jeudi 3 octobre 2013
La Ve République, 55 ans et pas une ride !
éléments annoncés en 1946 et repris en 1958. Secouée par la guerre d'Algérie, la IVe République déjà bien fragile est à l'agonie. En 1958, l'urgence de la situation oblige René Coty à faire appel à De Gaulle, qui a pour mission de trouver une solution en six mois. Au final, il ne lui en aura fallu que trois, son ami et collaborateur Michel Debré rédige une nouvelle Constitution, texte fondateur pour une Ve République.
Dieu Merci, en France on ne réforme pas!
Hollande essuie des sifflets à son arrivée au Sommet de l'élevage
François Hollande a été accueilli par quelques sifflets à son arrivée mercredi au Sommet de l'élevage de Cournon-d'Auvergne. Parmi la centaine de personnes massées à l'entrée de la Grande Halle d'Auvergne, plusieurs ont conspué le chef de l'État, criant "démission", ou "Le Pen !" Quelques autres ont, au contraire, applaudi le président. Celui-ci doit profiter du Sommet pour livrer des détails sur l'application de la Politique agricole commune (Pac).
Un message de confiance aux agriculteurs
"La première priorité sera de soutenir l'élevage", qui "traverse depuis plusieurs années des difficultés structurelles. Les difficultés de travail sont plus lourdes, les coûts plus élevés, les cours plus volatiles (...), ce temps doit cesser, car, quand la production animale recule, c'est toute une économie qui s'effondre", a expliqué le président de la République.
Trop d’obstacles pour sortir de la crise
L’Europe serait en train de progressivement sortir de la crise et les chiffres viennent appuyer cette théorie vu qu’une croissance du PIB de la zone est prévue pour le quatrième trimestre 2013.
La Bérézina financière française
Arnaud Leclercq est l’un des meilleurs spécialistes de la haute finance à l’échelle internationale. Il a tenu à se prononcer sur la crise économique qui est en train de dévaster nos pays européens.
Que pensez-vous de la crise économique et financière qui a frappé le monde de plein fouet ? En verra-t-on la fin ?
Hollande, un président de plus en plus "maxi-énervé"
D'ordinaire placide, cultivant une image bonhomme, François Hollande ne passe pas son temps qu'à sourire. Quand les difficultés s'accumulent, il lui arrive de perdre ses nerfs. De plus en plus souvent.
Longtemps, François Hollande s'est couché de bonne humeur.Confiant en sa bonne étoile, optimiste par nature, il laissait les ennuis glisser sur lui, là où d'autres en font des migraines.
Depuis un an et demi, avec l'accumulation des dossiers, de la fatigue et des ratés, il est gagné par une exaspération qui craquelle, de plus en plus souvent, sa carapace souriante. Sa jovialité légendaire vacille. Des propos foudroyants sont lâchés à huis clos.
François Hollande "maxi-enervé"
Quand elle s'extériorise, la réprimande est glaçante
Un management tantôt cajolant, tantôt abrupt
Quand le patronat français collaborait avec les nazis
« Aucune voiture américaine en Europe », demandait à Hitler le très obéissant Louis Renault. Fournissant complaisamment la masse de camions nécessaires à ses guerres. Les 200 tonnes d'or de la Belgique détournés vers l'Allemagne par la Banque de France. La spoliation des petits actionnaires des Mines de Bor. Quelques exemples parmi d'autres de la collaboration économique honteuse de l'élite française. « Industriels et banquiers français sous l'occupation » d'Annie Lacroix-Riz est un ouvrage monumental ! Ecrit presque exclusivement à partir du dépouillement des archives originales françaises et allemandes, cet ouvrage remue un passé que certains voudraient laisser enterré...
Aucun cartel ne reçut autant de publicité que celui que Lehideux amorça un mois après sa nomination de « directeur responsable du COA », en porte-parole de la SAUR autant que de la branche. Début octobre 1940, le plan Carl Schippert de « réorganis[ation de] l’industrie automobile » avec Renault comme seul constructeur maintenu dans deux catégories sur trois, « camions de transport [… et] voitures de tourisme »[1], esquissa le cartel futur, l’heure n’étant qu’aux camions.
Le 1er novembre 1940 à Berlin, Lehideux et Adolf von Schell s’entendirent sur un cartel franco-allemand-italien en « cinq points », première étape d’un « comité européen » si notoire à la Libération que Lehideux dut le citer dans son « mémoire de défense »[2]. La fondation, finalisée entre décembre et mars, multiplia ses séjours à Berlin, avec des escortes à surreprésentation Renault. Mi-décembre 1940 àBerlin, il déclara se joindre à l’Allemagne (nul n’avait consulté l’Italie) pour proposer « M. Thoenissen [comme] président garant […du] comité automobile européen (EAC) » à créer[3]. « Retour d’Allemagne », lyrique, il « présent[a] » le 24 décembre à la presse « son rapport de collaboration, […] plan qui correspond[ait] aux exigences des temps présents »[4]. Il venait de « demande[r] à ses collaborateurs MM. [Maurice] Champomier [DG du COA] et [André] Reynaud » directeur du service matières premières du COA, issu de Renault], chef de cette délégation française à Berlin, « d’établir les bases du comité de collaboration internationale. »[5] Ce plan Lehideux, calqué sur l’allemand, respectait l’hégémonie du Reich, doté du marché de l’Europe centrale et nordique (Danemark, Finlande, Hongrie, Norvège, Pays-Bas,Pologne, Suède, Tchécoslovaquie). Il cantonnait la France à la Hollande, la Belgique, la Suisse et l’Espagne (consacrant son éviction de l’Europe orientale), et l’Italie à une partie de l’Europe balkanique (40% seulement en Grèce et Roumanie)[6]. « Il […] terminait en énonçant : “aucune voiture américaine” »[7] ‑ la formule de Louis Renault pour Hitler le 21 février 1935[8].
Louis Renault |
Peyrecave(délégué Renault ès qualités) et Jean-Pierre Peugeot[23] ; en 1942, à Nuremberg (en avril-mai) et à Stuttgart (en novembre) ; des sessions parisiennes, notamment à l’été[24] et en décembre 1942 et en avril 1943. « Toutes [l]es dépenses concernant le compte européen [étaient] supportées par le COA »[25]. Le 4 novembre 1941 à Turin, Thoenissen acquit de Lehideux et Acutis « pleins pouvoirs du président pour l’établissement d’un régime provisoire »[26], qui fut définitif[27]. Il coûtait 360 000 frs annuels au COA, admit Lehideux le 13 octobre 1944[28].