TOUT EST DIT

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vendredi 18 novembre 2011

La bataille du Mox ou le débat manqué

À quoi tient un pataquès. À un mot - le Mox, combustible contenant de l'uranium enrichi en plutonium - que beaucoup d'entre nous ont découvert. À un paragraphe - figurant dans l'accord arraché au PS par Europe-Ecologie - qui prévoyait la reconversion du Mox. Il a mis en émoi la filière nucléaire. Il a été retiré subrepticement par François Hollande après signature dudit accord. Geste d'autorité d'un « capitaine de pédalo » ? Joli micmac où l'on nous a expliqué que les parties étaient « raccord » sans l'être tout en l'étant… Elles le seraient désormais mais la réinterprétation de l'accord ne trompe pas. Il fallait sauver le pacte anti-Sarkozy et l'arrangement qui permettra aux Verts de constituer un groupe parlementaire. Car les divergences demeurent. Le PS refuse la sortie du nucléaire, les écologistes prônent un modèle de société dénucléarisée. Le premier concède que la part du nucléaire dans la production électrique devra être ramenée de 75 à 50 % ; les seconds renoncent à l'ultimatum posé sur l'EPR de Flamanville. Le compromis est fragile. Il jette un doute sur la solidité du couple et d'une future alliance gouvernementale. L'UMP est dans son rôle quand elle moque l'amateurisme des négociateurs ; elle a tort de s'en scandaliser. L'Allemagne a choisi la sortie du nucléaire, Fukushima rebattu les cartes, elle n'échappera pas au débat sur l'avenir de la filière. Les Français y sont prêts. Le sont-ils à payer plus cher l'électricité ? C'est une autre histoire. Le débat est escamoté par des marchandages à gauche et des cris d'orfraie à droite trop mécaniques pour être convaincants.

La peur de gagner?


La gauche a-t-elle vraiment envie de revenir au pouvoir ou aurait-elle abusé du Beaujolais nouveau? L’ivresse provoquée par les effluves d’une victoire pronostiquée l’a-t-elle fait glisser dans une espèce d’euphorie dangereuse qui vire aujourd’hui à l’inconscience? Le spectacle des tribulations de l’union socialistes-écologistes a le goût acide des fêtes de mariage qui se terminent mal, comme dans les dessins de Dubout, avant même que l’histoire conjugale ne commence.

Que peuvent bien comprendre les Français à cette scène de ménage où les protagonistes se soupçonnent mutuellement de tromperie au moment même où ils signent le contrat? L’affaire du paragraphe du mox qui s’en va et qui revient, balançant d’une intonation à l’autre comme un refrain de Claude François, a ouvert un nouveau chapitre, surréaliste, au roman de la gauche.

Voir la secrétaire nationale verte, Cécile Duflot, moquer avec insolence un François Hollande qui serait capable, selon elle, de caviarder sans prévenir un accord international, c’était de la bombe! Même la droite n’avait pas osé pareille spéculation: l’adversaire lui souffle, une nouvelle fois, un argument de campagne particulièrement perforant.

Hier, c’est la candidate écologiste qui affirme s’éclipser momentanément de la scène médiatique pour se désolidariser, cette fois, de l’accord a minima bricolé dans la journée par les deux états majors PS-EELV. Elle boude, Eva. Vous suivez toujours? Nous, pas vraiment. Franchement. Et pourtant, les journalistes politiques ont l’habitude des coups tordus et l’expérience des stratégies sinueuses.

Là, on comprend seulement que la gauche de gouvernement devra d’abord vaincre la gauche idéologique et que le combat s’annonce violent... A moins de cinq mois et trois semaines du premier tour de la présidentielle, c’est une formidable marche arrière devant l’obstacle. A quoi a donc servi le temps béni de l’opposition qui aurait pu être mis à profit pour dépasser des contradictions aussi imposantes que les choix énergétiques?

Cette dernière péripétie donne le ton, déprimant, d’une consultation qui semble oublier le moment où il survient avec une incroyable légèreté. L’émotion, universelle, provoquée par Fukushima, aurait mérité un autre prolongement.

Nein Nicolas !

Angela Merkel a rejeté jeudi toute idée d'élargissement de la mission de la BCE que Paris souhaite voir avancer pour stopper l'accès de fièvre sur les marchés. Une position qui repousse une résolution rapide de la crise et risque à nouveau d'alimenter la défiance des investisseurs.
C'est une véritable fin de non-recevoir qu'a opposée la chancelière allemande, Angela Merkel, à la France qui souhaite recourir à la Banque centrale européenne (BCE) pour venir directement en aide aux États en difficulté. « Si les politiciens pensent que la BCE peut résoudre la crise de l'euro, alors ils se font des illusions », a-t-elle affirmé jeudi. En cela, Angela Merkel n'a fait que répéter les arguments opposés à Paris depuis plusieurs semaines : il ne faut pas mêler politique monétaire et politique budgétaire. Si l'institution de Francfort devient le prêteur de dernier ressort en acceptant de facto le rachat illimité de dettes souveraines des pays de la zone pour dissuader la spéculation, cela revient à financer directement les déficits de pays. Une muraille de Chine dont on comprend mal la nécessité de ce côté-ci du Rhin.
Mercredi, dans un entretien accordé aux « Échos », le ministre de l'Économie français, François Baroin, rappelait que « dans le communiqué de l'accord du 27 octobre, la BCE a pris l'engagement de jouer complètement son rôle pour garantir la stabilité de la zone euro ». Et il soulignait que « la demande d'un statut bancaire pour le Fonds européen de stabilité financière (FESF) », qui « pourrait s'appuyer sur la BCE » faisait également partie des pistes à explorer. Aussi, aux yeux de François Baroin cette opposition de Berlin à l'élargissement des missions de la BCE ne peut s'expliquer que par un biais historique : « L'Allemagne a une mémoire sur l'inflation, le surendettement. »
Réduire le débat à un blocage historique n'est toutefois pas de nature à régler un problème qui touche le coeur du projet européen. « Cette impasse entre, d'une part, l'Allemagne et la BCE et, d'autre part, plusieurs autres membres de la zone, semble devoir créer de profondes divisions dans la zone euro, au détriment du marché obligataire et de l'euro », explique Steven Barrow, économiste à la Standard Bank à Londres.
Ce dialogue de sourds se déroule en effet dans un climat qui s'alourdit. Le baromètre de la crise que sont devenus les écarts de taux est en effet en train de pencher vers l'orage. Non seulement le taux des obligations des pays du Sud s'inscrivent dans des zones rédhibitoires (lire ci-dessous), mais aussi ceux du Nord - Finlande, Autriche, Pays-Bas - (lire pages 4 et 5), qui jusqu'à il y a peu passaient pour des modèles de vertu, avec leur note AAA, commencent à être contaminés par le doute des investisseurs. Quant à la France, l'écart de son taux à 10 ans avec celui des bunds a dépassé jeudi les 200 points de base, augmentant la pression sur Paris, qui pourrait bien après l'Italie à son tour être mis à l'épreuve par les marchés financiers.
La menace d'une remise en cause du fonctionnement de la zone euro pousse à trouver d'autres solutions. Selon deux hauts fonctionnaires en poste à Bruxelles, cités par Reuters, la zone euro et le Fonds monétaire international (FMI) plancheraient sur une solution consistant pour la BCE à prêter au FMI, qui ainsi pourrait venir à l'aide de pays de la zone euro qui auraient besoin de se financer et que le FESF ne pourrait pas aider de par sa taille (1.000 milliards d'euros par effet de levier). Les cas visés sont l'Espagne et l'Italie, voire la France. Une telle option permettrait de contourner le blocage sur la BCE. Hors zone euro, les doutes augmentent, comme l'a résumé le président américain jeudi. « Je suis profondément inquiet, je l'étais déjà auparavant, je suppose que je le serai demain, la semaine prochaine et la semaine suivante », s'est lamenté Barack Obama. Ses inquiétudes sur l'Europe peuvent se doubler de celles sur la dette américaine qui vient de franchir le seuil symbolique des 15.000 milliards de dollars.

L'économie a perdu son cap

Avez-vous déjà essayé le kayak ? Un coup de pagaie à droite, un coup à gauche… Quand on débute, pas facile de garder le cap. Quand on s'y met à deux, le zigzag est de rigueur. Avec cette complication : pour se diriger à droite il faut intensifier les efforts à gauche ! Avant de trouver un rythme fluide, il faut affronter quelques moments de galère, sans maîtriser la situation. L'économie donne l'impression d'un kayak dirigé par des débutants. Le milieu bancaire rame avec une énergie émouvante pour séduire les marchés, les actionnaires, les grands financiers. En jeu : des milliers de suppressions de postes. Au final, on tourne en rond. L'automobile enchaîne les zigzags au rythme où les crises secouent la planète mondialisée. Des milliers d'emplois risquent de passer à la trappe dans l'Hexagone, sans compter les innombrables sous-traitants du secteur qui ne suivront pas les usines au Brésil, en Inde ou en Chine. Dans le kayak, s'est invité un passager clandestin : les Bourses, rendues fébriles par la crise de la dette. Celui-là pagaie dans tous les sens et rend l'embarcation impossible à manœuvrer. Il crée des remous, c'est tout. Et les pauvres rameurs, dans tout ça ? Ils se retrouvent dans une même galère. Le risque lié à la période de campagne électorale, c'est qu'ils rament tous en pagaille en attendant la désignation du capitaine. Ils se fatiguent à force de voir leur travail menacé, leur pouvoir d'achat affaibli, leur sécurité parfois bafouée, leur environnement agressé… Le paquebot économie est en train de perdre le cap. Et ce n'est pas de la faute des pagayeurs.

Au tribunal de Paris, la "drôle de guerre" de Samsung et Apple

"C'est le dernier épisode d'une guerre totale, selon les propres mots de la direction de Samsung, totalement engagée contre Apple et qui vise ni plus ni moins à sortir Apple du marché de la téléphonie mobile." L'avocate d'Apple ne mâche pas ses mots, ce 17 novembre, au tribunal de grande instance de Paris. Il faut dire que l'enjeu est de taille : Samsung, qui accuse Apple de violation de plusieurs brevets, demande tout simplement une interdiction immédiate de vente de l'iPhone 4S, le dernier-né de la marque à la pomme.

Dans la salle, l'ambiance est, elle, plutôt détendue. Au dernier rang, cinq cadres de Samsung, venus spécialement de Séoul, suivent les débats traduits en direct en coréen. Sur le banc d'en face, deux de leurs homologues d'Apple suivent une autre traduction, en anglais celle-là. Dans un coin de la salle, ceux et celles dont le vol est arrivé ce matin ont empilé leurs valises.


LICENCES ET CONTRATS

L'audience est donc suffisamment importante pour que chacune des deux entreprises, outre leurs six avocats chacune, aient jugé bon de faire venir des cadres de l'autre bout du monde. Mais que reproche Samsung à son concurrent (dans la téléphonie, les tablettes) et partenaire (dans la construction de puces) ? L'utilisation de plusieurs brevets portant sur la norme UMTS (téléphonie 3G). Et le géant coréen demande donc, en référé, l'interdiction de la vente des iPhone 4S.

Durant l'audience, ce ne sont pas seulement deux poids lourds de la téléphonie qui s'affrontent, mais aussi deux philosophies : Samsung mène la bataille sur le terrain technique, Apple sur le terrain juridique... et politico-économique. Armés de multiples panneaux bardés de schémas, de documents techniques et d'analogies, les conseils de Samsung sont entrés, durant plus d'une heure, dans le détail de leurs brevets portant sur la qualité de transmission des données. Des brevets "essentiels", selon Samsung, qu'Apple utiliserait sans autorisation.

Face à eux, les six avocats d'Apple opposent un argument simple et entièrement juridique : ils ne contestent pas l'importance des brevets de Samsung, ni le fait que les produits Apple les utilisent. Mais ils affirment, contrat en main, que l'entreprise dispose d'une licence pour ces brevets par le biais de son contrat avec Qualcomm, le fabriquant de puces électroniques utilisées pour la 3G dans les iPhone. Un argument conforté par une lettre envoyée par Samsung à Qualcomm, lui demandant de cesser d'accorder des licences à Apple, quelques jours après le dépôt d'une plainte d'Apple contre Samsung. De leur côté, les conseils de Samsung avancent que l'entreprise ne touche pas de redevance de Qualcomm, et estiment donc que le fabricant de puces ne peut pas, légalement, concéder de licences à des tiers.

ABUS DE POSITION DOMINANTE

Pour la firme à la pomme, toute interdiction de vente mettrait, de fait, Samsung en capacité de profiter d'un abus de position dominante. Mais la présidente de la première chambre ne semble pas convaincue. "Au fond, il n'y a qu'un problème de redevance", tranche-t-elle. Lorsqu'une compagnie détient un brevet qui fait partie d'une norme, elle doit en effet proposer obligatoirement des licences à toute entreprise qui en fait la demande. Apple et Samsung sont cependant en désaccord sur le montant de ladite redevance. Samsung demande 2, 4 %, et ironise sur la marge que touche Apple sur chaque terminal vendu. "Cela n'empêchera pas Apple de continuer à fabriquer et à vendre des téléphones", explique un des avocats du géant coréen.

Mais selon Apple, la plainte de Samsung est avant tout une manière de faire pression. "Si vous ouvrez un iPhone, vous y trouverez deux puces : une puce Samsung, et une puce Qualcomm", détaille un avocat d'Apple, brandissant un téléphone sous scellés. "Nos terminaux sont compatibles avec la norme UMTS depuis 2007 ; Samsung ne peut pas faire semblant de le découvrir aujourd'hui."

Après plus de quatre heures de débat, la présidente pose une question finale : y a-t-il une procédure de conciliation en cours ? Non, répondent les deux parties après un bref silence. "Nous ne sommes pas là pour déterminer un taux de licence", assène la présidente, avant de mettre le jugement en délibéré au 8 décembre. Sur les bancs du fond, le gros de la délégation coréenne a levé le camp depuis une bonne heure.

Grèce: premier test dans la rue pour le nouveau gouvernement



Grèce: le nouveau gouvernement entame des discussions sur la dette avec les banques

Le nouveau gouvernement grec, fort d'un large vote de confiance obtenu mercredi soir au parlement, a aussitôt entamé des discussions avec les banques du monde entier pour effacer une partie de la dette du pays en application du nouveau plan du sauvetage de la Grèce décidée fin octobre à Bruxelles.
La nouvelle équipe gouvernementale a rassemblé une confortable majorité de 255 voix sur 293 des 300 députés présents au parlement mercredi soir pour participer au vote de confiance organisé après trois jours de débat parlementaire.
La coalition formée vendredi dernier autour du Parti socialiste (Pasok) de l'ancien Premier ministre Georges Papandréou, avec le parti conservateur (Nouvelle Démocratie) et l'extrême droite (Laos), pouvait théoriquement compter sur le soutien d'au moins 254 députés.

En faisant le plein des voix, le nouvel exécutif entend montrer aux Européens l'engagement de la Grèce à respecter la feuille de route fixée par ses créanciers, même si elle est douloureuse pour les Grecs. Avant le vote, le Premier ministre grec s'était dit "optimiste" de voir la zone euro "surmonter ses difficultés".
"Je suis optimiste. La zone euro va surmonter les difficultés d'aujourd'hui malgré les divergences entre les pays (...) et les dirigeants vont prendre les décisions nécessaires pour assurer la crédibilité et stabiliser le système bancaire", a déclaré M. Papademos devant les députés.
Le Premier ministre a souligné qu'il fallait "des interventions plus radicales, avec un renforcement de la marge d'actions du Fonds européen de stabilité financière (FESF)".
Juste après avoir obtenu le vote de confiance, Lucas Papademos s'est entretenu avec le chef de l'association mondiale des banques, Charles Dallara, pour ouvrir officiellement les négociations sur le délicat programme d'effacement de la dette grecque.
Signe de l'urgence de la situation, le dirigeant de l'Institut de la finance internationale (IIF) a fait spécialement le déplacement dans la capitale grecque pour rencontrer au plus vite les dirigeants du pays, retenus à Athènes par le scrutin parlementaire.
M. Dallara s'est également entretenu avec le ministre des Finances, Evangélos Vénizélos, qui avait qualifié vendredi "d'urgent le lancement, officiel et public" de la procédure d'effacement partiel de la dette grecque.
Au total, le programme d'échange d'obligations comportant une perte de 50% pour les créanciers privés du pays doit permettre de réduire la dette publique du pays à 120% du PIB du pays en 2020 contre plus de 160% actuellement.
Lors du débat sur le vote de confiance, M. Vénizélos a déclaré au parlement "que le système bancaire grec doit être restructuré prochainement sur une base des capitaux sains et forts".
Depuis mardi, les options sur la table ont fait l'objet de fuites dans la presse. M. Dallara doit poursuivre sa tournée à Francfort, où il rencontrera des dirigeants du secteur financier qui possèdent des titres d'Etat grecs.
Mais avant même le début des discussions, la zone euro a renforcé sa pression sur la Grèce réclamant de nouveau, mercredi, que ses dirigeants s'engagent par écrit à respecter les modalités du dernier plan de sauvetage du pays voté dans la nuit du 26 au 27 octobre à Bruxelles.
Or le parti conservateur rechigne à toute promesse écrite. Prenant le relais de leur chef Antonis Samaras, qui s'y était déjà opposé la semaine dernière, plusieurs députés de droite ont manifesté mardi leur refus de céder aux "diktats de Bruxelles". Cela leur a valu d'être brocardés mercredi par le quotidien à grand tirage Ta Nea, publiant un fac simile de la signature de M. Samaras assortie du commentaire: "la signature qui vaut huit milliards".
Pour les créanciers, cet engagement écrit est en effet la condition sine qua non au déblocage de huit milliards d'euros dont dépend la survie de la Grèce à court terme. Cette somme fait partie d'un premier prêt décidé au printemps 2010.
Le ministre grec des Finances espérait la semaine dernière que la zone euro pourrait débloquer dès jeudi cette somme, indispensable pour éviter une faillite du pays d'ici à la mi-décembre.
Le Premier ministre a réitéré devant les députés la nécessité d'obtenir un engagement signé de chaque parti. Il rencontrera les responsables de la Commission lundi à Bruxelles.
La dénonciation de ces sacrifices devrait figurer en bonne place dans les manifestations de gauche organisées jeudi pour commémorer la répression, le 17 novembre 1973, de la révolte estudiantine contre la junte des colonels.
L'opposition parlementaire de gauche, le parti communiste (KKE) et la gauche radicale (Syriza), qui ont refusé de se joindre à la coalition gouvernementale, devraient fournir des troupes dans la rue aux côtés des contingents traditionnels d'étudiants, face à plus de 7.000 policiers déployés à Athènes.