TOUT EST DIT

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dimanche 8 janvier 2012

Philippe Douste-Blazy : "Pourquoi je rejoins aujourd'hui François Bayrou"

Voilà dix ans, je contribuais avec d'autres à la création de l'Union en mouvement au congrès de Toulouse, devenue l'UMP. Voilà cinq ans que je regarde ce mouvement grandir en prenant des orientations qui ne me conviennent pas. Voilà deux ans que je m'interroge sur ma place à l'UMP face au tournant droitier désormais assumé par l'état-major du mouvement.

L'UMP est-il encore un grand parti de centre droit, humaniste et libéral ? C'est parce que telle n'est plus ma conviction qu'il est temps pour moi de rompre le silence, de rappeler les valeurs qui sont les miennes et d'appeler à une union nationale autour de François Bayrou, candidat à l'élection présidentielle.
Compagnon de route de François Bayrou, avant de prendre un autre chemin, je sais que cette prise de position surprendra. C'est pourquoi je tiens à rappeler ce qu'était l'UMP et ce qu'elle est devenue. En 2001, plus rien ne séparait les partis gaullistes, libéraux et centristes. Les vieilles querelles de la droite semblaient derrière nous : la division, les haines personnelles, les invectives, les divergences idéologiques. Depuis le discours à Berlin de Jacques Chirac, les gaullistes avaient achevé leur mue européenne. Il était enfin possible de ressouder le couple franco-allemand, moteur d'une Europe forte. Depuis le discours de Rodez, le RPR avait pris le tournant décentralisateur. Le choix de la confiance aux collectivités locales était désormais partagé. Nos positions, nos programmes, nos propositions étaient désormais les mêmes, y compris dans les domaines économique et social ou sociétal.
Partout en Europe, s'étaient construits des partis de centre droit proeuropéen, libéraux et humanistes, parfois alliés à un petit parti conservateur, affrontant un parti social-démocrate. La France faisait encore figure d'exception, avec son parti gaulliste, ayant survécu au charisme d'un héros rassembleur issu des heures sombres de la guerre, et son Parti socialiste, marqué par une culture marxiste désespérante. L'heure d'une vie politique française plus moderne et plus apaisée était venue.
D'un point de vue tactique, chacun sait que la bipolarisation créée par la Ve République condamne le centre à n'être qu'un supplétif des deux grands partis de droite ou de gauche. A cet égard, l'élection de Valéry Giscard d'Estaing n'avait été qu'une parenthèse dans notre histoire politique.
COURSE À L'URGENCE
J'avais proposé en son temps à François Bayrou de rejoindre ce grand mouvement qui se construirait sur la base de nos idées et de nos valeurs. Il avait refusé, persuadé que la famille centriste devait rester indépendante. Il était persuadé que l'alliance des centres et des droites au sein de l'UMP ne ferait que vassaliser une fois de plus les centristes. Il avait raison. Premier secrétaire général de l'UMP au côté d'un homme aussi exceptionnel qu'Alain Juppé comme président, exemple de courage et de conviction, notre relation était équilibrée.
Je prends acte que l'UMP, depuis 2007, a pris ses distances avec ce que nous avions créé. Si ce parti existe encore pour rassembler et construire des destins, je ne retrouve pas la volonté de créer un idéal dans la même idée collective que celle de 2001.
L'UMP d'aujourd'hui s'est abîmée dans sa course permanente à l'urgence, à la surenchère, dans la poursuite du fait divers. Elle a laissé dans sa poche sa boussole principale : la personne humaine.
C'est tout l'inverse de l'action que je mène depuis 2007 en tant que secrétaire général adjoint de l'ONU en charge des financements innovants pour les pays en développement et président d'Unitaid, l'agence dédiée à la collecte des contributions de solidarité sur les billets d'avion pour lutter contre les risques sanitaires dans les pays en développement, tout particulièrement en Afrique. Avec des dirigeants mondiaux, tels Bill Clinton, Bill Gates, Lula ou Michèle Bachelet, nous sommes en charge au quotidien de la mondialisation de la solidarité. Pour autant, je ne me suis jamais désintéressé de l'avenir de mon pays.
Mais aujourd'hui, la vie politique nationale est derrière moi, je ne demande rien, je n'attends rien. Ni poste ni circonscription. Si ce n'est un engagement fort de celui qui sera élu en mai dans la mise en place d'une solidarité mondialisée. Alors que nous traversons une des pires crises mondiales de l'histoire, je ne cherche pas à fragiliser mon camp. Mais je crois pouvoir le renforcer en adoptant la démarche de clarté qui est celle qui a toujours animé mon engagement politique.
En reconnaissant à Nicolas Sarkozy sa stature et son courage, je veux réaffirmer les idées humanistes et européennes, ma croyance en l'économie sociale de marché, ma préférence pour la solidarité et la justice. C'est pourquoi, je voterai pour François Bayrou et j'invite tous les Français qui se reconnaissent dans ces valeurs à le rejoindre, lui dont la fidélité à ces convictions, et l'indépendance en font un leader apte à rassembler les femmes et les hommes de bonne volonté prêts à redresser notre pays.
Philippe Douste-Blazy, ancien ministre, ancien président du groupe UDF à l'Assemblée Nationale
MAIS ON S'EN COGNE DOUSTE !! 
ALLER OUSTE TU NOUS BLASE !!!

« Fellaporte » : la mode sexuelle délirante des Japonaises

Les Japonais ne manquent jamais d’imagination pour inventer des pratiques sexuelles ou érotiques délirantes. Avec la « fellaporte », une mode qui consiste à prendre des photos de jeunes femmes mimant une fellation sur la poignée d’une porte, les Japonaises ont toutefois repoussé les limites.




C’est la dernière mode aux quatre coins de l’archipel nippon. Des jeunes femmes posent (tout habillées) dans des poses lascives et en mimant une fellation sur une poignée de porte. Les styles varient en fonction des participantes, mais le parallèle sexuel est omniprésent.

Quel est l’objet de ce nouveau délire sexuel ? Les Japonais voient-ils les pas de portes de façon différente ? Quelques photos en tout cas pour vous familiariser avec les joies de la sexualité orientale.
LA RAISON EST SIMPLE, LE JAPON INTERDIT DE MONTRER LES POILS PUBIENS, REGARDEZ LES MANGAS POUR VOUS EN ASSURER, IL N'Y A PAS DE POIL SUR LES PUBIS DES JEUNES FEMMES.

L'histoire et le passé réinventé


Il EST entendu que Jeanne d'Arc fait partie de ce qu'on appelle « le roman national ». Elle est même l'héroïne de quelques unes de ses pages parmi les plus enlevées. Dans cette légende des siècles redorée, il s'agit davantage d'écrire un mythe fondateur, porteur de valeurs communes, que de déchiffrer « objectivement » le passé.

L'histoire « scientifique » intéresse surtout les historiens. La représentation que nous avons de notre passé regarde en revanche tout le monde, parce que c'est une des façons que nous avons trouvées pour construire une nation, la nation étant elle-même une des façons de vivre ensemble à peu près démocratiquement et pacifiquement.

Les deux reconstructions coexistent et s'entremêlent. La recherche historique rigoureuse ne réduit pas à néant la réinvention du passé, mais elle corrige progressivement ses erreurs les plus manifestes. On peut de moins en moins faire dire ce qu'on veut aux faits historiques. On n'hésite plus à réveiller des épisodes peu glorieux de l'histoire de France. On ne laisse plus aussi facilement des idéologues manipuler le passé.

On doit sans doute ce progrès aux historiens et à leurs recherches, à l'école et à l'université, mais aussi à la panne de projets qui marque nos sociétés.

L'histoire, ses événements, ses héros, ses prodiges, ses tragédies ne sont jamais tant discutés, interprétés, revisités, tirés à droite ou à gauche, que dans des périodes où la société s'affronte durement sur des possibilités d'avenir radicalement différentes. Quand le communisme était un horizon indépassable pour certains, l'histoire de France était repeinte en rouge. Quand une certaine extrême droite voulait réinstaller la monarchie en France, l'histoire de la jeune République était repeinte en noire.

On peut s'en désoler ou au contraire s'en féliciter, mais nous vivons une époque qui ne croit plus au meilleur des mondes et qui sait que son avenir ne sera pas forcément radieux. Et ce n'est pas récent. Albert Camus le disait en 1957 dans son discours de Stockholm, lorsqu'on lui remit le prix Nobel de littérature : « Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le fera pas. Mas sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. » Empêcher que le monde ne se défasse suppose qu'on sache de quel monde on parle, et donc qu'on connaisse son passé. Non pas tel qu'on voudrait qu'il fût pour le mettre au service d'une cause, mais tel qu'il est réellement. Ni vraiment beau, ni franchement laid. Une vision de l'histoire qui supporte de moins en moins les messages simplificateurs et les récupérations politiques.

Quand une certaine extrême droite voulait réinstaller la monarchie en France, l'histoire de la jeune République était repeinte en noir.

François Hollande : "J'abrogerai la TVA sociale"

Le candidat socialiste a présenté ses voeux aux Corréziens, samedi soir. Et il a réaffirmé un de ses engagements de campagne.
De Tulle, le parallèle est facile. "C'est un Corrézien qui avait succédé à François Mitterrand en 1995. Je veux croire qu'en 2012 ce soit un autre Corrézien qui reprenne le fil du changement." De Tulle, où il a adressé ses voeux puis tenu un meeting, François Hollande a multiplié les allusions à sa "greffe" corrézienne opérée il y a tout juste trente ans. "Je sais ce que je vous dois, a plusieurs fois rappelé le président du conseil général. C'est parce que j'ai fait ici en Corrèze un chemin que je peux le proposer au pays tout entier. J'ai une dette vis-à-vis de vous."

Ce chemin, François Hollande l'a encore une fois martelé dans le centre sportif de Tulle, un gymnase moderne équipé de la désormais fameuse estrade à fond bleu : "l'espérance", "l'espoir redonné à la jeunesse", notamment par la recréation de postes dans l'enseignement, le retour à l'équilibre des finances publiques d'ici à cinq ans, une nouvelle étape dans la décentralisation, la suppression de la plupart des niches fiscales, etc.

"Vous avez aimé Jacques Chirac ?"

Samedi soir, François Hollande s'est aussi engagé à "abroger" la TVA sociale si elle était adoptée et s'il était chef de l'État en mai prochain. Avant, il y aura le combat électoral, que le candidat socialiste prépare avec soin. Un coup à gauche - "J'ai beaucoup de respect et de considération pour les autres formations de gauche, mais ma responsabilité est de permettre à la gauche tout entière d'être présente au second tour " -, plusieurs coups à droite - "La droite, au fond, d'elle-même n'accepte pas l'alternance" ou "Voilà la trace de Nicolas Sarkozy : la dette".
Aujourd'hui, François Hollande n'est pas allé en Haute-Corrèze, terre d'élection chiraquienne toujours ancrée à droite. Il avait pourtant un slogan pour convaincre ses habitants : "Vous avez aimé Jacques Chirac, vous adorerez François Hollande."
ET BLABLA SUR BLABLA, IL EST À TULLE COMMENT VEUX TU QU'IL NE T'ENCULE ??

Les bookmakers anglais recommencent à miser sur Sarkozy

Il y a des signes qui ne trompent pas. Et l’évolution des cotes en vue de la présidentielle des principaux bookmakers anglais en disent plus longs que tous les sondages du monde. Si François Hollande continue à faire la course en tête, la cote de Nicolas Sarkozy a fait un bond ces dernières semaines et les professionnels des paris recommencent à croire en ses chances de victoire.

Face aux mauvais sondages et aux chiffres apocalyptiques de l’emploi et de la croissance, Nicolas Sarkozy pourra au moins se raccrocher aux mises des maisons Ladbrokes et William Hill, les deux principaux bookmakers de la Perfide Albion. En l’espace de quelques jours, la cote du président a fait un bond spectaculaire de 3 à 2,37.
Certes François Hollande demeure le favori des parieurs britanniques (1,72), mais l’écart se resserre dangereusement pour le champion socialiste… Mais en quoi ces chiffres peuvent-ils s’avérer intéressants et pourquoi ils rassurent l’Elysée ?
Tout simplement parce que les bookmakers, à la différence des sondeurs, jouent leur argent et disposent par conséquent d’un panel plus étendu que les enquêtes d’opinion pour établir leurs cotes. C’est donc l’ensemble du contexte et une vue prospective qui s’impose là où les sondeurs ne s’intéressent qu’à l’opinion du moment.
Des données peut-être un peu illusoires, mais en ces temps pré-électoraux, les politiciens se raccrochent à ce qu’ils peuvent…

TVA sociale, bouc émissaire électoral

Malgré les critiques émises un peu partout, et au sein même de la majorité, le Premier ministre a déclaré jeudi, à propos de la TVA sociale (Présent du 5 janvier), que les décisions seraient prises « à la fin janvier », soit après le sommet social prévu le 18, et que la réforme serait « soumise au Parlement en février ». « Oui nous devons faire évoluer l’assiette sur laquelle repose le financement d’une partie de notre protection sociale, a déclaré François Fillon. Nous ne devons nous interdire aucun débat, nous avons besoin d’entendre les partenaires sociaux, mais (…) notre but est clair : notre fiscalité doit favoriser la création d’emplois productifs sur notre territoire. »

Dans le principe effectivement, la TVA sociale consiste à alléger le poids des cotisations sociales, salariales et patronales, pour le transférer sur la TVA qui pourrait donc être majorée de plusieurs points. On libère donc le travail des charges qui pèse sur lui, pour les faire subir par la consommation. Au point de départ, cela favorise le pouvoir d’achat – mais le restreint à l’arrivée. L’Allemagne, qui a fait ce pari, ne semble pas s’en tirer trop mal. D’autant que la TVA frappe aussi bien les produits de l’étranger que les nôtres. Nos exportations libres de TVA ne sauraient directement en pâtir. Il est vrai que pour les entreprises qui ont préféré, ces dernières années, délocaliser à l’étranger, la question importe peu…

Quoi qu’il en soit, et le débat actuel le prouve, la réponse semble devoir être essentiellement électorale. La taxe est une mal aimée, et toute augmentation de TVA est donc regardée d’un mauvais œil par les consommateurs. Qui, d’ici cent jours, seront des électeurs…

Ainsi Marine Le Pen, dont le discours de campagne se veut très social, y voit donc une TVA patronale. Et l’équivalent d’un troisième plan de rigueur. Même si, par le passé, le FN a pu y voir une piste intéressante de réflexion… Elle est d’ailleurs loin d’être la seule à se méfier de cette mauvaise image de marque. Quand ils ne la dénoncent pas, les autres candidats fuient cette patate chaude comme la peste.

Le problème est que, en période électorale, il est impossible pour un candidat de se prononcer pour des solutions lentes, dont les effets ne se feraient sentir qu’au fil des mois, voire des années. L’électeur aurait tôt fait de sanctionner le parti au pouvoir en estimant qu’il n’a rien fait. L’inaction ne vaut rien à un président qui se rase de près tous les matins. Mieux vaut n’avoir pas réussi que paraître n’avoir rien fait…

L’autre face de la difficulté semble bien être que, dès que l’on évoque les questions économiques, on tombe sur la dette. Une poudrière pour l’actuel chef de l’Etat, puisque la dette publique de la France, qui oscillait autour de 1 200 milliards d’euros à son arrivée à l’Elysée, flirte désormais avec les 1 700 milliards. Encore ne s’agit-il là que de la dette au sens de Maastricht, qui ignore notamment l’ensemble des passifs financiers.

Sur ce plan-là, le moins que l’on puisse dire, c’est que Paris ne fait pas figure d’opérateur vertueux. Ainsi la France a-t-elle réussi jeudi sa première émission obligataire de l’année, pour un montant de près de huit milliards, à 3,29 % (au lieu de 3,18 % lors de la dernière émission 2011), aggravant ainsi sa dette. Et n’arrivant pas à rassurer, au passage, les marchés…

Les adversaires présumés de Sarkozy ont donc bondi sur la TVA sociale, un peu comme sur une peau de banane qu’il conviendrait de placer sous les pas du chef de l’Etat. Le serein Hollande rappelle à qui veut entendre qu’il y est opposé.

Dominique de Villepin s’inquiète de « l’illusion d’un remède miracle », et du risque qu’il y a à « brûler nos meilleures cartouches sans viser la cible ».

Quand aux syndicats, ils dénoncent tout simplement une mesure anti-sociale, à même de grever le sommet social dans dix jours.

Il est vrai que les sondages qui évoquent ce point donnent les deux tiers des Français opposés à une telle mesure. Il n’est donc guère difficile pour nos partis et syndicats de se positionner…

Il n’en reste pas moins que la question de fond est celle d’une consommation atone, et donc celle de la croissance, généralement estimée, dans le meilleur des cas, à 0,5 % pour l’année qui commence. Quand les commerçants parient sur les soldes au lendemain de Noël, ils en font la triste démonstration.

Hollande et socialisme : les vérités de Jean-Luc Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon, le meilleur atout de Nicolas Sarkozy pour la prochaine présidentielle, a expliqué dans un entretien avec l’AFP que les vrais socialistes voteraient pour lui et non pour François Hollande. Une déclaration qui sonne particulièrement juste quand on sait que derrière la posture de gauchiste du communisticide se cache un socialiste pur sang…

La démagogie sans borne de Jean-Luc Mélenchon le pousse donc à attaquer les moindres traces de réalisme économique dans le projet de François Hollande. En se drapant dans le costume du révolutionnaire, du Che Gevarra à la française, le comédien Jean-Luc Mélenchon a fait oublier aux observateurs son histoire et sa réelle position politique, celle d’un socialiste libéral qui a appartenu au gouvernement de Lionel Jospin spécialiste des privatisations.
Voici donc un petit florilège des attaques de l’ancien sénateur socialiste envers François Hollande :
« C’est le cri d’alarme que je lance: si la gauche ce n’est pas la retraite à 60 ans, l’augmentation des petits salaires et plus de démocratie, c’est quoi au juste? »
« Quand le candidat de gauche qui est à 30% dans les sondages pense qu’il faut de l’austérité comme le candidat de droite, tous les repères sont brouillés et pour nous le travail est plus difficile. L’arme de conviction massive des chefs socialistes c’est le trouillomètre du vote utile. Mais cette élection est d’une volatilité inouïe. Ceux qui rejettent tout le système n’ont jamais été aussi nombreux. En toute hypothèse, déjà, il n’y pas de victoire de gauche possible sans le Front de gauche ».
« Quand on a un cœur et une tête socialistes, on est plus proches de Mélenchon que de Hollande ».
« Je suis le candidat de la gauche traditionnelle. Je suis autant le candidat des électeurs socialistes que François Hollande et, à certains égards, davantage. Quand on a un cœur et une tête socialistes, on est plus proches de Mélenchon que de Hollande, ils sont nombreux à me le dire. Il veut donner un sens à la rigueur, je veux donner un sens à la gauche ».
« Les partis du Front de gauche se prononceront puis je m’exprimerai le dernier. A titre personnel je le répète, je ne siègerai dans aucun autre gouvernement que celui que je dirigerai. Et je préviens: aucun accord d’appareil d’aucune sorte ne pourra tordre le bras des Français ».
En bref, Mélenchon est le seul à représenter la gauche et les militants socialistes devraient logiquement voter pour lui. Espérons que ce socialiste mou, transformé en révolutionnaire pourfendeur de journalistes et de puissants en tous genres par ambition politicienne, tienne pour une fois ses engagements et n’entre jamais plus dans aucun gouvernement français…

Un jeu de massacre ?

À une centaine de jours du premier tour de l’élection présidentielle, le 22 avril prochain, tous les scénarios semblent possibles. Dans un climat de récession économique, de hausse du chômage et d’austérité budgétaire, le combat s’annonce impitoyable.

arement l’issue d’un scrutin présidentiel aura été aussi imprévisible, soulignent les politologues : le pessimisme et même la démoralisation des Français, démontrés par toutes les enquêtes et accentués par une crise financière et économique sans précédent, peuvent produire «un jeu de massacre» du type 21 avril 2002, où le candidat PS Lionel Jospin avait été éliminé au premier tour, laissant le président sortant Jacques Chirac face à Jean-Marie Le Pen (FN).
Depuis plusieurs mois, le socialiste François Hollande est placé en tête des intentions de vote, atteignant un sommet au cours de la primaire de son parti en octobre. Depuis, il a cédé du terrain, tombant sous les 30 % d’intentions de vote, mais devançant toujours Nicolas Sarkozy (entre 24 et 26 %).
François Bayrou (MoDem), crédité de 11 à 14 % des suffrages, est celui qui profite le mieux de la forme moyenne des deux favoris.

«La cristallisation, le débat sur le fond, aura lieu plus tard qu’en 2007»

Marine Le Pen (FN)est ancrée à la troisième place avec 16 à 20 %. Classé comme elle dans le camp «protestataire» mais à l’opposé de l’échiquier politique, Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche) suit son bonhomme de chemin (7 % environ), tandis que l’écologiste Eva Joly (4 à 5 %) et Dominique de Villepin (1 à 3,5 %) restent dans de basses eaux.
La parenthèse de la bipolarisation entre François Hollande et Nicolas Sarkozy «semble donc s’être refermée», estime Frédéric Dabi, de l’Ifop. Si leur recul dans les sondages se confirme, de même que la progression de Marine Le Pen et de François Bayrou, «la campagne pourrait prendre une nouvelle tournure, passant de l’opposition classique et attendue entre une droite sortante et une gauche d’alternance, à un jeu à trois, voire à quatre, susceptible de changer les perspectives d’accession au second tour».
Pour Pascal Perrineau, directeur du Centre d’études de la vie politique (Cevipof), le ton de la campagne, loin des préoccupations des Français, «risque de décevoir les électeurs». De fait, 84 % d’entre eux considèrent que, pour le moment, la campagne est «surtout l’occasion de petites phrases et d’attaques personnelles», selon un sondage TNS-Sofres.
«On a l’impression qu’il y a un déficit de l’importance des enjeux financiers, sociaux, sociétaux… Le débat s’enlise dans des petites phrases, des postures, et ne parvient pas à se poser autour des vraies questions. Je crains qu’à servir ce spectacle on ne renforce le vote protestataire ou l’abstention», analyse et prévient Pascal Perrineau.
Bruno Jeanbart, d’OpinionWay, relève que l’on est dans une campagne d’attente «au moins jusqu’en février-mars : Nicolas Sarkozy ne va pas se déclarer avant et François Hollande n’a pas intérêt à dévoiler son programme d’ici là. La cristallisation, le débat sur le fond, aura lieu plus tard qu’en 2007».
Le contexte économique, financier, international, peut se dégrader très rapidement et «n’est pas favorable à l’adhésion à de grands projets», ajoute-t-il. D’où la stratégie d’attentisme des candidats : «On démonte d’un côté le bilan du président sortant, on critique de l’autre le camp d’en face, et on est prudent sur les annonces.»
Toutefois, le retard de M. Sarkozy dans les sondages, ainsi que la pression de Marine Le Pen et de François Bayrou, semblent avoir poussé le chef de l’État à passer la vitesse supérieure, comme en témoignent le sommet social du 18 janvier et les annonces sur la TVA sociale et la taxe sur les transactions financières.
D’autant que, selon un baromètre de l’Ifop sur la popularité des présidents sortants de la V e République quatre mois avant la présidentielle, Nicolas Sarkozy est le plus mal placé : 66 % de mécontents, suivi par Valéry Giscard d’Estaing (46 % en décembre 1980), Jacques Chirac (36 % en décembre 2001), François Mitterrand (30 % en décembre 1987) et Charles de Gaulle (25 % en août 1965).

Ça se resserre entre Hollande et Sarkozy

L’écart se réduit entre François Hollande et Nicolas Sarkozy. En hausse de deux points, le président candidat démarre mieux 2012 que son rival socialiste, selon le premier sondage Ifop/JDD de l’année. 

Plus que deux points de retard pour Nicolas Sarkozy. A 106 jours du premier tour de l’élection présidentielle, le président candidat (26%) talonne François Hollande (28%), qui démarre toutefois l’année en tête. Mais l’avance du candidat socialiste fond comme neige au soleil. Tous les scénarios semblent possibles à l’orée d’une campagne qui promet un grand suspense.

Sarkozy réussit ses vœux

Deux petits points et tous les espoirs sont désormais permis pour le futur candidat UMP, qui était totalement largué dans les mêmes sondages il y a encore deux mois. Certes, la situation demeure inédite dans l’histoire de la Vème République puisque jamais un président sortant n’a été devancé au premier tour. Mais Nicolas Sarkozy revient de loin. Après la victoire de François Hollande à la primaire socialiste, le chef de l’Etat était devancé de dix points. A la mi-novembre, il était encore pointé 6,5 points derrière le député de Corrèze. Et dans notre dernière enquête à la mi-décembre, il concédait toujours 3,5 points.
Ce resserrement est donc une belle surprise pour Nicolas Sarkozy. Il poursuit son redressement en progressant chez les retraités et repousse le danger Marine Le Pen. En recul (-1), la candidate FN accuse désormais sept points de retard.
La volonté réformatrice affichée par le président lors de ses vœux du 31 décembre semble récompensée. L’annonce de la mise en œuvre de la TVA sociale et son projet de réforme radicale de l’école (fin du collège unique et remise en cause du statut des enseignants), deux mesures impopulaires, n’entament pas sa cote. C’est même exactement le contraire qui se produit. Petit à petit, Nicolas Sarkozy semble rassembler son camp.

L’effet "sale mec"

Avec une très légère progression (+0,5%), le candidat socialiste stoppe l’hémorragie par rapport à nos précédentes enquêtes. « Ses marges semblent plus faibles. Le début d’année de François Hollande semble perturbé par l’affaire du sale mec (ndlr, cette expression attribuée à François Hollande lors d’un déjeuner avec des journalistes) », relève Frédéric Dabi, directeur adjoint de l’Ifop. L’activisme du candidat socialiste depuis le 31 décembre – un meeting, trois déplacements, une lettre dans la presse et le 20 heures de France 2 – ne permet pas au député de Corrèze d’enclencher la marche en avant.
Le plus embarrassant pour la gauche, c’est son total de voix qui passe de 41,5% en novembre à 38% en ce début d’année. Une baisse qui explique en partie le resserrement constaté au second tour. Si l’élection avait lieu dimanche, François Hollande l’emporterait avec 54% des voix contre 46% pour Nicolas Sarkozy. Il s’agit du plus faible écart constaté toutes enquêtes confondues. Selon l’Ifop, 40% des électeurs de Marine Le Pen et un tiers de ceux de François Bayrou refusent pour l’instant de se prononcer pour le second tour.

Le Pen recule, Bayrou confirme

Si Marine Le Pen recule légèrement, elle conserve la troisième place devant François Bayrou, qui confirme sa remontée. En hausse d’un point, le candidat centriste récupère enquête après enquête son électorat de 2007. Quelque 48% se disent prêts à revoter pour lui. François Hollande n’en prend plus que 17%. Derrière, les autres candidats sont réduits à des rôles de figurants. Tout le monde baisse : Jean-Luc Mélenchon et surtout Eva Joly dont la campagne brouillonne devient de plus illisible. La bipolarisation très forte en ce début d’année laisse peu d’espace aux petites candidatures : de Jean-Pierre Chevènement à Nicolas Dupont-Aignan en passant par Hervé Morin et Dominique de Villepin déjà en baisse trois semaines après son démarrage. 
LES SOCIALISTES N'ONT RIEN À PROPOSER DE TANGIBLE, 
LE RÉALISME N'EST PAS DE LEUR CÔTÉ. 
CHAQUE PROMESSE QUE FERA HOLLANDE SERA UN MENSONGE, SURTOUT S'IL PARLE DE CRÉER DES EMPLOIS, SURTOUT S'IL VEUT ENCORE FAVORISER L'IMMIGRATION, TAXER LE CAPITAL, QUI A DÉJÀ FOUTU LE CAMPS LORS DES 35 HEURES DE MITT-AUBRY (soufflé par DSK)
HOLLANDE ET TOUTE LA CLIQUE FABIUS, SAPIN, JOSPIN, AUBRY ( la plus dégradée de tous), ET LES VERTS QUI S'INVITERONT À LA NOCE, TOUT ÇA POUR EN FAIRE QUOI ?
RIEN. 
 LE SOCIALISME EST MORT, HOLLANDE PARLE DE CHANGEMENT, QU'IL CHANGE LUI-MÊME CE PARTI QU'IL A PRÉSIDÉ PENDANT ONZE ANS SANS Y RIEN CHANGER DU DOGMATISME QUI L'HABITE DEPUIS TOUJOURS. NON LES SOCIALISTES SE COMPORTENT COMME DES SNIPPERS AYANT UN CONTRAT ANTI-SARKOZY, C'EST LEUR SEULE MOTIVATION: TUER SARKOZY