TOUT EST DIT

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ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

lundi 19 novembre 2012

Que pense Ségolène Royal du gouvernement Hollande ?

C'est la question que nombre de "royalistes", enfin de ségolénistes, pour éviter les confusions, doivent aujourd'hui se poser, françois hollande etant au pouvoir depuis maintenant 6 mois.
je ne vais pas faire une longue tirade. L' occasion est toute trouvée.
Sophie de Menthon, présidente d'éthic, satellite du medef (qui réunit de plus petites entreprises qui tiennent à une certaine éthique)a demandé à ségolène Royal d'être médiateur entre les entreprises et le gouvernement...
Qu' on trouve sophie de Menthon antipathique, très caricaturale, etc...on peut.
Néanmoins, force est de constater que son approche du monde de l'entreprise est beaucoup plus connectée à la réalité ( PME et TPE contrairement au medef où toutes les entreprises du cac40 sont, avec laurence parisot en porte parole), et surtout plus intelligente : elle a compris tout l'intérêt collectif, pour les salariés et les chefs d'entreprises, d'avoir un dialogue social de qualité,. Sophie de menthon représente tout à fait ce qui hélas est en train de disparaitre en france : les entreprises petites et moyennes, solides, ancrées sur le territoire et qui ne demandent qu'à se développer. Elle est bien plus dans la réalité des entreprises, attachées au territoire francais, que parisot et les grands groupes internationaux. Ségolène royal a d'ailleurs décliné l'offre, craignant d'être instrumentalisée, je suppose, et arguant justement que sophie de menthon voyait avant tout en elle la femme de terrain qu'elle a pu être dans sa région.
Sophie de Menthon est par exemple pour la syndicalisation massive des salariés, pour l'exemplarité, le role éthique des grandes entreprises qui doivent montrer l'exemple pour ne pas éloigner les francais davantage du monde du travail et de l'économie en général.
bref, elle est pour tirer la politique de l'entreprise vers le haut, contrairement à ce qu'on voit toujours défendu au medef.
Ségolène Royal et elle ont des points d'entente indéniables. Je l'avais remarqué par le passé et j'avais d'ailleurs fait un article à ce sujet ( que je vous invite à lire sur ce site même).
Vous allez croire que je m'égare ? quel rapport avec François Hollande ?
Hé bien, le voici. Déjà, preuve est qu'une partie des chefs d'entreprise ( sophie de Menthon a parlé, après consultation, en leur nom) voient ségolène royal plus à même de les comprendre et d'agir efficacement donc que francois hollande. C'est donc qu'il y a bien des différences, a priori.
D'autre part, Laurence Parisot, et c'en est troublant, adoube francois hollande en ce moment...
Alors forcément, je vous passe ici une vidéo datant de 2006, où Ségolène Royal venait d'être désignée par les militants. Elle est face à Laurence Parisot dans une émission de Christine Ockrent. Ségolène royal, bien avant la crise donc, y parle déjà du rôle des banques vis à vis des entreprises. la vidéo dure 20 minutes. Mais cela vaut la peine d' être vu car à l'évidence, Royal laissait augurer une autorité morale évidente qu'hollande, même s'il l'a peut-être aussi dans le fond, peine à démontrer aux francais, en tout cas. http://www.dailymotion.com/video/x1...
Royal n'aurait pas eu d'état d'âme vis à vis des puissances d'argent. Elle aurait mieux manoeuvré, y compris au niveau européen, où, même s'il le revendique, François Hollande n'a pas changé une ligne du traité concocté entre Sarkozy et Merkel. Avec Ségolène Royal, nous aurions eu aussi de l'austérité pendant 2 ans, mais elle aurait négocié, je crois, plus durement au niveau européen pour offrir aux francais une vraie perspective concrête d'après crise, quelquechose de solide. Elle aurait fait et demandé à un gouvernement une pédagogie sans faille pour expliquer les efforts, leurs sens et elle aurait insufflé beaucoup plus de dynamisme et de positivité pour le pays...On aurait eu aussi, à l'évidence, des référendums ce dont hollande ne semble pas friand. Le PS n'a peut-être pas le choix de la rigueur mais quelle grisaille ! l'argent ne fait pas tout...revivifier la démocratie, participative, locale, ca ne coute pas cher....
Francois Hollande a été très bien, convaincant à sa conférence de presse mais les français ne sont pas optimistes pour l'avenir, ils estiment que rien n'a vraiment été "acté" pour croire à une sortie de crise. d'où le manque d'élan et surtout de confiance en l'avenir. Quand royal parlait de " désirs d'avenir", on peut penser qu'elle tapait "juste" là aussi...c'est l'absence de perspective d'avenir, concrête, réelle et tangible, qui fait ce gouvernement impopulaire. Une mauvaise communication, aussi. En tout cas, pas assez convaincante. La tristounette commission tenue par lionel jospin sur....la rénovation est un comble ! d' ironie ? ils auraient dû prendre michel rocard aussi....Quel renouvellement !
Une large partie des idées que royal porte depuis 2006 sont aujourd'hui appliqués par hollande. juqu'au fait " de rendre compte tous les 6 mois" de l'action du gouvernement...
Mais il y manque sa marque, royale bien sûr
. Entre Aubry, elle et Hollande, c'est elle qui aurait été la plus à même de dynamiser le pays, de donner des couleurs aux pays qui, sous l'effet de l'austérité et de la morosité générale, se recroqueville, hélas...

Europe : A quand l’heure du choix ?

Actuellement, les partis nationalistes sont de plus en plus importants en Europe, comme en Finlande ou le Parti « Vrai Finlandais » a obtenu 20% aux élections. En Grèce, la dernière élection législative a donné des résultats important pour les partis extrêmes (gauche et droite) d’orientation nationaliste.
 La raison de cette poussée serait la crise, que ces parti mettent sur le dos de l’UE et de l’Euro. On cherche toujours des Boucs-Emissaire.
Cela aurait-il été de même sans l’euro ?
Sans l’euro, peut-être que les prêteurs auraient été plus vigilants étant donné qu’ils ont fait comme si l’euro était le mark allemand. Si les monnaies avaient été flottantes, la Grèce aurait fait défaut plus vite, et l’Espagne l’aurait déjà fait. L’euro a été une sécurité, a permis à des pays qui ne pouvaient pas se le permettre de s’endetter à taux bas et à volonté pour financer leur déficit.
Mais le problème est structurel : le traité de Maastricht est une incohérence ! En effet, comment faire fonctionner des budgets différents et règle du marché du travail différentes dans une monnaie commune ? Cela ne fait que créer des déséquilibres entres les pays européens, et empêche l’intégration de l’Europe.

Si l’on veut faire vivre les « Etats-Unis d’Europe », il faut un pouvoir central, une politique commune, une fiscalité commune, un marché du travail commun. Or depuis la création de la monnaie unique, les Etats, dont la monnaie ne peut plus contrebalancer excédent et déficits commerciaux intra Européen, se livrent à une compétition effrénée pour baisser les salaires et la fiscalité afin d’attirer les entreprises. L’Allemagne et d’autre pays de l’Est l’ont fait et ce, au détriment des travailleur de ces pays, mais aussi au détriment des pays plus sociaux comme le nôtre : le fait de laisser le duo smic élevé/35h français concurrencer le marché du travail allemand sous l’euro a signé l’arrêt de mort de notre industrie !
Imaginez donc qu’en France, quand nous avion encore le francs, chaque région ait eu sont propre smic et sa propre fiscalité : cela aurait été la Bérézina ! La concurrence fiscale aurait été énorme, les salariés auraient été perdants, alors que les entreprises assez importantes pour déménager auraient sauté sur l’occasion offerte.
Si nous étions restés aux monnaies nationales, ce genre de compétition aurait été freiné par le taux de change qui aurait rééquilibré les échanges… même si il reste des tricheurs (les Banques centrales, qui manipulent les valeurs réelles).
J’en viens à me dire que l’Europe doit être soit un état avec un pouvoir fédéral, soit revenir au monnaies nationales et continuer à avoir des relations diplomatique et économique privilégiés entre les Etats souverains de l’UE.
L’Idée selon laquelle une sortie de la zone euro serait catastrophique est erronée : les économies retrouveraient des monnaie qui leur correspondent vraiment. Le changement serait difficile certes, mais comme pour le changement à la monnaie unique, cela posera des problèmes pour la dette ? Tout dépend des pays, et de toute façon, quelle que soit la monnaie, beaucoup de pays sont promis à la faillite. Cela ne créera pas de guerre diplomatique ; à ce que je sache, l’Europe des Nations du traité de Rome fonctionnait très bien avec les monnaies nationales.
Mais là, la question rentre dans l’irrationnel : effectivement, ce n’est plus de savoir si l’euro sera bénéfique ou non pour nos économies, mais est-ce que l’Etat d’Europe existe !
Les gens se sentent-ils européens ? Il faudra faire un choix. Lequel ? Le Referendum.

UMP: l'ombre de Sarkozy

Impossibilité technique de départager François Fillon et Jean-François Copé. Impossibilité de valider qui l'a emporté dans ce vaudeville interne de la course au leadership de l'UMP qui n'a pas de chef élu. Le pathétique le conteste à l'irresponsable. Le spectacle est indigne d'un parti d'une démocratie sereine et mature. L'ombre de Nicolas Sarkozy plane encore sur son mouvement. Pourtant depuis sa défaite aux législatives, l'UMP et la droite parlementaire sont demeurés pugnaces, loin de l'effondrement ou plutôt de l'implosion annoncée. Elles doivent cette quasi dynamique aux difficultés de l'actuelle majorité, à un personnel expérimenté mais surtout au score de Nicolas Sarkozy au second tour de
l'élection présidentielle.

 
La proportionnelle, arme ultime de Holllande
Nicolas Sarkozy a perdu. Mais il a obtenu 48,3% des suffrages exprimés. Il a ainsi sauvé les positions de l'UMP dans la bataille de la recomposition au sein des familles des droites. Le FN et Marine Le Pen, certes dans la continuité de sa défaite personnelle aux législatives, peinent à s'affirmer. Au centre, il faudra attendre un peu pour saisir l'impact de la tentative d'évasion dans une UDI aux contours proches d'une mini UDF à la sauce Borloo. Et surtout la recomposition s'achèvera, en réalité, dans la législative en mode proportionnelle en 2017 qui sera l'arme ultime du Président François Hollande.
Quoi qu'il puisse se passer d'ici là, Nicolas Sarkozy même sorti du jeu politique quotidien, même s'il confirme son éloignement, va demeurer, qu'il le souhaite ou non, un leader des droites. Comme une figure tutélaire dont les citoyens raffolent, en particulier en temps de crise. Un recours, au moins imaginaire, même pour celles et ceux qui l'avaient détestés. Au grand regret légitime des François Fillon, Jean-François Copé, Jean-Louis Borloo, François Bayrou et Marine Le Pen.
Les Français attendent d'abord des idées
Le quinquennat est rapide comme notre temps digitalisé et mondialisé, loin du tempo du septennat d'un autre siècle. Il se pourrait même que Sarkozy devienne à terme, l'une des personnalités politiques préférées des Français. Tout ceci n'arrange en rien les affaires des actuels leaders des droites. Et ca pose à l'UMP en particulier la question du choix de positionnement et de stratégie pour les 5 prochaines
années. L'enjeu du leadership n'a pu être réglé ce week end. Etait-il nécessaire de le clarifier immédiatement après les 2 défaites de l'année ? Il n'est pas certain que les français, même ceux qui se reconnaissant dans les forces des droites, espèrent une alternative personnalisée, individualisée à François Hollande et à son Gouvernement. Un parti politique n'est pas seulement une machine à fabriquer un candidat. Ils attendent des idées, une
vision, des explications, ... et des victoires ensuite.
C'est dans l'opposition qu'il faut faire naître un nouveau paradigme pas quand on est dans l'action. Et sur l'ensemble de l'échiquier politique, il y a comme une panne idéologique. Plus personne n'a quoi que ce soit de fort et d'emblématique dans son magasin. La vision a fait place nette et générale un discours tétanisé sur la crise et surtout à un message et une pratique de plus en plus gestionnaires qui délaissent toute proposition pour le futur. Et ce futur, le notre à tous et en particulier celui de nos enfants, a besoin d'avocats dans le
présent. Pas d'un seul !

Le social-nihilisme

Le social-nihilisme


A l’époque de la présidence Sarkozy, la France avait une politique, le mouvement était permanent, les réformes s’enchaînaient de semaine en semaine : service minimum, autonomie des universités, défiscalisation des heures supplémentaires, peines planchers, retraites, etc. Nous n’avions pas une seconde de repos, chaque instant était précieux. En 6 mois, une œuvre considérable avait déjà été accomplie. Or après un semestre d’alternance, la vie publique française est comme figée, gelée. Les seules décisions consistent à remettre en cause les acquis de la période précédente. Certaines auront des conséquences affreuses : la suppression de la rétention de sureté, créée par Nicolas Sarkozy contre vents et marées, aboutira à remettre en liberté à l’issue de leur peine des kidnappeurs, violeurs et tueurs multirécidivistes dont on sait presque à coup sûr qu’ils vont  recommencer, leur dangerosité étant avérée. Qui en sera la victime ? Ta fille, la mienne ? Ou bien ces choix sont en décalage total avec la réalité. Etrange mesure que ce « mariage pour tous » qui pousse les Français à descendre dans la rue. Les couples – hommes et femmes – ne se marient presque plus mais ou voudrait répandre du « mariage » partout ailleurs. Ce n’est même plus une affaire des homosexuels puisque beaucoup d’entre eux manifestent contre ce projet. En réalité, l’objectif est d’anéantir le mariage en le banalisant, tout en abrogeant les notions de père et de mère, qui sont parmi les repères fondamentaux de toute civilisation. Nous ne sommes plus dans une vision positive, constructive, réformiste de la société, mais au contraire nihiliste. Dans ce contexte, on peut imaginer que la prochaine alternance n’attende pas forcément 4 ans et demi et que la présente législature n’aille pas jusqu’à son échéance (précédent de 1997). Une crise politique peut survenir - qui sait? - même si une telle issue n’est pas la plus probable. Avant et au lieu de se chamailler pour les postes, la responsabilité de l’opposition devrait être en tout cas de préparer l’avenir.

Un Méchant Pataquès !

Un Méchant Pataquès ! 


L’élection de son président devait redonner à l’UMP les bons aiguillages. Depuis hier, c’est plutôt le grand déraillement. Et si le ridicule tue… gare au nombre de victimes. Le suspense reste total, en effet, puisque cette nuit à l’heure de boucler cette édition de notre journal, le résultat du duel entre François Fillon et Jean-François Copé demeurait ouvert, chaque camp proclamant sa propre victoire.
La culture des primaires n’est pas simple à acquérir. Issu du gaullisme, où le chef est plus volontiers choisi par acclamation que par consultation, le principal parti de droite en a fait la douloureuse expérience, compliquée encore un peu plus par l’ambiguïté de Nicolas Sarkozy. Celui-ci s’est gardé de participer au vote, neutralité qui rime avec arrière-pensées : celle d’un possible retour à la tête du pays.
Les deux concurrents redoutent chacun un tel scénario. François Fillon ne compte nullement faire la courte échelle à l’homme dont il fut le loyal Premier ministre durant cinq ans. « On verra qui sera le mieux placé », a-t-il dit durant sa campagne interne, en évoquant la future compétition élyséenne, mais en revendiquant pour lui-même le statut « d’homme d’État ».
Jean-François Copé, même s’il reste plus flou sur ses intentions, ne compte pas laisser davantage d’espace, demain, à Nicolas Sarkozy, même s’il s’inspire de sa campagne présidentielle du printemps 2012, axée sur la stratégie d’une « droite décomplexée ». Traduisez une droite dure, alors que François Fillon se veut moins radical. Seuls les adhérents votaient hier, ce qui fait de ce scrutin une épreuve très particulière, d’où l’incertitude du dénouement, qui est aussi une incertitude pour l’avenir.
Le PS a popularisé les primaires, et les autres formations s’en inspirent. Ce mode de sélection a bien des avantages : révéler des tempéraments et permettre en principe de simplifier la compétition interne au profit du vainqueur.
Mais ici, la contestation d’un score très serré ne débouche que sur la confusion. Les tensions internes font l’affaire de celui qui rêve de se poser demain en arbitre, et le mouvement aura du mal à trancher ses options stratégiques. Le duel que l’on pourrait presque qualifier de… primaire, laissera des traces. UMP ? Un Méchant Pataquès.

Soirée perdante

 Soirée perdante 


Qu’elle paraissait belle, l’idée d’attribuer la présidence d’un grand parti hors du secret d’un bureau d’état-major et de l’allégresse des cigares. Séduits, les adhérents de l’UMP se sont déplacés nombreux pour désigner leur nouveau patron. Au point de déborder l’organisation dans certains lieux de vote.
Mais les votants de l’UMP ont poussé l’enthousiasme jusqu’à livrer un résultat pas prévu par les sondages. De ce point de vue, ce scrutin s’apparente à une victoire de l’expression démocratique, au sein d’une structure elle-même partie prenante et majeure de notre démocratie.
Pour le reste, c’est moins brillant. Les incroyables soubresauts qui ont marqué les opérations hier soir ne sont pas de bon augure, alors que l’issue était donnée, initialement, pour être à la fois éclatante et légitime.
Au milieu de la nuit, c’est la division qui apparaissait de manière aveuglante. Les positions étaient si contradictoires, au terme de plusieurs mois de débats vifs, que l’on se demande bien comment l’UMP va trouver le moyen d’incarner une opposition unie, tant aussi l’animosité semble forte et durable entre les deux camps. On se serait cru perdu dans ces querelles opaques et ces déballages de couloirs que l’on pensait jusqu’alors réservés à la gauche ou aux écologistes.
Dans ces conditions, que gagnera le vainqueur ? Combien y a-t-il d’UMP dans l’UMP aujourd’hui ? Le gagnant n’est-il pas celui qui, en coulisses, incarne un peu plus le recours et qui s’appelle Nicolas Sarkozy ?
La désignation du président de l’UMP devait permettre le retour d’un discours en interne apaisé, en tout cas moins vindicatif. Après un vote sous contrôle d’huissiers et un dépouillement dans une ambiance électrique, le spectacle de chefs se déclarant vainqueurs ou s’accusant réciproquement de vol marquait sur ce plan une soirée perdante.


Toujours l'enfumage !!
Que cela serve de leçon à l'ump !!
A vouloir imiter les socialos et leur primaire à l'eau de rose dont on peut mesurer à quel point en terme de désignation "démocratique" la démagogie sans vergogne d'un médiocre peut biaiser un vote et permettre au final de mettre aux commandes d'un pays quelqu'un tout juste capable de gérer une sous-préfecture.
Singer une démago, même habillée en couleur rose n'est pas, et loin de là, une preuve de meilleure démocratie et un modèle à suivre quand on observe actuellement les résultats du choix qui ont amené à la tête de l'état quelqu'un qui a littéralement enfumé une partie des français avec une démago. que les réalités du pays obligent maintenant à faire une politique à 180° de ses promesses , signant là un abus de confiance manifeste devant une situation économique et financière qu'il ne pouvait ignorer !!

Pourquoi chez certains, il est urgent de remettre à demain

Procrastiner, c'est « ne pas agir tant qu'on peut l'éviter ». Par fainéantise ? Ce n'est pas si simple, répondent quelques Mariannautes qui s'emploient à clarifier cette notion à la mode, pas toujours bien comprise.
Pour Michel M., la procrastination est une attitude qui s’apparente à « de la flemme et rien que de la flemme, ni plus ni moins, à cette flemme qui n'en finit pas d'en rajouter dans la déliquescence d'une vie en société qui ressemble de moins en moins à une cohésion partagée mais, de plus en plus, à une juxtaposition de cohésions qui n'ont aucune autre interférence entre elles que l'incompréhension. » Car pour l’internaute, le goût de l’effort, c’est aussi celui d’aller vers l’autre, de le comprendre. Mais pocrastiner, est-ce vraiment une activité de tout repos ?

« Je suis une procrastineuse (une glandouilleuse pour certains que ce faux-anglicisme choquerait) de nature », témoigne Sylvie ARCHAMBAULT« Je n'ai jamais pu travailler autrement que sous la pression de l'urgence. Je vous raconte pas le travail supplémentaire que cela demande : trouver et renouveler les excuses bidon accompagnant la remise du travail à la dernière minute ou en retard (mon chien est mort, c'est l'anniversaire de la mort de mon chien...) » L’adepte de la procrastination ne serait donc pas l’oisif au coeur léger imaginé de prime abord.

Un effet sur le moral

Pourquoi un « glandouilleur », partisan du moindre effort, perdrait ainsi de l'énergie à procrastiner ? De l’avis de François FRANZ, la tentation de la procrastination pourrait être liée à un manque d’autodiscipline : « C'est bien souvent quand tu es totalement maître de ton emploi du temps que l'abondance des distractions t'amène à différer le moment de t'y mettre. Sous la contrainte d'une équipe ou le regard d'un chef (ou les vocifération de ta (ton) compagne), c'est plus difficile. » L’égarement viendrait également d’un manque de tâches à accomplir, et serait un véritable piège pour le moral : « Moins il y a de travail, plus il y a de distractions, plus la procrastination t'emmène dans une dépression douce. » Procrastiner pourrait ainsi faire broyer du noir ?

Cet avis n'est pas partagé par Elie ARIé, qui voit plutôt dans la procrastination un moyen de fuir la peur de la mort : « L'incapacité à procrastiner correspond à une forme d'exorcisme de l'angoisse : « ça y est, tout est à jour, j'ai fait tout ce que j'avais à faire, je n'ai plus rien à faire, je ne risque pas d'oublier quelque chose que j'ai à faire puisque j'ai tout fait, etc. Système qui ne marche évidemment pas: on ne peut jamais être à jour, il y a sans cesse de nouvelles choses à faire qui surgissent. En outre, cette recherche du « je n'ai plus rien à faire » ressemble beaucoup à une forme de recherche de la mort... Tant que j'ai des trucs à faire, je ne peux pas mourir, puisqu'il faut d'abord que je les fasse… » Remettre au jou d'après serait ainsi, peut-être de manière inconsciente, acter le fait qu'il y aura bien un lendemain.

« A noter quand même, conclut Virginie ALBA-SIMM en rétablissant un lien avec l'actualité, l'atermoiement est aussi la base de nos problèmes actuels, en tant que peuple : il faut cesser de reporter aux lendemains la nécessité de dire non au package amincissant concocté par la multinationale bruxelloise et dire oui à un audit public de la dette française. »

L'affaire des viols collectifs de Fontenay-sous-Bois a provoqué des débats parmi les Mariannautes. L'un deux concerne la nature de l'homme : aurait-il une prédisposition naturelle au viol ?

Le viol, un phénomène d'origine naturelle ou culturelle ?
Tous les Mariannautes ne s'accordent pas sur l'idée du viol comme résidu de l'état de nature. Selon Abd Salam L, « Le viol n'a rien à voir avec l'instinct de prédateur... Le viol est un phénomène construit culturellement. » L'internaute avance également que « le plaisir du violeur est intellectuel : un sentiment de toute puissance, il apprécie une domination véritable. » « Et vous ne pensez pas que « l'intellect du violeur » est géré par son cerveau reptilien (ses instincts primaires) ? », interroge Rose ETCHEGARAY, non sans étonnement.

Pépin LECOURT entre dans la conversation, apportant un un nouveau point de vue sur la question : « Le viol existe et est présent sous toutes les cultures, il me parait donc difficile de le réduire à une construction culturelle, qui serait ainsi un acquis, et donc présent uniquement dans certaines cultures, et non point un inné omniprésent. » Ainsi le viol serait un fléau universel. La nature de l'homme serait-elle le dénominateur commun entre toutes les cultures? « Il semble que dès qu’un homme est en situation de pouvoir excessif, il se comporte en violeur », répond l'internaute.

To TO pense au contraire que l'instinct masculin est de protéger la mère de ses enfants : « Il me semble qu'il a toujours été important pour les hommes de protéger les femmes dont ils ont des enfants, même si c'est une société patriarcale, avec d'autres formes de violence, qui en découle. Dès lors, on s'oriente vers l'idée que, s'il y a une « nature » humaine, elle ne tend pas naturellement vers une forme de prédation sexuelle systématique, même si cette prédation peut exister. »

La femme est un homme comme les autres

Quel est l'avis des commentatrices sur la question ? « Dans mon expérience personnelle, je n'ai pas eu l'impression que tout homme avait un fond de violeur, et que seule leur éducation leur a permis d'éviter de violer toute femme qu'il croisait », témoigne Melody VERS. Quant à Virginie ALBA-SIMM, elle considère que les pulsions décrites chez les hommes ne seraient pas l'apanage des mâles : « A vous lire, je me dis que je ne suis pas une femme, quand, bien qu'amoureuse de mon compagnon, et après en avoir apprécié d'autres encore, je convoite et je désire tel ou tel agréable passant, au plus profond de mon corps... Tout en résistant à la force de ce désir parce que je connais mes limites et surtout je respecte les autres, dont mon compagnon. »
Chaque homme abriterait-il en lui un violeur potentiel ? C'est ce que semble penser Laurent EPAILLY lorsqu'il déclare que « tout homme a un fond de violeur et de prédateur venant de loin mais que l'éducation, l'interdit, la réflexion lui permet normalement de maîtriser. » Un penchant naturel, donc, qui serait contrebalancé par l'apprentissage de la civilité. « Une fois de plus l'éducation est au coeur du problème », note ainsi Rose ETCHEGARAY. Philippe RENèVE, quant à lui, se veut rassurant : « Entre la pulsion et le viol il y a un monde que la quasi-totalité des hommes ne franchissent pas, heureusement. »  Reste que la pulsion est entérinée.
 

Les maladies mentales favorisent-elles la créativité ?

Une étude suédoise menée durant quarante ans auprès de 1,2 million de patients affirme qu’il existe un lien entre les maladies mentales et le souffle créatif.  Pour autant, les Mariannautes considèrent qu’une personne atteinte de bipolarité, de schizophrénie ou encore d’anorexie n’est pas forcément une(e) artiste en puissance.

« Je ne trouve pas que la psychose favorise la créativité, bien au contraire », témoigne Dimitri GALèS, ancien psychiatre. « Elle inhibe et détruit même la capacité créatrice. Il existe chez tout artiste une partie saine de la personnalité qui domine l'hypersensibilité et la profondeur émotionnelle qui marque les vrais artistes. On cite souvent la maladie de Vincent Van Gogh. Mais on trouve chez lui le résultat d'un travail acharné, interrompu seulement par les crises violentes dont il souffrait épisodiquement, une recherche de la forme et d'une sorte de foi. »  De l’avis de l’internaute, le succès du peintre s’explique davantage par son travail que par sa pathologie.

« Pourtant, note Elie Arié, il me semble que le docteur Gachet avait écrit que Van Gogh peignait des toiles moins intéressantes lorsqu'il allait bien, et même, comme il appréciait beaucoup sa peinture, qu'il se demandait s'il lui rendait vraiment service en cherchant à améliorer son état. » Les affection mentales seraient-elles un atout l'artiste ?

Pour MARIPANAME, Mariannaute atteinte de bipolarité depuis de nombreuses années, parler d’une poignée de bipolaires célèbres et créatifs ne doit pas amener à généraliser sur l’ensemble des malades : « Nous autres bipolaires, on nous bassine avec tous ces bipolaires célèbres, peintres, musiciens, écrivains, hommes politiques, citons au hasard Eric Clapton, Virginia Wolf, Winston Churchill, Hemingway. Rien que sur ces quatre, deux suicidés ! Créatifs, oui, mais pas tous, l'immense cohorte des bipolaires est principalement dépressive et en dépression pas de création, rien que souffrance, non désir et repli sur soi. »

De l’isolation à la création

D’où vient ce lien entre troubles mentaux et créativité mis en évidence par l’étude ? « Les bipolaires ont des grosses difficultés d'adaptations dans la société, reprend MARIPANAME : vie amoureuse chaotique, vie professionnelle de même, nombreuses maladies comorbides (alcoolisme, drogues et addictions diverses, agoraphobies, TOC). De plus il faut généralement une dizaine d'années pour les diagnostiquer et commencer à les traiter. Largement le temps de souffrir dans son coin, de se replier sur soi et de se poser des tas de questions existentielles, terreau favorable à l'activité intellectuelle et artistique, par essence solitaire et bon exutoire. » L’isolation croissante de ces malades, liée à un flot ininterrompu d’interrogations, amènerait certains d’entre eux à pratiquer une activité artistique. Celle-ci permettrait de canaliser le trop-plein d’émotions de  ces sensibilités souvent exacerbées.

Evoluer en marge de la société, c’est aussi évoluer en marge de la norme et du formatage que celle-ci impose :  « La créativité est une forme de non conformisme, une tendance à aborder les situations sous un angle incongru en contradiction avec le formatage culturel, voire une certaine résistance à ce formatage. Le génie est en général un hérétique dans son domaine de prédilection et la résistance au formatage est une condition pour acquérir la capacité de s’évader du consensus et du conformisme. » (Pépin LECOURT) « La difficulté réside en ce que le système scolaire (et psychiatrique) reconnaît rarement l'écart à la norme comme une qualité, d'où le malaise qu'éprouvent certains enfants précoces, futurs artistes », ajoute Michael SPECHT
 
LA MALADIE MENTALE NE FAVORISE RIEN DU TOUT, 
LA PREUVE :
HOLLANDE EST AU POUVOIR ET C'EST DE PIRE EN PIRE.

Tout comme en Sarkozie, en Hollandie, l'économie périclite

Le pauvre président de l’État français a beau persister dans ses discours optimistes ponctués de "heu..." très rassurants, la situation économique du pays s'entête à se dégrader. Le candidat Hollande était pourtant persuadé qu'avec l'engouement que provoquerait son accession au pouvoir, le pays allait repartir, plein de peps et d'allant, vers les sommets de la croissance heureuse et du plein emploi... Zut et crotte, ça n'a pas suffit.

Ainsi, l'enthousiasmante perspective qu'offrait le Socialisme Tous Azimuts de matraquer sans relâche les sales capitalistes n'a pas été suffisante pour relancer la production industrielle française qui s'enfonce à des niveaux seulement atteints en 2009, au plus fort de la crise. Je n'évoquerai pas les chiffres pour l'industrie automobile, ce serait une occasion supplémentaire d'insérer une méchante image d'Arnaud Montebourg en train de faire l'andouille ce qui serait un peu trop facile.
Les propositions franchement émoustillantes de sodomiser le contribuable bourgeois à coup d'impôts toujours plus créatifs n'ont bizarrement pas non plus permis d'inverser la tendance générale du chômage, contrairement à tout ce qui avait été pourtant envisagé par la fine équipe d'analystes chevronnés qui se succèdent dans les appareils du Parti Socialiste. Quant au rapport Gallois, censé donner d'intéressantes pistes de réflexion, je ne suis pas le seul à constater qu'aussi modeste soit-il, il est déjà mort et enterré.
Devant la relative déconfiture (bien évidemment complètement inattendue) de son principal partenaire économique, l'Allemagne, qui subit elle-même un ralentissement lié à une conjoncture pas spécialement tendre, s'est décidée, en toute discrétion, à évaluer les risques (là encore, totalement improbables) d'un léger décrochage de la France et les conséquences d'un tel décrochage pour son économie nationale. Comme cette éventualité est impossible et que, je vous le rappelle, depuis que la France est socialiste, la situation s'améliore, l’Élysée se contente d'un bref haussement d'épaule qui marque ici la naturelle confiance en l'avenir qui anime l'Homme de Gauche, Humaniste, Citoyen et Démocratique.
Certes, il y a quelques trous, quelques bosses et quelques cailloux sur le chemin
de la Servitudequ'emprunte actuellement la France. Mais cela ne doit pas faire oublier la destination : le paradis pour tous, en doses égales et à prix modique. Dès lors, on comprend que le brave Moscovici n'ait absolument rien changé de ses
prédictionsprévisions
astrologiqueséconomiques et conserve, vaille que vaille, coûte que coûte, le chiffre de croissance française pour 2013 à 0.8% ... Là encore, on ne pourra qu'admirer l'optimisme quasi-autistique du ministre en charge de ce qu'on appelait jadis en France l'économie. Il est, il faut le dire, aidé par un Institut des Statistiques particulièrement admirable, et qui a réussi à corriger le tir du précédent trimestre (oh, zut, finalement, il était négatif, la récession ne s'est pas arrêtée à la frontière) tout en redressant (avec productivité, hat tip à Montebourg) le dernier trimestre au chiffre assez phénoménal de 0,2% dont personne ne doute qu'il est calculé avec la plus diabolique des précisions. Pendant ce temps, Mario Draghi, le plombier rigolo en charge des buses d'impression de la BCE, a corrigé ses prévisions de croissance en introduisant clairement la notion de contraction économique, d'ailleurs prouvée par les chiffres récents, prélude à une bonne grosse dépression des familles mais chut, n'en parlons pas, c'est tabou.
obstiné, celui qu'on ne croit pas seulement idiot, mais qui prouve l'être
En réalité, le comportement de nos élites tète à deux mamelles politiciennes aussi indispensables l'une que l'autre.
La première est évidemment l'affichage d'un optimisme de façade, parfaitement idiot certes, mais ô combien utile lorsque le moindre frémissement intestinal d'un ministre est disséqué par des marchés maintenant très nerveux. Quelque part, dans le brouillard confus qui leur sert de concepts économiques, ils savent qu'affoler la bourse et les agences de notations précipiterait l’État français dans les affres de la faillite, en faisant exploser ses taux d'emprunt par exemple (ce qui sera inévitable de toute façon). En soi, la faillite de l’État français les laisse de marbre tant que les robinets à putes & champagne ne se ferment pas, mais justement, d'autres pays et d'autres époques servent de rappel à la raison de ce point de vue.
L'autre mamelle, aussi essentielle, est leur parfaite méconnaissance de l'économie, et l'entêtement qu'ils ont à ne surtout pas, au grand jamais, essayer de corriger leur inculture. Il faut les comprendre : cette matière n'est plus enseignée en France que par des keynésiens, au mieux, ou des crypto-marxistes au pire, quand ce ne sont pas carrément des baltringues d'opérette qui ne sont absolument pas économistes. On peut croire que j'exagère, mais il suffit d'aller dans n'importe quel rayon "économie" d'une librairie française pour comprendre que le seul point de vue iconoclaste, de nos jours, est celui de l'économiste vraiment libéral, et autrichien à plus forte raison. Pour l'écrasante majorité des économistes français qui ont la parole dans les médias, la dette, c'est bon, mangez-en, l'austérité impose à la Grèce des mesures abominables (alors qu'elle est tout sauf dirigée là où il faut, et que seul le peuple en supporte les conséquence, au contraire presque parfait de ce qu'il faudrait faire, à savoir couper les dépenses de l’État), et autres fadaises du même acabit, répétées en boucle pour que ça rentre bien dans les crânes français déjà largement préparés pendant des années d'un enseignement étique.
Non, vraiment, je n'exagère pas tant cette impression est même confirmée par un récent sondage : seulement 37% des Français estiment que l'information économique qui leur est fournie est intelligible, et d'autre part, ils sont 91% à s'accorder un niveau moyen, faible ou très faible en économie ; au passage, c'est un niveau que nos politiques n'ont pas l'humilité de s'accorder aussi, alors que tout l'historique de leurs "performances" montre clairement qu'ils devraient pourtant s'astreindre à retirer leurs gros doigts boudinés des domaines qu'ils ne maîtrisent absolument pas.
De façon plus intéressante encore, le même sondage montre que 82% des Français estime inquiétant le niveau de la dette, et réclame une baisse des impôts. On admirera, dans l'article de la Tribune, l'instant de lucidité du journaliste qui admet que si l'économie pour les Français est aussi compliquée, "c'est sans doute lié à la manière dont elle est enseignée ou pas enseignée dans la plupart des cas". Contre-enseignée serait même plus juste lorsqu'on entend les absurdités qui sont parfois bruyamment relayées dans nos médias, d'autant plus, bien sûr, qu'on fournit aux patouilleurs de l'économie des chiffres si faux qu'ils font sourire, et leur permettent de soutenir mordicus des contre-vérités en toute innocence.
keynesians demotivator
Oui, les Français sont, en moyenne, incultes en économie et pour la plupart d'entre eux, c'est parce que tout aura été fait pour qu'il en soit ainsi, pour les placer dans un cocon sécurisant d'absurdités économiques rassurantes et parfaitement fausses qui ont l'énorme avantage de faire passer la pilule collectiviste sans trop de douleur en faisant croire à chacun qu'il est finalement bénéficiaire d'une mesure inique pour tous. La question qu'on peut se poser est de savoir si les Français désirent vraiment sortir de cette ignorance ou s'ils s'y complaisent joyeusement.

Si l'on s'en tient à la façon dont le pouvoir agit en matière économique, la question devient alors de savoir combien de temps durera le 
FOUTAGE DE GUEULE 
complet auquel nous assistons. Et au plus tard les Français se réveilleront, au plus importants seront les dégâts.