TOUT EST DIT

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ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

samedi 29 décembre 2012

Mariage pour tous : elle couchait avec des ossements humains

Une suédoise de 37 ans  a été arrêtée pour « violation du repos des morts », car elle avait des rapports sexuels avec des ossements d’humains. Comment ne pas dénoncer l’intolérance du gouvernement suédois et ne pas soutenir cette pauvre jeune femme stigmatisée à cause d’une sexualité différente ? Nous l’accueillerons avec plaisir en France, où elle pourra bénéficier d’une stricte égalité pour convoler avec ses os et éventuellement adopter un petit Cambodgien qui aura pour « parent 2″ un tibia ou un fémur.

En France, grâce à François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Najat Belkacem, Christiane Taubira et l’Inter-LGBT, cette femme n’aurait pas été inquiétée par l’archaïsme d’une justice qui refuse encore, en 2012, d’accorder à tout le monde les mêmes droits.
La police a annoncé que l’accusée, une chômeuse de 37 ans, utilisait des os humains pour des jeux sexuels. Les forces de l’ordre suédoises ont retrouvé 6 cranes humains, une colonne vertébrale et de nombreux autres ossements humains dans l’appartement de l’accusée, qui risque deux ans de prison à cause de sa « différence ». Deux disques intitulés « Ma nécrophilie » et « Ma première expérience » ont également été trouvés chez elle, tout comme des photos d’une morgue et des sacs mortuaires.
La victime de la nécrophobie ambiante disposait des code d’entrée d’une morgue, où elle pouvait aller vivre quelques instants de bonheur et d’amour.
D’ailleurs, elle a expliqué sur un forum internet que « c’est ma morale qui fixe les limites et je suis prête à accepter le châtiment s’il devait se passer quelque chose. Cela en vaut la peine. [...] Je désire un homme comme il est, qu’il soit mort ou vivant. Il me permet de trouver le bonheur sexuel à côté« .
Qui sont les magistrats suédois pour juger l’amour entre une femme et des ossements ? De quel droit décident-ils des pratiques sexuelles qui sont tolérables et de celles qui ne le sont pas ? Que les fascistes catholiques ne comprennent pas cette pratique délicieuse est une chose, mais que la justice ennuie cette femme parce qu’elle n’aime pas comme nous, voilà le scandale !
On attend avec impatience les éditos de Pulvar et de Demorand pour soutenir cette femme stigmatisée et dénoncer la nécrophobie de la justice suédoise.
Plus de détails et de photos sur cette triste affaire à voir ici.


Hier, M. Ayrault "respirait", aujourd'hui il transpire !

La roue tourne. Il faudrait bien qu'un jour, notre Premier ministre comprenne que l'on ne crie pas toujours victoire en politique. Le voilà obligé de refaire sa copie, et Hollande ? Il en pense quoi ? "Il est serein" nous dit son entourage (Claude Serillon en l'occurence)... Comme disait Coluche : "méfiez vous des entourages... Ils ne savent rien à rien, mais ils causent toujours selon les milieux bien informés : c'est leur jargon".
Non, mesdames et messieurs, F. Hollande a pris un coup sur la tête. Sur le plan juridique et politique. Lui qui a fait HEC et qui se vantait être un spécialiste de la fiscalité, padaboum ! Il est désavoué par plus compétent que lui... Lisez les attendus du Conseil Constitutionnel, vpous verriez les claques.
Mais pour les internautes Hollandolâtres (je leur demande pardon d'avance, je déteste ces mots qui finissent en... âtres), rien n'est perdu : dans le nouveau texte il peut taxer les "ménages" au lieu d'un seul "individu", cela lui fera 15 000 assujetis à cet impôt, donc plus de recettes, au lieu des 210 millions d'euros que devraient rapporter seulement les 75% version 2012 (pour 2013, 2014), ou bien il renonce complètement à ces stupides 75% en invoquant le respect de "l'Etat de droit". Avouez que c'est plus glorieux pour un chef de l'Etat d'agir ainsi, que de laisser son Premier ministre se dépatouiller avec une nouvelle usine à gaz ?.
Il a tout son dimanche pour le digérer ce camouflet... Nous verrons comment il va réagir lors de ses voeux lundi soir.
Mauvaise semaine pour les socialistes, décidémént très mauvaise, malgré la "respiration" de JMA grâce à " l'Oasis " de Saint-Nazaire.


Michel800

Face à une fiscalité incohérente et inique, le devoir de tout citoyen est de résister et de sauvegarder autant que faire ce peut le produit de son travail.

 Halte à la désinformation généralisée concernant les raisons de l’exil fiscal en cours.
Le départ de plusieurs personnalités en Belgique ou en Grande Bretagne vient d’être fortement médiatisé sans qu'à aucun moment les vraies raisons des départs massifs à l’étranger actuellement constatés soient clairement mises à jour.
Ces départs massifs constatés suite aux réformes fiscales du premier gouvernement de la Présidence Hollande concernent essentiellement deux groupes de population :
  • les personnes dites « riches » ayant un patrimoine essentiellement privé (c'est-à-dire non professionnel),
  • et les jeunes cadres ou entrepreneurs ayant des ambitions financières.
Ce sont ces deux catégories de personnes qui sont touchées de plein fouet par les dernières réformes fiscales concernant les personnes physiques dont personne n’a osé dire publiquement qu’elles étaient scandaleuses, en dépit du fait qu’elles ne frappent que les « riches » ou ceux désireux de le devenir…
Il est totalement scandaleux, en effet, d’exiger, chaque année, d’une personne :
1/ 75% d’impôt sur ses revenus d’activité les plus importants (englobant l’IR à 45%, la contribution exceptionnelle de 4% et la CSG/CRDS),
2/ 1,5 % du montant de son patrimoine non « professionnel » (notamment, de tous ses biens improductifs tels que logements de la famille, résidences secondaires, bijoux et autres biens meubles) avec un plafonnement de l’IR et de l’ISF à 75% des revenus ;
et ce, d’autant plus que sont pris en compte dans les revenus servant de base au calcul du plafond de 75% :
  • les plus-values d’aliénation d’actifs patrimoniaux (ce qui procède de l’invraisemblable confusion faite actuellement entre le régime de taxation des plus-values de cession des éléments du patrimoine et celui des revenus du patrimoine…),
  • les plus-values en report d’imposition (en cas de simple échange de titres sans remise de cash),
  • la quote-part de bénéfices non distribués par les sociétés patrimoniales dont le contribuable détient au moins 1/3 du capital…
De sorte que le plafonnement ISF sera purement théorique dans de nombreux cas et, qu’en pratique, le montant cumulé de l’IR et de l’ISF pourra être largement supérieur aux revenus réels du contribuable.
3/ les diverses contributions telles que taxes foncières, d’habitation et autres grevant le patrimoine qui viennent, de fait, s’ajouter à l’IR à 75% et à l’ISF.
Alors, par ailleurs, que les fortunes les plus importantes, c'est-à-dire celles qui ont un caractère professionnel (notamment, les holdings financières des familles françaises les plus riches) ou qui sont investis massivement dans les objets d’art, échappent, en pratique, à tout impôt sur la fortune !
Cette énième réforme fiscale (qui intervient alors que la France était déjà l’un des pays d’Europe où la fiscalité est la plus lourde et l’un des derniers à avoir un ISF et qui a donc fait « déborder le vase ») conduit dans nombre de cas (notamment, celui de personnes venant de céder leur entreprise ou celui des titulaires des revenus les plus importants et/ou d’un patrimoine principalement improductif) à une taxation annuelle entre 75% et 100% des revenus perçus…
Ces réformes atteignent, par ailleurs, le comble de l’incohérence et de l’irrationnel avec notamment l’écart de coût totalement injustifié entre :
  • les transmissions (donations ou successions) de patrimoine professionnel et de patrimoine privé qui peut aller de 1 à 10 c'est-à-dire de moins de 5% à 45%,
  • et entre l’impôt sur les revenus provenant de l’assurance vie et les autres revenus qui peut aller au-delà de 1 à 10 !
Comment peut-on exiger, chaque année, qu’un contribuable disposant de très gros revenus ne puisse financer son train de vie avec lesdits revenus et soit obligé de « consommer » son capital en vendant des biens pour payer ses impôts ? Comment penser qu’un contribuable peut accepter de se laisser dérober chaque année une partie significative des économies qu’il a constituées pendant une vie entière de travail ?
Face à tant d’incohérence et d’iniquité, c’est, à vrai dire, le devoir de tout citoyen de résister et de sauvegarder autant que faire ce peut le produit de son travail. D’autres lois scandaleuses ont, dans le passé, conduit des nationaux à quitter le pays… Il n’est pas question de jeter l'opprobre sur ceux qui résistent et réagissent sainement, bien au contraire, il y a lieu de saluer leur perspicacité et leur courage !
Le fait que de nombreuses populations souffrent en France de la pauvreté ne justifie en rien que ne soient pas dénoncées les injustices faites, sciemment, par pure démagogie politique, à certaines catégories de personnes dites « favorisées ». Le départ à l’étranger des entrepreneurs et même de retraités détenteurs de patrimoines significatifs va diminuer les recettes fiscales, la consommation et l’emploi, notamment, dans le secteur tertiaire, donc aggraver la pauvreté en France !
Tous les économistes le savent.
Et il appartient à la Presse économique de dire, enfin, que ces nouvelles réformes [1] sont en réalité suicidaires, en plus d’être totalement inacceptables par les intéressés !
Si nos gouvernants ne reviennent pas très vite à la raison, les départs à l’étranger seront alors la seule réponse individuelle réaliste, accélérant à coup sûr le marasme collectif et l’endettement de l’État.
Il n’est jamais trop tard pour reconnaître ses erreurs, surtout les plus grossières !
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Note :
  1. Dont le seul mérite aura été de faciliter les ambitions politiques de ceux qui ont fait une campagne destinée à plaire au plus grand nombre en faisant croire que c’est en taxant encore plus les « riches » que la pauvreté diminuera… 

Impôt à 75 % : Jean-Marc Ayrault annonce un nouveau dispositif


À la suite de la décision du Conseil Constitutionnel d'annuler cette taxation, François Hollande aurait réagi "sereinement", affirme son entourage.

Jean-Marc Ayrault a annoncé samedi que le gouvernement présenterait dans le cadre de la prochaine loi de finances un "dispositif nouveau", après la décision du Conseil constitutionnel d'annuler la taxation exceptionnelle à 75 % pour les très riches. Dans un communiqué, le Premier ministre a assuré que ce nouveau dispositif serait "conforme aux principes posés par la décision duConseil constitutionnel", qui a reproché à cette taxation de s'appliquer aux personnes physiques, et non au foyer, qui est la base de prélèvement de l'impôt sur le revenu.
Cette taxe pour les revenus supérieurs à 1 million d'euros était une des mesures les plus emblématiques de François Hollande. D'après son entourage, le président de la République aurait accueilli "sereinement" la décision du Conseil constitutionnel. "Le président a appris la nouvelle sereinement, c'était l'une des hypothèses possibles", a-t-on déclaré de même source, précisant qu'"il a[vait] eu plusieurs échanges avec le Premier ministre à ce sujet".
Annoncée en février, elle ne faisait pas partie des "60 engagements" pour le quinquennat du candidat socialiste à l'Élysée. Jean-Marc Ayrault a promis en outre que le gouvernement "garantira[it] un effort de soutien équivalent dès 2013" aux investissements outre-mer, après que le Conseil constitutionnel a décidé de réduire l'avantage fiscal dont ils bénéficiaient.

L'équilibre budgétaire pas remis "en cause" (Ayrault)

Le Premier ministre a fait valoir que les dispositions censurées ne remettaient "pas en cause les grandes lignes de l'équilibre budgétaire et de la trajectoire de redressement des comptes publics".
Une source proche du gouvernement les a chiffrées à "moins de 500 millions d'euros" pour un budget 2013 de "300 milliards d'euros". Jean-Marc Ayrault a souligné que le Conseil avait "écarté le grief d'insincérité soulevé par l'opposition parlementaire". "La loi de finances pour 2013 repose sur des hypothèses macroéconomiques crédibles en matière de croissance et de recettes", a-t-il affirmé. Le budget 2013 est bâti sur une prévision de croissance de 0,8 %, alors que le FMI, l'OCDE et divers autres organismes la considèrent comme trop optimiste.
Le chef du gouvernement s'est félicité en outre que le Conseil ait "validé les grands principes de la réforme fiscale, et notamment : le renforcement de la progressivité de l'impôt sur le revenu (tranche à 45 %, plafonnement du quotient familial), l'alignement de la fiscalité des revenus du capital sur celle des revenus du travail, le rétablissement d'un impôt sur la fortune [...], le rapprochement de l'impôt sur les sociétés payé par les plus grandes entreprises de celui acquitté par les PME, le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), mesure centrale du pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi".

Le Conseil constitutionnel censure l'impôt à 75%


Saisis par les parlementaires UMP, les sages de la rue Cambon ont estimé que l'impôt à 75% sur la tranche des revenus supérieurs à 1 million d'euros faisait peser «une charge excessive» sur les contribuables.

L'impôt à 75% n'existe plus. Les sages garants de la Constitution ont censuré ce samedi le dispositif dont François Hollande avait fait un élément central de sa campagne. Saisi par les parlementaires UMP, le Conseil a estimé que ce dispositif figurant dans le budget 2013 fait peser «une charge excessive» sur les contribuables. La mesure avait refait parlé d'elle ces derniers jours avec l'exil fiscal du comédien Gérard Depardieu en Belgique.
Cette taxation, appelée «contribution exceptionnelle de solidarité», devait s'appliquer pendant deux ans aux revenus d'activité excédant 1 million d'euros. Le Conseil constitutionnel explique qu'il a, «sans se prononcer sur les autres griefs dirigés contre cet article, censuré l'article 12 [portant sur la contribution exceptionnelle de solidarité de 18%] pour méconnaissance de l'égalité devant les charges publiques».
En clair, un ménage, dont chaque membre percevrait un revenu de 900.000 euros, se trouverait exempté, tandis qu'un autre, dont un seul membre gagnerait 1,2 million d'euros et l'autre rien, devrait l'acquitter. De quoi constituer «une rupture d'égalité au regard de la faculté contributive», a-t-on expliqué, à titre d'exemple, au Conseil. Cette mesure n'aurait touché que 1500 personnes.

La tranche à 45% validée

La nouvelle tranche marginale à 45 % de l'impôt sur le revenu, a quant à elle été jugée conforme à la Constitution. Le Conseil a également validé le crédit d'impôt compétitivité-emploi (CICE) prévu dans le budget rectificatif 2012. Le crédit d'impôt, mesure phare du pacte de compétitivité issu du rapport Gallois, avait été critiqué par les parlementaires de l'UMP qui dénonçaient de «multiples ruptures d'égalité».
Autre dispositif dans le viseur des parlementaires UMP, le dispositif sur les plus-values de cessions de valeurs mobilières n'a pas été censuré. Cet article 10 du budget de l'État avait fait grand bruit suite à la révolte des «pigeons» et du patronat qui réclamaient la suppression de cette taxe sur les pus-values.
D'une façon générale, les sages relèvent que le budget «accroît significativement les prélèvements obligatoires», «modifie la fiscalité des revenus du capital pour soumettre ceux-ci, dans la plupart des cas, au barème de l'impôt sur le revenu» et, troisièmement, réhausse les taux de l'impôt sur la fortune. Trois «orientations de fond» qu'ils n'ont «pas jugé contraire à la constitution».

Niches fiscales d'outre-mer censurées

Les sages ont censuré deux autres dispositifs fiscaux, l'un sur l'outre-mer et l'autre sur la Corse. Le Conseil a décidé de réduire l'avantage fiscal des investissements en outre-mer et de supprimer les exonérations de droits de succession sur les immeubles situés en Corse, au nom du principe d'égalité.
Le projet de loi de finances pour 2013 et le projet de loi de finances rectificative pour 2012 ont été adoptés de manière définitive par le Parlement respectivement le 20 et le 19 décembre.

Retour aux temps anciens de la charité publique

C’est une menace très grave qui pèse sur le Smic. Non pas seulement parce que le gouvernement a décidé de le majorer le moins possible et de jouer la carte de l’austérité salariale, mais pour une raison plus profonde, que la presse n’a pas relevée : parce que l’Elysée rêve de pouvoir un jour le contourner au profit du revenu de solidarité active (RSA). Et cette montée en puissance programmée du RSA au détriment du Smic est un projet qui modifie radicalement la philosophie de la politique sociale française. Pour comprendre ce qui est en gestation, il faut d’abord se souvenir des passes d’armes de la campagne présidentielle.   
Au début du mois de janvier 2012, quand il révèle son projet, le candidat socialiste prend ses distances sur de nombreux points avec le programme élaboré par son propre parti, au printemps précédent. Alors que la plate-forme du PS a consigné noir sur blanc l’impérieuse nécessité de donner un « coup de pouce » au salaire minimum, François Hollande 

Un ministre du travail qui ne fait pas bien le sien
refuse ainsi de reprendre cette mesure à son compte. 
  
A l’époque, il se garde d’expliquer les raisons de ce choix, mais ceux qui le connaissent savent à quoi s’en tenir : de longue date, François Hollande a des préventions contre le Smic. En quelque sorte, il a lui aussi été contaminé par la célèbre thèse (pour le moins discutable) de la « préférence française pour le chômage » – défendue en d’autres temps par Denis Olivennes et Alain Minc – selon laquelle des salaires trop élevés feraient le lit du chômage. Mais, dans le feu de la campagne, face notamment à Jean-Luc Mélenchon qui a fait du Smic l’un de ses principaux chevaux de bataille, François Hollande a du mal à tenir sa position. Alors, du bout des lèvres, il finit par consentir qu’en cas de victoire il pourrait faire un geste sur le Smic. Un petit geste. 
  
Et de la parole aux actes ! En juin, le gouvernement annonce donc que le Smic sera revalorisé de 2 % au 1er juillet suivant, soit 1,4 % au titre de l’indexation automatique, et 0,6 % au titre du « coup de pouce » facultatif que la loi autorise. Seulement 0,6 %, c’est-à-dire... une misère ! Cela représente tout juste 20 centimes par jour, alors que, à chaque alternance, tous les gouvernements, de gauche comme de droite, ont procédé à des hausses de deux à trois fois plus élevées. Cette simple mesure vient confirmer que François Hollande est totalement en arrière de la main. 
  
En faut-il une preuve supplémentaire ? Le gouvernement vient de l’administrer. Car il a annoncé que, pour le 1er janvier 2013, le Smic ne sera plus majoré que du montant de l’inflation. Soit seulement 0,3 % (9,43 € brut l’heure). Plus de « coup de pouce », même dérisoire ! Plus de largesses, même en forme d’aumône : le gouvernement affiche désormais clairement son cap, celui de l’austérité salariale. 
  
L’austérité pourrait même se renforcer, car le gouvernement semble désireux, maintenant, de modifier les règles du jeu. Un groupe d’experts a en effet été chargé voilà quelques mois de tracer des pistes de réformes possibles. Et il vient de faire connaître le fruit de ses réflexions. Pour le court terme, les « têtes d’œuf » ont recommandé d’exclure tout« coup de pouce » et de réviser les modalités d’indexation – deux recommandations aussitôt appliquées par Matignon. Mais, pour le plus long terme, les propositions de réformes sont encore plus explosives. Entre autres idées, ces experts suggèrent d’avancer à terme vers des Smic selon l’âge des bénéficiaires – ce qui reviendrait à créer un Smic jeune, de sinistre mémoire –, ou alors des Smic différents selon les régions – ce que le patronat réclame depuis des lustres –, ou enfin de remettre carrément en question « le principe même d’une revalorisation automatique ». 
  
En bref, ces experts proposent de casser le Smic en mille morceaux. Ce que le ministre du Travail, Michel Sapin, a aussitôt exclu : «Il y a un Smic et un seul ; il y aura demain un Smic et un seul. » 
  
Mais, dans le lot de leurs propositions, il y en a une autre qui fait dresser encore plus l’oreille, car c’est sans doute celle qui révèle le mieux l’inspiration de la politique économique du gouvernement. Estimant – mais en se gardant bien d’en apporter la preuve – que « le Smic n’est pas un instrument efficace de lutte contre la pauvreté et les bas revenus », ces experts défendent l’idée que le gouvernement serait bien avisé de ne plus se servir du salaire minimum à cette fin, mais seulement du RSA. 
  
Traduction : cessons de majorer le Smic, qui pèse sur les entreprises, ne majorons plus que le RSA, qui est à la charge de l’Etat ! Cessons de légiférer en matière de travail et laissons l’Etat apporter des aides aux plus pauvres ! Brûlons même le code du travail et contentons-nous de prévoir un système d’aide pour les plus déshérités ! Voilà en résumé le nec plus ultra du libéralisme revisité par le socialisme version Hollande : un marché du travail bien déréglementé mais des bonnes œuvres bien organisées. 
  
Pour l’heure, le gouvernement n’a donc mis en œuvre qu’une partie des recommandations de ces experts. Mais la philosophie de l’action publique est au moins clairement affichée. Une philosophie rétrograde : c’est le retour aux temps anciens de la charité publique. 

Les "cons" : pensez à prendre de la distance pour mieux les comprendre !


Les "cons" sont partout et vous pourrissent la vie quotidiennement. Mais comme le rappelle Bruno Adler, il est important de savoir faire la part des choses pour mieux comprendre leurs intentions et relativiser leur nuisance. Extrait de "Et si je supportais mieux les cons ! Personnalités difficiles mode d'emploi" 
Souvenez-vous d’événements majeurs liés à des « cons ». Vous pourrez ainsi vous rappeler ce que vous avez ressenti ou pensé alors. Vous aurez certainement eu un jugement spontané négatif à l’égard de l’autre ; ce n’est qu’une perception, ce n’est pas la réalité de la personne.
Cette perception peut être faussée. Par exemple, lors d’une altercation, les personnes qui vous font obstacle n’ont pas obligatoirement une intention mauvaise à votre égard. Il se peut que vous ayez des objectifs contradictoires qui génèrent des tensions. Par exemple, le responsable d’un service après-vente devra suivre des procédures pour accepter le retour d’une marchandise, ou un responsable financier ne pourra accorder des conditions de règlement non sécurisées. Enfreindre les règles suppose pour eux de prendre le risque d’être mal noté ou, même, d’être exclu de leur poste. Cette contrainte ne leur permet pas de répondre favorablement à la requête d’un demandeur, lequel n’assumera pas les conséquences d’un manquement au respect des règles.
La perception de nuisance peut, bien évidemment, être juste, surtout lorsque les comportements sont récurrents. Cependant, elle peut être exagérée par rapport au réel pouvoir de nuire.

Quelle est leur intention ?

Faites les gros yeux comme Monsieur Bouillon (du Petit Nicolas de Sempé) et demandez à un enfant qui vient de faire une bêtise de s’expliquer. Vous aurez sûrement l’impression qu’il vous raconte des bobards ou nie la situation, votre pensée passera de : « Je veux savoir » à : « Est-ce qu’il se fout de ma gueule ? » Cette perception n’est qu’un reflet de l’échange vu par vous-même. L’intention de l’autre n’est pas systématiquement contre vous, elle est le plus souvent tournée vers lui-même. Ainsi l’intention réelle du gamin est-elle ici de se sortir le plus indemne possible de la situation.
Une certaine prise de distance par rapport à la situation vous permettra d’envisager des hypothèses sur les intentions de l’autre, pour adopter ensuite l’une des approches décrites plus loin avec plus de chances de réussite.
Pour autant, il y a parfois de vraies intentions nuisibles. Vous pourrez donc repérer les volontés de dominer ou de manipuler de la part de vos cons ponctuels ou certifiés.

Quelle est ma réaction ?

Relevez votre réaction au moment du conflit et notez le type de rapport qui s’est alors instauré entre vous et le « con ». Quelle était la volonté de chacun ? Être gagnant, au détriment de l’autre ? Cela peut conduire à des parties sanglantes… Chacun veut gagner en faisant perdre l’autre, et le résultat est perdant/perdant, alors qu’il était possible de trouver une issue gagnant/gagnant.
Bien évidemment, nous avons aussi à faire face à d’autres espèces de « cons » dont les intentions sont objectivement nuisibles. Lorsque nous sommes régulièrement à leur contact, nous développons des stratégies de défense : la fuite, l’attaque, la soumission, attitudes qui se révèlent pour nous, à terme, nocives et dévalorisantes. Vous trouverez dans les chapitres suivants les stratégies à mener pour ne plus être démuni ou déprimé face à de tels individus.

François Hollande a-t-il trouvé une carte secrète pour échapper au désastre annoncé en 2013 ?


Pour sortir la France de la crise économique, François Hollande pourrait bien avoir recours à une réponse politique : un remaniement du gouvernement et plus particulièrement un changement de Premier ministre. Parmi les favoris se trouvent Jean-Claude Trichet, Pascal Lamy et surtout Louis Gallois.

notamment ceux, de ses condisciples de la promotion Voltaire à l’ENA, qui lui sont restés proches affirment que le président de la République est suffisamment machiavélique pour avoir déjà réfléchi à une réponse politique qu'il faudra mettre en œuvre lors de cette année 2013 qui s’annonce désastreuse.
La solution politique choisie est le remaniement du gouvernement, mais ce remaniement n’aura de sens que s’il remplace Jean-Marc Ayrault par un homme qui lui permettra de faire sauter tous les verrous qui bloquent les réformes pourtant nécessaires. Jusqu’à cette semaine, il n’avait pas trouvé l’homme miracle. Aujourd hui, c’est fait. François Hollande a trouvé l’homme providentiel. Reste à le convaincre. Reste à le vendre au premier cercle du Parti socialiste qui au final n’aura pas le choix.
L’année qui s’ouvre sera catastrophique pour l’économie française. Tous les économistes sont au diapason. Marc de Scitivaux affirme que le monde va sortir de la crise, les Etats-Unis ont retrouvé la croissance. La Chine et le Brésil aussi. Sans parler de l’Afrique qui décolle avec des taux de croissance à deux chiffres. Le monde entier se reprend sauf l’Europe, où l’Espagne, l’Italie et la France se traînent comme des boulets dans la roue des Allemands. Cela dit, l’Italie va profiter des réformes de structures et se relever dans le courant de l’année "si elle résiste à la tentation de céder aux bêtises d’un Berlusconi". Quant à L’Espagne, elle pourrait purger les restes de la bulle immobilière à la fin de 2013 et ainsi redémarrer très fort. Reste la France, qui est complètement enlisée dans la stagnation, abîmée par un chômage de masse (plus de 10%), avec des entreprises publiques (l’hôpital) et des collectivités locales qui vont crier misère alors que le gouvernement a refusé la moindre économie de dépenses. Le gouvernement se refusera encore cette année à faire les réductions de dépenses publiques qu'il a promis de faire, par crainte d’aggraver le malaise social. Bref, on va maintenir le pays sous perfusion pour éviter qu'il ne s’effondre comme en 2009 sauf qu'en 2009 on avait de l’argent pour le faire, alors que cette année l’Etat n’a plus un sou et va encore devoir emprunter des tonnes d’argent sur les marchés (plus de 200 milliards avant l’été).
Du coup, la direction du Trésor est paniquée à l’idée de voir les taux d’intérêt augmenter (1% d’augmentation sur les taux ce qui est plausible, c’est 10 milliards de dépenses supplémentaires). Or, c’est pourtant ce qui risque d’arriver dans la mesure où les engagements ne seront pas tenus. On ne pourra pas tenir les 3% de déficit public à fin 2013 parce que la croissance est absente et que l’Etat n’aura pas fait les économies demandées.

Dans ce cas-là, que peut-il se passer ? Théoriquement, la France va droit dans le mur.Olivier Pastré, professeur d’économie et spécialiste des banques dit "qu'il ne faut pas exclure un risque de Crédit Crunch, c’est-à-dire un  blocage du marché monétaire et par conséquence un blocage du marché du crédit (comme en octobre 2008)". Personne ne se fait plus confiance et tout s’arrête. Dans une version noire du scénario Pastré, il existe un risque de bank-run, c’est-à-dire une précipitation des déposants aux guichets des banques pour récupérer l’argent qu'ils ont placé sur leurs comptes bancaires avec évidemment l’impossibilité du système de rembourser tous les clients. D’où les files d’attente et la panique.
Sans aller jusque-là, Christian St Etienne, économiste spécialiste de l’euro , est convaincu que la crise de l’euro n’est pas terminée et que les prochaines secousses viendront de France avec des effets systémiques. Les systèmes de sauvetage ont été certes mis en place (le MES et la Banque centrale européenne fonctionnent correctement) ce qui avait permis à François Hollande de dire lors du dernier sommet que nous étions sortis de la zone des grands dangers. Ce communiqué de victoire avait fort déplu à Angela Merkel qui était, elle, beaucoup plus dubitative sur cette perspective. Cela étant, pour Christian St Etienne, les pare-feu monétaires ne seront pas suffisants si la tempête venait de France. Les Allemands ne sont pas loin de penser la même chose.

Dans ces conditions, Bercy a fait depuis plus d’un mois une discrète campagne de lobbying auprès de Bruxelles pour obtenir un rééchelonnement de ses engagements.Quand François Hollande et Jean-Marc Ayrault jurent haut et fort que les objectifs budgétaires fixes seront atteints, les hauts fonctionnaires conviennent que ça ne sera pas possible et négocient une alternative pour éviter le scénario catastrophe. Ils ont partiellement réussi. Bruxelles est d’accord maintenant pour repousser les dates butoirs, la France pourrait bénéficier d’une ou de deux années supplémentaires pour revenir aux 3%. L’Allemagne ne s’y opposerait pas. Encore faut-il expliquer à l’opinion publique allemande le pourquoi d’une telle mansuétude, Angela Merkel a commencé à l’expliquer.
La France pourra ainsi, sans avoir tenu ses promesses, continuer à bénéficier de taux d’intérêt très attractifs, uniquement parce que nous bénéficions de la garantie des Allemands. Une fois de plus, la France aura fait une espèce de chantage à l’ensemble de nos partenaires et aux Allemands en particulier : "Si vous nous laissez tomber, vous tomberez avec nous". C’est vrai, mais assez peu glorieux d’être dans cette situation.
A supposer que la France réussisse à ne pas décrocher de la zone euro, ce petit miracle ne l’empêchera pas de sombrer dans une situation économique désastreuse avec un appareil de production industriel qui n’aura aucune raison de se reconstituer et un chômage qui va dévaster le tissu social. Plus de 3 millions de chômeurs, soit plus  de 10% de la population active. Ce sera dans certaines régions de France impossible à supporter. Les derniers chiffres connus – ceux de novembre – sont encore pires que ce qu'on pensait (30 000 chômeurs de plus en un mois, 1000 par jour).
A l’Elysée, où l'on s’informe au jour le jour de l’ambiance dans les agences submergées de pôle emploi, où on craint des incidents, c’est évidemment le chômage qui obsède le président. Il sait qu'aucun gouvernement ne peut survivre à une vague de chômage de cette ampleur. Du côté du ministère du Travail, Michel Sapin, fidèle entre les fidèles a beau multiplier les mesures de traitement social, il sait que cela ne suffira pas à calmer le jeu des syndicats qui vont être obligés de faire de la surenchère.
Pendant le premier trimestre 2013, le gouvernement Ayrault va devoir affronter des syndicats de plus en plus virulents, une gauche de la gauche de plus en plus déçue par l’absence de résultats, des écologistes de plus en plus écartelés entre la critique et la participation à un gouvernement où ils se sentent très mal, et un patronat qui va hausser le ton pour réclamer des reformes capables de libérer les initiatives.
La droite parlementaire pourrait d’ailleurs se refaire une santé à l’occasion d’une situation aussi compliquée.
François Hollande n’aura donc pas d’autres solutions que de préparer une réponse politique. L’entourage du président agite deux réponses possibles.
La première serait de procéder à une dissolution qui permettrait de marginaliser l’extrême gauche et d’évacuer les écolos. A charge pour le président de se constituer une majorité social-démocrate avec des centristes évadés de l’orbite UMP. François Bayrou n’y voit que des avantages. Cela dit, la dissolution serait très risquée. C’est l’arme atomique qu'on peut brandir dans les couloirs de l’Assemblée mais qu'on se refusera à utiliser.
La deuxième solution serait de procéder à un remaniement du gouvernement. La multiplication des couacs de Jean-Marc Ayrault fait qu’on ne peut pas ne pas y penser. Le problème c’est qu'il n y a pas de remplaçant évident dans la classe politique de gauche. Michel Sapin serait le plus probable, Manuel Valls étant trop jeune et trop segmentant, Arnaud Montebourg trop agressif, Laurent Fabius trop "bourgeois", Martine Aubry trop clivant, Ségolène Royale trop dérangeante…
Bref, Jean-Marc Ayrault n’est pas remplaçable très facilement par un politique. En revanche, et c’est l’idée qui germe à l’Elysée, pourquoi ne pas trouver en France, l’équivalent d’un Mario Monti. Un homme qui n’a jamais participé à des débats partisans mais dont l’expertise ne pourrait pas être mise en doute.
Les fins limiers de François Hollande se sont donc mis en chasse et ont dressé une "short List" de personnalités capables de remplir la fonction.
Dans cette "short list", il ressort actuellement trois noms :
D’abord Jean-Claude Trichet, l’ancien président de la BCE. Il a le profil d’un Mario Monti à la française : européen, rigoureux, impartial… Mais porteur d’une dimension un peu trop imprégnée de l’esprit de Francfort. Jean-Claude Trichet c’est l’euro dans ce qu'il a de plus rugueux, de plus douloureux… Jean-Claude Trichet ne passera pas.
Ensuite, on trouve Pascal Lamy, actuel directeur de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Il aurait toutes les qualités pour devenir le Premier ministre du deuxième gouvernement Hollande. Il est très souvent à Paris. Il a beaucoup accompagné François  Hollande pendant la campagne présidentielle. On le disait favori pour occuper Bercy mais on lui a préféré Moscovici, plus politique. Mais c’était avant. Aujourd’hui, il serait parfait pour tenir une ligne social-démocrate, réconcilier la gauche avec la modernité et la mondialisation… En plus il doit quitter l’OMC en mars prochain. Il sera donc libre… Mais justement, ne l’est-il pas déjà trop, libre? N’est-il pas aux yeux des députés du parti trop arrogant ? N’est-il pas trop technocrate ? N’est-il pas trop delorien, cet ancien directeur de cabinet de Jacques Delors ?  N’est-il pas un des architectes en chef de cette Europe qui  fonctionne si mal ? N’est-il pas trop mondialiste, trop libéral ? Ce trop l’empêchera peut-être d’accéder à la fonction.
Enfin, et c’est sans doute le prochain Premier ministre possible le plus inattendu mais le plus probable, Louis Gallois. Cet industriel a depuis longtemps séduit François Hollande et une grande partie de la classe politique. Son rapport sur la compétitivité a été bien accueilli par tout le monde (sauf l’extrême gauche, et encore). Son habileté dans la polémique et le débat publique ont accru sa crédibilité dans les milieux politiques. Sa sensibilité sociale fait que la gauche a tendance à considérer qu'il fait partie de la famille.Son sens aigu de la responsabilité et du pragmatisme lui valent le respect des patrons et de la droite libérale. Ajoutons à cela que n’ayant aucune ambition électorale, il ne ferait d’ombre à personne. A 68 ans, Louis gallois n’a pas d’autres ambitions "que de servir son pays".
C’est la carte secrète de François Hollande, l’homme capable de faire le job, réformer la France et accélérer le changement culturel du Parti socialiste.
Maintenant, reste à le convaincre et surtout à définir le moment où il faudra jouer cette carte

J'AI, CEPENDANT, UN SÉRIEUX DOUTE QUANT AU CHANGEMENT CULTUREL DU PS.
CE PARTI EST TELLEMENT SCLÉROSÉ ET INDÉCROTTABLE