TOUT EST DIT

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samedi 12 octobre 2013

Le déficit budgétaire grec 2012 révisé à 6,2% du PIB


Le déficit budgétaire grec a représenté 6,2% du produit intérieur brut en 2012, une proportion supérieure aux 6% estimés initialement, a annoncé vendredi l'agence statistique Elstat.
Ce taux ne prend pas en compte l'aide publique apportée aux banques.
Malgré cette révision à la hausse, il reste inférieur aux 6,6% visés l'année dernière par le gouvernement.
La Grèce a annoncé jeudi avoir dégagé un excédent budgétaire primaire (c'est-à-dire hors service de la dette) de 2,6 milliards d'euros sur les neuf premiers mois de l'année, ce qui pourrait lui permettre d'atteindre les objectifs budgétaires fixés pour cette année par le plan d'aide international.
En prenant en compte le soutien de l'Etat aux banques, le déficit budgétaire a représenté 9,0% du PIB l'an passé, au lieu de 10,0% en première estimation, a précisé Elstat.
L'organisme n'a pas révisé les chiffres de la dette publique. Celle-ci a représenté 156,9% du POB en 2012 contre 170,3% en 2011.

Un élu parisien propose d'accueillir des Roms dans le XVIe arrondissement


Lundi, Ian Brossat, élu communiste à Paris, déposera un vœu proposant la création d'un village d'insertion dans cet arrondissement de l'ouest parisien.
Ian Brossat, élu au conseil de Paris et chef de file du PCF pour les prochaines municipales de la capitale, déposera lundi 14 octobre un vœu qui risque de faire du bruit: établir dans le XVIe arrondissement parisien un village d'insertion à destinationde familles roms. Une structure comme il en existe en Seine-Saint-Denis, à Strasbourg ou à Grenoble. Arguant que ces familles sont «originaires d'états membres de l'Union Européenne», il explique son initiative.
Regardez le ce petit con, il respire l'intelligence
de demain, l'avenir de vos enfants est entre ses mains !!!
Le Figaro. - Pour quelles raisons souhaitez-vous engager ce débat pour l'ouverture d'un village d'insertion dans le XVIe arrondissement de Paris?
Ian Brossat. - Il y a deux raisons principales au dépôt de ce vœu. La première, c'est un climat politique actuel qui pousse à une stigmatisation et à une instrumentalisation de la question de ces populations, entretenue d'ailleurs par Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur. La seconde, c'est la nécessité de trouver sur ce sujet des solutions positives. Nous proposons l'établissement de ce village d'insertion dans l'ouest parisien parce que par solidarité, l'effort doit être mieux partagé. Il n'y a pas de raison que les seuls communes de Seine-Saint-Denis soient concernées par le sujet, alors que 10.000 des 17.000 roms présents en France vivent en Ile-de-France.
N'y a-t-il pas une envie de provoquer en citant l'exemple de cet arrondissement?
Je tiens surtout compte de la réalité de cet arrondissement. C'est le plus grand arrondissement parisien, c'est aussi, après le XIIe, le moins densément peuplé de Paris. Par ailleurs, sa population a décru selon l'Insee de plus de 40.000 habitants entre 1968 et 2009…
Pensez-vous que cette initiative ait des chances d'aboutir?
Je fais ce vœu au nom du groupe du Parti Communiste et des élus du Front de Gauche au Conseil de Paris, qui compte 10 membres, mais je suis convaincu d'être entendu. Je sais déjà que ma proposition est accueillie avec intérêt par de nombreux élus. Il ne m'a pas échappé qu'il risque d'y avoir une certaine opposition à ce projet de la part des élus du XVIe, mais c'est au Conseil de Paris de décider de cette implantation.

LE GRAND GÂCHIS


Savez vous quelle est la plus grande des administrations au monde après l'armée chinoise ?
L'éducation nationale française : 1 418 744 personnes (plus que l'Armée Russe, ex Armée Rouge). Et sur ce chiffre, il y a moins d'1 million d'enseignants ! C'est à dire qu'il y a 512 087 "administratifs" (hors restauration et services annexes bien sur). Savez vous que sur ces 512 087 personnes, une commission d'enquête de l'assemblée a trouvé 37
.664 salariés qui n'apparaissent que dans la colonne "dépense de personnel" et dont personne ne sait ce qu'ils font.

Le coût de cette gigantesque plaisanterie ? 650 milliards de Francs par an, soit le prix de 52 porte-avions nucléaires de 36 000 tonnes (avec hélice en état de marche).
Il y a aujourd'hui
459 600 élèves de moins qu'en 1991, mais 247 000 enseignants de plus. Les résultats : sur 726.000 jeunes qui quittent chaque année le système, le ministère reconnaît lui même que 439 000 n'ont "aucune réelle formation".

Il y a aujourd'hui 236
.583 étudiants en "Sciences humaines et sociales" dans les Facs : chacun coûte 48.000 par an à la collectivité. Et tout le monde sait qu'il n'y a qu'une poignée de postes à pourvoir dans ce Secteur (5.000 par an ? peut être 10 000 ?).
Rappelons que l'OCDE a classé la France très loin des autres nations Occidentales en comptant 40 % d'illettrés en France (capacité à lire, comprendre et résumer en cinq lignes un texte simple de 20 lignes)

Enfin, sur les 13 meilleurs lycées parisiens sur le résultat au bac, 11 sont .... privés.
Les fonctionnaires représentent 27 % de la population active ayant un emploi, alors que chez les autres pays du G7, on ne dépasse jamais 13 %.

La guerre continue ...

La guerre continue ...


La paix ? Quelle paix ? Comment peut-on prétendre 'uvrer à la paix quand on décerne le prix Nobel à un « machin » inapréhendable chargé de veiller à ce que la guerre sème la mort en respectant les règlements internationaux ? Le nouveau massacre de 200 innocents en Syrie, tués par des rebelles cette fois, avec des armes conventionnelles, est-il sur une autre échelle de l'abomination ? Peut-on se contenter de louer la destruction des armes chimiques en fermant les yeux sur les tueries quotidiennes ? Après les prix Nobel à Obama et à l'Union européenne, la récompense attribuée à ce groupe d'experts de l'armement est un nouveau discrédit sur l'académie Nobel et un sale coup pour les utopistes qui croient encore à la paix universelle.
Syrie, Congo, Palestine, Irak, Lampedusa, Niger, Soudan, Birmanie… La liste serait longue des endroits sur notre planète où le malheur, la violence, la famine et le viol sont le quotidien de femmes et d'enfants victimes de la folie des hommes. Tant de drames, de charniers, tant d'images à pleurer de rage, tant de silences aussi, comme autant de complicités qui enlèvent bien du sens au prix Nobel de la paix.
Heureusement, ces palmarès indignes seront vite disqualifiés et effacés par nos mémoires incrédules et rebelles. Sur les chaises de la dignité, aux côtés des Desmond Tutu, Rigoberta Menchu, Mère Teresa, Mandela, de Klerk…, nous les remplacerons par la jeune Malala et par le docteur Mukwege. Les témoignages et les actes de la militante pakistanaise et du gynécologue congolais sont de ceux qui méritaient d'être gravés dans le marbre de la paix. Coïncidence sans doute, mais l'une pour le droit à l'éducation face aux obscurantistes talibans, et l'autre pour que le viol ne soit plus une arme de guerre dans l'enfer du Kivu, 'uvrent pour changer la condition féminine moyenâgeuse de leurs pays poudrières.
Ce sont là de rudes combats dans la droite ligne de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Ils honorent ceux qui les mènent et devraient interpeller ceux qui n'apportent pas le soutien vital à ces nobles causes. Pendant les congratulations, les guerres continuent. Ainsi va la paix.

Les atteintes à la nature sont aussi des crimes contre l'humanité


La guerre est le pire des fléaux. Nous le savons tous car, aux morts qu'elle inflige, s'ajoutent les haines entre les hommes. On a essayé de limiter l'atrocité de la guerre. On a rédigé des conventions pour la sauvegarde des prisonniers, pour respecter et soigner les blessés. On a créé des tribunaux pour sanctionner les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité. Malheureusement, la guerre reste la guerre... en Syrie, en Irak et ailleurs, sous des formes différentes qui ne sont pas moins destructrices.
Mais il est moins courant de réfléchir aux dégâts causés par la guerre à l'environnement. On a constaté combien les destructions d'équipements, d'habitats, d'infrastructures peuvent être considérables, mais on oublie trop souvent les désastres causés par la guerre à notre mère à tous : la nature. « Ces dégâts environnementaux perdurent bien après les conflits, au détriment des populations, des agricultures vivrières, de la faune et de la flore », explique Claude-Marie Vadrot, auteur du livre Guerre et environnement (1). Il évoque les forêts détruites par la défoliation, des palmeraies empoisonnées par des ingrédients chimiques privant la population concernée de cette ressource.
De plus, certains types d'armes comme les obus ou les bombes à uranium enrichi contaminent pour longtemps les zones où elles ont été utilisées. N'oublions pas non plus les mines avec leurs sous-munitions qui se dispersent sur de vastes étendues et tuent encore bien après leur largage, empêchant les paysans de cultiver leurs terres.
Identifier et condamner les crimes contre la nature
Et la mer ? Qu'on songe à la sévérité, tout à fait justifiée d'ailleurs, avec laquelle on juge et condamne les commandants de navires qui dégazent au large. Quand on constate les ravages des marées noires, on peut imaginer ce qu'un conflit avec des batailles en mer entraîne comme pollutions. Les navires coulés restituent, tôt ou tard, le carburant de leurs soutes, sans parler des cargaisons entières de produits pétroliers répandus en mer lorsque leur transporteur est coulé.
On voit combien nous sommes négligents vis-à-vis de la planète, devenue si petite que l'on en connaît tous les coins et les recoins et aussi presque toutes les richesses qu'elle nous réserve pour l'avenir, si du moins nous ne les gaspillons pas par nos folies consommatrices et nos imprudences guerrières.
Malheureusement, aux condamnations des crimes contre l'humanité, nos instances internationales n'ont pas encore ajouté la condamnation des crimes contre la nature qui ont pourtant des conséquences sur l'humanité vivant aujourd'hui et sur celle qui nous succédera demain.
On le voit, l'Organisation des nations unies (Onu) et l'Union européenne ont encore beaucoup à inventer en ces domaines. Plutôt que de les décrier, incitons-les à progresser sur ces chemins où se joue l'avenir de l'humanité. Comme l'a fait hier l'Académie d'Oslo en décernant son prix Nobel de la Paix à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
(1) Éditions Delachaux et Niestlé ; Libération, 9 octobre.

Hôpital, de la blouse blanche au kimono…

Hôpital, de la blouse blanche au kimono…
La méthode Grouille-Smolis, dûment brevetée, se répand dans les hôpitaux français. À tel point qu’on se demande si le prix Nobel de médecine ne lui sera pas un jour décerné. Deux hommes s’en partageront alors le bénéfice. Dominique Grouille, docteur anesthésiste et François Smolis, un infirmier karatéka. Leur traitement révolutionnaire a vu le jour au CHU de Limoges. Il s’impose déjà comme obligatoire, là-bas, pour les personnels des urgences. Face à l’adversité, tous y suivent des cours d’autodéfense “adaptés au milieu”. Plus question de subir sans broncher le “coup de tête” du migraineux irascible ou la brutalité des patients impatients. Les blouses blanches savent désormais comment riposter. On leur a appris les gestes simples de l’art martial, la manchette salvatrice, la manière de transformer une chaise “en bouclier”……
Faut-il ajouter la “castagne” en codicille au serment d’Hippocrate ? “Chez nous, on ne peut pas se permettre d’infliger un bleu ou la moindre bosse au client !” préviennent quand même les pères fondateurs.
Reste que le soignant, signe des temps, doit anticiper l’éventuelle violence du soigné. Le service public se vit dangereusement. La remarque vaut aussi pour l’instituteur, le fonctionnaire de Pôle Emploi, les assistantes sociales, le contrôleur SCNF… Bienvenue dans le XXIe siècle, jungle numérique et désert éthique ! Avec le bonjour de Cioran, au passage : “Le progrès n’est rien d’autre qu’un élan vers le pire.”

Elisabeth Bousquet, ou la victime passée sous silence

Dernièrement, on a beaucoup parlé d’Hamida Djandoubi, le dernier condamné à mort de France, guillotiné à Marseille en septembre 1977. On s’est épanché de remords quant à la peine capitale, avec une description larmoyante de la longue attente du meurtrier dans sa salle d’exécution. La foule de détails avec laquelle la scène est racontée nous présente un condamné victime de la société, impuissant face à la machinerie étatique qui s’est mise en tête de broyer une vie humaine qui, après tout, valait la peine d’être vécue. L’article du Monde est à ce sujet tout à fait insistant, mettant en avant la fragilité de la vie d’un homme ordinaire face à la dureté d’une justice d’un « autre temps ». Il est évident que les deux courants qui s’opposent sur la peine de mort ont tous deux des arguments valables. La liberté est laissée à chacun de juger de la chose en son âme et conscience.


Toutefois, une chose tout à fait révoltante, que l’on soit pour ou contre la peine capitale, est le silence total concernant la victime des crimes à l’origine du destin d’Hamida Djandoubi. On n’y apprend pas même son nom, ce qui est un comble de mépris à l’égard de cette victime de la folie furieuse de cet assassin.
Cette femme, c’est Elisabeth Bousquet, une des nombreuses conquêtes du futur bourreau. Alors que ce dernier avait pour habitude de prostituer les filles qu’il contrôlait, Elisabeth refusa de céder aux menaces de son amant de l’époque. Hors de lui, il l’insulte, la bat et finit en prison.
Dès sa sortie, en juillet 1974, il l’enlève. Arrivé chez lui, il la jette à terre, la frappe, l’assomme et la viole. Comble de barbarie, il lui brûle les seins et le sexe avec le bout de sa cigarette. La femme gît au sol, et le tortionnaire l’asperge d’essence avant de tenter de l’enflammer. Voyant que cela ne prend pas, il emporte le corps de la malheureuse dans son cabanon, et l’y étrangle, sous les yeux de deux mineures qu’il prostituait.
Se focaliser sur l’assassin et son parcours, pour ensuite combattre la peine de mort, a eu pour effet un abandon mémoriel de la victime de la part de nos médias. On y défend maintenant le malfaisant, qu’on victimise au nom d’une idéologie droit de l’hommiste qui se contredit elle-même.
À quand un article du Monde en mémoire à la mort tragique d’Elisabeth Bousquet ? Où sont les revendications féministes qui habituellement fusent dans de telles situations ? Citoyens, Citoyennes, ne laissons pas la désinformation triompher au nom d’une idéologie immorale !


Mais que font les féministes


Dernièrement, la médiacratie nous a beaucoup parlé d’Hamida DJANDJOUBI, le dernier condamné à mort de France, guillotiné à Marseille en septembre 1977.

C’est la larme à l’œil que l’Immonde nous a décrit la longue attente de ce pauvre homme victime de la société, face à la dureté d’une justice d’un « autre temps ».

Mais personne ne nous a parlé d’Elisabeth BOUSQUET la victime de ce bourreau sanguinaire et on s'étonnera du mutisme de BELKACEM.
Hamida DJANDJOUBI prostituait les filles qu’il séduisait.
Elisabeth refuse de céder aux menaces de son amant de l’époque.

Hors de lui, il l’insulte, la bat et finit en prison.
Dès sa sortie de prison, en juillet 1974, il l’enlève. 
Arrivé chez lui, il la jette à terre, la frappe, l’assomme et la viole. 
Comble de barbarie, il lui brûle les seins et le sexe avec le bout de sa cigarette. La femme gît au sol, et le tortionnaire l’asperge d’essence avant de tenter de l’enflammer. Voyant que cela ne prend pas, il emporte le corps de la malheureuse dans son cabanon, et l’étrangle, sous les yeux de deux mineures qu’il prostituait.
Je pense qu’on aurait dû le faire écarteler après lui avoir brisé les os mais DELANOE est bien capable de nous baptiser une rue de PARIS du nom d’Hamida DJANDJOUBI.

Longeval







Peillon annonce les nouveaux progammes

Peillon annonce les nouveaux progammes


Le ministre de l’Education nationale ne pouvant cacher la lente dégringolade du niveau scolaire des petits élèves de ladite, il a décidé de mettre le paquet. Les programmes ont été changés en 2002 et 2008 ? Qu’à cela ne tienne, jeudi matin il a installé à l’Institut de France un nouveau Conseil supérieur des programmes réunissant politiques, experts, professionnels de l’éducation et représentants de la « société civile » qui plancheront – pas gratis et à parité hommes-femmes, comme si cela avait une importance – sur tout. Ce que les enfants devront apprendre, comment, par qui et à la suite de quelle formation, et quelle évaluation permettra de vérifier l’ensemble.
Les éditeurs de manuels scolaires se frottent déjà les mains.
Les syndicats et les pédagogistes aussi, sans doute, puisque les programmes de Xavier Darcos, en 2008, avaient remis à l’honneur au primaire quelques pratiques oubliées et égratigné – oh ! si peu – les aberrations des méthodes globales.
La réforme s’annonce importante, centrée sur les apprentissages fondamentaux mais éclatée parmi les disciplines culturelles. Le président Alain Boissinot, inspecteur général de lettres, a déjà fait savoir que s’il faut « bien faire apparaître la cohérence de tous » les apprentissages – « connaissances, compétences et culture », il ne faudra pas juxtaposer des heures de différentes matières. « On peut faire travailler la maîtrise de la langue en étudiant une œuvre dans le cadre d’un parcours d’éducation artistique », assurait Peillon jeudi au Parisien. La fameuse « transversalité » n’a pas fini de faire des dégâts.
Assise sur la morale laïque qui, elle, fera l’objet d’un enseignement spécifique, la réforme Peillon est garantie brute de toute pression partisane. La preuve ? Six élus du Sénat et de l’Assemblée, pris pour moitié dans la majorité et pour moitié dans l’opposition, participeront aux travaux. « Car il n’y aurait rien de pire que de politiser les programmes », assure Peillon.
Pardon, M. le ministre, c’est déjà fait.
Et ce n’est pas près de cesser : la vice-présidente Anny Cazenave est une spécialiste en développement durable du CNRS, les « personnalités qualifiées » proviennent de la très laïciste Ligue de l’Enseignement (Eric Favey est son secrétaire général adjoint), de l’Institut de recherche de la FSU (Denis Paget qui est pour une « culture médiatisée qui ne soit pas la transposition des modes de pensée et d’apprentissage des enfants les plus favorisés » et pour la réduction de « la pression précoce de l’évaluation », chéri du PCF), ou des IUFM, comme Sylvie Plane, partisane de la grammaire fonctionnelle et décervelante pour qui les présupposés du programme de 2008 « refuse aux élèves le droit de s’engager intellectuellement ».
Le pire est donc probable.
Car si, M. le ministre, vous aviez une once de préoccupation par rapport à la formation scolaire et intellectuelle de nos enfants, vous auriez déjà viré tous les experts de la rue de Grenelle, consulté les écoles libres d’où les enfants sortent en sachant lire et compter, et arrêté l’impression de la plupart des manuels de lecture. On aurait fait de chouettes économies et moins de séances de rattrapage, de soutien, de pédopsy et d’orthophonie.
Mais pardon de vous déranger avec ça, M. le ministre. Vous ne savez déjà plus où donner de la tête à l’heure où même les institutrices de maternelle font des nuits blanches parce que, pour mieux arracher leurs petits choux à l’influence néfaste de leurs familles, on les confie maintenant à n’importe qui sous prétexte d’activités périscolaires. Et vous préparez votre campagne en position éligible sur une liste PS au Parlement européen où vous ne siégerez pas, juste pour vous donner une « légitimité ».
Une suggestion : et si vous vous présentiez plutôt aux municipales ? La bataille serait plus rude. Vous pourriez même la perdre. Vos programmes s’envoleraient avec votre légitimité.
Car ce que nous réclamons à l’école, c’est la vraie liberté, celle d’apprendre à lire et à écrire, d’analyser et de comprendre, et de faire leurs choix en vérité. Mais c’est cela qui vous fait peur…