TOUT EST DIT

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mardi 28 juin 2011

Il n'y a pas de plan B pour la Grèce, affirme la Commission européenne

L'adoption par le Parlement grec cette semaine du plan d'austérité est "le seul moyen" pour le pays d'éviter une faillite immédiate, a prévenu mardi la Commission européenne, en affirmant qu'il n'y a "pas de plan B". "Le seul moyen d'éviter un défaut [de paiement] immédiat est l'adoption par le Parlement du programme économique révisé", a indiqué le commissaire aux affaires économiques, Olli Rehn, dans un communiqué. "Il doit être approuvé pour que la prochaine tranche du plan d'assistance financière soit versée", souligne-t-il."A ceux qui spéculent sur d'autres options, je dis clairement, il n'y a pas de plan B pour éviter un défaut", ajoute Olli Rehn.


Ce programme d'austérité pluriannuel (2012-2015), dont Athènes a finalisé les derniers détails la semaine dernière avec ses bailleurs de fonds internationaux, prévoit 28,4 milliards d'euros de mesures d'économies et 50 milliards d'euros de privatisations. L'examen au Parlement a lieu cette semaine, et son adoption d'ici à jeudi est une condition sine qua non pour que le pays obtienne des Européens et du Fonds monétaire international l'argent frais dont il a un besoin urgent pour faire face à ses remboursements de dette. Les mesures d'austérité "doivent être approuvées pour que la prochaine tranche d'assistance financière soit versée", à savoir 12 milliards d'euros sur les 110 milliards promis l'an dernier à Athènes par les Européens et le FMI, a martelé Olli Rehn. "Il n'y a pas de plan B pour éviter un défaut", a insisté le commissaire, réfutant des déclarations faites ces derniers jours par quelques responsables européens.
"L'Union européenne reste prête à aider la Grèce. Mais l'Europe peut seulement aider la Grèce si la Grèce s'aide elle-même", a indiqué Olli Rehn, qui "appelle les dirigeants politiques grecs à assumer leurs responsabilités". "Le peuple grec et ses représentants démocratiques font face à un choix critique : réformer l'économie est certainement un défi, mais cela reste une bien meilleure solution qu'un défaut, qui frapperait le plus durement les plus vulnérables", a-t-il souligné. "C'est aussi une question de justice sociale. Un défi crucial consiste à combattre l'évasion fiscale et à encourager le vrai entreprenariat, qui soutient le travail honnête", a encore dit le commissaire.
La Grèce tourne au ralenti, mardi, au premier jour d'une grève de 48 heures comprenant coupures d'électricité et annulations de vol, alors que les députés poursuivent l'examen d'un projet de loi budgétaire d'austérité, crucial pour l'obtention d'un nouvelle aide financière. Mardi, le gouvernement socialiste a reçu une critique à peine déguisée de la bouche du gouverneur de la Banque de Grèce, Georges Provopoulos, qui estime que le plan d'austérité — que le premier ministre a appelé solennellement à voter lundi soir en faisant appel à l'esprit patriotique des députés — contient trop de hausses d'impôts et pas assez de réductions de dépenses. "Continuer d'empiler plus d'impôts sur les épaules des contribuables a atteint ses limites", a-t-il dit dans une interview au Kathimerini.

Le commentaire politique de Christophe Barbier




Aubry, sur le coup de midi

La “dame des 35 heures” parlera sur le coup de midi. Aujourd’hui, brisant un insoutenable suspense, Martine Aubry va se porter candidate à la candidature. Elle s’exprimera depuis Lille, en un lieu baptisé “Saint-Sauveur”, comme pour mieux convoquer les miracles électoraux. Pourquoi pas Lourdes, carrément ? Il s’agit, en fait, d’une ancienne gare ferroviaire transformée en centre culturel. Voyez le symbole : pour gagner l’Élysée en 2012, cheminots et “bobos” devront se donner la main.

Voici donc le PS en ordre de marche pour la bataille présidentielle. Enfin, presque. Certes, le système de “la primaire citoyenne” constitue une avancée démocratique. Le peuple de gauche désignera directement son champion. Mais la compétition interne pourrait bien diviser les prétendants. Entre Aubry, Hollande, Royal, Valls, Montebourg et consorts, le débat risque de tourner au vinaigre. De la confrontation d’idées au déchirement durable, il n’y a qu’un pas.

Les incorrigibles “socialos”, en somme, retomberaient dans l’ornière des querelles fratricides. À droite, beaucoup ricanent déjà sur leur nouvelle “machine à perdre”. Comment expliquer, alors, que l’UMP s’acharne à la démonter ? Jusqu’à y renifler un parfum quasi pétainiste : “Attention danger, fichage politique !” Confondre la rue de Solférino et la rue Lauriston, quand même… Tant d’outrance laisse à penser que la primaire du PS, finalement, inquiète le camp sarkozyste davantage qu’elle ne le réjouit.

Le volontarisme du grand emprunt


C'est entendu, le grand emprunt de Nicolas Sarkozy ne fera pas oublier les errements contre-productifs du paquet fiscal de la loi Tepa (travail, emploi, pouvoir d'achat) appliquée à contre temps de la crise ; et que le gouvernement aura finalement détricoté dans l'urgence.

Il ne fera pas non plus un sort aux dérives parfois inconséquentes et clientélistes de la dépense publique qui a connu de belles heures ces dernières années. Il n'empêche : Nicolas Sarkozy aurait eu tort de se priver d'un bon coup de promotion sur la mesure économique qui restera peut-être le meilleur marqueur de son volontarisme économique. Même s'il en trouvait l'idée « absurde » à l'origine.

S'il y a un bon argument à valoriser dans une politique économique pas toujours lisible, il est là, dans cet emprunt un peu exagérément qualifié de « grand ». Réellement branché sur l'avenir ¯ l'innovation, l'université, la recherche ¯ il traduit, pour une fois, une évidente capacité présidentielle à lever le nez du guidon, du conjoncturel. Il offre peu de prise à une opposition solidement argumentée.

Pas de vrai procès en saupoudrage possible, contrairement aux pôles de compétitivité il n'y a pas si longtemps. Pas de confusion, comme dans tous les plans de relance servis depuis vingt ans, entre dépenses courantes et vrais investissements. Pas de primes aux chasseurs de primes et aux lobbies du bâtiment. Pas non plus de grosse critique étayée sur le coût de la dépense. Bien piloté par René Ricol ¯ un orfèvre ¯ l'emprunt ne fonctionne pas comme un robinet à subventions : cela aussi est un peu nouveau dans la culture française.

Impasse européenne

Et pourtant, il manque sans doute deux dimensions essentielles dans l'emprunt Sarkozy. La première concerne la continuité de l'effort. L'avenir ne se limite pas à l'horizon des quelques années d'impact du plan. Il est affaire de persévérance et d'investissements dans la durée. Le grand emprunt mise sur un coup : 35 milliards, circulez. Et pour cause, en quête de vertu budgétaire pour éviter un mauvais coup (coût) des marchés, l'État dépensier n'a plus la moindre marge de manoeuvre. La cigale ayant dépensé tout l'été se trouva fort dépourvue, n'est-ce pas...

La seconde interrogation tient à l'évidente impasse européenne du grand emprunt. Comment ne pas être frappé du cavalier seul de la France, au moment où toute l'Europe fait le forcing pour souder les rangs dans le sauvetage de la Grèce ? Face au risque d'implosion de l'euro, l'Union européenne (France en tête) est capable de rameuter toutes les énergies pour sauver les meubles, pour se sauver. Sur la défensive, elle s'en tire toujours, ou presque, collectivement. Mais, toujours ou presque, elle semble incapable de passer à l'offensive, de projeter une ambition commune.

Il y a quarante ans, l'Europe osait investir dans la « folie » collective de l'Airbus. Au dernier Salon aéronautique du Bourget, elle en tirait encore de solides dividendes. Le lancement d'un programme comme Airbus n'est sans doute plus de saison. Et pourtant ! Si seulement l'esprit d'Airbus pouvait souffler un peu sur cette Union brinquebalante...

Envie 

Tu veux ou tu veux pas ? La chanson est dans l’air depuis des mois, et Martine Aubry répond enfin aujourd’hui : elle veut, elle sera candidate. Mais en a-t-elle vraiment envie ? Ce n’est pas lui faire injure que de poser la question. Car elle a tant paru hésiter, prête à s’effacer devant son camarade Dominique Strauss-Kahn, qui lui-même ne manifestait pas vraiment une grosse envie — enfin, pas de ce côté-là. Le facteur Besancenot, lui, a déjà dit non, pas envie, comme la jeune Cécile Duflot. Jean-Louis Borloo se tâte, Pierre Moscovici s’interroge, François Bayrou temporise, Nicolas Sarkozy joue les déjà servis… Il faut certes laisser du temps au temps. Mais tout de même, si les candidats veulent que nous allions voter, il faudra bien à un moment qu’ils nous montrent leur envie. Qu’ils nous la prouvent, la crient et la proclament, pour nous donner l’envie d’avoir envie d’eux.

Hugo Chavez, un révolutionnaire du passé ?

Depuis quelques jours, des rumeurs sur l’état de santé de Hugo Chavez, opéré d’un abcès pelvien le 10 juin à La Havane, alors qu’il effectuait une visite officielle à Cuba chez son parrain, Fidel Castro, circulent sur le Net. Les médecins cubains restent muets et le président vénézuélien – habituellement omniprésent dans les médias – brille par son absence. Ainsi, les déclarations de ses ministres assurant que Chavez « récupère » et « donne des ordres depuis Cuba » n’ont pas convaincu l’opposition de droite latino-américaine, qui le tient pour le plus dangereux des extrémistes rouges et rêvent de sa mort. Il est vrai que la disparition subite de « Hugo Boss », qui a financé la plupart des leaders de gauche du continent latino-américain depuis dix ans (Evo Morales en Bolivie, Rafael Correa en Equateur, Hollanta Humala au Pérou, etc.), aurait des conséquences géopolitiques importantes. Rappelons que Chavez est à l’origine de l’« Alternative bolivarienne pour les Amériques » (ALBA, dont sont aussi membres la Bolivie, Cuba, le Nicaragua, l’Equateur, etc.), dans le cadre duquel le Venezuela, riche en pétrole, octroie de nombreux prêts et dons aux voisins « anti-impérialistes ». Dans ce même contexte tiers-mondiste, l’homme à la chemise rouge (qui s’est fait voter les pleins pouvoirs) a noué des relations stratégiques avec la Libye de Kadhafi (recevant le prix Kadhafi des Droits de l’homme) et l’Iran du président Mahmud Ahmadinejad, dont il soutient les projets nucléaires. Certes, d’autres leaders latino-américains poursuivront la « revolucion ». Mais aucun successeur n’a son charisme et son culot démagogique parfois proche de la folie. Egalement surnommé « fléau de l’oligarchie et héros des pauvres », ou même « El Comandante », en référence à Che Guevara, Hugo Rafael Chavez Frias fait figure de héros des antimondialisations lorsqu’il réclame la disparition du Fonds monétaire international, ou appelle les pauvres à prendre les biens des riches…. Idolâtré au sein d’une certaine gauche tiers-mondiste comme d’une certaine extrême droite anti-américaine, il développe régulièrement dans son émission « Alo Presidente », le thème du « complot des oligarchies financières » pro-américaines et le Satan israélien, d’où son succès dans le monde islamique. Pour le président iranien, Ahmadinejad, ou le Hamas palestinien, Hugo Chavez est « le champion de la lutte anti-impérialiste ». Depuis 2005, l’Iran et le Venezuela ont passé 200 accords de commerce portant sur 25 milliards de dollars. A l’occasion de la réélection d’Ahmadinejad contestée de 2009, Chavez fut le premier chef d’Etat du monde à souhaiter « bonne chance » à son « frère ». Concernant les révolutions arabes, il a soutenu les pires dictateurs (Bachar al-Assad en Syrie, Kadhafi en Libye) qui, comme Ahmadinejad, matent dans le sang les révolutionnaires. Comme ses alliés dictatoriaux syrien, iranien ou libyen, Chavez en est resté aux schémas de la guerre froide et il n’a pas compris que les nouveaux révolutionnaires réclament un ordre nouveau et de nouvelles figures.

Le rôle des créanciers privés de la Grèce se précise

Nicolas Sarkozy a confirmé ce lundi que le gouvernement ainsi que les institutions financières françaises avaient proposé un plan pour la participation des créanciers privés de la Grèce au sauvetage du pays. Des précisions ont par ailleurs été apportées au cours de la journée. Paris attend maintenant de savoir si les autres banques européennes seraient prêtes à adopter ce schéma, tandis qu'un "plan B" serait en préparation.

Le président Sarkozy a confirmé ce lundi que le gouvernement ainsi que les institutions financières françaises allaient proposer un nouveau plan pour la participation des créanciers privés de la Grèce au sauvetage du pays. L’accord porterait sur les titres de dettes arrivant à échéance entre 2011 et 2014 et prévoirait la mise en place d’une structure de défaisance, selon Reuters. Il permettrait, via cette structure, de réinvestir seulement 70% des sommes reçues lors des remboursements des emprunts grecs arrivés à échéance. Au total, 50% des encours seraient alloués à l’achat de nouveaux emprunts grecs, émis à 30 ans et les 20% restants dans des titres dits "zéro coupon", émis par une entité supranationale notée AAA, le Fonds européen de stabilité financière ou la Banque européenne d’investissement par exemple.
Concrètement, cette structure ou "special purpose vehicle" (SPV) aurait l'avantage de faire sortir les titres de dette grecque des bilans des banques, a expliqué cette source. Pour 100 de dette portée, les institutions financières participantes recevraient 30 en cash et le SPV investirait 50 dans de nouvelles obligations grecques à 30 ans et 20 en obligations zéro coupon notées AAA d'une durée comparable.
Le chef de l’Etat a en outre précisé qu’il espérait voir ce plan adopté par les autres partenaires européens. Les banques françaises ont en effet indiqué qu'elles n'adopteraient pas de telles mesures de manière unilatérale. Réuni à Rome, le principal lobby bancaire mondial, l’institut de la finance international (IFF), a discuté de ce sujet avec des représentants de la zone euro.
En Allemagne, la fédération des banques privées (BdB) n’a pas officiellement réagi à l’accord français. Des discussions sont en cours avec le ministère des Finances afin de parvenir à une participation volontaires des banques allemandes au plan d’aide à la Grèce. Mais la BdB souhaite des "incitations", comme des garanties du gouvernement, ce que Berlin refuse, estimant que c’est dans l’intérêt des banques d’éviter la banqueroute d’Athènes. Néanmoins, l’accord français pourrait hâter les négociations. "Je pense que chacun mettra du sien pour sortir de cette situation", a ainsi indiqué le président de la BdB, Michael Kemmer. Le ministre néerlandais des Finances Jan Kees de Jager, a soutenu le plan français pour la participation des créanciers privés au plan de sauvetage de la Grèce, mais a estimé qu'il devrait être étudié dans le détail avant d'être adopté par les banques néerlandaises.
Les discussions vont maintenant se poursuivre jusqu’au 3 juillet, date de la réunion extraordinaire sur la Grèce entre les ministres des finances de la zone euro.
Par ailleurs, la zone euro a accéléré la préparation d'un plan de secours en cas de vote négatif du parlement grec sur de nouvelles mesures d'austérité, ce qui couperait Athènes de tout soutien financier international, ont indiqué ce lundi trois sources au fait de ces préparatifs à l'agence Reuters. Selon ces sources, les pays de la zone euro et le Fonds monétaire international ne sont pas disposés à aider la Grèce plus avant si les députés grecs rejettent les mesures. Ils planchent donc désormais sur un plan anti-contagion en cas de défaut de la Grèce sur sa dette, ce qui pourrait intervenir dès juillet si la prochaine tranche d'aide de 12 milliards d'euros n'est pas versée.

La zone euro travaille à un plan B sur la Grèce

La zone euro travaille à un "plan B" pour éviter la faillite de la Grèce et une contagion à d'autres pays au cas où le nouveau programme d'austérité du Premier ministre Georges Papandréou serait rejeté cette semaine au Parlement. 

La zone euro travaille à un "plan B" pour éviter la faillite de la Grèce et une contagion à d'autres pays au cas où le nouveau programme d'austérité du Premier ministre Georges Papandréou serait rejeté cette semaine au Parlement, selon un responsable européen.
Les modalités d'un deuxième plan d'aide pour la Grèce seront discutées "dans les deux semaines à venir", a indiqué lundi 27 juin un porte-parole de la Commission européenne, alors que le Parlement grec entame en session plénière un débat sur le projet de budget pluri-annuelle d'austérité. "Les contours (du 2e plan d'aide à la Grèce) sont en train encore d'être discutés et vont continuer à être discutés dans les deux semaines à venir", a indiqué Amadeu Altafaj, le porte-parole du commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn, lors d'un point de presse. Il a notamment évoqué les consultations "informelles" en cours avec les acteurs du secteur financier afin de déterminer les "options" envisageables pour leur participation à ce plan d'aide.

Réunion des ministres le 3 juillet

Les ministres des Finances de la zone euro se retrouvent dimanche 3 juillet pour une réunion extraordinaire sur la Grèce, qui "sera très centrée sur la cinquième tranche" des 110 milliards d'euros de prêts sur trois ans promis l'an dernier à Athènes par les Européens et le Fonds monétaire international, a indiqué Amadeu Altafaj. Les propos du porte-parole laisse planer le doute sur une possible solution à cette occasion. "Je ne peux pas anticiper", a-t-il dit.
Le versement est conditionné au vote dans la semaine par le Parlement grec d'un plan d'austérité très impopulaire très attendu en Europe.
Mais Athènes a parallèlement demandé officiellement la semaine dernière aux Européens et au FMI un deuxième plan d'aide, qui devrait atteindre un montant "similaire" à celui de l'an dernier, selon son Premier ministre Georges Papandréou.
Une autre réunion des ministres des Finances est prévue de longue date pour le 11 juillet.

La zone euro pas en danger

Pascal Lamy minimise quant à lui les risques des difficultés de la Grèce sur l'ensemble de la zone euro. "La Grèce, c'est (seulement) 5% de l'économie européenne", a indiqué le directeur de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) sur France Info, lundi. "Je ne crois pas que cela puisse contaminer l'ensemble de l'économie européenne", a-t-il ajouté.
Pascal Lamy a par ailleurs indiqué qu'il n'était pas "encore tard" pour sauver le pays du défaut de paiement. "C'est une histoire classique d'un petit pays qui, pendant longtemps, a dépensé plus qu'il n'en a gagné parce qu'il a emprunté à des taux très bas".
Déplorant l'insuffisance de discipline au moment de l'intégration d'Athènes à la zone euro, Pascal Lamy a estimé que l'Europe payait "des décennies de laxisme" envers certains pays.
Lors d'une conférence de presse, Nicolas Sarkozy a confirmé que le gouvernement et les banques françaises allaient proposer un nouveau plan pour la participation des créanciers privés de la Grèce au sauvetage du pays, "espérant" qu'il serait adopté par l'Union européenne. Cette proposition élaborée par le Trésor français et des banques françaises, permettrait aux créanciers privés de ne réinvestir que 70% des dettes remboursées par Athènes. Elle a été au menu des discussions organisées lundi à Rome entre responsables européens et représentants des banques.