TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

samedi 12 janvier 2013

La Grèce va faire payer plus d'impôts à ses armateurs, une première


La Grèce va faire payer des impôts à ses armateurs de bateaux battant pavillon étranger, une première depuis des décennies, même si le régime fiscal du secteur reste privilégié, a-t-on appris vendredi auprès du ministère grec de la Marine Marchande.A l'issue d'un "accord à l'amiable" entre gouvernement et armateurs, cette disposition qui réforme un régime quasi-intouché depus 1955 figure dans le projet de loi fiscale que le parlement grec doit adopter sauf imprévu dans la nuit de vendredi, a indiqué une source du ministère.
L'amendement prévoit que la taxe forfaitaire en vigueur pour la flotte grecque, en fonction du tonnage, soit étendue "aux propriétaires étrangers ou aux sociétés de navigation pour les bateaux sous pavillon étranger qui sont gérés par des sociétés grecques ou étrangères installées en Grèce.
Selon la même source, une importante partie de la flotte grecque sous pavillon étranger, la première au monde, entre dans cette catégorie. En pratique, la Grèce percevra la différence entre la taxe forfaitaire qu'elle impose et les impôts, très peu élevés, perçus par les dispensateurs de pavillons étrangers.
Les autorités grecques espèrent que cette mesure ne provoquera pas de fuite généralisée des sociétés concernées, au vu notamment de son coût relativement faible pour les nouveaux contribuables.
Mais le ministère n'était pas en mesure de fournir dans l'immédiat d'estimations chiffrées, alors que la contribution fiscale du secteur reste de toute manière inconnue de longue date. Selon des sources proches du dossier, les revenus attendus tournent dans l'immédiat autour de 100 millions d'euros par an.
L'opposition de gauche radicale, Syriza, a pour sa part dénoncé un effet de manche sans réelles retombées financières, visant surtout à calmer la grogne montant dans le pays surendetté et soumis à une rigoureuse austérité contre les privilèges fiscaux des armateurs.

Sécurisation de l’emploi, compétitivité, Europe : François Hollande ne sera pas le grand réformateur de la France qu’il voulait être


François Mitterrand se promenait beaucoup sur le Champ-de-Mars. C’était pour réfléchir et finalement prendre une décision. François Hollande se promène tout autant mais c’est pour trouver le moyen de ne pas décider.
C’est absolument incroyable l’énergie dépensée par l’Elysée pour étouffer les décisions. La presse anglo-saxonne s’en est fait l’écho très vite. Cette semaine, c’est la presse allemande qui s’en inquiète. Comment se fait-il que des décisions qui sont évidentes pour tout le monde ne soient pas prises dans un pays aussi centralisé que la France où pourtant le Président a tous les pouvoirs.
Le con.
En France, si le Président veut, il peut. Ce qui n’est pas le cas en Allemagne où la chancelière ne peut pas toujours faire ce qu’elle veut. François Hollande aurait pu être le grand réformateur de la France pour qu’elle échappe au déclin. La conjoncture ne lui laissait pas le choix. Nous sommes en récession. La situation financière l’oblige à bouger. Quand on n’a pas d’argent, il faut des idées.
Les rapports de force en Europe auraient dû pousser le Président au changement pour se rapprocher des Allemands. Il a fait l’inverse, il s’est rapproché des pays du sud qui sont les plus malades. Son positionnement de socialiste lui en donnait les moyens politiques. Mitterrand avait merveilleusement compris la nécessité du virage social démocrate et mondialiste et Bérégovoy avait initié la dérégulation financière. Bref, François Hollande avait beaucoup plus de facilités et de libertés pour être le « Schröder » de la France. François Hollande était l’homme qui pouvait assurer la mutation du PS vers le pragmatisme et l’efficacité. Et bien, en dépit de tous ses atouts, il n’a rien fait de tout cela. Il a parlé pour ne rien faire et cette semaine encore, il a tourné en rond en espérant que les choses évoluent toutes seules.
Trois dossiers ultra-urgentissimes et d’actualité démontrent aujourd’hui ce festival d’ambigüité.
Le premier porte évidemment sur la réforme du droit du travail. Le diagnostic était partagé par tout le monde. A commencer par le président de la République lui même. Le droit du travail est tellement complexe qu’il a alimenté une rigidité absolue du marché de l’emploi, au point où les entreprises ne veulent plus embaucher. Pourquoi embaucher si on n’a aucun moyen d’adapter ses effectifs aux évolutions de la conjoncture ? Il fallait donc assouplir les conditions d’application des CDI quitte à supprimer les CDD. En contrepartie, l'entreprise peut s'engager à conserver le salarié à temps partiel pour le reprendre à temps plein, dès que l’activité repart.
Plus de flexibilité d’un coté, et plus de sécurité de retrouver un emploi de l’autre. Cela aurait du être la base du deal. Cette mécanique sociale est appliquée dans la plupart des pays occidentaux et notamment l’Allemagne ou le taux de chômage est deux fois moindre qu’en France.
Fidèle à sa méthode François Hollande a donc voulu que cette nouvelle culture soit négociée par les partenaires sociaux. En soi l'intention est légitime sauf qu’il n’a donné aucun des moyens et la négociation a donc débouché sur un pseudo accord, concert d’ambiguïtés et de malentendus qui créent autant de frustrations que de satisfactions.
Donc ça ne marchera pas. Et ça ne marchera pas parce que les syndicats ne sont pas formatés pour ce type de négociation. Les syndicats ne sont toujours pas plus représentatifs des populations de salariés, ils sont toujours aussi faibles et comme toutes les organisations faibles elles s’inscrivent dans la logique du conflit plutôt que dans celle du compromis.
Ça ne marchera pas parce que depuis trente ans la société française tout entière a fait le choix collectif de traiter le chômage par des médecines sociales (indemnisations, emplois aidés, emplois publics) plutôt que de permettre aux entreprises privées de créer de vrais emplois de production. Ça ne marchera pas parce que les syndicats ne veulent pas prendre le risque de mécontenter leurs troupes. Ça ne marchera pas parce que l’opinion n’a pas compris qu’en facilitant les départs de l’entreprise, on facilitait les embauches. Ça ne marche pas parce que les syndicats handicapés cherchent à refiler le dossier au gouvernement. Et qu’au final, on réglera les comptes au parlement.
Sauf miracle, le gouvernement se retrouvera dans une bagarre d'amendements où la gauche de la gauche va se complaire dans la surenchère et le président de la République récupérera un texte qui ne sera que l'ombre de l'accord historique qu’il rêvait d'accrocher à son bilan. La vie sociale dans ce pays n'aura guère avancé. On pourra invoquer le poids de l'histoire et de la culture, celui de la centralisation et des pesanteurs étatiques. Mais au final c'est bien au président de la République que l'on pourra reprocher de ne pas avoir indiqué un cap très clair sur la reforme du système sociale et démontrer une détermination ferme de la faire aboutir coûte que coûte. Donc sur ce dossier, il avait l'opportunité et la possibilité d’imprimer sa marque de grand réformateur, c’est, pour le moment, raté.
Le deuxième dossier c’est évidemment celui de la compétitivité. Apres six mois de réflexions, et l’habileté de Louis Gallois, François Hollande avait réussi à sortir un pacte de compétitivité. Énorme avancée réformatrice saluée par tout le monde sauf l’extrême gauche à qui on ne peut quand même pas demander l'impossible. Bref ce pacte de compétitivité pouvait montrer que le président avait compris que la sortie de crise dépendait de la solidité de notre entreprise. Et bien trois jours plus tard, le président et ses collaborateurs ressortent leur campagne contre les chefs d'entreprise, la grande finance, les exilés fiscaux minables  etc. etc. Résultat : là encore François Hollande pouvait imprimer sa marque de grand réformateur. Devant l’obstacle il renonce.
Le cœur du problème français c’est son déficit de compétitivité. En bref, et pour faire simple, ce que nous fabriquons est trop cher et les clients n'en veulent pas.L’effondrement des ventes d’automobiles françaises en est la parfaite illustration. Les Peugeot ne se vendent pas, pour des questions de coût, et de qualité. La gouvernance publique, c'est à dire le président de la République ne va pas se mettre à fabriquer des voitures, le gouvernement ne doit surtout pas s’installer comme industriel, même si au gouvernement on s'appelle «  Montebourg ». Ce n'est pas le job d’un ministre fut-il ambitieux. La responsabilité des ministres du gouvernement et a fortiori du président de la République est de tout faire pour créer les conditions favorables au fonctionnement de l'entreprise et à son développement. Le job de l'administration est de laisser vivre les entrepreneurs dans le respect des règles qui ne doivent pas être asphyxiantes.  
La gouvernance française est à cent lieux de cette logique là. On a un ministre de l'Industrie qui croit pouvoir faire tourner des entreprises alors qu’elles n'ont plus de marché. On a un ministre de la Culture qui s'offusque de la fermeture de Virgin pour cause de« concurrence déloyale d'Amazon », alors que son collègue de l'Economie octroie des facilités fiscales pour qu’Amazon crée des bases logistiques sur le territoire français. A supposer qu’Amazon soit coupable d’avoir tué les emplois de Virgin , on pourrait quand même reconnaître qu’Amazon a créé plus d'emplois qu’elle n’en a détruit. Le Seul problème dira-t-on, c'est que ce ne sont pas les mêmes et qu’ils ne sont pas au même endroit. Et alors ? Il faudrait se souvenir que la mobilité géographique et professionnelle ne sont pas interdits en France.
Le plus grave dans cette affaire c'est le matraquage réglementaire et fiscal. La seule annonce de mesures fiscales plus contraignantes sur le capital risque a fait baisser les levées de fonds pour les start-up de 30%, ce qui représente 5000 emplois en moins de créés dans les secteurs d'avenir. Les start-up non créées en France le seront à Berlin ou à Londres.
Le plus grave dans cette affaire c'est que l’entreprise France n'a pas de business plan.
Le troisième dossier est celui de l'Europe. C’est un championnat d'ambiguïté et d'hypocrisie. Tout le monde raconte n’importe quoi.  A l’approche du 50e anniversaire du traité de l'Elysée, le 20 janvier prochain la France commence à dire le plus officiellement du monde que la crise de l’Euro est finie. L'année 2012 a permis d’éviter le désastre, c’est vrai, mais la zone euro est incapable de travailler pour le bien commun. On a mis en place des mécanismes de sauvetage, le MSE, on a désormais une banque centrale qui réassure le système, (bravo Mr Draghi !). Mais personne en Europe n'a trouvé l’équation qui permette le désendettement indispensable et la croissance.  Personne. Les Allemands n’ont pas de solutions. Les Français, les Italiens, Les Espagnols non plus. Plus grave, chacun n’en fait qu’a sa tète avec, pour couronner le tout une communication désastreuse.
Alors oui, la zone Euro a évité l’implosion mais la construction européenne n'a pas progressé. L'Allemagne ne fait plus confiance à la France, la France a besoin de l'Allemagne pour faire ses fins de mois mais drague les pays du sud pour faire contrepoids. Ce qui n’est quand même pas un exploit que de se rallier des pays encore plus malade que nous.
L'Europe ne se sauvera que si la France et l'Allemagne retrouvent une relation de confiance. Et la confiance ne sera restaurée que si la France offre une clarification de sa politique de réforme. On revient à la case départ et on retombe sur la question des réformes d'ajustement (droit du travail, fiscalité et compétitivité). Dans ce cas-là on a une petite chance pour que l'Allemagne soit un peu plus bien veillant pour nous donner du temps nécessaire à l'ajustement.
On ne peut pas en permanence reprocher à son banquier de ne pas être attentif à nos problèmes si on ne fait aucun effort pour les résoudre. Ah si seulement François hollande avait un peu plus de courage. On ne peut pas passer son temps à engueuler les chefs d'entreprise et regretter qu’ils n' investissent pas chez nous. On ne peut pas dire aux partenaires sociaux de faire comme ils l'entendent et regretter qu’ils soient incapables de se mettre d'accord sur un compromis. On les invite au conflit et on ne leur donne aucun des moyens du compromis.

Dérisoire lavage de cerveaux

Dérisoire lavage de cerveaux


L’intensité du lavage de cerveau sur les ondes traduit toujours le degré de panique des « élites » médiatiques. Ce matin à 7 heures, le matraquage d’Europe 1 sur le mariage homosexuel prenait un tour caricatural, un conseiller municipal parisien vociférant contre Frigid Barjot dont la réponse, inaudible, se perdait dans le brouhaha , puis un prêtre catholique, interviewé pendant dix minutes pour expliquer son engagement en faveur du « mariage pour tous » au nom de l’égalité. Le même phénomène s’était manifesté en 2005, lors du référendum sur la Constitution européenne: plus le « non » montait dans les sondages, et plus le couvercle de la pensée unique se rabattait sur la presse, les radios et les télévisions. Cependant, la propagande, quand elle atteint un tel degré de caricature, devient inopérante, contre-productive.  Les citoyens n’écoutent les ondes « officielles » que d’une oreille et s’en remettent à tous les autres canaux d’information ou de réflexion en particulier Internet et leurs réseaux personnels. C’est ce que les élites médiatiques, qui pensent et répètent la même chose sur tous les sujets possibles, ne comprendront jamais. La mobilisation de la société civile autour « du droit de l’enfant à un père et une mère« , qui doit se cristaliser dans la manifestation du 13 janvier,  a un caractère massif, venu des entrailles  du pays. Imaginons un instant qu’un référendum ait lieu dans les 30 jours: le non l’emporterait avec 54%, cela fait peu de doute au vu de l’évolution de la courbe des sondages.  Un tel sujet de société concerne tous les Français dans leur vie quotidienne, familiale, éducative. Pour imposer un « changement civilisationnel« , comme l’a dit une ministre, on ne peut pas passer en force. D’ailleurs, je suis personnellement convaincu qu’en laissant de côté une poignée d’extrémistes, il existe la place pour un dialogue et une réponse consensuelle au problème qui est posé, acceptable par 90% des Français. J’ignore comment cette affaire se terminera mais elle est bien mal partie et quelle qu’en soit l’issue, nous savons tous qu’elle laissera un pays encore plus déchiré qu’il ne l’était.

Notre Code du 
travail bride les énergies et les embauches


Avec ses 10.000 articles, le petit livre rouge est devenu un vrai cauchemar pour les chefs d’entreprise. Et pour l’emploi.

Ah, le Code du travail ! Incroyable ce qu’il peut susciter en ce moment de passion et de controverses. A en croire certains, les rigidités qu’il impose aux entreprises expliqueraient une bonne partie du chômage en France. Vieille rengaine réactionnaire, rétorquent les syndicats, en assurant que les dispositions du petit livre rouge n’empêchent pas des millions de salariés d’être victimes de la flexibilité à outrance. Et qu’elles ne freinent nullement les embauches.
Nos piteuses performances en termes d’emploi obligent quand même à se poser la question. Et la réponse, quoi qu’on en dise, tombe sous le sens. «Il serait absurde de le nier, le manque de flexibilité dans les relations sociales nous fait perdre plusieurs dizaines de milliers de postes», résume Gilbert Cette, professeur d’économie à Aix-Marseille, pourtant marqué à gauche. Au reste, le gouvernement semble en être lui-même convaincu, puisqu’il a demandé aux partenaires sociaux d’ouvrir une grande négociation pour essayer de dégripper la machine. En échange de garanties pour les salariés, les syndicats y sont appelés à accepter la levée des contraintes.
La plus destructrice d’emplois est sans doute à chercher au chapitre des conditions de licenciement. Certes, depuis que syndicats et patronats se sont entendus pour instaurer un mécanisme de «rupture conventionnelle», il est devenu beaucoup plus simple pour un chef d’entreprise de se séparer d’un unique salarié. Par contre, en cas de difficultés économiques, les trains de licenciement collectif restent extrêmement longs et coûteux à mener. Selon un récent rapport du think tank Terra Nova, peu suspect de sympathie patronale, il faut souvent douze à dix-huit mois de négociations pour les mener à bien, durant lesquels la situation de l’entreprise continue de se détériorer.
«En définitive, le coût moyen du licenciement d’un ouvrier s’élève à 100.000 euros, dont 30.000 euros d’indemnités et 70.000 de coûts de gestion du temps.» Résultat : en dépit de leur surcoût (prime de précarité de 10% pour les CDD et rémunération d’une agence pour un intérim), beaucoup d’employeurs préfèrent avoir recours à des contrats précaires que de prendre le risque d’embaucher en CDI.
Le Code du travail peut être un handicap à l’emploi même quand les affaires ne tournent pas au vinaigre, car il génère tout un tas de dépenses qu’un peu plus de simplicité permettrait d’éviter. Devenue horriblement complexe avec les 35 heures, la gestion du temps de travail et des congés prend par exemple un temps infini, et que dire de l’établissement des bulletins de paie… «Saviez-vous qu’en France ceux-ci doivent comporter vingt-quatre lignes contre quatre aux Etats-Unis, sept en Allemagne ou huit en Italie?», précise François Taquet, professeur de droit social. Pour s’éviter les soucis, la plupart des PME sous-traitent donc cette activité à grands frais.
Autre contrainte redoutée par les employeurs, le passage des seuils d’effectifs. «Création d’un CE, d’un CHSCT, participation… Dès qu’une société atteint la barre des 50 salariés, ce ne sont pas moins de 35 obligations supplémentaires qui lui sont imposées, peste-t-on à la CGPME. Au total, cela aboutit à majorer le coût de l’heure travaillée de 4% en moyenne.» Certes, les travailleurs peuvent y trouver leur compte. Mais 
ils en paient aussi le prix fort. Ce n’est évidemment pas un hasard si la France compte 6,5 fois moins d’entreprises de 50 à 200 salariés que de 20 à 49. Au total, l’Insee évaluerait la perte d’embauches liée aux effets de seuil (il en existe une dizaine) à 70.000 postes.
Les conséquences sur l’emploi de notre pointilleux droit du travail sont d’autant plus ravageuses que les employés n’hésitent plus à saisir les tribunaux au moindre manquement. Les recours aux prud’hommes ont augmenté de 11,5% depuis cinq ans et la chambre sociale de la Cour de cassation est débordée d’affaires. Pour les salariés, c’est pain bénit : la loi est tellement formaliste que beaucoup d’entreprises risquent de se faire condamner, même en étant de bonne foi.
Comment, en effet, être sûr de ne pas enfreindre la loi quand il faut respecter à la lettre pas moins de 10.000 articles (le Code du travail n’en comptait que 3.800 en 2003 et 600 en 1973) ? «La vérité, c’est que la plupart des employeurs sont dans l’illégalité sans le savoir», note Stéphane Béal, du cabinet Fidal. Pas étonnant que, dans 70% des cas, les prud’hommes donnent raison aux travailleurs contre leurs patrons. C’est le cas en particulier pour les cas de licenciement individuel. Et s’ils ne sont pas satisfaits du jugement, les employés ont cinq ans pour le contester. Autrefois, c’était trente. Il y a du progrès.
Laurent Vronski, gérant d’Ervor, à Argenteuil (95) : des contrats plus souples et il recrute
Dernier fabricant français de compresseurs 
d’air pour l’industrie, sa PME est soumise à des cycles d’activité très fluctuants. Or rien, dans le Code du travail, ne lui permet de s’adapter aux périodes de basses eaux, hormis le chômage partiel, coûteux et complexe à mettre en œuvre. A l’inverse, en cas de commandes inopinées, il peine à trouver des bras, car les qualifications dont il a besoin sont rares (tuyauteurs, électromécaniciens ou chaudronniers). Voilà pourquoi Laurent Vronski milite pour un assouplissement du CDI, qui lui permettrait de moduler sa force de travail en douceur. Et en définitive, d’embaucher plus.
Jean-Claude Baudin, gérant de Charpente Cénomane (72) : il ne veut pas plus de 49 salariés
A la tête d’une fabrique de charpentes en bois installé à Requeil, dans la Sarthe, Jean-Claude Baudin le reconnaît sans ambages : il préfère limiter son activité (6 millions d’euros de 
chiffre d’affaires) que de 
porter son effectif au-delà de 49 salariés, A partir de ce seuil, les sociétés sont en effet soumises à une trentaine de contraintes administratives supplémentaires (mise en place d’un comité d’entreprise, d’un CHSCT, institution d’un accord de participation, institutionnalisation d’un délégué syndical…). Calculette en main, il assure que tout cela représenterait 
un surcoût de 4% pour sa masse salariale.
Israfil Tekdal, restaurateur 
à Fontenay-sous-Bois (94) : l’Urssaf veut lui faire perdre son job
Propriétaire avec sa femme d’un restaurant dans le Val-de-Marne, Israfil Tekdal va-t-il pouvoir conserver son emploi ? Pas sûr, car la survie de son affaire est menacée
par un contrôle Urssaf 
stupidement tatillon. Son tort ? Ne s’être lui-même payé qu’à mi-temps alors qu’il travaillait en réalité toute la journée. Il a eu beau expliquer qu’il n’avait pas les moyens de se rémunérer davantage, le contrôleur n’a rien voulu entendre. Il envisage sérieusement de lui demander de s’acquitter des charges sociales sur la partie de son salaire… qu’il ne s’est jamais versée. Et sur les deux repas par jour que son employeur aurait dû légalement lui fournir. «Si l’Urssaf passe aux actes, on mettra la clé sous la porte.» Pôle emploi se frotte déjà les mains.

‘L'argent est plus important que ta mère’, et 19 autres phrases que chaque nouveau chef d’entreprise doit mémoriser


Chaque année, Jim Price de l'Université du Michigan interroge des chefs d’entreprises américains de sa connaissance qui ont réussi pour leur poser notamment la question suivante : « Quel est le meilleur conseil que vous ayez jamais reçu, ou que vous auriez souhaité recevoir, aux débuts de votre entreprise ? ». Il a rassemblé les 20 meilleures réponses à cette question, qu’il a publiées sur le site financier américain Business Insider :
Dans le domaine de la stratégie et de la planification :
1/ Concentrez-vous sur la façon dont votre utilisateur final perçoit l’impact de votre innovation et non sur la façon dont vous le voyez vous-même.
2/ Le succès d'une startup ne dépend pas du produit, de la technologie ni même de la gestion, mais de l'art de choisir le bon marché au bon moment, puis d’avoir le bon produit, la technologie et la gestion qui conviennent pour surfer sur cette vague du marché. La synchronisation au bon moment est essentielle dans la vie, comme pour l’entreprise.
3/ Lancer votre affaire et votre premier produit sur ​​le marché prendra deux fois plus de temps et coûtera deux fois plus cher que vous ne le pensez.
4/ L’observation d’Einsenhower en matière de préparation des batailles s’applique remarquablement bien pour les chefs d’entreprises : « j’ai toujours trouvé les plans inutiles, mais la planification est indispensable ».
Dans le domaine de la gestion et prise de décision
5/ Ne jamais confondre l'activité avec le progrès.
6/ Si les règles ne vous conviennent pas, changez-les.
7/ Se concentrer sur une petite niche offre les meilleures chances de succès.
8/ L'argent est plus important que votre mère.
9/ Le client a toujours raison, même lorsqu’il a tort. Ce que nous pensons ne compte pas. La seule chose qui compte, c’est ce que dit le client, même si, nous, chefs d’entreprises, nous pensons qu’il a tort.
10/ Une entreprise se définit à travers les choses auxquelles elle dit « non ». Le succès d’une jeune entreprise et son caractère se définissent par sa capacité à se concentrer et à éviter les distractions. Corollaire : le diable arrive toujours avec des valises bourrées de billets de banque. Traduction : les choses qui peuvent distraire les nouvelles entreprises de leur mission sont souvent des contrats qui tentent la direction de l’entreprise, parce qu’elle y voit une opportunité de gagner de l’argent à court terme.
Dans le domaine du mentorat, du coaching et du conseil
11/ Le meilleur conseil que j'aie jamais reçu au moment de l’achat de ma société était: « Demande beaucoup de conseils. Fais-toi entourer avec de très bons conseillers, et un réseau de bonne qualité. N’aie pas peur de poser beaucoup de questions, et prépare-toi à payer pour ces bons conseils.
12/ Soyez ouvert à ce que vous ne connaissez pas, c'est la meilleure façon d'apprendre.
13/ Entourez-vous d’un bon avocat au début, quelqu’un qui saura comment monter votre entreprise correctement. Aussi, recrutez un comptable spécialisé dans les start-ups faites équipe avec un banquier qui comprenne les besoins des entreprises débutantes. Au départ, ce sont les trois personnes sur lesquelles vous devrez le plus compter, et auxquelles vous devrez le plus faire confiance.
14/ La question ne doit pas être si vous êtes capable d’atteindre votre objectif, la question est plutôt de savoir quand vous l’atteindrez.
15/ Ne demandez jamais aux membres de votre conseil de direction comment ils résoudraient un problème. Proposez plutôt votre propre plan et écoutez leurs commentaires et avis.
16/ Constituez une équipe de battants. Il vaut mieux une équipe géniale et une idée médiocre qu’une idée géniale et une équipe médiocre.
17/ Entourez-vous toujours de gens plus intelligents que vous qui vous mettront au défi et vous inspireront.
18/ Lorsque vous choisissez des prestataires de service pour soutenir votre équipe (avocat, comptable, agence de marketing, agence de relations publiques), préférez ceux pour lesquels votre entreprise est importante aux grandes enseignes qui vous traiteront comme un numéro.
19/ Posez-vous la question de savoir si vous faites réellement confiance à vos associés et partenaires d’affaires.
20/ Prenez votre temps pour recruter. Licenciez rapidement.

Pourquoi le monde a besoin de gens riches

Sur les dernières années, vilipender les riches est devenu une mode. Les riches ne payent pas assez d’impôts ; ils dissimulent leurs profits mal acquis sur des comptes mystérieux établis dans des paradis fiscaux ; ils mettent au point des montages financiers extravagants pour cacher leurs gains. Ils sont cupides, avares, et ils refusent de contribuer à la vie en société, et ainsi de suite.
Mais nous sommes injustes de les considérer comme des parasites, affirme ironiquement Joe Queenan dans le Wall Street Journal. Les riches achètent des choses, ils en font fabriquer, et ils en subventionnent. Dans son article satirique, il s’est attaché à énumérer les nombreuses activités que la disparition des riches impacterait :
✓ L’industrie des yachts s’effondrerait dans la nuit. Et lorsque l’industrie des yachts s’enrhume, celle des jets privés attrape une double pneumonie.
✓ Les 4,6 millions de personnes qui travaillent pour l’industrie des hedge funds se retrouveraient à la rue. Cela causerait la débâcle corollaire de centaines de milliers de restaurants chics, de détaillants de cigares cubains, et priverait de travail des milliers de chauffeurs de limousines et d’escort girls. L’effet de contagion provoquerait une nouvelle récession prolongée qui affecterait des pans entiers de l’économie.
✓ Les producteurs de foie gras et les employés de la confection sur mesure se retrouveraient au chômage. Bien que cela ne provoquerait pas nécessairement une récession d'ampleur sans précédent, cela n’aiderait pas.
✓ Plus aucun joueur de football ou de baseball ne serait payé à coup de millions pour passer ses matches sur le banc de touche.
✓ Plus personne ne financerait une trilogie cinématographique comme celle des Hobbits. Les films se mettraient à ressembler aux productions granuleuses de l’ère soviétique. Plus de destin tragique de paquebot transatlantique, d’hélicoptères dévorés par des requins, ou de cataclysme interstellaire, mais seulement, des centaines et des centaines de films consacrés à des violonistes excentriques des Carpates.
✓ Les journalistes n’auraient plus de boucs émissaires à blâmer pour nos malheurs. Ils seraient contraints de s’en prendre à la classe moyenne qu’ils chargeraient de tous les maux. Mais la classe moyenne fait un piteux mouton noir : elle ne menace pas de fermer des usines, elle ne corrompt pas les élections, et elle ne nomme jamais ses enfants Paris (Hilton) ou Harper Seven (Beckham). Tout simplement dit : elle manque de panache…

    10 preuves que nous vivons dans des économies factices

    « Il est temps d’admettre que nous vivons dans une économie factice », écrit le blog américain The Idealist. Les gens réclament des emplois, et les politiciens les leur promettent, mais les politiciens ne peuvent créer d’emplois. Et il ne faut pas compter sur les médias pour nous ouvrir les yeux, tout occupés qu’ils sont à glorifier les 'people', parce qu’ils sont riches. Ainsi, la semaine passée, Kim Kardashian a fait la une du Huffington Post parce que son chat est mort, rappelle-t-il.
    Il cite 10 autres preuves qui attestent de l’illusion de nos économies :
    1/ Les faux emplois. Non seulement les chiffres du chômage sont minimisés artificiellement par les instances gouvernementales, mais 80% des emplois ne produisent aucune valeur. Ils pourraient disparaître demain sans menacer la survie et le bonheur de l’humanité.
    2/ Les problèmes créent des emplois, et non des solutions. Nous ne réglerons jamais les problèmes de la drogue, de la violence, des codes des impôts trop complexes, …etc., parce que ces problèmes permettent d’employer des policiers, des percepteurs, des gardiens de prison, des fonctionnaires… En d’autres termes, nous avons besoin de ces problèmes totalement fabriqués pour créer de l’emploi artificiel.
    3/ L’argent n’a pas de valeur. L’argent est l’illusion la plus trompeuse. L’argent n’a de la valeur que parce que la loi le décrète. Mais l’argent n’est que du papier avec de l’encre, et sa valeur réelle est nulle. Les seules choses qui aient de la valeur, c’est le travail, les matériaux, la nourriture, l’eau et l’énergie.
    4/ Les banques centrales rachètent les dettes des nations. Aux Etats Unis, la Fed prête de l’argent au gouvernement américain qui émet des obligations pour financer ses dépenses. Ces obligations sont ensuite proposées aux investisseurs. Mais en pratique, c’est la Fed qui en rachète près de 90%. C’est ce que l’on appelle la monétisation de la dette. Dans la zone euro, cette monétisation de la dette a aussi lieu lorsque laBCE rachète des obligations souveraines des pays en difficulté, comme Mario Draghi s’est engagé à le faire en juillet de l’année dernière.
    Or ceci ne consiste en rien de moins qu’une chaîne de Ponzi. Dans ce système, les taux d’intérêt sont artificiellement maintenus à un bas niveau (s’ils étaient le reflet de la demande réelle des investisseurs pour ces dettes, ils seraient plus élevés).
    5/ La détermination de la valeur est faussée. Le mécanisme de fixation des prix est désormais tellement affecté par des variables exogènes qu’il devient difficile de déterminer quelle est la valeur réelle des choses. Les subventions de l’Etat, les taxes, les lois et les règlements, la manipulation des taux d’intérêt, et la spéculation sur les matières premières sont autant de facteurs qui compliquent la valorisation des biens et des services.
    6/ L’échec est récompensé. On demande aux citoyens de se serrer la ceinture pour porter secours à des gouvernements, des institutions financières, ou des entreprises. Et lorsque quelqu’un réussit par la force de son travail, il est lourdement imposé pour financer les plans d’aide d’institutions qui se sont mal comporté.
    7/ Les organisations privées ont les mêmes droits que les êtres humains, mais pas les mêmes sanctions. Cela devient évident lors de catastrophes industrielles : à quoi aurait été condamné un homme qui aurait provoqué une catastrophe de l'ampleur de celle de la plateforme Deepwater Horizon? Il aurait été jugé comme un tueur psychopathe, et on aurait veillé à ce qu’il ne puisse plus jamais nuire.
    8/ Les gens achètent des choses avec de l’argent qu’ils n’ont pas. Malgré l’inflation, le chômage en hausse et l’effondrement des marchés immobiliers, l’achat à crédit ne ralentit pas. Or, rien n’est pire pour une économie que des emprunts adossés à des valeurs dont les retours sur investissement sont négatifs : voitures, cartes de crédit, et prêts étudiants, par exemple.
    9/ Les créateurs d’entreprises sont punis. Règlementations abusives, multiplication des considérations écologistes (pas toujours fondées)… Nos économies créent de la dépendance là où il n’y en a pas besoin. La bureaucratie toujours plus lourde entrave les entreprises, quand elles ne les étouffe pas de façon fatale.
    10/ L’esclavage moderne. Les banques centrales et les banques commerciales créent de l’argent à partir de rien, et cette création monétaire transforme les gouvernements, les industries et les familles en esclaves. Et même en l'absence d'endettement lié à un crédit, il faut payer des impôts et les effets de l’inflation…

      20 entrepreneurs Partagez La Meilleure entreprise de conseils Ils ont déjà reçu


      Chaque année ou presque, je vais interroger de manière informelle des entrepreneurs chevronnés que je connais.Les questions que je pose ont évolué au fil du temps, mais quelques-uns restent assez constants. Une que je trouve suscite quelques commentaires plus perspicaces est cette question:
      "Quel est le morceau meilleur conseil que vous avez reçu - ou si vous souhaitez vous reçu - quand vous avez été à ses débuts en tant qu'entrepreneur?"
      Laissez-moi partager quelques-unes de mes réponses préférées avec vous: «Le meilleur conseil que j'ai jamais reçu."
      Planification et stratégie
      «Pour paraphraser Thomas Edison: Mettre l'accent sur la façon dont les clients utilisateurs finaux perçoivent l'impact de votre innovation - plutôt que sur la façon dont vous, les innovateurs, le percevoir."
      -Taylor, San Diego, CA
      «Le succès de démarrage n'est pas sur le produit ou la technologie, ou encore la gestion Il s'agit de choisir le bon marché au bon moment -. Puis d'avoir le produit, la technologie et la gestion de surfer sur la vague du marché Le temps est tout dans la vie. , et dans l'esprit d'entreprise. "
      -Allen, Portland, OR
      "Mise lancé votre entreprise et votre premier produit sur le marché ne vous prendra deux fois plus longtemps, et vous coûtera deux fois plus cher, que vous pensez qu'elle le fera."
      -Dave, Toronto, ON
      «L'observation d'Eisenhower sur la préparation pour la bataille s'applique remarquablement bien pour nous en tant qu'entrepreneurs:« J'ai toujours trouvé que les plans sont inutiles, mais la planification est indispensable. "
      -Alejandra, San Juan, PR
      Gestion et prise de décision
      "Ne jamais confondre l'activité avec le progrès."
      -Ty, Boston, MA
      "Si vous n'aimez pas les règles, les changer."
      -Michelle, Ann Arbor, MI
      «Concentrez-vous. C'est si facile de dire:« Avec notre nouvelle approche fantastique ou de la technologie, nous pouvons résoudre des problèmes partout. Mais si vous faites cela, vos efforts seront dilués. Au lieu de cela, d'abord en se concentrant sur une niche de marché, vous pouvez devenir vraiment grand à traiter, votre démarrage a la meilleure chance de succès. "
      -Jan, Durham, Caroline du Nord
      "L'argent est plus important que ta mère."
      -Grâce, Shanghai, Chine
      "Le client a toujours raison, même quand ils ont tort. En tant qu'entrepreneurs, nous sommes des agents de changement. Et nous avons inévitablement en savoir plus sur un segment de marché particulier que beaucoup de nos clients, et nous pensons qu'il est approprié pour nous d'expliquer aux . nos clients cibles ce qui est mieux pour eux et comment ils doivent se comporter Mais ce que nous pensons n'a pas d'importance La seule chose qui importe, c'est ce que les clients disent -.. même si nous, en tant qu'entrepreneurs, pense qu'ils sont tout à fait tort "
      -Kurt, San Francisco, CA
      «Une société se définit par ce qu'il dit 'non' à la traduction:. La réussite d'un démarrage, et son caractère même, sont définis par la clarté et la focalisation de sa mission, puis par la façon dont les dirigeants de l'entreprise reste fidèle à cette mise au point et Corollaire orienter clairement de distractions:. Le diable arrive toujours l'argent comptant Traduction:.. Les choses qui peuvent distraire les startups loin de leur mission initialement prévu, sont souvent les transactions commerciales qui tentent l'équipe de gestion de trésorerie à court terme "
      -Miguel, Albuquerque, NM
      Mentorat, coaching & Support
      "Le meilleur conseil que j'ai reçu quand j'ai acheté ma première entreprise était: Obtenir beaucoup de conseils Entourez-vous de bons conseillers, et un réseau de grande N'ayez pas peur de poser beaucoup de questions, et être prêts à payer pour de bons conseils... "
      -Rick, Seattle, WA
      "Portez votre ignorance sur votre manche. C'est le meilleur endroit pour partir à la brosse."
      Cristina, Miami, Floride
      "Engager un avocat dès le début une grande -.. Quelqu'un qui sait comment mettre en place votre entreprise correctement aussi engager un expert-comptable startup-savvy, et de faire équipe avec un banquier qui comprend un stade précoce entreprises Dès le début, ce sont les trois personnes que vous besoin de s'appuyer sur et le plus confiance. "
      -Ben, Rochester, NY
      "Le coaching le plus parlant que j'ai reçu, tout en essayant de financer mon premier restaurant était de mon conjoint, qui ne cessent de me rassurer:« Ce n'est pas une question de si [vous atteindre votre objectif], c'est simplement une question de temps. "
      -Ed, San Rafael, CA
      «En tant que chef de la direction pour la première fois, j'ai été informé par un entrepreneur chevronné,« Ne demandez jamais à votre conseil d'administration pour vous aider à résoudre un problème. Au lieu de cela, toujours articuler votre plan pour résoudre une question en suspens, puis écouter leurs réactions et conseils . "Ce conseil a bien fonctionné pendant des années, et a permis d'éviter des tonnes de conversations distrayantes, alors que dans le même temps m'aider à faire preuve de leadership.
      -Charlotte, New York, NY
      Bâtir une équipe gagnante
      "Il faut toujours chercher des gens plus intelligents que vous, et vous entourer de gens qui peuvent remettre en question et de vous inspirer."
      -Doug, Redwood City, Californie
      «Lorsque vous êtes l'embauche d'entrepreneurs externes clés pour votre équipe de soutien - un avocat, un comptable, une agence de marketing, une agence de relations publiques, et ainsi de suite -. Regard pour les particuliers et les entreprises pour lesquelles votre entreprise va être extrêmement important Ne pas aller pour les entreprises de grands noms, parce que votre petit démarrage ne représentent pas la facturation pour les grands et une fois qu'ils ont atterri votre compte, le partenaire disparaîtra et vous serez affecté à un associé junior qui est sous pression pour optimiser la facturation. "
      -Steve, Boston, MA
      "Faites-vous confiance - vraiment confiance - vos partenaires d'affaires potentiels et co-fondateurs?"
      -Rafael, Sacramento, CA
      «Engagez lentement. Feu rapidement."
      -Jenny, Seattle
      "Vous feriez mieux d'avoir une grande équipe avec une mauvaise idée que d'une équipe médiocre avec une très bonne idée."
      -Sunil, Washington, DC