TOUT EST DIT

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lundi 19 octobre 2009

A l'extrême droite, le Bloc identitaire veut participer aux régionales de 2010

Y a-t-il la place, en France, pour un mouvement à l'image de la Ligue du Nord, parti italien populiste et xénophobe ? Le Bloc identitaire y croit. Le mouvement d'extrême droite, qui tenait sa convention samedi 17 et dimanche 18 octobre à Orange, a réuni plus de 500 personnes, deux fois plus que la précédente édition de 2007.
Le choix d'Orange est tout un symbole. Jacques Bompard, qui l'a conquise en 1995 quand il était encore au FN, en est toujours le maire. Aujourd'hui dirigeant régional du MPF de Philippe de Villiers - qui vient de rejoindre le comité de liaison de la majorité présidentielle -, M. Bompard entend conduire une liste Ligue du Sud aux régionales de 2010, en PACA, avec des militants identitaires comme colistiers. Ce qui pourrait empêcher Jean-Marie Le Pen de se maintenir au second tour, s'il n'atteint pas le seuil des 10 % des voix.

Le Bloc identitaire est issu d'Unité radicale, groupuscule d'extrême droite dure dissout en 2002 après qu'un de ses sympathisants, Maxime Brunerie, a tiré sur Jacques Chirac. En quête de respectabilité, c'est cette image que le mouvement, qui vient de se constituer en parti politique, veut effacer. Se disant "plus proche de la Ligue du Nord que du FN", son président, Fabrice Robert, va jusqu'à affirmer que "le nationalisme a été un drame pour l'Europe". "Nous sommes populistes, a-t-il déclaré au Monde. Ce que nous reproche l'extrême droite, c'est d'avoir rompu avec l'antisémitisme et l'antisionisme."

A la tribune, la tête de la liste Ligue du Midi en Languedoc-Roussillon, Richard Roudier, a affirmé "condamner l'antisémitisme". Ce même Richard Roudier présidait le Comité d'entraide aux prisonniers européens (CEPE), association dont le stand, lors de la convention, vendait des cartes postales à l'effigie, entre autres, de Pétain, Saint-Loup (Waffen SS français), ou Brasillach. C'est aussi le CEPE qui milite pour la libération de Michel Lajoye, proche des néonazis, condamné pour avoir déposé une bombe, en 1987, dans un café maghrébin, près de Rouen. La direction du Bloc ne se serait aperçue de la présence des cartes postales qu'après la convention, et aurait décidé que le CEPE ne serait plus un mouvement associé. La double appartenance au Bloc et au CEPE serait interdite et M. Roudier en quitterait la présidence.

Discours virulent

Le discours des identitaires sur l'islam et l'immigration reste extrêmement virulent. Ils entendent lutter "contre ces illégaux, ces clandestins, cette racaille qui vole, qui viole. Nous ne leur dirons pas : "Notre pays, tu l'aimes ou tu le quittes", nous leur dirons : "Tu le quittes tout de suite"".

Leurs invités européens vont plus loin. Ainsi, le Suisse de l'Union démocratique du centre Dominique Baettig, pour qui "les minarets sont des objets phalliques". "On demande une sorte de circoncision pour avoir la paix", ajoute-t-il. Ou encore le Catalan Josep Anglada, qui a déclaré lutter pour une "Europe sans nègres et sans Maures". Une saillie dont les organisateurs ont rendu responsable le traducteur, au français approximatif.

Pour le spécialiste de l'extrême droite Jean-Yves Camus, le "créneau des identitaires est étroit, entre de Villiers et Le Pen. Et si la liste de Bompard se fait, le MPF sera dans une situation de grand écart, l'alliance avec le Bloc identitaire sera très compliquée à assumer vis-à-vis de Sarkozy".
Abel Mestre

MAUVAIS COUP !

La direction de L'Expansion entre les mains de L'Express
Un comité d'entreprise, qui s'est tenu vendredi, a annoncé une série de nominations au sein de la direction de la rédaction de L'Expansion qui devrait être prochainement rendue publique.

Le remaniement de la direction de la rédaction de L'Expansion prend forme. Selon nos informations, l'actuelle directrice adjointe de la rédaction de L'Express, Christine Kerdellant, prend la direction de la rédaction de L'Expansion, en remplacement d'Alain Louyot, écarté la semaine dernière.

Christine Kerdellant devrait conserver ses autres titres, dont la direction du supplément L'Express Style. Cette nouvelle attribution intervient alors qu'elle vient d'être chargée d'une mission de réflexion sur les synergies à réaliser entre les deux magazines.

Christian David, l'actuel directeur adjoint de la rédaction de L'Expansion, est confirmé à son poste et devient directeur délégué de la rédaction de l'Expansion.

Antoine Laporte, l'actuel éditeur des sites Internet économiques du groupe devient éditeur de la marque Expansion (qui inclut les activités web, magazine et évènements). Sur le plan opérationnel, Antoine Laporte reprend les fonctions de Katherine Menguy, l'ancienne directrice déléguée de L'Expansion débarquée la semaine dernière.

«Ces trois personnalités devront gérer à la fois les rédactions web et papier» explique au Figaro Marc Feuillée, président du directoire du groupe.

Cette réorganisation, annoncée vendredi aux élus du groupe Express-Roularta réunis en Comité d'entreprise, a aussitôt semé l'inquiétude au sein de la rédaction de L'Expansion. Plusieurs journalistes déplorent que leur magazine «passe entièrement sous la coupe de la direction de L'Express», ils craignent également que cette direction unifiée mette «fin à leur indépendance rédactionnelle».

Parallèlement, une assemblée générale, visant toutes les publications du groupe Express-Roularta, s'est tenue lundi en début d'après-midi à l'appel des syndicats (SNJ, CGT, CFDT, FO et CFTC) au siège de L'Expansion. Réunissant environ 200 personnes, cette assemblée a voté le principe d'un site mort, c'est-à-dire d'une journée morte au siège du groupe, rue de Chateaudun.

Si le principe d'une action regroupant l'ensemble des titres du groupe (incluant L'Étudiant, Studio-Ciné Live, L'Entreprise, L'Express, L'Expansion, etc.) a été décidé, ses modalités n'ont pas pu être arrêtées. En revanche, «notre mot d'ordre : zéro suppression de poste et notre refus de créer des titres low-costs, est d'ores et déjà acquis», précise un syndicaliste.

Une nouvelle assemblée générale, sans doute la semaine prochaine, devrait arrêter la date de cette journée «site mort».

C'est la faute aux médias 19/10

CE POST EST CELUI DE JM APATHIE.(SON BLOG RTL)

Il y a les vrais problèmes et les grands débats. Et à côté de ceux là, les petits problèmes et les petits débats. Le cocasse de la vie, c’est que l’on peut consacrer plus d’énergie aux seconds qu’aux premiers. C’est une vérité de tous les temps. Peut-être les communautés humaines se protègent-elles des angoisses que charrient certains dossiers. Sans doute aussi chacun préfère-t-il discuter des sujets à son échelle, et batailler sur une réalité qu’il espère influencer.

Ce matin, les dirigeants iraniens sonnent le glas des minces espoirs que l’on pouvait nourrir sur l’issue de la crise concernant l’enrichissement d’uranium dans ce pays. La proposition leur avait été faite de l’enrichir à l’extérieur, soit en Russie, soit en France, pour s’assurer qu’il n’aurait pas une destination militaire. Les responsables iraniens avaient paru comprendre l’esprit de la demande et leur acquiescement avait procuré une forme de détente sur ce dossier parmi les plus dangereux d’une période pourtant féconde en périls.

Ce matin, alors que s’engagent des discussions importantes sur le sujet entre les représentants de l’Iran, ceux de l’Occident, de la Chine et de la Russie, sous l’autorité technique de l’AIEA, le régime iranien précise sa position par voie de presse. Permettre à des pays étrangers d’enrichir notre uranium ne nous conduira pas à interrompre nos propres processus d’enrichissement, expliquent les responsables du gouvernement iranien. Autrement dit, rien ne vient alléger la menace de voir le régime islamiste se doter à brève échéance désormais d’une capacité militaire nucléaire.

Ceci est le prélude à un bouleversement du monde. D’autres pays, frontaliers ou religieusement opposés à ce que représente l’Iran, pourraient chercher eux aussi à se doter de la technologie nucléaire. Le siècle qui s’ouvre pourrait devenir celui d’une prolifération non maîtrisée, avec le risque, de moins en moins virtuel, d’une utilisation agressive de cette arme de destruction massive.

Le moment se rapproche où, avec l’hypocrisie qui caractérise les relations internationales, beaucoup souhaiteront qu’Israël règle pour l’Occident le problème que représente l’Iran. Nous entrerions alors dans une ère d’instabilité et de violences difficiles à imaginer aujourd’hui dans ses formes, et sans doute catastrophiques dans ses conséquences, notamment d’ordre économiques.

Ce type de sujet est difficile à évoquer autour de la machine à café. Il y aurait un peu de ridicule à s’empoigner sur la positon des mollahs, la duplicité des Russes, la cécité intéressée des Chinois, la prétention des Occidentaux, la peur légitime et l’arrogance qui ne l’est pas toujours des Israéliens. Alors, nous n’en parlons pas, parce que les paroles ne sont finalement pas d’un grand secours devant les grandes catastrophes de l’Histoire que l’on voit toujours arriver mais que l’on sait rarement stopper.

Du coup, on parle de choses de moindre importance, voire carrément sans importance au regard de ce qui fabriquera la mémoire historique des générations futures. Les écrits de Frédéric Mitterrand ou la fulgurante ascension de Jean Sarkozy figurent dans cette catégorie de dossiers subalternes mais pas sans intérêt, ne serait-ce que pour l’occasion qu’ils nous offrent de réfléchir à ce que nous sommes et à ce que nous devenons.

Frédéric Lefebvre, porte-parole de l’UMP, s’est livré à l’exercice, ce matin, au micro de RTL dont il était l’invité, à 7h50.

Selon lui, toutes ces « affaires » sont fabriquées par les médias. Selon son raisonnement, elles n’intéressent, ni ne marquent l’opinion. La preuve a-t-il dit, l’élection de David Douillet dans les Yvelines. Et davantage que la preuve, la démonstration de la position des médias aujourd’hui, obligés de suppléer une opposition inexistante.

Il ne faut pas croire que le propos est isolé dans la majorité. Samedi soir déjà, Xavier Darcos, ministre du Travail, avait attiré l’attention en dénonçant la « calomnie médiatique ». Dimanche, Xavier Bertrand, secrétaire général de ‘UMP, et David Douillet, nouveau député, ont tenu des propos similaires. Nous sommes donc bien en face d’une offensive concertée du pouvoir face aux médias.

Le raisonnement, cocasse, appellent à la fois des observations et des commentaires.

Il ne faut pas oublié que nous sommes passés ce matin d’une dénonciation à une autre. Naguère, mais vraiment naguère, une pétition talentueuse circulait, écrite par un journaliste de renom, cautionnées par d’incontestables autorités républicaines et publiée dans un grand hebdomadaire en lutte perpétuelle contre la pensée unique et conjoncturelle contre l’actuel occupant de l’Elysée, soupçonné de vouloir abolir la République.

Que disait cette pétition? Entre autre choses que les médias étaient aux mains de qui vous savez, et les journalistes couchés devant qui vous savez. C’est fastoche, c’est le même. Propos d’une grande bêtise, outranciers et faux, évidemment, mais si difficile à l’époque à combattre. Aujourd’hui, nous sommes face à l’excès inverse. les médias détestent Nicolas Sarkozy. Ils font le boulot de l’opposition. Et tutti quanti...

Un infantilisme succède à un autre. Dans une démocratie, la critique des médias est salutaire. Mais elle doit être argumentée, précise, car chaque journal suit sa voie, et chaque journaliste sa pente. Une critique globale du système n’est jamais, ou si rarement pertinente, car précisément il n’existe pas de lieux, formels ou informels, ou se construit une pensée journalistique susceptible de peser sur le débat, de l’orienter. Les critiques d’hier étaient sottes, celles d’aujourd’hui également.

Poursuivons dans les observations à propos de Jean Sarkozy. Lorsque le fils du président a été candidat à l'élection cantonale de Neuilly, pas un journal n’a jugé cela illégitime. De la même manière, quand le jeune homme s’est emparé de la présidence du groupe UMP au conseil général des Hauts-de-Seine, pas un journal n’a crié au scandale.

En revanche, l’affaire de l’Epad a suscité une vague de commentaires et de critiques particuliers. A l’évidence, un pas a été franchi à cette occasion. Permettre à ce jeune élu sans expérience professionnelle de diriger le principal quartier d’affaires d’Europe est tout à coup apparu comme la marque du favoritisme. Peut-être à tort, c’est en tout cas ce que disent les défenseurs de Jean Sarkozy, qui sont en fait les défenseurs de Nicolas Sarkozy. Mais c’est bien le franchissement d’une ligne jaune immatérielle qui a tout à coup gonflé la polémique.

Comme souvent, les journalistes dans cette histoire sont plutôt des révélateurs que des fabriquants d’opinion. Par leur travail, leur écoute, ils permettent de synthétiser des pensées et des éléments construisant un état d’esprit, des réflexes, une approche de l’actualité. Plutôt que de nier cet apport, les responsables politiques feraient mieux de s’en imprégner. Quant à prétendre vouloir casser le miroir au motif que l’image qu’il renvoie est vilaine, c’est là sans doute le degré supérieur de la bêtise.

Après l’interview, en compagnie de quelques journalistes de RTL, nous avons conversé durant une bonne demi heure avec Frédéric Lefebvre. Le ton était courtois, et même la conversation cordiale. Il y a toujours une part de jeu de rôles dans le débat public, et il ne peut en être autrement, chaque personnage de la scène n’étant pas entièrement au fond de lui ce qu’il semble être dans l’exercice de ses fonctions. C’est d’ailleurs cette porte que j’ai voulu ouvrir, en toute fin d’interview, avec Frédéric Lefebvre, en lui demandant s’il ne s’était pas un peu emporté.

Au micro, il assuré que non. Pour la bonne santé de notre démocratie, je préfère, ce matin, ne pas le croire tout à fait.(fin du post d'Apathie)
Pour la bonne santé de l'antenne de RTL, je pense que JM Apathie devrait se poser la question de savoir s'il est nuisible ou pas à la station.
Il ne se pose pas en interviewer, il se pose en imprécateur, en accusateur, en justicier, toujours au bord de la provocation, cet homme cherche par tous les moyens a bousculer l'invité quel qu'il soit, ce n'est plus du journalisme, c'est du lynchage.

Monsieur Apathie vous êtes de plus en plus détestable.

Google et Amazon veulent tous deux créer "l'iTunes du livre"

Amazon met en vente aujourd'hui son lecteur électronique, Kindle, tandis que d'autres acteurs cherchent à se positionner sur le marché de la distribution de livres électroniques. Car au-delà de l'objet lui-même, l'évolution des modèles de distribution dans d'autres secteurs culturels – musique ou vidéo – montre que les canaux de distribution sont une arme clé du contrôle des marchés.
Qui inventera "l'iTunes du livre" ? La plate-forme de distribution d'Apple détient aujourd'hui la première place pour la musique, grâce à un système simple et étroitement intégré à ses baladeurs MP3 et à un catalogue important. Sur le marché du livre, encore émergent aujourd'hui – moins de 1 % des ventes aux Etats-Unis – mais qui représente un marché potentiel important, Amazon compte profiter de la notoriété que lui donne son site Internet de vente de livres "papier". Mais Google a annoncé, la semaine dernière, qu'il lancerait l'an prochain son propre système de distribution, baptisé Google Editions, conçu autour d'une multitude d'accords avec les éditeurs.

Courant 2010, trois principaux acteurs devraient donc proposer des livres au téléchargement : Sony, qui dispose d'un catalogue de cent mille références, Amazon, qui propose environ trois cent trente mille titres, et Google, qui annonce le chiffre d'environ cinq cent mille ouvrages. Le tout sans compter les livres du domaine public, domaine dans lequel Google dispose d'une large avance sur ses concurrents grâce à son système Google Books.

En se lançant dans la numérisation de livres, le moteur de recherche a engrangé un catalogue gigantesque, mais fait face à la fronde mondiale des éditeurs qui l'accusent de ne pas respecter les droits d'auteur et de s'arroger un monopole de fait, notamment pour les œuvres toujours protégées par droit d'auteur mais qui n'ont plus d'ayants droit. L'accord auquel étaient parvenus le géant de l'Internet et les éditeurs américains, intéressés par la redistribution avantageuse proposée par Google, est aujourd'hui au point mort, le ministère de la justice américain lui ayant retiré son soutien.

FORMATS FERMÉS CONTRE FORMAT OUVERT

Amazon mise sur un modèle proche de celui d'Apple, avec le Kindle dans le rôle de l'iPod : un lecteur efficace, qui est à la fois un produit d'appel et une porte d'entrée vers son système de vente. C'est également la stratégie choisie par Sony avec son Reader. Les deux entreprises misent sur des formats propriétaires ; les livres achetés dans leurs librairies en ligne ne sont lisibles que sur les appareils de la marque. Google a fait en revanche le choix inverse. La firme de Mountain View ne prévoit pas de lancer son propre lecteur, mais mise sur un format ouvert, l'ePub. Google a d'ailleurs fourni près d'un million de livres du domaine public dans ce format à Sony, qui les distribue sur sa plate-forme.

Les livres de Google Editions seront donc lisibles sur la totalité des livres numériques, mais peuvent également être lus sur téléphone portable. Avec sa gigantesque bibliothèque de livres gratuits, Google souhaite également séduire les possesseurs de téléphone nouvelle génération, dont l'iPhone. Reste une inconnue : la position que prendra Apple. La firme à la pomme laisse planer depuis plusieurs mois des rumeurs sur le lancement d'une tablette tactile, au fonctionnement semblable à celui de l'iPhone, mais avec un écran plus large. Alors qu'Apple est jusqu'à présent resté en retrait sur le marché des livres numériques, la sortie d'un lecteur adapté pourrait pousser l'entreprise à se positionner plus fortement sur ce secteur.

Les salariés de France Télécom questionnés sur le stress

Un questionnaire pour évaluer le stress au travail est soumis aux 102 000 salariés du groupe France Télécom. C'est la première étape d'un plan d'action pour comprendre la vague de suicides dans l'entreprise.

Le cabinet Technologia, sélectionné pour réaliser un questionnaire sur le stress au travail à France Télécom, a envoyé aux 102 000 salariés du groupe, première étape d'un dispositif d'actions en quatre phases.
- Première action: un questionnaire, contenant "un peu plus de 160 questions" a été envoyé aux 102 000 salariés du groupe, qui auront quatre semaines pour y répondre, par internet ou sur papier.

"Si on a au moins un salarié sur deux qui répond, on aura un point d'appui considérable pour faire bouger les choses", explique Jean-Claude Delgennes, directeur du cabinet, précisant qu'il n'y aura "pas de résultats avant le 30 novembre".

- Deuxième étape: Des études ont commencé sur les "crises suicidaires", c'est à-dire les "25 suicides et les 15 tentatives de suicides" de France Télécom.

"L'idée c'est de regarder au plus près du terrain les conditions de travail, les relations professionnelles, la relation entre les victimes et le RH et les anciens responsables, et la relation avec la médecine du travai". Un rapport "de prévention" sera rendu à la fin de l'année, et un deuxième en février.

- Troisième action: L'étude de "l'ensemble des rapports remis par la médecine du travail et les CHSCT (comité hygiène et sécurité)", ainsi que les injonctions de l'inspection du travail. Il y a eu 75 rapports de la médecine du travail au cours des deux dernières années, et environ une centaine de rapports pour les CHSCT, selon M. Delgennes. Technologia devra rendre un rapport sur le sujet dans la dernière semaine du mois de novembre.

- Quatrième action: Une étude qualitative à partir de 1 000 entretiens de salarié "pour couvrir l'ensemble de la diversité de France Télécom". Un rapport sera rendu en mars.

Ces quatre phases vont converger pour rendre un plan de travail le 15 avril prochain, précise M. Delgennes, mais en dehors de ces actions, "les salariés peuvent nous écrire, venir à notre rencontre".

"On a mis une cellule d'écoute en interne, on a déjà reçu bon nombre de salariés. On a des tas de demandes de témoignages, il faut les inciter à le faire", insiste M. Delgennes.
ON EN FAIT UN PEU TROP, IL Y A DES GENS QUI SE SUICIDENT TOUS LES JOURS PARCE QU'ILS N'ONT PAS DE TRAVAIL, DES AGRICULTEURS QUI PERDENT LEUR EXPOITATION, ON N'EN FAIT PAS UN FROMAGE, ALORS TROP C'EST TROP.
CELA VIENT SIMPLEMENT DU FAIT QUE CES FONCTIONNAIRES N'AVAIENT PAS L'HABITUDE DE TRAVAILLER, ILS GLANDAIENT DANS LEURS BUREAUX, PAYÉS PAR UNE ADMINISTRATION PEU REGARDANTE DU FRIC QU'ELLE DÉPENSAIT EN SALAIRES INUTILES.

Les absences de M. Hulot

TRIBUNE - Professeur au Cnam, Jean de Kervasdoué, auteur du livre Les Prêcheurs de l'apocalypse* réagit au film «Le Syndrome du Titanic».

Avec son «Le Syndrome du Titanic», une fois encore, Nicolas Hulot fait la une de la médiasphère bien-pensante. Cinéaste de talent, pédagogue hors pair, avec lui j'ai voyagé et gardé en mémoire la splendeur de montagnes que je ne gravirai jamais, j'ai ressenti la douceur de petits matins quand, dans la brume légère, s'élevait sa montgolfière, et admiré des fonds marins dans lesquels je n'aurai jamais plus l'audace de venir battre des palmes. Comme lui, la misère du monde me scandalise et l'obscène abondance me révulse d'autant qu'elle côtoie souvent la très grande misère. La biodiversité me passionne et, avec lui encore, quand il n'est pas trop tard, je pense qu'il faut tout faire pour préserver les espèces qui peuplent notre planète. Il dit ne pas être né écologiste, mais l'être devenu. Cela se voit quand on a fait, dans ce domaine, des études longues et tenté d'agir sur des écosystèmes fragiles, comme ceux du Sahel. Il est écologiste avec le cœur, il est écologiste «politique». Or, l'écologie politique n'est pas plus scientifique que ne le fut le marxisme, qui pourtant l'a longtemps prétendu et en a retiré, plusieurs décennies, une partie de sa triste légitimité.

Les cycles de l'eau, du carbone, de l'azote étaient déjà complexes, et pas encore toujours bien compris, avant que l'homme, semble-t-il, vienne y jouer un rôle significatif. Ceci rajoute un extraordinaire degré de complexité. Les sciences du milieu deviennent donc aussi des sciences sociales. Or, 40 ans d'analyse des politiques publiques me conduisent à… la modestie, même quand les politiques paraissent «évidentes». En science, le juge de paix n'est jamais l'hypothèse seule, c'est sa vérification. Donc si l'on veut agir sur l'homme pour que cette réaction ait éventuellement un impact sur le milieu, il faut décrire une chaîne de causalité complexe dans laquelle les bons sentiments sont exclus, aussi nobles soient les objectifs. Il faut certes vouloir, mais cela ne suffit jamais, il faut pouvoir et notamment savoir et donc ne pas se tromper de cible, d'ordre de grandeur et d'hypothèses. Or les montages cinématographiques ne sont jamais à ce niveau d'abstraction. Ils parlent au cœur et pas à la raison. Déjà, Al Gore juxtaposait dans son film des images de chaleur sèche et de prolifération d'insectes. Or ce qu'aiment les insectes, c'est l'humidité, avec ou sans hausse de température.


Les bienfaits de la modernité



Supposons que pour Nicolas Hulot, comme pour nous, ce soit l'homme qui compte. Sa remise en cause de la modernité à l'aide d'images catastrophiques ne peut pas prendre auprès de ceux qui ont plus de 20 ans dans le tiers du monde et plus de 50 ans dans les pays développés. Car les seniors occidentaux savent que depuis la guerre l'espérance de vie en France a augmenté de plus de vingt ans et que ces années furent aussi des années passées en meilleure santé. Nous nous souvenons aussi que le prix de la nourriture a fortement baissé, qu'elle est également d'infiniment meilleure qualité qu'à la fin des années 1950, grâce à la chaîne du froid, aux transports, aux engrais et aux pesticides. Soulignons une évidence qui semble oublier : les pesticides sont destinés à tuer des «pestes», certes on ne peut plus naturelles, mais néanmoins dangereuses pour l'homme car elles produisent des toxines dont la quasi-disparition a fait notamment baisser de manière spectaculaire les cancers gastriques. Peut-on également oublier que nous jouissons aujourd'hui du fait de ne plus avoir chaud ou froid. Qui peut prétendre que la climatisation en voiture par une belle journée d'été n'est pas un confort ? Le retour en arrière ne serait pas très populaire, sauf si effectivement on trouve, ce qui est souhaitable, des moyens d'avoir un confort analogue avec moins d'énergie. Techniquement, nous en sommes loin.

Pour les pays du Sud, à l'exception des pays en guerre et des pays sans État - souvent les mêmes d'ailleurs - les bienfaits de la modernité sont encore plus spectaculaires. La Chine a ainsi depuis 1948 gagné près de quarante années d'espérance de vie grâce aux vaccinations, la qualité de l'eau et surtout la révolution «verte» - la sélection de nouvelles variétés végétales - les engrais et les herbicides. De dramatiques inégalités demeurent dans ces pays. Mais nier la modernité en bloc est d'autant moins crédible que les alternatives proposées sont discutables.

Quelques exemples. Pourquoi manger bio dans les cantines scolaires, ou chez soi ? Deux études, l'une française, l'autre anglaise, montrent qu'il n'y a aucun bénéfice en termes de santé ou en termes de goût à manger «bio». Chacun sait aussi que non seulement les produits «bio» sont plus onéreux mais qu'ils se conservent mal du fait de la présence de parasites «naturels». Certes les cultures «bio» protègent plutôt bien l'environnement, mais à quel prix ! Il faudra bien nourrir les 2,5 milliards d'humains qui s'annoncent. Ne peut-on pas protéger l'environnement autrement ? Cela est possible, notamment par les améliorations génétiques et les herbicides qui peuvent dès aujourd'hui diviser par neuf le gasoil utilisé par hectare. Mais les croyants aux bienfaits du «bio» préfèrent l'invective au dialogue. On n'est pas dans l'ordre du débat scientifique, mais dans celui des croyances quasi religieuses : les partisans du «bio» excommunient plus facilement qu'ils n'argumentent.


Sus à la désinformation



De même, la désinformation sur les OGM est considérable. Les Français ignorent ainsi que l'amélioration du traitement des diabétiques vient d'un OGM. Que les cochons nationaux sont nourris au soja américain génétiquement modifié. Mais les porcs ne deviennent pas phosphorescents et il m'arrive d'en manger ! Contrairement à ce que prétend Nicolas Hulot, les 120 millions d'hectares d'OGM plantés dans le monde (quatre fois la surface cultivable de la France) ne sont pas dangereux pour l'homme. Enfin, faut-il l'accompagner dans son soutien de la taxe carbone ? Supposons qu'il soit urgent et nécessaire de limiter la croissance des gaz à effet de serre. On est alors en droit de se demander si c'est le moyen le plus efficace pour y arriver. On peut en douter. En effet, on sait que chaque milliard de dollars de production en Inde et en Chine s'accompagne d'un rejet de gaz à effet de serre 15 fois supérieur à une production comparable en France. Ne faut-il donc pas mieux aider ces pays plutôt que de taxer les Français ?

L'idéologie française que symbolise Nicolas Hulot, celle qui a conduit au principe de précaution est une idéologie politique, une idéologie de peur, une idéologie de passion, une idéologie qui colle au monde des images, où seule l'émotion passe et avec elle la paralysie. Ne pas prendre de risque conduit toujours à en prendre un et Nicolas Hulot donne une image sympathique, généreuse, humaine à des idées plus… discutables. Elles pourraient aboutir à l'opposé des buts recherchés. Certes, il faudra bien que l'homme se désapprenne des énergies fossiles, et le plus tôt sera le mieux, mais ce n'est pas en regardant en arrière, ce ne sera pas par la peur et ce ne sera pas non plus par un déversement d'une facile dégoulinade de bons sentiments qui ignorent le débat scientifique et les intérêts de chacun, sinon de tous.

* Plon 2007

AVEC LA TÊTE DE CON DE JOLIVET DERRIÈRE LUI, IL EST D'UN RIDICULE HULOT, IL MÉRITE DES VACANCES.

David Douillet : "Les polémiques parisiennes n'ont pas eu d'impact sur ma campagne"

Ancien champion de judo et candidat UMP dans la douzième circonscription des Yvelines, David Douillet qualifie de "parisianisme" les affaires à répétition qui bousculent la majorité. Au premier tour, dimanche 11 octobre, il est arrivé en tête avec 44,2 % des voix, devant le candidat socialiste Frédérik Bernard (21,9 %).
David Douillet, vous êtes le candidat de l'UMP à l'élection législative partielle dans la douzième circonscription des Yvelines, dimanche 18 octobre. Les troubles dans la majorité – de Frédéric Mitterrand à Jean Sarkozy en passant par la taxe professionnelle – ont-ils un impact sur votre campagne ?

David Douillet : Cela n'a pas pesé au premier tour de l'élection puisque nous avons fait presque 45 %. Les électeurs de cette circonscription ne rentrent pas dans cette politique politicienne qui n'intéresse que les journalistes et les Parisiens. Ce parisianisme des affaires nous a permis de travailler normalement et notre score tend à prouver que nous n'avons pas été impactés par ce qui se passe. C'est tant mieux, les gens en ont un peu marre de ces avions stratosphériques qui leur passent au-dessus de la tête, de ces joutes politiques entres ces gens qui déclenchent des rumeurs, des polémiques pour affaiblir l'autre.

La probable élection de Jean Sarkozy à la tête de l'EPAD vous fait-elle réagir ?

David Douillet : Moi, je m'occupe de cette circonscription, j'y ai beaucoup trop à faire pour partir dans ce débat. Cela ne m'intéresse pas.

Si vous êtes élu à l'Assemblée nationale, quels sont les secteurs sur lesquels vous souhaitez travailler ?

David Douillet : Les transports et les infrastructures nécessaires à l'échelle nationale. Les questions soulevées par la réalisation du Grand Paris m'intéressent énormément. La grande horloge que forment les transports parisiens et locaux ne fonctionne pas ou très mal. Cela provoque le départ d'entreprises, nos concitoyens passent trop de temps dans les transports et donc travaillent moins. Le transport est l'un des sujets majeurs auquel je m'attèlerais.

Un autre champion olympique, Jean-François Lamour, a été ministre des sports avant de se faire élire député UMP. Suivrez-vous le chemin inverse en cas de victoire, dimanche ? Etes-vous intéressé par le ministère des sports, actuellement occupé par Rama Yade ?

David Douillet : On ne me l'a pas proposé. Je fonctionne par étape, et mon étape d'aujourd'hui, c'est cette élection législative. Si cela devait devenir d'actualité, je resterais extrêmement attaché à ce qui se passe ici, dans ma circonscription, car j'ai pris des engagements envers mes électeurs et je dois les tenir. Par ailleurs, les élus qui ont un réel attachement à leur terrain et aux citoyens de ce territoire peuvent faire de belles choses pour eux. Par exemple, Jean-Louis Borloo a permis l'implantation de Toyota à Valenciennes. Je crois qu'avoir un élu ministre serait même un avantage pour la circonscription.
Propos recueillis pas Eric Nunès

David Douillet élu député UMP des Yvelines

L'ancien champion de judo a remporté la législative partielle en battant au second tour la maire socialiste de Poissy, Frédérik Bernard, avec un peu plus de 52% des voix. Nicolas Sarkozy n'a pas attendu la fin du dépouillement des bulletins de vote pour le féliciter.

David Douillet, double champion olympique de judo, a remporté dimanche l'élection législative partielle dans la 12è circonscription des Yvelines en battant au second tour, avec «un peu plus de 52% des voix», le maire PS de Poissy, Frédérik Bernard, selon Ange Sitbon, chargé des élections à l'UMP.


Nicolas Sarkozy n'a pas même attendu la proclamation officielle des résultats pour décrocher son téléphone et féliciter l'ancien judoka. Celui-ci a reçu également les félicitations du chef de l'UMP Xavier Bertrand qui a fait le déplacement à Poissy pour l'occasion.

L'élection se déroulait sur fond de polémique acerbe autour des ambitions de Jean Sarkozy qui brigue la présidence de l'Epad, établissement d'aménagement du plus grand quartier d'affaires d'Europe à La Défense. Le député UMP des Yvelines Pierre Cardo avait mis en garde mardi contre un possible impact sur ce second tour de la candidature controversée du cadet du chef de l'Etat. Mais l'ex-champion de judo avait balayé la polémique en déclarant: «On ne m'en parle pas, ce n'est pas la préoccupation majeure des gens, qui me parlent de logement, de transport et d'emploi».

Le président Nicolas Sarkozy lui-même avait donné une résonance nationale au scrutin de Poissy: dans un entretien fleuve au Figaro de vendredi, il avait voulu voir dans le bon score de David Douillet au premier tour, une preuve que la situation politique était loin d'être aussi mauvaise que celle de ses prédécesseurs élyséens à mi-mandat.

David Douillet, 40 ans, qui se présentait pour la première fois à un scrutin, aurait obtenu environ un millier de voix de plus que son adversaire. A Poissy même, il a battu Frédérik Bernard de 127 voix.

La participation, de quelque 30% au premier tour, a gagné entre 4 et 5 points dimanche. Au premier tour David Douillet était arrivé largement en tête avec 44,19% des bulletins. Avec 21,87% des suffrages Frédérik Bernard avait devancé de 7 points le candidat Vert Alain Lipietz. Le scrutin avait été provoqué par l'inéligibilité du sortant UMP, Jacques Masdeu-Arus, condamné dans une affaire de pots-de-vin.
Selon Ange Sitbon, chargé des élections à l'UMP, David Douillet, 40 ans, qui se présentait pour la première fois à un scrutin, a obtenu environ un millier de voix de plus que son adversaire. A Poissy même, selon la même source, il a devancé son adversaire de 127 voix,

Une heure après la fermeture des bureaux de vote, déjà, l'ancien judoka semblait avoir une très légère avance sur son adversaire socialiste. En effet, à l'issue du dépouillement des 100 premiers bulletins de vote du bureau de l'Hôtel de ville, à Poissy, les chiffres étaient les suivants : Douillet 53 voix ; Bernard 42 voix ; blancs et nuls 5.

La préfecture des Yvelines a alors donné les résultats sur trois bureaux tests de la circonscription - situés dans les villes de Poissy, Plaisir et les Clayes-sous-Bois. Là encore, David Douillet (UMP) menait avec 53,7 % des suffrages, contre 46,3% à Frédérik Bernard (PS).

65% d'abstention, contre 70% au premier tour

A Villennes-sur-Seine, voisine cossue de Poissy, l'ex-judoka est arrivé en tête. Selon les résultats proclamés en mairie à 21h15, David Douillet obtient 66,95% des voix, et Frédérik Bernard 33,05%. Sur les 3693 Villennois inscrits sur les listes électorales, 1195 se sont exprimés. 33 bulletins ont été considérés nuls. Douillet a récolté 778 voix, et son adversaire 384.

A l'inverse, à Carrières-sous-Poissy, Frédérik Bernard est en tête avec 54,07 % des voix, contre 45,92 % pour David Douillet, qui figurait pourtant en tête au premier tour.

Au premier tour, dimanche dernier, le double champion olympique de judo avait obtenu 44,2% des suffrages exprimés, devant le candidat PS qui avait recueilli 21,9% des suffrages. Le Vert Alain Lipietz avait obtenu 14,8% des suffrages. Le candidat du MoDem avait lui obtenu 7,7% des voix. La participation, d'environ 30% au premier tour, a gagné entre 4 et 5 points au second.

(*) Les résultats définitifs

Inscrits : 71 732
Votants : 24 175 (33,70 %)
Exprimés : 23 421

David Douillet (UMP) : 12 203 (52,10 %)
Frédérik Bernard (PS) : 11 218 (47,90 %)

ET QU'ON NE SE TROMPE PAS LÀ ! DOUILLET EST UN PROCHE DE CHIRAC, PAS DE SARKOZY ; QU'ON SE LE DISE !!!