TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

samedi 20 juillet 2013

Marisol Touraine évoque l'interdiction de fumer dans les parcs et à la plage


La ministre de la Santé aimerait que les villes songent à étendre les zones non-tabac en interdisant la cigarette dans les lieux publics en plein air, comme les parcs, les plages, ou devant les écoles.
Et si les espaces publics en plein air, comme les parcs et les plages, devenaient non-fumeur? Marisol Touraine a émis l'hypothèse ce samedi dans une interview publiée par le JDD.fr, au nom de la lutte contre le tabac et contre le tabagisme passif. Elle précise cependant que l'impulsion doit venir des villes, et non de l'Etat.

«Il faut instaurer davantage de lieux sans tabac. Je souhaite que des villes s'engagent dans cette voie par le dialogue et créent des espaces sans tabac, qui pourrait être des parcs, des cités universitaires, des plages, devant les écoles», explique-t-elle. «Est-il normal que des mères, des pères ou des nounous fument dans un parc public où jouent les enfants? Je ne le crois pas. Le tabac tue, il n'y a pas de résignation à avoir par rapport à cela.»

Des interdictions de fumer déjà en vigueur sur certaines plages françaises

L'interdiction de fumer à la plage est déjà une réalité dans certaines villes de France. La Ciotat a lancé le mouvement en 2011 en interdisant une de ses plages aux fumeurs, suivie par Nice, Ouistreham et Saint-Malo cet été.
Ces législations restrictives sont également appliquées dans de nombreux pays, et plus particulièrement aux Etats-Unis. En 2011, la mairie de New York a interdit la cigarette dans les parcs et les plages, suivant l'exemple de Chicago et de Los Angeles. Certains quartiers de la ville, comme Times Square, sont aussi concernés. De nombreux salariés américains ont également interdiction de fumer en extérieur devant l'entrée de leur entreprise, afin que la fumée n'entre pas dans les parties communes. En 2007, la ville de Belmont, en Californie, a également interdit la cigarette dans les appartements pour ne pas indisposer les résidents des immeubles. Quant à la Louisiane, l'Arkansas et le Texas, ces Etats ont banni le tabac dans les voitures transportant des enfants de moins de 6 ans.
En attendant une éventuelle disparition des cigarettes dans les parcs et les plages de France, le gouvernement a déjà en ligne de mire la cigarette électronique. Vue par de nombreux fumeurs comme une méthode efficace pour se détacher progressivement du tabac, le ministère de la Santé ne souhaite pas que son utilisation devienne une porte d'entrée vers la vraie cigarette. Un amendement a été récemment voté pour en interdire la vente aux moins de 18 ans, tandis qu'un rapport remis fin juin au ministère recommande l'interdiction de «vapoter» dans les lieux publics, au nom du principe de précaution.
S'il vous plaît Mme TOURRAINE, pouvez vous me préciser, étant donné les lettres initiales de mon nom, ma date de naissance, et mon lieu de résidence, à quelle heure je peux aller faire pipi, et à quelle heure je peux respirer une goulée d'air dans mon jardin ou à ma fenêtre ? Rappelez-vous, depuis Mai 1968, il est "interdit d'interdire"...


Mais bientôt on va nous interdire de boire, de manger et à la fin nous interdire de naître !!!
Et si on interdisait le parti socialiste ???
Mais tant qu'on y est on devrait aussi interdire aux ministres ou gens supposés exercer cette fonction de parler !!! Quelle tranquillité !!



Quand Valérie Trierweiler n’aime pas quelqu’un, elle l’exclut


Si Valérie Trierweiler a eu du mal à trouver sa place de Première dame, une chose est sûre : elle ne s’embarrasse des gens avec qui elle ne s’entend pas. 
Bête, arrogante et conne, ça fait beaucoup.


Un style qui décoiffe parfois dans l’entourage du président.
 
Depuis que François Hollande a été élu président de la République, les Français ont appris à connaître celle qui partage sa vie depuis maintenant quelques années. Et le moins que l’on puisse dire c’est que les premiers pas de Valérie Trierweiler sous le feu des projecteurs ne se sont pas toujours déroulés sans embuches. La Première dame n’a pas toujours eu bonne presse aux yeux des Français, qui ont encore en mémoire l’affaire du « tweetgate », et qui lui reprochent aussi souvent une attitude agressive ou encore une certaine jalousie mal dissimulée à l’égard de Ségolène Royal.

Un style qu’elle ne se laisse pas dicter

L’interview que Valérie Trierweiler a accordée au Nouvel Observateur, en kiosques depuis le 17 juillet, risque de ne pas forcément arranger les choses. La compagne de François Hollande  y confie s’inspirer du style de Danielle Mitterrand, plutôt que de celui de Cécilia Attias. « Tout ce je fais, je le fais par moi-même » explique-t-elle, une référence sans doute à l’affaire des infirmières bulgares, où l’épouse de Nicolas Sarkozy avait été envoyée spéciale en Lybie en 2007 pour aider à faire libérer les cinq infirmières bulgares retenues depuis 1999. Valérie Trierweiler consacre d’ailleurs de plus en plus de temps à des actions caritatives, et à son rôle d’ambassadrice de l’association France Libertés, une association créée par l’ancienne épouse de François Mitterrand.  

« Je ne l’aime pas, alors j’ai refusé »
Le Nouvel Observateur évoque également l’influence « discrète mais réelle » qu’exerce visiblement la Première dame. Ce qui motiverait certains ministres à vouloir se rapprocher d’elle. Mais Valérie Trierweiler entend bien rester maîtresse de l’identité des personnes qui gravitent dans son entourage. « Un ministre du gouvernement voulait absolument que je l’admette dans ma délégation lors d’un déplacement présidentiel. Mais je ne l’aime pas, alors j’ai refusé » indique Valérie Trierweiler. Le style Trierweiler, tranché, net, sans détours.

Pitié pour la France...


Parce que Hollande s'avère incapable de décoller, l'autre, Sarkozy, redémarre déjà. La nature ayant horreur du vide, un plongeon suscite une irruption. Opération trash destinée à emballer une triche. On a péché par le fric, on se refait par un fric-frac. Et, accessoirement, on délivre cet oukase : toute autre ambition présidentielle que la mienne est obscène. 

La bande des affidés est déjà à la manœuvre. Consternante cohorte : Hortefeux, Balkany, Carignon, Tabarot, Peltier, Morano... Au sein de ce maelström de porte-flingue, repris de justice, ripou et néopétainiste, Morano surnage... C'est la plus authentique. Chateaubriand disait de Fouché s'acoquinant avec Talleyrand : «C'est le vice appuyé sur le bras du crime.» Eh bien, on en arrive à regretter Fouché et Talleyrand. 

Or, c'est cet aréopage qui donne le ton... Qui qualifie François Fillon de «traître», Bruno Le Maire, de«salaud», NKM, de «petite merdeuse», les journalistes insoumis, de «pourris», les juges, de «vendus», et le Conseil constitutionnel, d'«officine subversive... chiraquienne» ; qui terrorise au sein de sa propre famille, au point que l'expression de la moindre réserve impose de baisser la voix ; qui, comme d'autres hier, du tiède fait un renégat et du sceptique, un déviationniste. C'est cette bande, dont un culte de la personnalité exacerbé fait fonction de philosophie identitaire, que fédère non pas une idée, mais, comme ils disent, un «guide», caudillo en espagnol, qui en arrive - qui l'aurait cru - à «gallicaniser» leFührerprinzip. Terrible régression. Pendant ce temps, en face, on interdit les grains de sel pour rendre la fadeur obligatoire. 

IL Y A PIRE QU'UN GOUVERNEMENT DE CLOWNS, UN GOUVERNEMENT DE CLONES.

Donc, demain, on sera condamné à ce choix ? Le re ou le re ? Re-Hollande ou re-Sarkozy ? Piétinement ou régression ? Surplace ou saut en arrière ? Le dilemme : repartir avec Hollande ou un Hollande bis,énergie de couette, dynamique d'édredon, le bricolage en guise de projet, l'horizon en forme de Rustines : si on est patriote, peut-on se résoudre à ça ? 

Ou bien le retour de l'autre, la roue de l'histoire qui se met à tourner à l'envers, demain filouté par hier, le désastre qui se refait sur le dos de l'échec, un bilan détestable qui se blanchit grâce à un bilan détesté, la hargne comme moteur, la revanche comme combustible, la division comme turbine : si on est patriote, peut-on se résoudre à ça ? Ou à un émollient entre-deux ? Hélas, on en connaît une qui se frotte déjà les mains. 

Non ! Alors sortons de nos torpeurs, libérons-nous de nos désespérances, redressons-nous, hurlons que nous ne voulons plus ni de ceci ni de cela. 

Les sifflets du 14 juillet


Ainsi, François Hollande, président de la République, a-t-il été sifflé ce 14 juillet 2013 sur le parcours du défilé célébrant la fête nationale. Qu’un président soit sifflé ou hué lors d’un déplacement en province ou lors d’une réunion publique, cela s’est déjà vu. Mais, qu’un président soit sifflé lors du 14 juillet, moment éminemment symbolique où ce n’est pas sa personne privée qui est mise en avant mais sa fonction publique, témoigne de ce que nous avons progressé dans la crise de régime.
Pourquoi siffle-t-on un président ? On peut y voir l’exaspération de ses adversaires qui n’ont pas fait leur deuil de sa victoire à l’élection de 2012. Mais, si c’est le cas, c’est ramener ce geste à la hauteur de ces supporters imbéciles qui sifflent quand un joueur adverse va tirer un coup franc, un penalty ou une pénalité. C’est une lamentable mascarade qui ne fait que souligner la puérilité de ses auteurs. On ne siffle pas un président, dans l’exercice de sa plus authentique fonction, celle de « père symbolique » de la Nation, pour le plaisir. On ne le fait que pour souligner l’illégitimité de l’élu légal. Et, comme il a été légalement élu, il faut expliquer pourquoi il est illégitime. La figure du dirigeant illégitime est celle du Tyran. S’il est parvenu au pouvoir par des voies légales, c’est un Tyrannus ab Exercitio qui, par l’usage qu’il a fait de son pouvoir, a rompu l’ordre légitime et donc délié le peuple du respect qu’il doit à la fonction incarnée dans sa personne. Siffler François Hollande en ce 14 juillet c’est donc instruire ce procès là, et pas autre chose.
Le meilleur profil de Hollande
Un faux procès 
Qu’a donc fait François Hollande pour perdre en un peu plus d’un an la légitimité qu’il avait acquise par son élection ?
Beaucoup vont penser à la loi dite du « mariage pour tous » et invoquer le « droit naturel » qui aurait été violé en l’occurrence. Mais, le « droit naturel » n’existe que dans une conception du Peuple et de la Nation où une seule religion exerce son influence. C’est une réminiscence du vieux principe « une foi, une loi, un Roi », que l’on a évoqué dans le précédent billet, et qui est définitivement mort avec les guerres de religions. Ce n’est pas parce que les religions dites « du livre » dominent en France qu’il faut négliger ceux qui n’ont aucune religion (les athées que les sondages mettent à 35% de la population française) ou ceux qui pratiquent une autre religion. La diversité des opinions religieuses est un fait qui interdit de prétendre fonder sur un quelconques « droit naturel » d’origine religieuse le droit réellement existant.
La référence à la religion divise (et souvent de manière sanglante) alors que le droit doit unir. Le droit ne tire sa justification que de sa capacité à faire vivre ensemble, sur un territoire donné, des personnes aussi diverses que leurs opinions et leurs intérêts. C’est pour cela qu’il est fondamentalement une création humaine et un acte social, mais en même temps qu’il doit se présenter comme au-dessus de ces mêmes actions afin de pouvoir peser sur elles. La sacralité du droit est à la fois une condition nécessaire à sa fonctionnalité et une imposture. C’est aussi la raison pour laquelle il n’y a pas de « droit naturel » (au sens découlant d’un ordre naturel et non de décisions humaines) mais que le droit doit se représenter comme en surplomb par rapport aux sociétés qu’il régit s’il veut fonctionner. C’est aussi la raison pour laquelle le droit international est un droit de coordination et non un droit de subordination[1]. En d’autres termes, il doit respecter la souveraineté des pays (règle de l’unanimité pour la prise de décisions) et l’antériorité de leur droit national. Ici, le droit n’a d’autres buts que d’éviter que la force (la guerre) soit la seule manière de régler les différents entre les nations.
 De vrais griefs
Mais, si François Hollande n’a pas violé un « droit naturel » dans l’exercice de ses fonctions, d’où peut provenir sa perte de légitimité qui justifierait les sifflets dont il fut l’objet en ce 14 juillet ?
Si nous admettons l’inanité de tout « droit naturel », il nous faut penser à quel ordre nous devons rattacher la République et son droit. L’ordre démocratique apparaît comme le seul capable de fonder dans les principes du droit le régime républicain. L’ordre démocratique oppose ainsi la notion de construction de l’égalité à celle de l’égalité originelle. Il se refuse à d’homogénéiser de force une réalité hétérogène. La grande erreur du libéralisme politique fut d’avoir confondu le couple construction formelle/état de nature et le couple construction formelle/état réel de la société. Les individus sont divers et hétérogènes; pour autant s’ils ne peuvent également participer à l’élaboration des diverses formes de coordination, locales et globales, c’est la communauté dans sa totalité qui sera lésée. Reconnaître les différences ce n’est pas éterniser ces différences mais au contraire se donner les moyens de penser la construction des convergences et des règles communes qui doivent permettre la participation de tous aux activités concernant tous. L’hétérogénéité sociale ex-ante fixe donc comme objectif à l’ordre démocratique la construction d’une homogénéité politique ex-post, et ce dans des sociétés traversées d’intérêts contraires.
Dès lors, l’intérêt public n’est plus la condition permissive de la démocratie, mais au contraire l’ordre démocratique est la procédure qui permet la constitution d’une représentation de l’intérêt public. Il n’y a donc pas, comme le croyaient les pères fondateurs des régimes démocratiques au XVIIIème siècle un intérêt public “évident” et donc naturellement partagé par tous. Mais, parce que nous sommes dans des sociétés dominées à la fois par la décentralisation et par l’interdépendance, nous avons besoin d’un intérêt public comme norme de référence pour combattre les tendances spontanées à l’anomie et à la défection. L’ordre démocratique est donc aux antipodes de la vision idéaliste de la démocratie qui croit voir dans cet intérêt public le produit d’un ordre naturel; il ne peut, en réalité, qu’être une construction sociale.
Or, cet ordre démocratique se construit à l’intérieur de principes fondateurs. L’un d’entre eux est que nul ne peut prétendre au contrôle sans endosser une responsabilité des actes issus de son contrôle. Dès lors nulle société régie par l’ordre démocratique ne peut dévolure ses pouvoirs à un cadre supérieur qui serait moins démocratique. C’est là que se trouve le « crime » de François Hollande. En acceptant le « pacte budgétaire européen » que l’on appelle traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) et qui confère un droit de regard sur les décisions prises par le Parlement français, il a – à l’évidence – violé l’un des principes de l’ordre démocratique dans l’exercice de ses fonctions.

Telle est la seule raison qui peut justifier les sifflets dont il fut l’objet en ce 14 juillet. Toutes les autres explications tombent soit dans la puérilité soit dans le sectarisme religieux. Mais, si l’on veut affirmer par cette manifestation bruyante que ce président est illégitime, il faut savoir ce que cela implique. Un président illégitime est un tyran, soit un être avec lequel aucun compromis n’est possible. Sans vouloir réécrire le Vindiciae contra tyrannos (ou Revendications contre les tyrans), pamphlet fameux qui fut publié à Bâle en 1579, il est clair que nous entrons dans une logique de guerre civile. Il n’est pas sûr que les quelques centaines de personnes qui ont sifflé le chef de l’État aient bien mesuré la portée de leur acte. Mais il est clair que quelque chose de fondamental s’est publiquement rompu ce 14 juillet. Par ce geste en ce moment hautement symbolique ils ont témoigné que nous avons pénétré dans une nouvelle phase de la crise de régime aujourd’hui manifeste et dont nul ne peut savoir quel sera le dénouement.

[1] R. J. Dupuy, Le Droit International, PUF, Paris, 1963.

Affaire Cahuzac : Bernard Tapie écrit une lettre à Pierre Moscovici

Vendredi matin, le ministre de l'Economie avait envoyé une lettre ouverte au président de la commission d'enquête parlementaire pour se défendre. Bernard Tapie ironise sur cet échange.


L'affaire Cahuzac déborde. L'homme d'affaires Bernard Tapie a ironisé vendredi 19 juillet dans une lettre à Pierre Moscovici sur une "prise de conscience" par le ministre de l'Economie des "travers" de Charles de Courson, président de la commission d'enquête parlementaire sur l'affaire Cahuzac, qui a lancé des accusations contre Pierre Moscovici auxquelles ce dernier a répondu dans une lettre ouverte, vendredi. 
"Je me réjouis de cette prise de conscience des travers de M. de Courson. Je regrette toutefois qu'elle soit très tardive puisque ces travers lui sont habituels", écrit Bernard Tapie, mis en examen pour "escoquerie en bande organisé" dans l'arbitrage qui lui a permis d'empocher 403 millions dans son litige avec le Crédit Lyonnais. Pierre Moscovici, ministre de tutelle du ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac, a été entendu longuement mardi soir par la commission chargée d'établir s'il y a eu des dysfonctionnement de l'Etat dans la gestion du dossier Cahuzac.

"Un juste retour des choses"

"Lors des travaux d'information de l'Assemblée Nationale sur le litige m'ayant opposé au Crédit Lyonnais et sur sa solution définitive, j'ai en effet été confronté à une coalition de 'procureurs' où M. de Courson se distinguait déjà par les amalgames que lui dictaient son ignorance et sa mauvaise foi mais où il était épaulé par son ex-ami et ex-député M. (François) Bayrou ainsi que par M. Didier Migaud et par M. Cahuzac", écrit Bernard Tapie. "Je regarde donc comme un juste retour des choses de votre part de dénoncer aujourd'hui des méthodes que vous avez adoptées hier".
Après l'audition du ministre de l'Economie, Charles de Courson s'est exprimé dans plusieurs médias, accusant notamment le ministre d'"incompétence". Il a aussi estimé que la réponse de la Suisse à la question de Bercy sur l'existence ou non d'un compte bancaire de Jérôme Cahuzac dans ce pays, telle qu'elle était formulée, ne pouvait "être que négative" et donc disculper le ministre du Budget de fraude fiscale. 

LES PARLEMENTAIRES PROPOSENT UNE NOUVELLE TAXE POUR L'HÔTELLERIE DE LUXE


Un rapport parlementaire envisage la mise en place d'une nouvelle taxe sur l'hôtellerie de luxe pour financer les colonies de vacances.
A quelques mois du relèvement de la TVA sur
l'hôtellerie, qui passera de 7% à 10% au premier janvier 2014, les parlementaires envisagent de taxer davantage les hôtels de luxe. Un rapport publié mercredi propose ainsi la création d'un fonds national, financé par la mise en place d'une nouvelle taxe sur l'hôtellerie de luxe, afin de soutenir les colonies de vacances, de moins en moins fréquentées et devenues trop chères pour les classes moyennes.
L'Umih (Union des Métiers et des industries de l'Hôtellerie) et le Synhorcat ont  réagi à la publication du rapport en estimant que la taxe envisagée représente un nouveau coup dur pour le tourisme en France. Les organisations patronales ont également rappelé que la TVA dans l'hôtellerie va déjà passer de 7% à 10% au premier janvier 2014, après avoir été rehaussée de 5,5% à 7% en janvier 2012.

MAGNIFIQUE, LE LUXE VA FOUTRE LE CAMP, ET FINI LA COLO !!!!

Manuel Valls rompt le jeûne

Manuel Valls rompt le jeûne


Non, ce n’est pas en partageant le pain bénit dans une des rares paroisses catholiques où l’on le distribue encore à l’issue de la messe du dimanche, ni en saluant la fin du carême – vous savez, le ramadan des chrétiens ! – en participant à la veillée pascale. Le ministre de l’Intérieur et partant des Cultes a passé sa soirée de jeudi à la Grande Mosquée de Lyon, après avoir visité la veille celle de Paris. Il a dû religieusement attendre l’annonce de la fin du « jeûne », en arabe par un imam, avant de goûter aux mets traditionnellement servis pour iftar.
Iftar ? Nom commun, et même de plus en plus commun dans nos médias, pour signifier la rupture du « jeûne » en période de ramadan. Tout étudiant en journalisme se doit de le savoir, là où « Immaculée conception », « Assomption » et « Ascension » peuvent se mélanger joyeusement dans sa tête en ne signifiant rien du tout.
Passons sur le choix du lieu – Manuel Gaz était aux côtés d’un recteur dissident du CFCM, Kamel Kebtane, dans une mosquée gigantesque (3 500 places) d’obédience salafiste, objet de multiples débats et procédures relatives à sa construction et à son financement public, finalement inaugurée par Charles Pasqua en 1994 aux côtés de Michel Noir, alors maire de Lyon, et l’ambassadeur d’Arabie Saoudite.
La connivence avec l’islam ne date pas d’hier.
Manuel Gaz, donc, si prompt à traquer la moindre remise en cause de la sacrosainte égalité à travers les atteintes au « mariage pour tous », trouve comme François Hollande qu’« islam et démocratie sont compatibles ». Au cours d’une conférence de presse pédagogique destinée à apprendre aux journalistes ce qu’ils doivent croire, le voilà lyrique : « La République c’est la liberté de croire, c’est l’égalité entre les femmes et les hommes, c’est la fraternité au-delà des origines et des histoires personnelles. »
C’est bien pour cela sans doute que le ministre va à la mosquée, plutôt que d’inviter les musulmans à la salle des fêtes municipale pour un apéritif républicain.
« Le ramadan, comme les autres grandes fêtes religieuses, fait partie de notre calendrier commun », a-t-il encore expliqué. De telle sorte qu’il a pu dire à ses convives : « Nous sommes rassemblés, ce soir, pour un moment qui est un moment religieux, mais c’est un moment qui est aussi, je le crois, profondément républicain (…). Il marque également combien Islam et République peuvent et doivent avancer ensemble. »
Lait et miel pour ces musulmans pour qui le Coran est le début et la fin de l’horizon religieux et politique ; cela ne sonnait-il pas comme une chahada qui s’ignore ?
Valls pouvait bien mettre en garde contre les « fondamentalistes » : pas très grave, de la part d’un ministre assurant, tout feu, tout flamme, tout gaz, que « ceux qui s’en prennent à un musulman parce qu’il est musulman s’en prennent à nos institutions ». Même si un peu plus tard, il dénonçait « ceux qui voudraient faire de la France un terrain de conquête ; qui voudraient, au nom d’une croyance, imposer d’autres lois que la loi de tous ».
Car là, tous auront compris que si « fondamentalistes » de l’islam il y a, ils ne sont finalement pas si seuls dans la France républicaine ; voyez les forces de l’ordre mobilisés, les gardes à vue, les interpellations musclées et autres gazages multipliés pour contenir les dangereux extrémistes qui croient encore que le mariage, c’est un homme et une femme.
Qu’est-ce que vous dites ? Pour l’islam non plus, il n’y a pas de « mariage homo » ? Ni d’égalité entre homme et femmes ? Ni… Halte ! Manuel Valls parlait, jeudi soir, à son électorat. Et l’essence de l’islam n’est-elle pas de se taire devant les contradictions internes de ce système politico-religieux ? Formidable contrepoids aux encombrants cathos ?
Paris vaut bien un iftar…
Tiré du Quotidien "Présent" de ce jour.