Plus de six Français sur dix continuent de regretter le franc onze ans après l'introduction de l'euro, particulièrement mal-aimé des femmes et des personnes les plus modestes, selon un sondage Ifop pour le site d'informations Atlantico publié aujourd'hui.
A la question "onze ans après l'introduction de l'euro, regrettez-vous le franc ?", quelque 62% des personnes interrogées répondent par l'affirmative avec un taux de 70% chez les femmes contre 54% chez les hommes. "Le premier enseignement de ce sondage est que, contrairement à ce que les promoteurs de l'euro avaient annoncé (...), loin de s'estomper, le souvenir du franc et les critiques envers l'euro sont renforcés, notamment à l'occasion de la crise économique et financière", explique le directeur du département opinion publique de l'Ifop, Jérôme Fouquet, cité par le site.
Il relève que les nostalgiques de la monnaie française étaient "39% seulement en 2002", juste après l'entrée en vigueur de la monnaie unique pour passer ensuite à 48% en juin de la même année. En 2005, les insatisfaits étaient 61%, avant de monter à un pic de 69% en 2010 en raison de la crise. Le taux de nostalgiques atteint 77% parmi les ouvriers et employés, contre 41% chez les cadres supérieurs et professions libérales.
Le sondage Ifop, publié par Atlantico, a été réalisé par téléphone entre le 18 et le 20 décembre auprès d'un échantillon de 1007 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.
mardi 1 janvier 2013
60% des Français regrettent le franc
Voeux : Hollande rassemble plus de 11 millions de Français
Les premiers voeux de François Hollande ont été suivis par 11,58 millions de téléspectateurs contre 11,3 millions pour son prédécesseur, en fin de mandat, le 31 décembre 2011, selon Le Point.fr.
La CFDT, en flagrant délire de manipulation
La CFDT a beau avoir un super secrétaire général tout neuf - j'avoue, j'aime bien Laurent Berger, que je connais depuis longtemps -, des propositions de réforme à vendre à la pelle, les faveurs de l'Élysée, le rôle d'arbitre dans la négociation à haut risque sur la sécurisation de l'emploi, de nouveaux logo et slogan "jus de crane" tendance seventies - dont beaucoup en interne se demandent combien leur recherche a bien pu coûter en ces temps de crise et d'économies -, elle aussi peut être prise en flagrant délit d'inexactitude, voire diront les mauvaises langues de délire de manipulation... Dans son "petit revendicatif" édition 2013, son kit pour l'action remis à tous ses militants lors de l'AG de mi-mandat de fin novembre et vendu pour la modique somme de 2,95 euros - qui ressemble à s'y méprendre aux "incollables CE1 de mon fils -, la centrale de Belleville a fait une boulette. Et de taille, pour qui se veut irréprochable.
Dans la page dédiée à l'emploi des jeunes, il est indiqué que "23% des 15/30 ans sont au chômage". Je n'ergote pas sur le chiffre (le taux est monté à 24,2% début décembre) ni sur la tranche d'âge (on parle généralement des 15/24 ans) mais sur l'assertion "sont au chômage". C'est tout simplement... faux ! Non, ce ne sont pas 23 ou 24,2% des 15-24 ans qui sont au chômage mais 23 ou 24,2% des jeunes actifs, c'est-à-dire effectivement sur le marché du travail. Si l'on prend tous les jeunes dans le collimateur, soit de la tranche d'âge (y compris les lycéens et étudiants), le taux de chômage tombe à 9,1%, en hausse de 1 point sur un an, si l'on en croit les données publiées le 6 décembre par l'Insee.
Les conclusions qu'on en tire sont du coup radicalement différentes. Dans un cas, cela veut dire tout simplement qu'un jeune sur quatre est au chômage. Dans l'autre, moins d'un sur dix. Ce qui change la perception que l'on a du problème et donc les mesures que l'on doit mettre en œuvre pour y remédier. Je ne cherche pas à minimiser le problème, réel, mais juste à le rapporter à ses bonnes proportions. Idem sur le nombre de seniors au chômage, que la CFDT chiffre à 950.000 dans son kit 2013 alors que l'Insee l'estime, dans sa dernière livraison pour les "50 ans et plus", à 533.000 seulement. Soit un delta, en trop, de près de 80%. Qui dit mieux ?
Au-delà de l'anecdote sur l'inexactitude de ces chiffres, le petit revendicatif 2013 de la CFDT est bien fait. Il s'agit de 16 fiches (pourquoi 16, et pas 15 ou 20, pour faire un compte rond ?) sur l'emploi des jeunes, des seniors, le pouvoir d'achat, la formation professionnelle, la santé, la retraite, le financement de la protection sociale ou la fiscalité. Avec, côté face, les chiffres clés (à manier donc avec des pincettes), le constat (plus sérieux) et les enjeux (incontestables). Et, côté face, les propositions de la centrale, claires, intéressantes et entendues comme il se doit au plus haut niveau au Château. Allez, joyeux Noël .
Ta cravate, François !
Tout ce qui augmente en 2013
Il y a les bonnes augmentations (Livret A, Smic, RSA...) et les mauvaises hausses (énergie, timbres, transports et même bières). Tour d'horizon.
Les hausses qui font plaisir
Nouvelle année : ouvrons les yeux sur la vraie situation de la France
En cette nouvelle année, il est temps de cesser de se mentir et de regarder dans les yeux la situation de la France, telle qu'elle est, pour enfin réformer.
Hillary et Barack sont les plus admirés par les Américains
Selon un sondage de l'institut Gallup, les soldats américains et les institutrices de Newtown sont aussi cités en exemple par leurs concitoyens.
Ils sont des habitués du haut du classement. Cette année encore, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et le président Barack Obama arrivent en tête des femmes et des hommes du monde les plus admirés par les Américains, d'aprèsle sondage annuel Gallup* paru ce lundi dans le quotidien USA Today.
Hillary Clinton, reine du classement
Barack Obama plébiscité
Les institutrices de Newtown citées
Bon et saint 2013
Abêtissement et idôlatrie
Ça sent le sapin !
La roue tourne !
Se refaire en 2013 !
Merkel prédit une année 2013 encore plus dure que 2012
La chancelière allemande appelle ses concitoyens à la «patience» et au «courage» dans ses voeux pour la nouvelle année. Elle estime que la crise de l'euro est «loin d'être surmontée». «L'environnement économique ne sera pas plus facile, mais plus difficile l'an prochain.» Dans son allocution pour la nouvelle année, qui doit être diffusée à la télévision ce lundi soir, la chancelière allemande Angela Merkel douche tout espoir d'une sortie du tunnel en 2013. Elle appelle même ses concitoyens à la «patience» et au «courage» pour affronter la crise. «Cela ne doit pas nous décourager, mais au contraire nous stimuler», juge toutefois la dirigeante de la première économie européenne.
Espoir d'un rebond en 2014
Ma confiance, elle est surtout dans la France. (quel beau Français !) Je connais le talent de nos entrepreneur s comme de nos salariés. Mon devoir, mon premier devoir, mon seul devoir, c'est faire que notre pays avance et que notre jeunesse retrouve espoir
Et s’il n’y avait qu’une chose à en retenir, pour vous, David Pujadas, ce serait quoi ?
Nouvel an : 14 bonnes résolutions pour un libéral