TOUT EST DIT

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jeudi 6 décembre 2012

IL EST BEAU COCO !
 

Jean-Marc Ayrault fait le Perroquet par Veronique-Miquelly

La liste des élus de l'Ouest opposés au mariage pour tous

En France, 17 000 maires et adjoints ont signé l’appel appelé « protégeons l’enfance ». Membres du collectif des Maires pour l’enfance, ils sont opposés au projet de loi ouvrant le droit au mariage des homosexuels.
Le Collectif des Maires Pour l’Enfance affirme avec détermination « sa volonté de continuer à rassembler l’ensemble des officiers d’état civil opposés au projet de loi et d’amplifier cette mobilisation citoyenne afin que le Gouvernement retire son projet de loi et lance des états généraux ».
La liste des maires de Bretagne.

Les maires contre le mariage pour tous en Basse Normandie
La liste des maires de Basse-Normandie.
Les maires contre le mariage pour tous en Basse Normandie
La liste des maires des Pays de la Loire.
Liste des maires des Pays de la Loire

2017, le scénario maudit

2017, le scénario maudit


Si nous projetons de manière strictement linéaire la vie politique française en 2017, le compte est bon : le deuxième tour des présidentielles, le 6 mai 2017 opposera François Hollande au Front national avec la certitude quasi mathématique d’une victoire écrasante du premier. Toutes les conditions paraissent aujourd’hui réunies pour un tel scénario maudit : l’absence de tout leader crédible à droite, avec les deux prétendants qui viennent de se ridiculiser, la politique du gouvernement écolo-socialiste visant à conforter le parti de JM le Pen en aggravant l’ouverture du  pays aux flux migratoires et au communautarisme, l’augmentation des problèmes d’insécurité, la marche vers 4 millions de chômeurs, l’effondrement prévisible de l’Europe dans sa conception Maastrichtienne et son rejet croissant dans l’opinion, qu’aucun leader de la droite républicaine n’aura su anticiper.
Quels évènements sont susceptibles d’éviter le scénario catastrophe ?
Le premier est le retour en politique d’un Nicolas Sarkozy, suffisamment intuitif pour présenter un nouveau visage en particulier sur les questions européennes. Rien n’est cependant gagné. Dans l’histoire politique du monde occidental – française et américaine notamment –, on ne voit pas d’exemple d’un chef de l’Etat revenant au plus haut niveau après l’avoir quitté. Deux anciens présidents de la République ont toutefois repris le pouvoir comme présidents du Conseil (Premiers ministres) : Raymond Poincaré et Gaston Doumergue.
Le second est l’émergence d’un chef charismatique – aujourd’hui méconnu – qui bouleverse la donne politique. Il faut bien voir que François Hollande recueillait 1 à 2% dans les sondages un an avant son élection ! Cette nouvelle figure devrait alors combiner l’habileté nécessaire pour effectuer une telle percée, une intégrité absolue, la capacité à s’affranchir de l’esclavage de la pensée unique sur l’immigration et sur Bruxelles, l’audace et l’imagination indispensables pour aborder le monde moderne et sortir la France de sa grande dépression, économique et mentale. Tout le contraire de l’homo politicus actuel… Cet avènement surprise d’un homme (ou femme) providentiel(le) n’est pas une hypothèse évidente mais elle permet de garder une lueur d’espoir.
Les contradictions du pouvoir écolo-socialiste, l’aggravation des tensions au sommet de l’Etat qui atteignent un niveau sans précédent après 7 mois d’exercice du pouvoir pourraient conduire à une crise politique et sociale d’une extrême gravité. Qu’en sortira-t-il ? C’est d’un tel chaos qu’hélas, pourquoi pas, après avoir atteint le fond de l’abime, l’espérance pourrait renaître en France nous évitant le scénario maudit, terrifiant, d’une confrontation PS-FN en 2017 qui assure pour une décennie supplémentaire la main mise écolo-socialiste sur le pays.

Qui va payer la fracture ?

Qui va payer la fracture ?


UMP « canal historique » versus Rassemblement UMP (RUMP) : séparation de corps ou divorce ? Le groupe de députés fillonistes a été formellement constitué mardi à l’Assemblée mais l’ancien Premier ministre et Jean-François Copé ont annoncé néanmoins la poursuite de leurs discussions, au-delà de la date butoir fixée par Nicolas Sarkozy pour parvenir à une conciliation.

Les rivaux de l’UMP ont donc engagé mardi soir un troisième round de discussions, en tête-à-tête, pour tenter de trouver un accord sur la date d’un nouveau vote des militants pour élire le président de l’UMP. Ils avaient prévu de se revoir, selon leurs entourages, ce mercredi en fin d’après-midi. Les deux hommes s’étaient déjà retrouvés lundi par deux fois.

Président proclamé de l’UMP, mais contesté, Jean-François Copé propose un nouveau vote mais après les municipales de 2014. François Fillon le veut pour sa part « dans les meilleurs délais » (Présent du 4 décembre). Interrogé sur le dépassement de l’ultimatum fixé par Nicolas Sarkozy pour parvenir à un accord, l’ex-ministre de l’Intérieur et un de ses plus fidèles, Brice Hortefeux a dit sur BFMTV que le « message » de l’ancien chef de l’Etat avait « été entendu » et « son souhait concrétisé », puisque les deux hommes dialoguaient. T’as qu’à croire Grégoire !

Au lieu de tirer les leçons sur le fait que cette triste querelle de personnes reflète surtout la vacuité actuelle de gros partis qui ne sont aujourd’hui que des machines pour obtenir des places et le butin étatique sur fond d’alternance (droite-gauche) artificielle, certains commentateurs feignent toujours d’y voir une véritable crise idéologique qui profiterait dangereusement au Front national.

Exemple par Bruno Dive de Sud-0uest : «… de réelles différences existent entre l’héritier du gaullisme social et le tenant de la droite décomplexée. La querelle en cours, strictement politicienne, pourrait donc avoir au moins l’avantage de clarifier à terme les différences idéologiques entre les deux camps. De précéder quelques reclassements bienvenus. Et surtout de procéder à une analyse enfin sérieuse des raisons de la défaite de Nicolas Sarkozy, lequel est au passage une victime collatérale de cette affaire. » Ou par Michel Urvoy de Ouest-France : « Ainsi, le Rassemblement bleu marine (RBM) de Marine Le Pen propose d’accueillir tous les patriotes déçus, de droite et de gauche. Elle parie, plus encore que Jean-Louis Borloo, que la déliquescence des uns fera le profit des autres. Ouvrons les yeux ! »

Pour que le duel Copé-Fillon ce ne soit pas uniquement une course éperdue vers le pouvoir et le butin, il faudrait, comme dit Michel de Poncins, que « les deux coureurs aient des programmes différents et vraiment valables ce qui n’est pas le cas ». En fait, c’est coca-cola et pepsi-cola. Dans un entretien au Figaro, l’autre ancien Premier ministre Raffarin (proche de Copé) le reconnaît implicitement : « Les lignes politiques des deux équipes sont plus opaques. La droite forte est présente dans l’équipe Copé comme dans l’équipe Fillon. D’un point de vue idéologique, Guillaume Peltier et Eric Ciotti me paraissent assez proches. Ce n’est pas la ligne de l’humanisme libéral, qui a pourtant elle aussi des représentants dans chaque équipe. Il faudra donc un débat de clarification politique. Dans ce but, je réunis avec Luc Chatel et Jean Leonetti, ce mercredi à l’Assemblée, les 110 parlementaires qui ont signé la motion pour une France moderne et humaniste. Nous allons plaider dans l’union pour un retour à la politique avec un grand P. »

Derrière cette rhétorique de clarification et d’unité se cache la défense farouche d’un pacs, d’une alliance contre-nature, d’un melting-pot, dont la fonction principale est simplement la préservation des places et des prébendes de cette droite courbe contre l’émergence d’une force de conviction qui casserait ce système inconsistant et inefficace de propriétaires impotents du pouvoir. Raffarin le dit d’ailleurs autrement mais très clairement : « Il va nous falloir être créatifs ! Toute organisation qui assurera à la fois notre cohérence et notre mobilisation sera bienvenue.  
La mort de l’UMP, ce serait l’avenir du FN. » 
Tout est dit !