pas. Choix de mot sur lequel Jean-Marc Ayrault est, depuis, un peu revenu. «Je vous rends mon passeport et ma Sécurité sociale dont je ne me suis jamais servi» prévient l'acteur. «Nous n'avons plus la même patrie, je suis un vrai Européen, un citoyen du monde, comme mon père me l'a toujours inculqué», poursuit Gérard Depardieu.
Dans ses griefs, la star évoque aussi des raisons plus intimes. «Je trouve minable l'acharnement de la justice contre mon fils Guillaume (décédé en 2008, ndlr) condamné à de la prison ferme pour deux grammes d'héroïne quand tant d'autres échappaient à la prison pour des faits autrement plus graves». «Je ne jette pas non plus la pierre à ceux qui ont trop de cholestérol ou trop d'alcool dans le sang et qui s'endorment sur leur scooter, je suis l'un des leurs», poursuit-il en allusion à ses derniers démêlés avec la justice. L'acteur comparait le 8 janvier sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) pour conduite en état d'ivresse.

Hollande pour une renégociation des conventions avec la Belgique

C'est la première fois que Gérard Depardieu s'exprime depuis l'annonce de son exil fiscal outre-quiévrain qui lui a valu de nombreuses critiques. Le président François Hollande a ainsi fait appel, vendredi, au «comportement éthique» de chacun, et a prôné une renégociation des conventions fiscales avec la Belgique. Un député socialiste a même proposé que les exilés fiscaux soient déchus de leur nationalité s'ils n'acquittent pas d'impôt en France. Une idée cependant impossible à réaliser sur le plan juridique. Les remarques ont également fusé du monde du spectacle. Line Renaud a dit ne pas comprendre comment on pouvait «quitter le bateau quand son pays est en difficulté»
En Belgique, Gérard Depardieu a acquis une maison à Estaimpuis, dont dépend le village de Néchin, à la frontière française non loin de Roubaix. 2800 Français y résident déjà. À Paris, la vedette a mis en vente son hôtel particulier, situé rue du Cherche-Midi, à Saint-Germain-des-Prés. Une demeure de 1800 m² habitable qui serait évaluée à 50 millions d'euros.


ATTENTION ! 

Assez! Oui assez de cette classe dirigeante, constituée essentiellement de fonctionnaires, d' enseignants et de syndicalistes qui n'ont JAMAIS créés un emploi productif,une entreprise où une technologie innovante. Assez de ces donneurs de leçons qui vivent (souvent grassement) du fruit du labeur de ceux qui ne comptent pas les heures de travail, les efforts, les années sans vacances, sans RTT, sans arrêts maladies bidons. Assez de subventionner ce système publique/social en folie sans contrôles et sans décence. Nous ne sommes ni respectés, ni encouragés et ils voudraient nous insulter et nous priver de nos libertés les plus élémentaires. Nous voulons choisir où vivre, où travailler, où créer, où investir sans être soumis a l'opprobre des socialistes. Nous n' acceptons pas de devenir les esclaves productifs du financement de leur incompétence et dogmatisme. Français créateurs d' emplois et de richesse, entrepreneurs, commerçants, agriculteurs,ingénieurs et autres talents, réveillez-vous il est déjà grand temps.

Gérard Depardieu : "Je rends mon passeport"

"LE MONDE " 

Le clash entre Gérard Depardieu et le gouvernement prend un nouveau tour, dimanche 16 décembre, avec la publication d'une lettre de l'acteur dans Le Journal du dimanche s'adressant à Jean-Marc Ayrault.
"Minable, vous avez dit "minable" ? Comme c'est minable !", commence la missive, reprenant les termes du premier ministre qui avait qualifié de la sorte le départ de Gérard Depardieu pour la ville de Néchin en Belgique, pour des raisons essentiellement fiscales (la ville est connue pour abriter de riches expatriés).
Gérard Depardieu, s'estimant "injurié" après les nombreuses critiques dont il a fait l'objet, réplique à Jean-Marc Ayrault en annonçant : "je vous rends mon passeport et ma Sécurité sociale dont je ne me suis jamais servi. Nous n'avons plus la même patrie, je suis un vrai Européen, un citoyen du monde, comme mon père me l'a toujours inculqué".

L'annonce de son expatriation en Belgique avait fortement agacé à gauche, le député PS du Cher, Yann Galutayant notamment évoqué dans ce cadre la possibilité d'une loi pour déchoir les exilés fiscaux de la nationalité française.

"Je ne demande pas à être approuvé, je pourrais au moins être respecté ! Tous ceux qui ont quitté la France n'ont pas été injuriés comme je le suis", continue l'acteur dans sa lettre. Il rappelle avoir "toujours payé (ses) taxes et impôts" et commencé à travailler en France "à 14 ans comme imprimeur, comme manutentionnaire puis comme artiste dramatique".
"Je pars après avoir payé en 2012 85 % d'impôt sur mes revenus. (...) Qui êtes-vous pour me juger ainsi, je vous le demande Monsieur Ayrault, premier ministre de Monsieur Hollande, je vous le demande, qui êtes-vous ? Je n'ai jamais tué personne, je ne pense pas avoir démérité, j'ai payé 145 millions d'euros d'impôts en 45 ans, je fais travailler 80 personnes (...) Je ne suis ni à plaindre ni à vanter, mais je refuse le mot "minable", insiste-t-il.
"Malgré mes excès, mon appétit et mon amour de la vie, je suis un être libre, Monsieur, et je vais rester poli", conclut le texte.


"LE NOUVEL OBS"

Gérard Depardieu rend son passeport français

L'acteur français s'estime "injurié" par les critiques sur son exil fiscal en Belgique. Jean-Marc Ayrault avait jugé cet exil "assez minable".

S'estimant "injurié" par les critiques sur son exil fiscal en Belgique, Gérard Depardieu annonce qu'il "rend (son) passeport" français dans une lettre ouverte au Premier ministre Jean-Marc Ayrault publiée dimanche 16 décembre par le "JDD".
"Je ne demande pas à être approuvé, je pourrais au moins être respecté ! Tous ceux qui ont quitté la France n'ont pas été injuriés comme je le suis", écrit l'acteur au chef du gouvernement qui avait jugé "assez minable" son départ.
C'est ce qualificatif qui semble être resté en travers de la gorge de la vedette. Sa "Lettre ouverte à M. Ayrault Jean-Marc, Premier ministre de M. François Hollande" résonne comme une charge contre le Premier ministre et sa politique fiscale.

"Minable, vous avez dit minable ?"

Gérard Depardieu commence ainsi : "Minable, vous avez dit 'minable' ? Comme c'est minable !", référence à une réplique culte de Louis Jouvet dans "Drôle de drame" ("Bizarre... Vous avez dit bizarre ?...").
Rappelant avoir commencé à travailler "à 14 ans comme imprimeur, comme manutentionnaire puis comme artiste dramatique", il affirme avoir "toujours payé (ses) taxes et impôts". Il précise avoir payé "en 2012 85% d'impôts sur (ses) revenus".
"Qui êtes vous pour me juger ainsi, je vous le demande M. Ayrault, 1er Ministre de M. Hollande, je vous le demande, qui êtes vous ?", lance Gérard Depardieu, l'un des acteurs les mieux payés du cinéma hexagonal, qui a cumulé les récompenses mais aussi les frasques.

"Ni à plaindre ni à vanter"

"Je n'ai jamais tué personne, je ne pense pas avoir démérité, j'ai payé 145 millions d'euros d'impôts en 45 ans, je fais travailler 80 personnes (...) Je ne suis ni à plaindre ni à vanter, mais je refuse le mot 'minable'", insiste-t-il.
"Je pars parce que vous considérez que le succès, la création, le talent en fait la différence doit être sanctionnée", poursuit celui qui a acquis une propriété dans le village belge de Néchin, frontalier de la France, comme avant lui d'autres riches Français.
"Des personnages plus illustres que moi ont été expatriés ou ont quitté notre pays. Je n'ai malheureusement plus rien à faire ici, mais je continuerai à aimer les français et ce public avec lequel j'ai partagé tant d'émotions !"

Un "vrai européen"

"Je vous rends mon passeport et ma Sécurité sociale dont je ne me suis jamais servi. Nous n'avons plus la même patrie, je suis un vrai européen, un citoyen du monde, comme mon père me l'a toujours inculqué", assène encore Gérard Depardieu.
Le départ annoncé de l'acteur, concomitant avec la confirmation de la mise en vente de son hôtel particulier parisien, avait suscité en début de semaine une avalanche de réactions dans le monde politique.
Très critique, la gauche avait dénoncé une attitude antipatriotique, tandis que la droite y voyait le résultat de la politique du gouvernement.
"Je trouve cela assez minable (...). Tout cela pour ne pas payer d'impôt, pour ne pas en payer assez", avait déclaré mercredi Jean-Marc Ayrault.

Renégociation des conventions fiscales

Le président François Hollande en avait appelé vendredi à Bruxelles à un "comportement éthique", prônant une renégociation des conventions fiscales avec la Belgique.
Muet jusque là, l'acteur est sorti de son silence avec cette lettre de trois pages dans laquelle il estime ne pas avoir "à justifier les raisons de (son) choix qui sont nombreuses et intimes".
"Malgré mes excès, mon appétit et mon amour de la vie, je suis un être libre Monsieur et je vais rester poli", conclut-il un brin théâtral sa missive au Premier ministre.

NOTONS LA CONNOTATION PLUS DÉBILE DE L'HEBDO DE JOFFRIN PLUS À GAUCHE QUE JAMAIS...ARRÊTE JOJO ON VOIT TA LANGUE À RELUIRE.

Déchéance de nationalité: au bout de l’incohérence

Déchéance de nationalité: au bout de l’incohérence


« Nicolas Sarkozy réveille les vieux démons du chauvinisme discriminatoire, du patriotisme xénophobe, du colonialisme ségrégationniste » déclarait le porte parole du parti socialiste le 30 juillet 2010, à la suite de l’annonce du président de la République d’appliquer la déchéance de nationalité aux meutriers de policiers et de gendarmes, dans un ouragan de fureur et d’indignation hystérique, dont chacun se souvient. Aujourd’hui, un député socialiste, Yann Galut, réclame la « déchéance de nationalité » pour les « exilés fiscaux » sans que cela ne suscite la moindre réaction des gourous de la pensée unique. Qu’est-ce que cela signifie? Qu’il est plus grave de partir vivre à l’étranger pour fuir le matraquage fiscal français que de tuer un policier ou un gendarme?  Jusqu’où nous entraîneront la crétinerie et la mauvaise foi ? C’est la dramatique question que nous nous posons tous, les yeux rivés sur l’abîme qui s’ouvre devant nous. Entre parenthèses, comment reprocher à Gérard Depardieu – et à ceux qui font comme lui -  de fuir le climat irrespirable qui s’abat sur le pays comme un vautour ?