TOUT EST DIT

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lundi 3 octobre 2011

« Parce qu'il le vaut bien »

« Semestris horribilis »… Nicolas Sarkozy émerge de deux semaines terribles au plan national. Entre la perte du Sénat, l'échec d'une politique budgétaire européenne capable de faire front à la chute boursière, l'annonce d'un budget de rigueur, la litanie de ses « amis » confrontés à des juges pour l'affaire Karachi comme pour la violation des sources dans l'affaire Bettencourt, les bourdes téléphoniques de Brice Hortefeux, less intermédiaires qui commencent à parler par crainte d'être lâchés, la litanie des casseroles est vraiment longue. À côté, le PS fait vraiment petit joueur avec ses primaires et ses affaires DSK ou Guérini… Même tenue à distance, l'image du président est ainsi suffisamment entachée pour que des fidèles commencent à s'interroger sur l'élection 2012. Il suffit d'entendre les ténors de l'UMP affirmer sans cesse qu'il n'est en rien touché et qu'il est le seul et unique candidat légitime, pour comprendre que le tabou est sérieusement ébranlé. Et que l'échéance de 2017 semble désormais la plus gagnable par la droite, les quadras UMP affichant déjà leurs rivalités à venir. Heureusement, il reste une vraie fidèle qui ne cède rien à cet air du temps contrariant pour le président de la République. La milliardaire Liliane Bettencourt dément aussi fermement lui avoir donné de l'argent pour le financement de la campagne de 2007, qu'elle affirme être prête à « la guerre nucléaire » avec sa propre fille. Avec la chance actuelle du locataire de l'Élysée, il peut s'attendre à la voir placée sous tutelle pour raison de santé dés demain. Et s'il ne peut plus compter que sur des appuis et témoins de cet ordre, toute son année à venir risque fort d'être aussi horrible…

Le vrai-faux exemple allemand

C’est vrai, comparée à la France, l’Allemagne collectionne les bons points de la classe économique: un excédent commercial record, un déficit budgétaire en dessous du seuil de Maastricht, 169 000 chômeurs en moins en août... pour ne citer que quelques exemples. Vus de Paris, et notamment de l’Élysée, ces résultats sont le fruit d’une politique de réformes menée depuis une décennie: l’«agenda 2010» lancé par l’ancien chancelier Schröder et concrétisé par Angela Merkel. Avec, il faut le souligner, des travers qui aujourd’hui font douter de cette «économie sociale de marché rhénane», longtemps le point fort de l’Allemagne: pratiquement pas de salaire minimum, beaucoup de travail précaire payé au lance-pierres (voir ci-dessous) et un système de santé qui s’étiole encore plus vite que dans l’Hexagone.

Mais en ces temps de crise et de turbulences financières, le tandem France-Allemagne ne peut que rester rivé à la locomotive allemande. Avec un besoin urgent de réformes car, à côté du «bon» exemple allemand en existe un autre vraiment catastrophique: celui de la Grèce incapable de se moderniser.

Encore faut-il expliquer ces indispensables réformes, et non en assénant des demi-vérités dans l’espoir de faire passer une potion amère. Ainsi, justifier le nouvel âge du départ à la retraite (62 ans) en citant 67 ans pour l’Allemagne est faux. Sans entrer dans la complexité de l’assurance-vieillesse allemande avec ses diverses «complémentaires», l’âge légal du régime de base (équivalent de la CNAV) reste encore établi à 65 ans. À partir de 2012, cet âge augmentera d’un mois par année de naissance pour les générations 1947 à 1958, puis de deux mois pour les générations 1958 à 1964. Le seuil des 67 ans ne sera atteint qu’à partir de 2031 et, en principe, toujours pour 35 années de cotisations (bientôt 42 en France). En réalité, en raison de faibles décotes, l’âge moyen du départ en retraite se situe à 63 ans.

Reste une autre grande et indispensable réforme pudiquement passée sous silence, surtout en période électorale où il ne faut pas s’aliéner les élus locaux: celle de l’État. Bien que l’Allemagne soit une fédération avec de multiples ministères dans les Länder, ses dépenses publiques restent inférieures à celles de la France. Chez nous, elles accaparent près de 60% du PIB depuis le «centre» parisien jusqu’aux 36 000 mairies en passant par les régions, les départements, les communautés de communes, tout un « millefeuille » avec son décorum hérité de l’Ancien Régime.

Or, réformer signifie aussi et d’abord dépenser moins, pas seulement en supprimant des postes de fonctionnaires vite remplacés par des agents territoriaux. Et réduire les charges. Déjà, les prélèvements obligatoires (taxes, impôts, cotisations sociales...) dépassent les 49% en France contre 42,5% chez nos voisins. Une différence de plus de six points qui, ajoutée au traditionnel dynamisme des entreprises d’outre-Rhin, explique beaucoup...

Grèce: le déficit budgétaire ramené à 8,5% du PIB en 2011

Le déficit budgétaire de la Grèce sera ramené à 8,5% du PIB en 2011 contre 10,5% en 2010, selon le projet de budget 2012 examiné en conseil des ministres dimanche soir, a indiqué le gouvernement dans un communiqué dimanche.

Ce chiffre ne parvient pas à atteindre l'objectif fixé initialement dans la loi pluriannuelle votée fin juin, qui était de 7,4% du PIB, mais il est sensiblement meilleur que la projection de déficit faite début septembre par la troïka des créanciers du pays, avant l'introduction de nouvelles mesures d'austérité par le gouvernement grec.

Grèce: les fonctionnaires vont trinquer mais l'objectif ne sera pas atteint

La Grèce a confirmé dimanche qu'elle n'atteindrait pas l'objectif de réduction du déficit public fixé en juin pour 2011, mais a redressé la barre par rapport au dérapage constaté en septembre par ses créanciers, après l'introduction de nouvelles mesures d'austérité.

Le projet de budget 2012 contenant les nouveaux objectifs, qui sera déposé au parlement lundi, a été adopté dimanche soir lors d'un conseil des ministres extraordinaire présidé par le Premier ministre Georges Papandreou, au cours duquel a été fixé le délicat plan de réduction du secteur public exigé par les créanciers internationaux de la Grèce.

Selon le projet de budget, en 2011, le déficit public de la Grèce sera ramené à 8,5% du PIB contre 10,5% en 2010.

Ce déficit reste supérieur à l'objectif de 7,4% du PIB fixé initialement dans la loi pluriannuelle votée en juin, mais il est sensiblement meilleur que la projection faite début septembre par la troïka des créanciers d'Athènes qui s'établissait alors aux alentours de 9,5% du PIB, selon la presse.

La copie du gouvernement grec et ses projections financières seront examinées lundi par les ministres des Finances de l'Eurogroupe à Luxembourg et mardi par ceux de l'Union européenne, qui doivent décider s'ils versent ou non la prochaine tranche d'aide de 8 milliards d'euros, vitale pour le pays en difficulté.

Dès la fin août, le gouvernement avait prévenu qu'il ne tiendrait pas son objectif de réduction du déficit en raison notamment de l'aggravation de la récession.

Les responsables de la troïka (UE-FMI-BCE) chargés d'inspecter les finances publiques du pays et l'assainissement des comptes avaient alors quitté Athènes en demandant l'introduction de nouvelles mesures correctrices afin de réduire les dépenses et d'augmenter les recettes publiques.

"Les mesures d'austérité supplémentaires annoncées pour 2011 et 2012 équivalent à 6,6 milliards d'euros", a précisé le ministère des Finances dans un communiqué dimanche.

Parmi celles-ci figurent l'introduction d'une nouvelle taxe sur l'immobilier prélevée sur les factures d'électricité, l'abaissement des pensions de retraite supérieures à 1200 euros par mois, l'abaissement du seuil d'imposition sur le revenu à 5000 euros annuel. La TVA sur la restauration est passée de 13 à 23% en septembre.

Les fonctionnaires au premier rang

La principale difficulté porte sur la mise en chômage technique de quelque 30 000 salariés du secteur public via la création d'une "réserve de main d'oeuvre" où ils seront affectés pendant un an avec des salaires ramenés à 60% de leur rémunération de base. Au bout d'un an certains seront licenciés.

Le choix se fera sur critères d'âge, les personnes ayant plus de 60 ans devant être inscrites d'office au programme.

Le mécanisme de réserve de main d'oeuvre dans sa version finale est le plus "indolore socialement parlant" qu'il était possible d'adopter, a indiqué le porte-parole du gouvernement Ilias Mossialos dans un communiqué.

En 2012, le gouvernement grec table sur une poursuite de la réduction des déficits publics, en fixant un objectif de 6,8% du PIB au lieu de 6,5% prévu en juin, soit 14,65 milliards d'euros.

La Grèce devrait ainsi dégager l'an prochain pour la première fois un excédent primaire de 3,2 milliards d'euros de ses finances publiques, hors service de la dette.

Selon le journal Kathimerini, la mission de la troïka, qui est revenue à Athènes jeudi dernier après une absence de près d'un mois, pourrait continuer jusqu'au vendredi 7 octobre.

Un monde nouveau se cherche

La crise en cours va obliger les Européens à faire des choix inédits et de grande ampleur. Plus guère intéressés par les débats électoraux traditionnels, les peuples cherchent, en tâtonnant, des projets à la hauteur des difficultés présentes ainsi que des personnalités neuves pour les porter.

Nous en voyons une illustration en France à travers l'élimination pour la présidentielle de Dominique Strauss-Kahn. Ce n'est pas spécialement parce qu'il était socialiste que les Français voyaient en lui un successeur possible de Nicolas Sarkozy. Mais parce qu'il était, à la fois, issu d'une famille politique de l'opposition (protégée depuis une dizaine d'années de l'usure du pouvoir) et rodé à la connaissance des problèmes fort complexes de l'économie mondiale.

L'Italie, avec un Berlusconi discrédité ; l'Allemagne, avec une Angela Merkel chahutée dans les urnes et les sondages ; l'Espagne, en passe de changer de majorité : tous ces pays cherchent des idées nouvelles, des hommes ¯ et des femmes ¯ neufs. Comment maîtriser les dettes publiques qui menacent de mettre les États en faillite ? Comment faire reculer le chômage quand l'austérité budgétaire freine la croissance ? Comment organiser le gouvernement des nations quand les problèmes à résoudre échappent à chacune d'elles prise isolément ?

Les grandes puissances n'échappent pas à ces questions. Aucune n'est plus en mesure d'imposer sa loi à toute la planète. Les États-Unis sont déchirés entre un Congrès de droite et un Président de gauche, avec une monnaie dont l'avenir dépend de la bienveillance de la Chine. Celle-ci s'inquiète de voir la démocratie gagner le monde arabe alors qu'elle n'a jamais connu d'élections chez elle et que la colère sociale gronde.

La France a des atouts

Dans toutes ces fragilités, un monde nouveau se cherche. Un monde qui ignore comment il sera peuplé dans un siècle : serons-nous passés de 7 milliards d'habitants aujourd'hui à 10 milliards ou serons-nous en route vers une implosion démographique qui nous ramènerait à moins de 5 milliards au siècle suivant ?

Jamais autant d'incertitudes ne se sont cumulées. Jamais, non plus, autant d'opportunités nouvelles ne se sont présentées : la démocratie dans le monde arabe et, demain peut-être, en Chine ; un véritable fédéralisme d'États-nations en Europe ; de nouvelles révolutions technologiques aux États-Unis et ailleurs. Le propre des grandes crises, c'est qu'elles engendrent de grands malheurs et des innovations à leur mesure.

Et la France là-dedans ? Elle ne manque pas d'atouts. On vient de voir en Libye qu'elle pèse encore dans les affaires du monde. Elle ne manque pas non plus de personnalités : outre le Président sortant, dont le bilan est moins sombre qu'on le dit, on voit le Parti socialiste aligner six personnalités de belle prestance. Et si l'on a perdu DSK dans le genre politicien-technocrate, nous allons récupérer Jean-Claude Trichet qui va quitter la Banque centrale européenne dans un mois, avec un beau bagage de connaissances techniques et de visions politiques.

On pourrait encore citer Pascal Lamy (de tendance socialiste) actuellement à la tête de l'Organisation mondiale du commerce et, demain, Christine Lagarde, si elle réussit à la tête du FMI. Des pays comme l'Allemagne et l'Italie ont déjà eu recours, dans les années récentes, à des personnalités de ce profil pour occuper des postes de hautes responsabilités. Pourquoi pas nous ?

Le silence de l'Elysée

Nicolas Sarkozy n'a pas encore réagi depuis la mise en cause de plusieurs de ses proches. Brice Hortefeux se défend. Dos au mur. 
Leur amitié de trente-cinq ans survivra-t-elle à l’affaire Karachi? Dix jours après les derniers rebondissements dans l’enquête sur le financement de la campagne d’Édouard Balladur de 1995, Brice Hortefeux, le plus vieil ami du chef de l’État, attend toujours un signe. L’ancien ministre de l’Intérieur, qui a été entendu vendredi pendant trois heures par les policiers, n’a pas reçu de coup de fil de Nicolas Sarkozy. Il n’a pas non plus été reçu à l’Élysée. Parrain de l’un des fils du Président (Jean), proche parmi les proches, Brice Hortefeux ne veut pas en faire une affaire personnelle. À 53 ans, l’Auvergnat connaît les dures règles de la vie politique et nous confie que ses liens avec Nicolas Sarkozy sont "inoxydables".
Cet homme fidèle en amitié est passé à l’offensive. Dès la fin de son audition par la police, il est allé s’expliquer au 20 Heures de France 2 sur l’origine de ses appels controversés à Thierry Gaubert. Décidé à ne pas "rester immobile", Brice Hortefeux, touché, tente de rebondir. Passé le moment de colère des premiers jours, le chef de l’État lui aurait fait passer ces dernières heures quelques conseils : "Brice doit se défendre et répondre aux attaques!" Au final, les deux hommes devraient se revoir mardi matin lors du petit déjeuner hebdomadaire de la majorité.

Takieddine : "Je veux voir Sarkozy un quart d’heure"

À l’Élysée, on s’offusque des commentaires sur un éventuel "lâchage" de "l’ami Hortefeux" : "Il n’y a pas du tout de lâchage. Brice reste son ami. Nicolas Bazire aussi, assure un conseiller. Simplement, le Président a compris que ses adversaires voulaient l’attirer dans le chaudron des affaires et de la politique politicienne. Eh bien, il ne leur fera pas ce cadeau. Jusqu’à la fin de l’année, il s’occupera exclusivement des préoccupations des Français. En 2012, viendra le temps de la politique." Quant au sort de Brice Hortefeux, l’Élysée maintient qu’il aura un "rôle important" en 2012. Directeur de campagne? "C’est la presse qui a promu Brice à ce poste", corrige un sarkozyste. Plusieurs noms (Camille Pascal, Olivier Biancarelli) circulent déjà pour le remplacer.
À sept mois de la présidentielle, Nicolas Sarkozy retrouve sur sa route une nouvelle fois le juge Renaud Van Ruymbeke. Une veille connaissance puisque c’est le magistrat qui avait instruit le dossier Clearstream, ce que ne manque jamais de rappeler en privé le chef de l’État. Mercredi, Van Ruymbeke a convoqué celui avec lequel, selon tous les experts du dossier, "tout peut arriver": Ziad Takieddine.
Cet "homme de l’ombre", silencieux depuis dix-sept ans, parle depuis une semaine tous les jours ou presque. "Je donne à Nicolas Sarkozy quarante-huit heures pour lever le secret-défense. Je veux le voir un quart d’heure, en tête à tête, d’ici mercredi", assure Takieddine au JDD, engagé dans un bras de fer avec la présidence, dont nul ne connaît l’issue. Jusqu’où ira Takieddine, l’homme des millions de l’Arabie saoudite, qui fréquentait Thierry Gaubert, Jean-François Copé, Brice Hortefeux et Nicolas Bazire? "Il y a comme un sanglier blessé au milieu du champ de maïs", décrypte un avocat du dossier, médusé par l’ampleur du "grand déballage" auquel se sont livrées devant les policiers deux femmes en instance de divorce, Mme Takieddine et Mme Gaubert. Une chose est sûre, Nicolas Sarkozy devra faire avec le poison des affaires, invitées obligées de chaque élection présidentielle depuis 1969. Pour l’heure, le chef de l’État fait le gros dos. Ce n’est pas encore Waterloo. Mais les hommes du Président, sous la mitraille qui s’annonce, vont devoir former le carré. Et serrer les rangs.

Lagardère et Dumontet rachètent les Folies Bergères

L'ancienne danseuse Hélène Martini a cédé son théâtre au groupe d'Arnaud Largardère et au producteur de Nicolas Canteloup pour 9 millions d'euros. 
Le groupe Lagardere vient de racheter le théâtre des Folies Bergères pour 9 millions d’euros, en association avec Jean-Marc Dumontet, le producteur de Nicolas Canteloup. Le groupe Lagardère a pris une participation majoritaire mais laissera la gestion de l’ancien music-hall à Dumontet qui possède déjà plusieurs salles parisiennes : Bobino, le Point Virgule et, en association avec Laurent Ruquier, le Théâtre Antoine acheté l’été dernier.
Les temple des "petites femmes de Paris"
Agée de 86 ans, l’ancienne propriétaire, Hélène Martini cède le cabaret dans lequel elle fut elle-même danseuse. Les Folies Bergères qui a été l’une des plus célèbres revues parisiennes depuis la fin du 19e siècle et le temple des "petites femmes de Paris", a présenté Mistinguett, Raimu, Maurice Chevalier en tête d’affiche.
Il a été dirigé de 1918 à 1966 par Paul Derval, qui y a fait venir Joséphine Baker en 1936 et qui pendant près de 50 ans, y a créé des revues dont le nom devait absolument contenir 13 lettres et le mot "folie" au singulier ou au pluriel.
Une marque de lingerie et de cosmétiques
Avec cette acquisition, le groupe Lagardère réussit enfin à s’inviter dans le monde du spectacle vivant, après plusieurs tentatives avortées parmi lesquelles, celle du rachat du théâtre Edouard VII à son propriétaire Bernard Murat, qui a refusé les propositions de Lagardère après pourtant plusieurs mois de négociations, et l’échec des discussions avec Johnny Hallyday à l’été 2010, dont le groupe voulait devenir le producteur exclusif.
Jean-Marc Dumontet qui, comme producteur de Nicolas Canteloup était déjà incontournable à Europe 1, renforce aussi sa position dans le groupe en l’aidant à mettre la main sur une prestigieuse salle de spectacles parisienne. Les associés qui récupèrent aussi la propriété d’une marque connue dans le monde entier, exploitée dans le domaine de la lingerie, des cosmétiques et des spectacles, pourraient programmer une revue pendant les périodes d’été.

Jean-Louis Borloo renonce à se présenter à la présidentielle en 2012

Jean-Louis Borloo, président du Parti radical et leader de l'Alliance des centres, a annoncé dimanche 2 octobre sur TF1 qu'il ne serait pas candidat à la présidentielle, expliquant que sa candidature "apporterait plus de confusion".

"Les temps sont suffisamment troublés pour ne pas ajouter de la confusion à la confusion", a insisté M. Borloo, en ajoutant qu'"à cette heure-ci, cette dynamique des centres" à laquelle il aspirait n'était "pas suffisante pour porter une candidature, non pas de témoignage mais pour être présente au second tour de la présidentielle".
Il a affirmé qu'il voulait s'exprimer devant les Français "sans fioritures et le cœur complètement ouvert". Il a expliqué que depuis son départ du gouvernement en novembre dernier, il s'était mis "à travailler", bâtir un projet pour les différentes échéances présidentielle et législatives". "Mon projet est prêt, je m'y suis préparé méthodiquement pendant 9 mois", a poursuivi le président du parti radical.
"CLIMAT DÉLÉTÈRE"
Mais, a-t-il expliqué, "la vérité c'est que les centres n'ont jamais été aussi éclatés, en compétition même entre eux. Je veux d'ailleurs bien en prendre ma part de responsabilité". "Nous sommes dans une crise économique et sociale d'une extrême gravité. Dans ces périodes-là, la perte de repères, la peur, le désarroi amènent vers les extrêmes, où que cela soit en France ou en Europe. Et puis, le climat délétère, le climat des affaires, très franchement me paraît accentuer ce risque", a-t-il poursuivi.
"C'est plus facile d'être candidat, de venir sur les plateaux, d'être au milieu du jeu. Je crois que c'est plus responsable de prendre la position que je prends", a-t-il ajouté en promettant qu'il serait "présent aux prochaines échéances" et "défendrait la création de cet univers centriste pour les échéances à venir".
S'agissant d'un soutien à Nicolas Sarkozy pour la présidentielle, il est resté flou : "Je ne suis plus à l'UMP, je ne sais pas qui sera le candidat de l'UMP et on se prononcera en fonction de la vision, des projets, des programmes, en temps utile". M. Borloo a affirmé en outre qu'il n'avait "pas eu l'occasion de dire" au chef de l'Etat sa décision et qu'il "l'appellerait en temps utile".
UN JOURNALISTE DE FRANCE 2 DIT QUE C'EST SOUS LA PRESSION DE NICLAS SARKOZY QUE CE PAUVRE BORLOO NE SE PRÉSENTE PAS. 
LE CRÉTINISME DES JOURNALISTES SE PRÉCISE TOUS LES JOURS.
ET PUIS BORLOO NE NE RIME-T-IL PAS AVEC WATERLOO ??