Elle a été marquée par l'adoption d'une regrettable décision, tout autant déplorable qu'hostile au Maroc. Il s'agit de l'admission du polisario en tant que membre observateur du bureau de cette institution. Non qu'une telle décision porte à conséquence au point de changer le destin de l'humanité; mais elle signifie à quel point les partis socialistes, les partis sociaux démocrates ou apparentés continuent à se tromper sur l'évolution profonde du problème du Sahara et à être totalement en marge des derniers développements qui le caractérisent.
Quand la nouvelle fut tombée, le sentiment dominant fut celui de la stupéfaction. Voilà donc un ancien premier secrétaire du Parti socialiste qui, pour avoir été coopté comme membre du bureau de cette même Internationale a été -cynisme socialiste oblige- doublé par l'admission parallèle des pires ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc. C'est plus qu'une incartade, une offense au peuple marocain.
Il est légitime aussi de s'interroger : quelles circonstances atténuantes peuvent-elles la justifier et aux yeux du responsable socialiste marocain la rendre acceptable ? Le moins que l'on puisse en attendre est non seulement que les socialistes marocains la dénoncent vigoureusement mais, pour être conséquents avec eux-mêmes, ils doivent quitter l'institution qui n'a de nom socialiste que la parure. Quant à Mohamed El Yazghi il doit refuser de jouer le rôle de potiche dans cette mouvance quelque peu loufoque.
L'ancien numéro « un » du Parti socialiste marocain, avant d'accepter cette illusoire sinécure, s'est-il concerté avec ses pairs de l'USFP? Que l'ancien dirigeant socialiste, et avec lui ses proches et disciples, se soient réjouis d'une telle élévation, qu'ils aient jubilé ne change rien à la sinistre farce, concoctée par les sociaux démocrates réunis à Athènes.
Ceux-ci, insultant le peuple marocain, font d'une organisation séparatiste un « membre observateur » de l'Internationale socialiste, qui plus est en violation flagrante des principes de base régissant le respect aux Etats souverains. Une grande partie des pays dans le monde sont dirigés par des partis sociaux démocrates ou socialistes. Certains sont confrontés au séparatisme et l'on conçoit qu'ils ne se résoudront jamais à ce que les mouvements séparatistes qui menacent leur cohésion et leur unité nationale reçoivent la même consécration que celle que le polisario vient de recevoir à Athènes. Le vrai problème n'est pas tant que le mouvement mercenaire sera désormais un membre observateur de l'Internationale socialiste, mais c'est le fait même qu'une telle décision ait effleuré l'esprit de partis, dont beaucoup sont en perte de vitesse parce que ravagés à l'intérieur, dépassés « urbi et orbi » par la mondialisation et incapables de s'adapter au nouveau capitalisme.
Le Conseil de sécurité a adopté le 30 avril dernier une importante résolution qui, votée à l'unanimité de ses membres, rejette l'indépendance au Sahara comme une « option irréaliste » ! L'Algérie, qui n'a cessé pourtant de se réclamer jusqu'ici d'une solution placée sous l'égide des Nations unies, choisit paradoxalement de la combattre avec acharnement. On ne pouvait attendre mieux ! Mais les partis socialistes dans le monde, au gouvernement ou dans l'antichambre des pouvoirs, ne peuvent cautionner la légitimité et la légalité choisie par les Nations unies. Quant à l'USFP, Mohamed El Yazghi en tête, ils doivent - tout à leur honneur - condamner vigoureusement la parodie de l'Internationale socialiste et, logique patriotique et nationalitaire oblige, s'en retirer le cas échéant.
jeudi 3 juillet 2008
Les socialistes marocains et la parodie de «l'Internationale»
INGRID
ELLE FAIT LA GUEULE MÉMÉ SÉGO !!!!
Sur RTL, en direct du Québec, Ségolène Royal a réagi à la libération d'Ingrid Bétancourt. Elle a salué une "nouvelle absolument merveilleuse". Mais l'ancienne candidate socialiste à l'élection présidentielle s'est montrée prudent sur le rôle du président colombien et de Nicolas Sarkozy dans cette libération. "Personne ne peut récupérer ce dénouement heureux" a-t-elle déclaré, souhaitant saluer la "force de ses enfants".
Elle par contre ; OUI !
Cette femme est tellement idiote qu'elle ne doit plus se sentir pêter.
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