TOUT EST DIT

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ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

jeudi 5 janvier 2012

Mec

Vous la connaissez, la dernière de Coluche ? C’est l’histoire d’un mec… Un mec, heu, normal, quoi. Blanc, pas Belge… Candidat socialiste et normal, le mec… Attendez ! C’est pas là qu’il faut rire. Le mec, heu, il veut parler d’un autre mec, du Président qui préside, candidat aussi, mais pas normal… Bon, alors le mec normal, il imite le pas normal, et il dit : « Je suis un sale mec ». Enfin, c’est ce que répète un journal. Alors, heu, tous les copains de l’autre, du candidat pas normal, ils crient : « Il l’a dit ! C’est pas beau, et c’est celui qui dit qui y est ». Alors le mec, le premier, le socialiste - vous suivez, là, hein, parce que je vais pas répéter… Donc le mec y dit : « J’ai dit sale mec, oui, mais c’était pour expliquer. Et ça suffit comme ça ! » Bon, et qu’est-ce qu’il dit, l’autre mec, le pas normal de droite ? Ben rien… Voilà, c’est tout. Elle est rigolote, hein ?

Sarkozy, «sale mec» : l'UMP veut des excuses de Hollande

Selon le journal Le Parisien, François Hollande aurait ainsi qualifié le chef de l'Etat lors d'un déjeuner avec des journalistes. Des propos sortis de leur contexte selon plusieurs participants mais qui ont provoqué la colère de la majorité.
Il aura suffi d'une courte citation de trois mots enfouie au milieu d'un article pour embraser la majorité. Plusieurs ténors de l'UMP ont réclamé mercredi à François Hollande des excuses publiques vis-à-vis du chef de l'Etat qu'il aurait traité de «sale mec». Des paroles qui se sont finalement révélées retranscrites incorrectement. La polémique est née d'un article du Parisien, daté de mercredi. Le quotidien relate un déjeuner, mardi midi, entre François Hollande et six journalistes, dont l'auteur de l'article. «Pour Hollande, il n'y a pas de mystère: c'est bien le chef de l'Etat, ‘un président en échec', ‘un sale mec', qui se cache derrière les formules de l'UMP'», écrit le quotidien qui évoque les attaques des élus de la majorité sur la personne du député de Corrèze.
Ces propos rapportés n'ont pas tardé à susciter l'ire l'UMP. La ministre de l'Apprentissage Nadine Morano et la députée Valérie Rosso-Debord, ont exigé des «excuses publiques». La première a jugé les propos prêtés au candidat socialiste d'«intolérables et inqualifiables». «C'est carrément carton rouge, on n'insulte pas le président de la République», a affirmé la seconde. Le maire de Nice, Christian Estrosi, a lui dénoncé un «comportement indigne d'un candidat à la présidence de la République», évoquant une attitude «abjecte sur le plan personnel mais également dangereuse sur le plan politique car elle abaisse la fonction présidentielle». «Hollande a commis une erreur. Si on n'est pas mauvais, on peut monter cela en épingle», a décrypté au MondeBrice Hortefeux. «Soit il s'excuse, et souligne sa faute. Soit il persévère, soulignant son absence de crédibilité, car il n'est pas capable de respecter les hommes et les institutions». «Quand on dit une connerie, c'est très difficile de savoir comment on s'en sort. C'est un spécialiste qui vous parle», relevait l'ancien ministre de l'Intérieur.
«C'est quelque chose qui est intolérable», a jugé l'actuel locataire de la place Beauvau, Claude Guéant. «J'observe que beaucoup de gens qui travaillent avec lui se laissent aller à des propos violents, mensongers, à des insultes». «François Hollande est un mauvais candidat qui rend la campagne médiocre», a déploré Gérard Longuet, ministre de la Défense. «La France mérite mieux que ce type de formule». «En démocratie, il est bon qu'il y ait des propositions, pas des attaques personnelles. À mon avis, il a fait une grosse erreur», tranchait de son côté Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat au Commerce extérieur.
COMME LE DIT PAUL HENRI DU LIMBERT DANS "LE FIGARO" 
"Je est un autre" mais ce serait plutôt :
"je est Sarkozy"
TOUT EST DANS LA FORMULE, MAIS HOLLANDE EST LOIN D'ÊTRE UNE FORMULE 1

Hollande, l'étude de texte


"Sale" polémique pour François Hollande

Plusieurs journalistes ont démenti que le candidat ait qualifié le chef de l'Etat de "sale mec", comme l'a écrit ce mercredi Le Parisien. Mais la majorité tire déjà en rafale sur cette "insulte à la fonction de président". Une agitation qui pourrait coûter électoralement très cher au favori des sondages. 
La campagne présidentielle est entrée dans une nouvelle phase, bien plus explosive, et la polémique sur la supposée phrase de François Hollande qualifiant Nicolas Sarkozy de "sale mec" en est la preuve. 
Mardi midi, le candidat socialiste s'attable avec six journalistes pour une conversation en "off", où les propos ne sont pas destinés à être publiés. Ce mercredi matin, pourtant, un article du Parisien explique qu'au cours de la conversation Hollande a qualifié le chef de l'Etat de "sale mec"
Problème, cette formulation a été démentie par plusieurs participants, du moins l'interprétation qui en a été faite par le Parisien. Selon un journaliste de l'AFP, présent à table, le candidat PS se serait glissé dans la peau de Nicolas Sarkozy pour imaginer sa façon d'entrer en campagne, notamment avec la TVA sociale: "Je suis le président de l'échec, je suis un sale mec, mais dans cette période difficile, je suis le seul capable, j'ai le courage...", aurait-il en réalité déclaré
"Mais le choix de ce qualificatif pour appuyer son raisonnement en dit long sur l'estime qu'il porte à son adversaire. Raison pour laquelle nous avons décidé, ce matin, de le publier", s'est justifié l'auteur de l'article du Parisien, Matthieu Croissandeau, sur le site Internet du quotidien
"J'exige des excuses pour ce dérapage inacceptable"
Reste que l'UMP rebondit déjà sur cette polémique. Et les fins tirailleurs du parti présidentiel ont déjà dégainé. Mention spéciale à Nadine Morano, qui, en marge du conseil des ministres de rentrée, a commenté le propos de François Hollande. Au micro de BFM, la ministre de l'Apprentissage a fustigé des "propos indignes au moment où le pays doit relever le défi de la crise". 
"Nous sommes choqués par ces propos indignes de celui qui se voyait déjà président de la République", a fustigé le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, lors de ses voeux.  
Valérie Rosso-Debord, déléguée générale adjointe de l'UMP, s'indigne également "des propos insultants". Elle "condamne ce dérapage inacceptable et exige du candidat des excuses publiques. La démocratie ne s'accommode ni de l'injure ni du dénigrement. Quand on aspire aux plus hautes fonctions de l'Etat, la moindre des qualités est le sang-froid et la sérénité", écrit-elle dans un communiqué. Sur BFM TV, elle continue en soutenant que "François Hollande n'insulte pas seulement Nicolas Sarkozy, mais la fonction de Président elle-même". 
Le député-maire de Nice, Christian Estrosi (UMP), estime qu'après avoir écrit dans Libération que le chef de l'Etat "méprise la République", le candidat socialiste "jette une fois de plus le discrédit sur le PS et sa candidature. L'injure ne peut pas tenir lieu d'argument politique. Monsieur Hollande vient de démontrer qu'il n'est pas au niveau pour un tel poste." Pour le député-maire de Nice, s'il s'agit d'un dérapage, la majorité "attend des excuses immédiates" et s'il s'agit d'une ligne politique, François Hollande "emprunte un sale chemin". 
Dans l'entourage de François Hollande, on dit vouloir s'assurer de la teneur exacte des propos du candidat socialiste avant une éventuelle réaction.  
Cette agitation, qui ne fait pas la grandeur de la politique, pourrait être zappée en quelques secondes si elle ne risquait pas de coûter de précieux points au favori des sondages. Et c'est bien ce qui explique les tirs en rafales de l'UMP depuis ce matin.  
En 2002, en off là aussi, Lionel Jospin avait en effet qualifié Jacques Chirac d'homme "vieux, fatigué et usé." Là aussi la majorité s'était déchainée contre l'ancien Premier ministre. Et Chirac avait immédiatement senti le bénéfice, qu'il pouvait en tirer. "Le grand fauve politique a immédiatement compris que son adversaire avait gravement dérapé et qu'il allait en tirer un avantage politique significatif, racontait en août dernier, à L'Express, son directeur de campagne de l'époque, Antoine Rufenacht. J'ai rarement vu Jacques Chirac aussi joyeux et détendu qu'au cours de la réunion matinale de travail qui a suivi la déclaration de Lionel Jospin. C'était une belle matinée de printemps. Nous étions tous heureux."  

IL N'A JAMAIS TENU SES NERFS, CE N'EST PAS AUJOURD'HUI QUE CELA VA COMMENCER.