mercredi 25 avril 2012
Le débat est clos, si l'on peut dire, depuis que François Hollande, flairant le piège, a décliné l'offre cathodique, à défaut d'être très catholique, de Nicolas Sarkozy d'organiser non pas un mais deux ou trois débats télévisés dans l'entre-deux-tours. Pourtant la polémique enfle inutilement, comme quoi le message des électeurs, qui veulent des réponses à leurs problèmes de vie quotidienne, n'a pas été entendu. Les arguments de chacun sont recevables. Pour Hollande, on ne change pas les règles du jeu en cours de partie ; l'adversaire fait diversion. Notons que le candidat du changement est réfractaire à... changer de rite. Il est vrai qu'il n'a aucun intérêt à multiplier les duels, donc les prises de risque. Quant à Sarkozy, il cherche à démontrer que son rival a peur, tellement persuadé qu'il n'en fera qu'une bouchée. Voire. Persuadé, il l'était déjà qu'une vague emporterait son rival. L'argument de la dérobade est réversible car son insistance peut trahir de la fébrilité. Après tout, en 2 h 30, il doit pouvoir obtenir une clarification sur les grands choix. Notons également que bien qu'ayant de cesse de fustiger le « système médiatique », il le réclame à cor et à cri. Pas sûr que les Français apprécient la ratatouille politicienne, d'autant que les radios y vont désormais de leur proposition. Là, on peut les soupçonner de penser à l'audience plutôt qu'au devoir de vérité que les finalistes doivent en effet aux citoyens. Personne ne peut contester que l'enjeu justifie qu'on modernise cette tradition républicaine. Encore faudra-t-il ne pas attendre la fin du prochain quinquennat pour se mettre d'accord...
Quand la gauche rend le débat sur l'immigration impossible
Stéphane Guillon : symbole de la gauche hypocrite
L’humoriste
connu pour ses multiples indignations contre le goût du luxe de Nicolas
Sarkozy et sur sa Rolex, s’est fait remarquer sur plusieurs plateaux de
télévision avec une montre d’une valeur de 6 000 euros au poignet.
Les hommes de gauche, et tout particulièrement les socialistes, aiment tant donner des leçons qu’ils ne suivent pas. Ils vénèrent un ancien président qui allait très régulièrement manger au Fouquet’s, mais ils méprisent celui qui a eu le malheur d’y aller une fois.
L’hypocrisie et le cynisme répugnants de Stéphane Guillon symbolisent à la perfection le mépris de la gauche pour le peuple. Une gauche qui feint des indignations par populisme, mais qui agit exactement de la même manière que ceux qu’elle dénonce… Voire pire (DSK ?) !
Dupont-Aignan avait raison de poser la question à Michel Denisot sur son salaire. Avant de donner des leçons et de jouer les inquisiteurs, les journalistes et autres parasites des médias, devraient être transparents sur eux même, leurs niveaux de vie et leurs payes, qui sont autrement plus élevées que celles des politiques. Comment peut-on se moquer de la montre trop chère d’un président quand on en porte soi-même une qui vaut dix fois plus ?
Ce sont ce genre de manipulations, par ce genre de militants de la gauche déguisés en artistes ou chroniqueurs, qui ont conduit à l’anti-sarkozysme stérile dont notre pays est victime. Un anti-sarkozysme stupide qui va conduire une pomme de terre à la présidence de la république…
Sarkozy avec sa Rolex ? Un pauvre plouc pour la gauche Porsche du peuple de DSK , de Guillon et d’Audrey Pulvar, qui porte des souliers autrement plus chers qu’une Rolex !
La France est déjà attaquée
Après le déni de la crise économique
pendant la campagne, il y a maintenant le déni du basculement de la
France dans le camp des pays attaqués. Et pourtant hier, le CAC a chuté,
les valeurs bancaires se sont effondrées avec le cours du Crédit
Agricole au plus bas historique, les CDS Français se sont envolés
au-dessus de 200 points et les taux à 10 ans au dessus de 3%.
Les investisseurs étrangers commencent à quitter le paquebot France de peur qu'il devienne un nouveau Titanic Européen. La journée d'hier était particulièrement violente avec tous les indicateurs de marchés au rouge: CDS, taux à 10 ans, cours des valeurs bancaires, CAC. Je ne comprends pas pourquoi les investisseurs fuient un pays avec des candidats qui veulent faire la guerre à la finance et tuer les entreprises. C'est vraiment n'importe quoi....
RUMEURS DE DÉGRADATION
de la dette Française. Cela a donné le départ du dérapage, mais même après le démenti, les marchés n'ont pas remonté.
UN GRAND EMPRUNT
Le président François 2 a annoncé hier qu'il y aurait un grand emprunt. L'idée est de se rendre moins dépendant des investisseurs étrangers. C'est une bonne idée. Sauf si c'est un moyen d'éviter les efforts nécessaires de réductions de dépenses publiques et la sanction des marchés qui en découle.
HAUSSE DU SMIC
Là encore, c'est décidé. Juste après les élections. Après 5 ans de quasi-gel.
LES CARTONS
Ce n'est plus une défaite, c'est une Bérézina. Le Parisien publie un sondage où Sarko n'aurait plus que 26.5% au premier tour contre 30% pour Don Quichotte de la finanza. Le 6 Mai il ne restera plus que Morano, Hortefeux, Guéant et Carla Bruni, autour de Sarko.. Les autres ont déjà fait leurs cartons.
BARCLAYS, APRES CITI
Les actionnaires de la banque Barclays ont obtenu des baisses substantielles des rémunérations et des bonus des dirigeants. Le mouvement lancé par les actionnaires de Citi qui avaient bloqué le bonus du président de la banque se propage.
LE MIRACLE ALLEMAND
C'est le titre du dossier que le Financial Times consacre à l'Allemagne, la Machine Miraculeuse. C'est vrai que ce qui ce passe en Allemagne est stupéfiant. Ce n'est pas une frontière qui nous sépare, ce sont des siècles. Nous rêvons d'être en 1789, ils sont déjà en 2089.
CHRISTINE FAIT LA QUÊTE
A votre bon coeur. Quelques milliards pour sauver la zone euro. Merci pour votre bonté. La Reine Christine fait le tour des pays membres du FMI qui ne sont pas ruinés pour trouver les 400 milliards qu'il faut au FMI pour pouvoir aider l'Europe. Et pour l'instant aucun pays émergent n'a répondu présent...
L'EUROPE PEUT-ELLE SAUVER L'ESPAGNE
en cas de difficulté? C'est le dossier du Wall Street Journal qui décrit "l'arsenal" européen pour contrer une attaque sur l'Espagne. Conclusion: il vaudrait mieux que l'Espagne ne plonge pas.
LE MOMENT D'ACHETER VIVENDI
Celui qui a suivi Bolloré dans ses investissements depuis quelques années a gagné de l'argent, beaucoup d'argent. C'est à Vivendi qu'il s'intéresse. Il en possède 1%, mais pourrait monter à 5% et entrer au conseil d'administration. Si on ne lui coupe pas la tête, il pourrait faire du bon boulot chez Vivendi.
PAUVRES PME
Malgré les dénégations des banques, les PME n'ont pas accès au crédit et quand elles y ont accès c'est à des taux beaucoup plus élevés que les grandes entreprises: c'est la conclusion d'un rapport de l'OCDE.
VOILA C'EST TOUT
BONNE JOURNEE
MAY THE FORCE BE WITH YOU
Hollande a peur de Sarkozy
On n'a rien expliqué au peuple
Immigration : le programme secret de François Hollande (exclusif)
Si
François Hollande entretient volontairement le flou autour de son
programme sur les questions d’immigration, le candidat socialiste a
envoyé dans le plus grand secret une lettre à l’association France Terre d’Asile,
dans laquelle il détaille pour la première fois son projet en la
matière. 24heuresactu diffuse en exclusivité cette lettre-programme
confidentielle qui fait froid dans le dos et replonge la France dans
l’angélisme des années Jospin.
Je veillerai à ce que chaque demandeur d’asile se voit garantir le droit à un recours effectif, et donc suspensifLa première priorité du candidat socialiste n’est pas d’amplifier la lutte contre l’immigration clandestine, mais de tourner la page de « dix années de politique migratoire qui auront vu se multiplier les amalgames et les outrances (et entraîné) de trop nombreuses régressions et à une précarisation de la situation des étrangers ».
La France a un modèle singulier d’immigration et d’intégration à promouvoir, défendre et renforcerSelon François Hollande, le problème n’est donc pas tant l’immigration que le regard porté par les Français (qui sont sans doute d’indécrottables racistes) sur l’immigration. « Au-delà d’un nécessaire changement de politique, il nous faudra apaiser les esprits, rassembler là où il n’a été question que de divisions. Il nous faudra aussi changer de regard sur l’immigration et les migrants », assure-t-il.
La généralisation des titres d’un an a placé tous les étrangers en situation de précarité. Cette sécurisation des parcours passe notamment par l’instauration d’un titre de séjour pluriannuelOutre le renforcement du regroupement familial ou le droit de vote et l’éligibilité des étrangers, François Hollande veut abroger la circulaire Guéant, et affirme que « la politique du chiffre, menée par la droite depuis 2007, aura conduit à instaurer un climat délétère. Je souhaite plus globalement que la rétention devienne l’exception et non un instrument banal de procédure ».
Nous fixerons des critères précis et objectifs, qui s’appliqueront sur l’ensemble du territoire et permettront un examen individuel des demandes (de régularisation). J’aurai à coeur de mettre fin à l’arbitraire qui règne aujourd’hui
Ces dernières années auront combiné, en matière de politique migratoire, injustice, instabilité et même irresponsabilité.
Je souhaite porter une nouvelle politique migratoire, responsable, fondée sur des règles claires, justes et stables.
Je serai clair et constant dans la sécurisation de l’immigration légale. Ce sont les conditions d’une intégration réussie dans notre pays.
Vous évoquez la politique d’asile. Je veux souligner la nécessité de protéger et renforcer ce droit fondamental.
Trop souvent, en affichant une volonté d’améliorer les procédures, le gouvernement actuel les a restreints. C’est pourquoi je reviendrai sur la procédure prioritaire telle qu’elle fonctionne aujourd’hui.
Améliorer de manière conséquente les conditions d’hébergement et d’accompagnement des demandeurs d’asile.
En matière de politique migratoire, après dix années qui auront vu se multiplier les amalgames et les outrances, après six lois en dix ans, nous avons surtout assisté à de trop nombreuses régressions et à une précarisation de la situation des étrangers pourtant en situation régulière.
Au-delà d’un nécessaire changement de politique, il nous faudra apaiser les esprits, rassembler là où il n’a été question que de divisions. Il nous faudra aussi changer de regard sur l’immigration et les migrants.
Ce titre (pluriannuel), qui pourra être délivré au bout d’un an en France, permettra à la fois de favoriser l’intégration et les projets de vie des migrants, et de s’adapter, notamment pour ceux qui viennent travailler dans notre pays, aux réalités économiques.
Je suis également attaché au droit à vivre en famille.
Je veux abroger la « circulaire Guéant » qui a fait tant de mal à l’image de notre pays.
Enfin, je me suis engagé à mettre en place le droit de vote et d’éligibilité (hors fonction de maire et d’adjoint) aux étrangers résidant régulièrement en France depuis cinq ans.
Je me suis engagé à mettre fin dès mai 2012 à la rétention des enfants, et donc des familles avec des enfants.
La politique du chiffre, menée par la droite depuis 2007, aura conduit à instaurer un climat délétère. Je souhaite plus globalement que la rétention devienne l’exception et non un instrument banal de procédure.
Hollande : les débats, la démocratie et le panache
Après
avoir refusé de débattre trois fois avec Nicolas Sarkozy, François
Hollande a fait une nouvelle fois preuve de son manque de panache et de
son mépris de la démocratie, en refusant un débat proposé par les radios
françaises. On comprend pourquoi Mitterrand et Jospin ne lui ont jamais
confié de responsabilités nationales.
François Hollande est tellement lâche qu’il ne se cache même plus de
se cacher… Quand Nicolas Sarkozy lui a proposé de programmer 3 débats
entre les deux tours, afin que les candidats puissent approfondir les
sujets importants de leurs programmes, il s’est dégonflé sans surprise.
Aujourd’hui, les principales radios de France ont lancé un appel
conjoint aux deux candidats finalistes, pour organiser un grand débat
radiodiffusé. Si Nicolas Sarkozy a accepté immédiatement cette idée,
François Hollande a encore refusé le débat républicain.
Débattre plus longuement, plus en profondeur, pour pouvoir détailler son programme et prouver au peuple de France les incohérences de son adversaire, voilà une idée neuve et moderne qui devrait enchanter François Hollande et les socialistes, si aptes à nous parler de transparence et de bonnes mœurs démocratiques. Mis à part la peur de se faire ridiculiser par Sarkozy en direct, devant des millions de Français, il n’est pas de raison valable pour François Hollande de refuser ces débats. Les Français sont évidemment favorables à plusieurs débats. Quels arguments pour moins de discussion et de temps d’échange avec les Français ?
D’ailleurs, le seul argument des socialistes pour éviter le débat républicain est que l’on ne doit pas changer les choses, qu’il faut respecter la tradition. En appeler au conservatisme politique quand on fait sa campagne sous le slogan « le changement c’est maintenant » : quelle maladresse !
Quand on fait campagne avec le slogan « le changement c’est maintenant », comment ose-t-on prendre comme prétexte à un déni de démocratie, la tradition et les habitudes ? N’est-ce pas prendre les français pour des crétins ? Le changement ne passe-t-il pas d’abord par dépoussiérer les vieilles pratiques démocratiques ? Les socialistes ne sont-ils pas progressistes ? Ne veulent-ils pas changer les choses ? Veulent-ils vraiment que l’on ne touche pas aux vieilles traditions de la république ? Au moins, Hollande et ses acolytes auront prouvé qui ils sont vraiment : de vieux conservateurs qui ne veulent surtout pas que le jeu démocratique évolue. Dire qu’ils vont s’allier avec celui qui prônait la sixième république. Eux qui ne veulent même pas modifier une petite tradition sans légitimité constitutionnelle…
Enfin, les socialistes, mal à l’aise devant la poltronnerie de leur candidat, dénoncent un concours de gros bras, indigne de la démocratie. Mais n’est-il pas également important de savoir quels candidats craignent le dialogue et ont peur de s’effondrer dans des débats ? S’il est élu président, François Hollande subira des pressions monstrueuses, il devra débattre sur des sujets très sensibles avec les Américains, les Russes, les Chinois, l’Europe, les banques, les marchés… Il devra faire preuve de courage.
Les Français ont aussi le droit de savoir quelle est la personnalité de leur futur président, comment il se comporte en cas de danger. C’est l’un des principes de notre régime présidentiel et de l’élection suprême. S’il est un fuyard peureux, peut-être Hollande ferait-il mieux de rester dans l’ombre du Parti socialiste, comme il l’a toujours fait ! S’il avait un soupçon de panache, François Hollande irait tête haute débattre avec son adversaire en face à face, droit dans les yeux…
L’extrême droite reste bien présente sur le Vieux Continent
Au sein de l’Union européenne (UE) au sens strict, quatre formations d’extrême droite ont obtenu un résultat dépassant 15 % lors des dernières législatives : en Autriche, Finlande, Hongrie et aux Pays-Bas.
Si aujourd’hui aucun gouvernement en Europe ne compte de membre d’un parti d’extrême droite ni ne dépend du soutien de celui-ci, ce ne fut pas toujours le cas ces dix dernières années.
De 2001 à 2011, le Parti populaire danois a toujours été un partenaire de coalition pour les équipes ministérielles de droite. Au Pays-Bas, en vertu d’un accord, le Parti pour la liberté de Geert Wilders apportait son soutien au gouvernement sans y participer, jusqu’à ce qu’il refuse de cautionner sa politique d’austérité et entraîne sa démission, lundi 23 avril.
En Grèce, s’opposant eux aussi à des mesures d’austérité, les quatre ministres de l’Alerte populaire orthodoxe ont démissionné en février dernier du gouvernement d’union nationale.
Rejet de l’immigration musulmane et de la mondialisation
Bien que certains pays échappent à la montée de l’extrême droite à un niveau national – l’Espagne, où, malgré un terreau de crise économique, aucun parti ne s’est imposé lors des législatives de novembre dernier, ou la Belgique, où le parti flamand Vlaams Belang est en régression –, la tendance est à la progression.D’après la géopoliticienne Béatrice Giblin, elle tient à des ressorts identiques quel que soit le pays : le rejet de l’immigration musulmane, de la mondialisation et de l’Union européenne (UE).
Malgré des particularités nationales, tous ces partis utilisent « la représentation selon laquelle la nation doit être protégée d’une menace qui pourrait mettre son existence en péril », écrit-elle dans le dernier numéro de la revue Hérodote .
Pays d’Europe où l’extrême droite a réalisé le meilleur score ces dernières années, l’Autriche est aussi le premier pays du continent où fut formée une coalition gouvernementale comprenant un parti d’extrême droite. C’était en 1999, avec le Parti autrichien de la liberté (FPÖ), à l’époque dirigé par Jorg Haider, décédé en octobre 2008.
Créé par d’anciens nazis, nationaliste et antieuropéen, le FPÖ bénéficie aujourd’hui d’un vote ouvrier et profite des déboires de la droite conservatrice au pouvoir, en proie à des affaires de corruption.
Après des années difficiles, il est donné au coude-à-coude avec les sociaux-démocrates aux prochaines législatives, à l’automne 2013. Au détriment de l’Alliance pour l’avenir de l’Autriche (BZÖ), créé par Jorg Haider après sa sécession du FPÖ.
Très présente en Europe du Nord
Dans certains pays d’Europe du Nord, l’extrême droite fait preuve de constance. Depuis le début des années 1970, elle est représentée de manière continue aux parlements danois (aujourd’hui par le Parti populaire danois) et norvégien (aujourd’hui par le Parti du progrès).Les Démocrates de Suède ont néanmoins dû attendre les législatives de septembre 2010, lors desquelles ils ont gagné 20 sièges (avec 5,7 % des voix) et les Vrais Finlandais (PS), celles d’avril 2011, qui leur ont permis de remporter 39 sièges (avec 19,1 % des voix).
À l’exception des Démocrates de Suède, dont un ancien dirigeant fut membre d’un parti néonazi, ces partis d’Europe du Nord ont des liens ténus avec l’extrême droite au sens strict, antidémocratique, antisémite et xénophobe.
Dans des pays d’émigration devenus récemment des terres d’immigration, ils ont pour point commun de mettre en avant les risques du multiculturalisme, constitutif du modèle nordique. Un discours qui s’est récemment mué en « une dénonciation de l’islam dont les valeurs sont présentées comme incompatibles avec celles des sociétés nordiques », écrit le spécialiste de la région Cyril Coulet dans Hérodote .
En Hongrie, la montée du parti nationaliste Jobbik, qui a fait une première entrée au Parlement en avril 2010, relève autant de la tendance générale que de la particularité de la situation hongroise.
Le parti profite d’un rejet grandissant de l’UE, accusée d’entamer la souveraineté nationale, sujet sensible dans un pays où l’amputation des deux tiers du territoire, au lendemain de la Première Guerre mondiale, a laissé une plaie encore ouverte.