TOUT EST DIT

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samedi 7 juin 2014

« Bodyguard »

« Bodyguard »


Valls en fait-il trop ? La question se pose, avec une acuité renouvelée, au terme d'une journée où le Premier ministre a multiplié les prises de parole en terrain plus ou moins miné pour défendre la politique et… la personne de François Hollande. Hier matin sur BFMTV et RMC, puis hier après-midi à l'Assemblée, ce n'était plus le chef du gouvernement qui s'exprimait mais « Bodyguard », garde du corps tellement zélé du Président que cela en devenait suspect. Le sujet n'est pas, ici, de verser dans ces travers médiatiques consistant à guetter avidement les rivalités dans le couple exécutif, mais de s'interroger sur un fonctionnement singulier à la tête de l'État.
Après avoir dit le matin, l'éc'urement que provoquait chez lui les critiques et la mise en cause permanente du président Hollande, Manuel Valls a récidivé à l'Assemblée en ordonnant à Pierre Lellouche de changer « de ton quand il s'agit du chef de l'État ». La question (justifiée) du député UMP au sujet des « louvoiements » sur le budget des armées, n'était aucunement insultante.
La réplique « surjouée » de Manuel Valls se voulait une marque tonitruante de loyauté envers François Hollande. Sauf qu'il n'était pas besoin d'en rajouter pour le Premier ministre dont les ambitions ne sont que trop connues. De toutes façons, il n'a pas, pour l'heure, intérêt à provoquer une crise de confiance. Il n'en reste pas moins qu'en surprotégeant le chef de l'État, il en arrive à l'étouffer. Contrairement aux habitudes, sous la V erépublique, Valls n'est pas le fusible du Président, il est son tuteur.
C'est Valls qui, au soir des européennes, s'exprime gravement à la télé avant que François Hollande ne fasse le lendemain une déclaration insipide. C'est encore Valls qui annonce, avant même l'arbitrage de l'Élysée, que la loi de programmation militaire sera respectée. Et c'est encore Valls qui laisse entrevoir hier de possibles « évolutions » sur la réforme territoriale bâclée. Le verbe fort de Manuel Valls donne de la consistance à des réformes inabouties. Et après cela, qu'on ne dise surtout pas de mal de François Hollande : « Bodyguard » ne le tolérerait pas !

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6 juin 1944, reconnaissance et respect!

L’antiaméricanisme est le fond de commerce d’une partie de la classe politicienne française, qu’elle soit de gauche ou de droite. C’est ainsi que récemment, le projet d’accord de libre échange entre l’Europe et les Etats-Unis a servi d’épouvantail à divers politicards et idéologues
sans véritable questionnement sur son impact économique potentiel. L’ingratitude fait partie des attitudes qui me révulsent le plus. Comment oublier le sacrifice des jeunes Américains, le 6 juin 1944 sur les côtes de Normandie? Je ne dis pas que tout ce que fait l’Amérique est positif. Mais nous avons, me semble-t-il, au-delà de tout, un devoir de respect et de reconnaissance envers cet immense pays, au moins dans la manière d’en parler et d’y penser. 

N'ALLEZ PAS CROIRE...


N’ Allez pas croire que je suis insensible, voir ces valeureux vétérans (qu’on appelait ancien combattants, voilà pas si longtemps), donc voir tout ces hommes venus défendre et sauver la France;  m’a ému.
La brochette de chefs d’Etats, d ‘Obama en passant par Poutine, eux ne m’ont fait ni chaud ni froid.
Que retiennent-ils  de cette journée d’hier ? Rien. Même pas le sentiment d’avoir fait un bon gueuleton, pressés qu’ils étaient par les impératifs des commémorations.

Par le faste, le spectacle,qui n’a valu  que par la patrouille de France, qui a certainement couté les yeux de la tête ( mais c’était pour la bonne cause me direz-vous ), par des invités que l’ont attendait pas là Edith Cresson sortie de son sarcophage pour l’occasion, Hérault extirpé du formol, Giscard encore vert, et j’en passe…Ils étaient tous au râtelier .

Cette journée d’hier, m’a paru morne et insipide…comme le maître de cérémonie, qui n’ a pas égalé la prestation d’un Bedos de pacotille.

ALLEZ  TIREZ LE BANC !
ET PARDON POUR LES VÉTÉRANS A QUI JE DIS MERCI