TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

vendredi 23 mars 2012

Les faux euros se fabriquent à la chaîne

C’est depuis les alentours de Giugliano, un fief de la mafia napolitaine, que proviennent près de la moitié des faux billets en euros en circulation. Plus d’un milliard d’euros a ainsi été émis par un réseau dont les ramifications internationales commencent à menacer la stabilité de la monnaie unique.
En Europe, il y a un petit Etat invisible, au nord de Naples, qui n’a ni gouvernement, ni frontières, ni banques et qui pourtant imprime des euros. Des faux, naturellement, mais reproduits si fidèlement qu’ils font peur à la Banque centrale européenne (BCE) et à toutes les forces de police internationales.
Dans un rayon de vingt kilomètres autour de la petite ville de Giugliano prospère la plus haute concentration de faussaires et imprimeries clandestines de tout le continent. En effet, plus de la moitié de la fausse monnaie en circulation dans les dix-sept pays de la zone euro est fabriquée ici, sur ces terres ravagées par les constructions illégales et asphyxiée par les clans mafieux.

Depuis que l’euro a été introduit en 2002, 5,5 millions de faux billets ont été retirés de la circulation sur le territoire européen, pour une valeur nominale de près de 400 millions d’euros. Ce chiffre peut sembler anecdotique au regard des 14 milliards de billets de banque authentiques actuellement en circulation.
“Mais les quantités saisies ne sont que la pointe de l’iceberg, explique une source d’Europol, et la part qui échappe aux contrôles est largement plus importante”. Trois à quatre fois, selon certaines estimations. “Et les plus grosses commandes sont destinées à l’Afrique du Nord, à la Colombie, au Moyen-Orient”. Or, plus encore que par leur quantité, c’est par la qualité des faux billets produits par les faussaires de Giugliano que la monnaie unique est le plus sérieusement menacée.

Des faussaires qui valent de l'or

Les typographes qui savent imiter les éléments de sécurité des diverses coupures se comptent sur les doigt des deux mains. Pour le crime organisé, ces faussaires valent de l’or. Lorsqu’un groupe parvient à en attirer un dans ses filets, il ne le lâche plus. Il contrôle tous ses faits et gestes même s’il est en prison. La Camorra, elle, tolère ce type d’activité et pour sa part s’en sert seulement pour des échanges en grosses quantités avec les trafiquants colombiens  de cocaïne.
Pour monter une équipe de faussaires, il faut trois personnes et une logique d’entreprise qui assure une stricte division des tâches. D’abord, le propriétaire de l’imprimerie qui est aussi le commanditaire. C’est lui, généralement un personnage mineur de la Camorra, qui s’occupe de trouver une machine offset d’occasion, (les plus récentes, en quadrichromie, coûtent jusqu’à 500 000 euros), le filigrane, les encres, et tous les éléments nécessaires. Ensuite vient le typographe, chargé de la fabrication. Puis le distributeur, un homme de confiance du commanditaire, qui le charge d’organiser un dépôt, nécessairement loin de l’imprimerie, et d’assurer les contacts avec les clients.
La chaîne de distribution emprunte les mêmes réseaux que ceux de la drogue. Le premier passage, du distributeur au “grossiste”, se négocie à 10% de la valeur nominale. Auprès du grossiste s’approvisionnent des intermédiaires, petits criminels locaux ou courriers étrangers (souvent estoniens ou lituaniens) qui portent les valises chargées de fausses coupures en Espagne, en Belgique ou en Lituanie, voire des immigrés clandestins qui espèrent un petit bénéfice en revendant quelques billets à la gare de Rome ou de Naples.

L'âpre concurrence bulgare

Si la moitié de la production européenne est assurée par les malfrats originaires de Guigliano, ceux-ci doivent faire face à la concurrence bulgare. Dans les campagnes du sud du pays et aux alentours de Sofia, la capitale, où l’imitation des dollars est une vieille tradition, on sait maintenant fabriquer un billet vert de 200 euros d’excellente qualité.
Dans la zone industrielle de Varna, sur la mer Noire, Europol et les services secrets nord-américains on découvert en janvier 2004 une des premières imprimeries au monde capables de reproduire le billet mis en circulation à peine deux ans auparavant. Huit ans plus tard, les centres de production se sont déplacés autour des villes de Plovdiv et Haskovo, dans le sud du pays.
La France et l’Espagne viennent aussitôt derrière l’Italie pour la production de fausse monnaie, mais dans ces deux pays, les faussaires se servent d’imprimantes laser de dernière génération, une technologie qui a ouvert le marché des faux billets aux experts en informatique et aux graphistes maîtrisant les logiciels les plus sophistiqués
Il faut aussi compter avec les nations “émergentes” : la Pologne, où a été saisi, il y a quelques semaines dans un appartement de Varsovie, un million d’euros qui étaiet destiné à escroquer les spectateurs de l'Euro 2012 de football, suivie de la Bosnie. La Turquie, la Roumanie et l’Albanie ne produisent pas de faux billets, mais leurs courriers font la navette entre Naples et Sofia pour s’approvisionner. Les revendeurs les plus efficaces appartiennent au milieu lituanien, qui ont  eu l’idée de répandre les faux billets à travers le pays en utilisant leurs réseaux bien rôdés de dealers de drogue.

Les faux inondent le marché

Selon Tzvetan Tzvetanov, le ministre bulgare de l’Intérieur, “la contrefaçon devient préoccupante pour la sécurité financière de l’euro, parce que les faux inondent le marché. De plus les condamnations ne sont pas assez sévères pour les faussaires”. Cependant, à Francfort, les dirigeants de la BCE affichent leur sérénité.
Le volume de fausse monnaie saisie en 2011 est inférieur de 19,3% à celui saisit en 2010 et les 606 000 billets retirés de la circulation ( dont 215 000 en Italie) représentent une valeur nominale d’une dizaine de millions d’euro sur un total de 14,4 milliards de billets authentiques. Un pourcentage de faux assez bas, de l’ordre de 0,0004%.
Les chemins qui mènent la fausse monnaie de l’Europe vers le reste du monde passent par l’Espagne et visent des pays qui ont une monnaie faible et une connaissance approximative des euros : Moyen-Orient, Afrique du Nord, Est de l’Europe, surtout.
En Afrique, certaines banques ne distinguent pas les vrais des faux et les échangent contre la monnaie locale. Et les Chinois ? Ces virtuoses de la contrefaçon se sont pour l’heure tenus à l’écart mais on a su récemment, relate une source à Europol, que des hologrammes utilisés par les Bulgares pour les billets de 200 euros avaient été réalisés par des faussaires chinois. S’ils se mettent eux aussi à imprimer, le problème risque de prendre une toute autre ampleur.

Sécurité : François Hollande dans les pas de Sarkozy

François Hollande passe son temps à dénoncer les idées de Nicolas Sarkozy avant de les appliquer. A la suite des drames de Toulouse, c’est au sujet de la sécurité que le candidat socialiste a  déployé les mots et le programme du président, lors de son discours à Aurillac.
Loin du laxisme et de la victimisation des coupables, habituels chez les socialistes, c’est un discours de fermeté que François Hollande a tenu à Aurillac, le 22 mars.
IL A VRAIMENT UNE TÊTE D'ABRUTI
« Si l’un d’entre-nous a peur, alors, il n’est plus libre. Ce sont les plus faibles qui payent toujours le prix fort ». Cette phrase n’est pas tirée de la campagne de Nicolas Sarkozy de 2007, mais bel et bien du discours de François Hollande, tenu hier soir. C’est du Sarkozy dans le texte, mais ça sort de la bouche de François Hollande.
Loin des discours bobos du PS, il est intéressant de voir un dirigeant socialiste affronter enfin le problème de l’insécurité et avouer que ce sont, évidemment, les classes les plus populaires qui en sont victimes (ce que dit le président depuis environ 10 ans…).
Reniant tous les propos socialistes des dernières années, qui accusaient Sarkozy de stigmatisation, de mettre en place un état policier, quand il utilisait ce langage, François Hollande a fait l’éloge de la police et d’une politique sécuritaire :
« Les policiers méritent toute notre gratitude.[...] La lutte contre le terrorisme n’est pas terminée. Elle se poursuit et elle se poursuivra. Cet engagement devra être total, avec les moyens nécessaires et les engagements indispensables. [...] Oui, la lutte contre l’insécurité fait partie de mes engagements. Et que l’on ne vienne pas nous dire que la gauche aurait je ne sais quelle indulgence et que la droite aurait je ne sais quelle compétence ».
La gauche française se contentait jusqu’à présent de régler le problème de l’insécurité en subventionnant des concerts de rap et en dénonçant le racisme des sales français qui ne veulent pas donner de travail, ni de logement aux personnes d’origines étrangère. On ne peut que féliciter François Hollande de proposer enfin une politique responsable en matière de sécurité. Il est juste dommage qu’il ait critiqué pendant 5 ans les idées qu’il propose aujourd’hui et qu’il ait refusé de voter en leur faveur…

Drame de Toulouse : la présence de Trierweiler en question ?

Lors des cérémonies officielles d’hommage aux soldats français tués par Mohamed Merah, François Hollande est venu accompagné de sa petite amie, Valérie Trierweiler. Si d’autre candidats à la présidentielle étaient présents, Hollande est le seul à avoir imposé sa compagne dans ce moment d’émotion, où les calculs politiciens n’étaient pas censés avoir leur place.
Pourquoi François Hollande a-t-il imposé à l’armée française la présence d’une animatrice de télévision, lors des obsèques militaires des trois soldats français lâchement assassinés par Mohamed Merah ?
Le 19 mars, à la caserne de Montauban, avaient lieu les obsèques militaires d’Imad Ibn Ziaten, d’Abel Chennouf et de Mohamed Legouade, victimes de Mohamed Merah. Pour ce grave évènement, l’unité nationale et la sobriété étaient de rigueur. Cinq candidats à l’élection présidentielle sont logiquement venus s’associer à la douleur de la nation. Outre le président de la République, Nicolas Sarkozy, François Hollande, Éva Joly, Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan ont assisté à la cérémonie.
Un élément de cette émouvante célébration a choqué les observateurs : la présence de l’animatrice de télévision, Valérie Trierweiler, la petite copine de François Hollande.
Le candidat socialiste avait pourtant annoncé la suspension de sa campagne, à la suite des terribles évènements de Toulouse. Une fois de plus, il est revenu sur sa parole.
Hormis sa petite ami, François Hollande était d’ailleurs entouré de 4 conseillers chargés de gérer sa communication. Preuve de son refus, dans les faits, de laisser sa campagne de côté. Le candidat a ainsi démontré ouvertement qu’il a toujours eu la tête à son élection et que la pseudo mise en suspend de sa campagne n’était qu’un mensonge, ce qui ne surprend plus trop venant du personnage.
Mais, au delà de cette bassesse, exploiter un tel drame dans un but électoraliste est inacceptable. Car ne nous voilons pas la face, Valérie Trierweiler était présente à Montauban pour une seule raison : donner à son mec une stature présidentielle et à elle même un aspect « Première dame », en utilisant l’horreur de la situation pour rendre Hollande plus crédible.

Les Français ne seront pas dupes…

La crise, une aubaine pour les entreprises

Licenciements facilités, salaires réduits, âge de la retraite repoussé : sous la pression de la crise, les gouvernements européens réécrivent le droit du travail, à la grande satisfaction des patrons.
La crise fait rage en Grèce, en Espagne, en Italie et au Portugal. Tout le Sud de l’Europe est à genoux. Tout le Sud de l’Europe ? Non. Dans ces pays, les vieilles revendications de certains se réalisent. Celles de Juan Rosell, par exemple, président de l’organisation patronale espagnole CEOE.

Pendant des années, il a réclamé un assouplissement de la protection contre le licenciement. Aujourd’hui, le gouvernement a accédé à son désir. "Ce ne sera pas la dernière réforme du marché du travail", prophétise Juan Rosell, sûr de son succès. La crise, c’est sa chance.

Les droits des travailleurs partout rognés

Les entreprises européennes reprennent du poil de la bête. Sous la pression de la récession et des dettes publiques, les gouvernements rognent partout sur les droits des travailleurs et compriment les coûts salariaux. L’objectif est de devenir plus abordable et donc plus attractif pour les investisseurs. "L’Europe est en passe de devenir un paradis pour les patrons. Sur le dos des travailleurs", déplore Apostolos Kapsalis, de l’institut de recherche de la confédération syndicale grecque GSEE.
Face à l’explosion du chômage et aux consignes de rigueur de l’UE, les syndicats sont sur la défensive. Notamment en Grèce, où le gouvernement a sabré dans les salaires minimums et les allocations de chômage. "Il faut s’attendre à des réductions massives de salaires", prévient Michala Marcussen, de la banque Société Générale.
L’âge de départ à la retraite a été repoussé, ce qui non seulement évite à l’Etat d’avoir à payer des pensions, mais qui augmente également le nombre de candidats sur le marché du travail, exacerbant ainsi la concurrence pour l’emploi. "La Grèce est le cobaye du laboratoire des réformes européennes", lâche Apostolos Kapsalis. "Ici, on teste les mesures d’austérité qui peuvent passer". Des programmes analogues ont d’ores et déjà été mis en œuvre dans d’autres pays, prévient le syndicaliste.
En Espagne, par exemple, où le gouvernement a réformé le marché du travail en février sans négociation préalable avec les syndicats – "de manière très agressive", comme l’a reconnu lui-même le ministre de l’Economie Luis de Guindos. Les premiers à bénéficier de ces réformes sont les entreprises : "Il s’agit ni plus ni moins que de renforcer leur marges bénéficiaires – et, à court terme, cela ne peut passer que par une réduction des coûts salariaux", fait observer Patrick Artus, économiste à la banque française Natixis.
La vague de réformes ne touche pas seulement les petits pays. En Italie aussi, le président du conseil, Mario Monti, envisage de sabrer largement dans les droits habituels des travailleurs. Ainsi, la protection contre le licenciement et ses règles strictes sont appelées à disparaître. Une première tentative avait déjà eu lieu en 2002 mais avait fait long feu face aux levées de bouclier de la population.
Une nouvelle occasion se présente aujourd’hui – et le président du conseil ne veut pas la laisser passer. "Sur les questions de politique économique, Mario Monti se trouve exactement sur la même ligne que nous", se félicite Emma Marcegaglia, la présidente de la confédération industrielle Confindustria.

Des mesures qui plombent la croissance

Les dirigeants politiques européens ont pris pour modèle l’Allemagne, où l’Agenda 2010 et la modération salariale ont dopé la rentabilité des entreprises, et où la crise est surmontée depuis longtemps. "Sur le plan de la concurrence internationale, la seule solution dont dispose l’Europe pour faire face aux puissances qui montent, comme la Chine ou le Brésil, est de devenir aussi compétitive que l’Allemagne", a déclaré la chancelière Angela Merkel en janvier.
Le niveau des salaires allemands et la productivité allemande servent ainsi de mètre-étalon à la concurrence européenne – y compris à la France, qui a perdu des parts de marché à l’international au profit d’autres pays, pendant que l’Allemagne confortait sa position sur le marché. D’après les calculs de la Commerzbank, les productions automobiles française et italienne ont dévissé de près de 30% entre 2004 et 2011, quand sur la même période, les constructeurs allemands voyaient leur production bondir de 22%.
Force est de constater que les réformes du marché du travail ne sont pas des mesures anticrise de court terme, mais s’inscrivent dans la durée. Car les Etats se mettent mutuellement sous pression au travers de leurs stratégies de réduction des coûts. Même des pays à bas salaires, comme la Croatie et la République tchèque, doivent introduire davantage de souplesse sur leur marché du travail et revoir leurs coûts salariaux à la baisse pour relancer la compétitivité, prévient le FMI.
Cette émulation entre Etats membres a également les faveurs de l’UE, qui veut faire de l’Europe la région la plus compétitive du globe à l’horizon 2020. "Nous avons l’obligation de définir une stratégie de croissance", a déclaré le président de la commission européenne, José Manuel Barroso.
Cette relance de la compétitivité par le biais d’une réduction des coûts salariaux se fait au détriment des revenus – et donc de la consommation des ménages. "Les mesures plomberont la croissance et le marché du travail pendant quelques années", prédit Patrick Artus. 
Reste à savoir si les premiers intéressés y sont favorables. Les syndicats portugais viennent de lancer un appel à la grève générale, et les Espagnols leur emboîtent le pas. Apostolos Kapsalis, le syndicaliste grec, invite les Allemands à davantage de solidarité : "Car aujourd’hui, c’est chez nous que l’on rogne – mais demain, ce sera de nouveau votre tour".




La France n’est donc pas en guerre ? 


Le fait, répété en boucle, que l’emblématique Mohamed Merah ait été « sous la surveillance de la DCRI », le Renseignement intérieur français, n’a franchement rien de rassurant. Cela laisse planer un réel doute sur l’efficacité de la lutte contre les réseaux terroristes islamistes en France. Certes, nous dira-t-on, on ne peut pas mettre un policier français derrière chaque djihadiste potentiel, car – de moins en moins rassurant – ils sont très nombreux (15 000 salafistes avoués en France, tous bien sûr ne sont pas moudjahidines mais beaucoup sont sympathisants de la cause djihadiste). Mais si Merah était aussi bien « surveillé » qu’on nous le dit, pourquoi ne l’a-t-on pas « logé » et arrêté tout de suite après l’assassinat du premier militaire le 11 mars dernier ? Puis après les trois autres à Montauban ? Il a fallu attendre encore le massacre des enfants juifs de l’école de Toulouse pour que les Hercule Poirot de la DCRI se tapent sur le front : mais oui, mais c’est bien sûr !
Détail qui serait comique si la situation n’était pas affolante, Mohamed Merah a été entendu par les flics du Renseignement français après ses fameux « stages » au Pakistan et en Afghanistan en novembre 2011, il y a donc très peu de temps.
Mais, tenez-vous bien, « photos à l’appui » (Mohamed devant les monuments d’Islamabad, Mohamed devant les ruines du Palais Darul Aman, quel malin ce Mohamed), le jeune moudjahidine a fait gober à la DCRI qu’il y avait effectué des séjours touristiques et cela les a « rassurés ». Le Pakistan et l’Afghanistan sont en effet des destinations touristiques du moment très en vogue et particulièrement recommandées par les tours-opérateurs… Le propre frère de Mohamed, Abdelkader, était connu pour être impliqué dans une filière d’acheminement de djihadistes vers l’Irak.
« On ne peut vraiment pas dire que ce touriste un peu particulier ait été pris en compte », juge l’expert international des questions de sécurité et de terrorisme, François Heisbourg.
Et puis c’est vrai qu’il fallait suivre la piste d’extrême droite dont les journaux de gauche (voir l’ignoble une de Charlie-Hebdo) et de nombreux hommes politiques se gargarisaient (voir le communiqué du FN ci-dessous), tout le monde avait tellement envie que ce soit ça. Cela aurait été tellement plus moral et plus correct que l’ennemi public n° 1 ne soit pas cet islamiste français, emblématique, d’origine algérienne, prénommé Mohamed et se réclamant d’Al-Qaïda.
Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a une explication. « Même si ce jeune homme était signalé, il était impossible, faute d’éléments plus précis, de l’arrêter préventivement ou de le surveiller plus étroitement sous peine de constituer un Etat policier. » Le mot est lâché. Il vaut mieux en effet constituer un Etat sous menace terroriste dans lequel on assassine des enfants devant leurs écoles et l’on abat des soldats français dans la rue. Il vaut mieux laisser « mettre la France à genoux » comme s’en est vanté Mohamed Merah. La France n’est-elle donc pas en guerre après les actes terroristes qui viennent de l’ensanglanter et de l’endeuiller ?
Seule Marine Le Pen a eu la juste analyse : « le risque fondamentaliste a été sous-estimé dans notre pays. Il faut maintenant mener cette guerre contre ces groupes politico-religieux fondamentalistes ».
« Attention, nous n’avons pas affaire à des fous », analyse Samir Amghar, spécialiste du salafisme. « Les djihadistes obéissent à une rationalité. Ils sont persuadés du bien-fondé de leur acte. Il n’y a pas un seul profil. Le salafiste djihadiste n’est pas forcément en exclusion sociale. Il peut être intégré socialement et économiquement. »
Une cinquantaine de mosquées en France sont connues pour avoir un imam dont le discours est « radical ». Le parcours des djihadistes français passe généralement par eux, explique Yves Trotignon, ancien de la DGSE, spécialisé dans l’antiterrorisme. Repéré par un « recruteur », toujours en France, le « combattant de l’islam » est présenté à d’autres « frères » qui le testent sur ses idées, les limites de son engagement et lui demandent de se faire discret. C’est le début de la logique sectaire et de la clandestinité. Autre lieu de recrutement, les prisons où le prosélytisme islamiste a cours plus que jamais.
Le premier billet d’avion pour les camps d’entraînement et d’endoctrinement du Pakistan, d’Afghanistan, d’Irak ou du Yémen est « généralement financé par la quête ou les bonnes œuvres de la mosquée », poursuit Trotignon. De mieux en mieux. Mais ne perdons pas de vue que le grand risque c’est l’Etat policier.
La formation dans les zones de combat relève d’autres modes financiers. Il existe des ONG ou des donateurs richissimes au Qatar, dans les Emirats arabes unis ou en Arabie Saoudite qui financent ces circuits. Le financement se fait également localement. Par le trafic de stups dans les régions afghanes ou les prises d’otages dans les zones sahéliennes.
Après pareille tragédie, pareille horreur, pareille leçon, personne à part le Front national ne va donc s’interroger sur la nature du danger islamiste dans notre pays ? Par crainte d’amalgame, de stigmatisation et d’Etat policier, pour ne pas déplaire aux musulmans, la vérité ne sera pas dite et les mesures qui s’imposent ne seront pas prises ? Personne n’envisage par exemple de mettre hors circuit la mouvance salafiste en France ? Précisément ce courant qui considère la guerre sainte comme une obligation religieuse et qui veut remplacer les gouvernements par des Etats islamistes. Commençons par ça, déjà, en France. Par les prêches qui infestent les mosquées, pourrissent les cités, attisent la haine de la France, menacent la sécurité de l’Etat, des biens et des personnes et arment les combattants de l’islam pour massacrer nos enfants.

Drame de Toulouse : instrumentalisation indécente de Hollande

Les évènements de ces derniers jours ont bouleversé la France. Malheureusement, le Parti socialiste à brisé l’unité nationale, en exploitant les drames de Montauban et de Toulouse à des fins électoralistes. Tweets honteux, communication à outrance, photos avec les proches des victimes, François Hollande n’a pas lésiné sur les moyens pour exploiter l’actualité. Sordide !
La gauche française appelle, depuis la sortie d’un petit livre démagogique, à l’indignation. En effet, comment ne pas s’indigner devant l’instrumentalisation répugnante par Hollande et ses équipes des crimes atroces commis par Mohamed Merah ? Le candidat, habituellement inactif et prudent, n’aurait-il pas pu attendre quelques jours avant de reprendre sa campagne ? Était-il obligé d’exploiter la mort d’enfants juifs et de militaires français ?
Comment ne pas s’indigner devant la page d’accueil du site de François Hollande, qui présente une photo du candidat, tout sourire, aux côtés d’enfants d’une école de Seine Saint Denis, qu’il a rencontrés « afin de partager un moment de recueillement avec des jeunes élèves » ?
Comment ne pas s’indigner en lisant le fil Twitter de Manuel Valls, qui écrit un tweet en pleine synagogue, lors d’une cérémonie d’hommage aux victimes ?
Comment ne pas s’indigner en constatant que le candidat Hollande n’a pas pu s’empêcher de prendre la parole, avant même le président de la République, ce matin ?
Comment ne pas s’indigner devant l’équipe de 5 personnes, dont plusieurs communicants, que François Hollande a emmené avec lui à Montauban, pour la cérémonie officielle ?
La page d’accueil du site de François Hollande est éloquente : on y voit une photo du candidat, visiblement ravi, arborant un large sourire, au milieux d’enfants. Malheureusement, le titre de la photo rappelle la terrible vérité : « Tuerie de Toulouse: François Hollande observe une minute de silence dans une école de la Seine-saint-Denis ». Hollande a donc osé, sur son propre site de campagne (censé, donc, assurer la campagne du candidat), se servir des attentas pour faire son auto-promotion.
Le 19 mars, à la suite de la tuerie de Toulouse, le candidat socialiste se rendait à la synagogue Nazareth, afin de rendre hommage aux victimes. En consultant le compte Twitter de Manuel Valls, ont réalise que Hollande, Valls et Valérie Trierweiler (la journaliste de Direct 8, qui gère parallèlement la communication du candidat), n’étaient en fait là, que pour mener leur campagne. « Sommes avec #Hollande et @valtrier à la synagogue Nazareth..la foule dehors.la puissance des chants à l intérieur..la même émotion partagée », a donc tweetté le socialiste indécent, en pleine cérémonie.
Manuel Valls n’était-il pas censé se recueillir et rendre hommage aux victimes ? Pourquoi tweet-il, en pleine célébration religieuse, des messages de promotion pour François Hollande ? Sans parler du manque de respect envers les victimes et leurs proches (un tweet en pleine synagogue, dans ce contexte, c’est inhumain), cet exploitation de l’horreur fait froid dans le dos.
Le 22 mars, François Hollande est venu « rendre hommage » aux victimes, à Montauban. Pour cet hommage, il ne pouvait certainement pas se présenter sans ses trois conseillers de campagne, ni sans sa petite amie, la journaliste de direct 8, Valérie Trierweiler.
Pendants les 4 jours de désarroi national, François Hollande et ses équipes n’ont pas réussi à prendre un peu de hauteur et à mettre la campagne de côté. Pire, ils ont manipulé ce terrible drame à des fins électoralistes.
La récupération politicienne de tels crimes est une honte. Elle illustre le genre de petit bonhomme qu’est François Hollande.

La vie de château des locataires de l'Elysée

« Mon métier est dur », aime répéter Nicolas Sarkozy. Pourtant, avec près de 900 personnes aux petits soins, une résidence au bord la méditerranée, une autre à Versailles, un Airbus suréquipé et une retraite dorée… Président de la République offre aussi quelques avantages.
Au total, le budget de la présidence s’élève à 112 millions d’euros par an. Soit à peine 0,029 % de celui de l'Etat, prend soin de préciser l’Elysée sur son site internet. Sauf qu’il faut encore ajouter environ 30 millions d‘euros de frais payés par les autres ministères, souligne le député de gauche René Dosière qui s’est fait un nom en décryptant les comptes de l’Elysée.
Dans son dernier livre, "L’argent de l’Etat", René Dosière compile de nombreuses anecdotes sur les comptes du Palais durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Entre la forte hausse de son salaire, l’OPA lancée sur le pavillon de la Lanterne à Versailles, le coût faramineux du sommet de l’Union pour la Méditerranée (prix de revient du dîner officiel : 5.362 euros pour chacun des 200 invités), l’équipement de l’Airbus présidentiel… le parlementaire épingle les dépenses en Sarkozye.
Et ce n’est pas le dernier rapport de la Cour des comptes qui viendra le contredire. Si l’institution loue les progrès réalisés, il reste encore des efforts à faire. Petite visite guidée.
Capital, le journal d'où est tiré cette analyse, est franchement gonflé, le président de la république Française s'est octroyé une augmentation de salaire à la hauteur de celle de son premier ministre, et il qualifie cette hausse comme étant forte ???
Entre rien et quelque chose, c'est forcément fort, mais il faut bien voir dans tout cela une tentative avérée de dénigrement de la personne "Nicolas Sarkozy", Capital est un canard de gauche, un de plus.
Comme le sont l'Express le Point et le nouvel Observateur. 
SEUL "LE FIGARO" résiste encore à cet amalgame, mais pour combien de temps encore ?

Mensonge socialistes sur la dette publique
  Hollande attribue à Sarkozy toute la responsabilité de l’augmentation de la dette.
L’IFRAP, fondation qui étudie depuis 1985 l’efficacité des politiques publiques, a détaillé cette augmentation.

L’accroissement de la dette de la France pendant la législature 2007-2012 s’établit à 510 mil­liards d’euros. En voici le détail, selon l’IFRAP :

1) Le déficit structurel cumulé sur 5 ans résultant d’un budget en déficit chronique depuis 1974 sur la base d’une redistribution de revenus mise en place par les socialistes : 298 Mds.
2) Le déficit imputable à la crise, représentant notamment une chute brutale des recettes de TVA, est de 212 Mds.
3) Le déficit cumulé dû à la réduction des recettes par le gouvernement en 2007 est de 17,6 Mds. Il a été compensé par une augmentation de recettes en fin de mandat de 40 Mds, soit un solde positif de 22,4 Mds.

Cela montre le mensonge éhonté et grotesque des socialistes, qui passent sous silence que la politique débridée de redistribution qu’ils ont eux-mêmes mise en place représente 58 % de l’augmentation de la dette. La part due à la crise représentant 42 %.
L’action imputable au gouvernement, destinée à favoriser le développement de l’activité économique (travailler plus pour gagner plus), ne représente que 3,5 % du déficit. Ce dernier a été compensé par des recettes en fin de mandat, ramenant à un solde positif de 1,9 %, qui, intégré en diminution au déficit chronique, le ramène à 60 % de l’augmentation intrinsèque de la dette et non plus 58 %.

Voilà comment on caviarde la réalité pour redonner le pouvoir à ceux qui sont responsables directement de 60 % d’augmentation de la dette publique pendant le dernier mandat présidentiel de 5 ans !


Jean-Luc Mélenchon devance Marine Le Pen dans un sondage BVA

Jean-Luc Mélenchon accède pour la première fois à la troisième place dans les intentions de vote pour la présidentielle, avec 14 % au 1er tour, devançant Marine Le Pen et François Bayrou, selon un sondage BVA publié jeudi 22 mars pour Orange, la presse régionale et RTL, le premier réalisé après l'identification du tueur de Toulouse.
>> Voir notre comparateur des intentions de vote

"La poussée de 5 points en un mois [de Jean-Luc Mélenchon] corrélée à la baisse de 2 points de Marine Le Pen (13 %) et de 1 point de François Bayrou (12 %) montre que la tragédie de Toulouse qui n'avait guère de raison de lui profiter politiquement n'a en rien altéré la dynamique de sa campagne" et le succès du rassemblement de la Bastille dimanche, commente Gaël Sliman, directeur général de BVA. Il précise que "Marine Le Pen qui a très tôt réagi après que le tueur a été identifié ne profite pas pour le moment des tragiques circonstances. En recul constant depuis le début de l'année, elle a perdu 2 points depuis un mois et 1 point depuis 15 jours" selon un autre sondage BVA, pour Le Parisien cette fois, publié début mars.
SARKOZY ET HOLLANDE AU "COUDE À COUDE"
Nicolas Sarkozy, lui, progresse nettement au premier comme au second tour, "bénéficiant" de sa stature présidentielle dans l'épisode de crise traversé par le pays.
>> Lire : Le candidat Sarkozy se prépare à engranger le succès du président
Par rapport à la dernière enquête de BVA pour les mêmes commanditaires, effectuée à la mi-février, le président-candidat gagne 2 points, à 28 %, réduisant l'écart avec son rival socialiste, François Hollande (29,5 %), qui perd 1,5 point. Compte tenu des marges d'erreur, "les deux favoris sont au coude à coude", commente Gaël Sliman, directeur général de BVA. Ces deux mouvements confirment des tendances relevées par d'autres enquêtes depuis deux semaines.
EVA JOLY À 2 %
Bien que désormais officiellement candidats pour avoir réuni les 500 parrainages, Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) et Philippe Poutou (NPA), concurrents de M. Mélenchon à la gauche de la gauche, ne progressent pas et recueilleraient moins de 0,5 % chacun. La candidate d'EELV Eva Joly baisse de 1 point, à 2 %, Nicolas Dupont-Aignan gagnant lui un demi-point, à 1,5 %. Jacques Cheminade est crédité de moins de 0,5%.
Au second tour aussi, Nicolas Sarkozy (+2) se rapproche de François Hollande (-2), et serait battu par 54 % des voix contre 46 %, si ce second tour avait lieu dimanche prochain.
Sondage réalisé les 21 et 22 mars auprès d'un échantillon de Français recrutés par téléphone et interrogés par internet. Cet échantillon est constitué de 926 personnes inscrites sur les listes électorales, extraites d'un échantillon représentatif (978 personnes) de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).

DES DEUX DÉMAGOGIES, LA PLUS OUTRANCIÈRE L'EMPORTE.