TOUT EST DIT

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samedi 24 avril 2010

Dieudonné évoque l'affaire Zemmour en s'en prenant aux Juifs

Au prétexte de revenir sur l'affaire Zemmour, l'humoriste déclare, dans une vidéo circulant sur internet, qu'"il faut être Juif pour avoir la liberté d'expression en France".
Dans une vidéo mise en ligne samedi 17 avril, vidéo dont Le Post se fait l'écho, Dieudonné revient sur les récents propos d'Eric Zemmour, avant de se lancer dans une violente diatribe contre les Juifs.
"Les gros escrocs de la planète sont tous des Juifs", déclare l'humoriste, répondant à Eric Zemmour, qui avait affirmé que "la plupart des trafiquants (étaient) noirs et arabes". Citant Bernard Madoff, l'humoriste lance alors à son interlocuteur : "Tu ne crois pas que c'est aux Juifs qu'il faut s'en prendre, plutôt qu'à ceux qui volent des miettes ?"
"Il faut être Juif pour avoir la liberté d'expression en France"

Dieudonné s'en prend ensuite directement à Eric Zemmour. "Regarde ta gueule, on dirait un dromadaire", ironise-t-il sur les racines du journaliste politique, issu d'une famille française juive d'Algérie. "Vous avez trahi le Maghreb et tu continues à le faire", lance-t-il indirectement à Eric Zemmour, appelant le journaliste à avoir une conversation avec lui.

"Il faut être Juif pour avoir la liberté d'expression en France. C'est une réalité", ajoute ensuite Dieudonné, pointant du doigt le fait qu'Eric Zemmour continue à travailler "sur le service public" après la polémique autour de ses propos jugés racistes. "Et dire le contraire, c'est avoir peur", poursuit l'humoriste. "Mais on n'a plus peur. Ils nous ont tout fait. Ils nous ont trainés dans la boue, ils nous ont mis à l'état d'esclaves. Ils nous ont colonisés." Et de conclure : "La mort sera plus confortable que la soumission à ces chiens".

Banques sous pression


Les électeurs ont parfois la mémoire longue. Les élus et les gouvernements aussi, par conséquent. Aux États-Unis et en Grande-Bretagne, la colère d’une grande partie de l’opinion contre les banques n’est pas éteinte. Et à l’approche d’échéances électorales importantes dans chacun de ces pays, dans dix jours outre-Manche, début novembre outre-Atlantique, le ton monte. « Un marché libre n’a jamais voulu dire un permis de prendre tout ce que vous pouvez prendre, quelle qu’en soit la manière », a martelé hier soir le président américain Barack Obama.

Aux États-Unis et en Grande- Bretagne, où se trouvent Wall Street et la City, les principaux poumons financiers de la planète, la crise qui s’est déclenchée en août 2008 a retourné bien des opinions. Considérés dans ces pays comme des pourvoyeurs de richesses qui irriguaient ensuite l’ensemble du tissu économique, ils sont devenus les responsables d’une terrible crise économique et sociale. Et les défauts du système sont apparus au grand jour : opacité, prise de risques sans contrepartie, spéculation sans surveillance, mélange des genres voire malversations.

Depuis, en Amérique et en Europe, notamment, beaucoup a été envisagé ou fait pour colmater à l’avenir ces brèches et élever des digues plus hautes. L’attention aujourd’hui se porte sur deux points : une meilleure supervision de l’immense marché des produits dérivés, où des milliards de dollars circulent chaque jour, souvent sans aucun lien avec l’économie réelle ; et une obligation faite aux banques de se prémunir elles-mêmes contre les risques qu’elles pourraient être amenées à prendre. Le Fonds monétaire international (FMI) devrait d’ailleurs proposer aujourd’hui de soumettre celles-ci à un impôt spécifique. Une petite révolution pour cette institution qui, en outre, admet depuis peu la faisabilité d’une taxe globale sur les activités financières. Cette idée avait pendant longtemps été portée à bout de bras par les altermondialistes : il se passe bien quelque chose sur la planète financière.



Jean-Christophe Ploquin

Du glamour pour Nicolas Sarkozy


En dégringolade dans les sondages, le président français en a désormais un auquel se raccrocher. Il occupe en effet la cinquième place dans le hit-parade des grands de ce monde. Et même si on peut y voir le verre à moitié vide, à savoir les 40 points -37 % contre 77 %- qui le séparent du numéro un Barack Obama, ou à moitié plein -il fait jeu égal avec le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon-, force est de reconnaître que sa cote de popularité est bien meilleure ailleurs que dans l'Hexagone. Un peu comme si les Français ne le jugeaient pas à sa juste mesure... Un phénomène que l'on retrouve pour les autres leaders de la planète. L'enquête d'Harris Interactive menée dans les six premières puissances s'avère très révélatrice du désamour dont pâtissent les dirigeants dans leur propre patrie. Ainsi le président américain recueille-t-il 86 % d'adeptes dans notre pays, mais recule à 77 % en moyenne internationale une fois intégré son score de 57 % chez l'Oncle Sam. Que le prix Nobel de la paix soit loin devant ses homologues n'a en réalité rien de surprenant en termes de notoriété et de responsabilités.

En seconde position, le Dalaï-Lama a lui aussi toute sa légitimité. En revanche Nicolas Sarkozy devrait moins apprécier qu'Angela Merkel, et même Hillary Clinton, soient plus haut perchées que lui dans le tableau d'honneur... Mais le chef de l'Etat trouvera néanmoins matière à espérer. S'il apparaît "moins sérieux" que la chancelière allemande, il dame le pion au très rigoureux Gordon Brown et écrase carrément Silvio Berlusconi, relégué en 15e position. Et surtout, il fait figure de star au regard du top 3 des moins populaires. Comparé à Kadhafi, Ahmadinejad et Hu Jintao, l'hôte de l'Elysée est très aimé. Enfin un peu de glamour sur une photographie qui en manquait.




Hélène Pilichowski

« Les imams formés chez les curés »


Voilà, inexactement résumée, la démarche de l'Institut catholique de Paris (1) qui a lancé une formation spécifique sur les cultures, la laïcité, les religions.

Dans les années 1990, certains souhaitèrent créer, en France, en plus des centres confessionnels formant des cadres religieux musulmans, une structure universitaire promouvant « l'islam des Lumières ». Mohamed Arkoum, professeur à la Sorbonne, proposa alors la création d'un institut où des problèmes anciens et nouveaux, inabordables dans les pays musulmans pour des raisons politiques, feraient l'objet de recherches en pleine liberté de penser, d'écrire et de publier, tous droits garantis par la Constitution française.

Plusieurs universités ont refusé ce genre de projet au nom du respect de la laïcité. C'est finalement la faculté des sciences sociales et économiques de l'Institut catholique de Paris qui accepta de former des étudiants de confession musulmane. Comme le dit son doyen : « Nous sommes des laïcs qui n'avons pas peur du fait religieux et de ses représentants. »

Cette formation unique donne droit à un diplôme universitaire. Elle est ouverte à tous, sans discrimination de religion ni de croyance, avec priorité aux étudiants musulmans qui ne sont pas accueillis par d'autres organismes d'enseignement.

Cet enseignement est sans contenu théologique. Il est complémentaire des sciences islamiques enseignées dans les instituts confessionnels : culture générale, expression orale et écrite, droit, institutions judiciaires, droits de l'homme, connaissance du fait religieux en France et de la situation des différentes confessions dans une société laïque, tout cela dans le but de favoriser l'ouverture et la compréhension mutuelles. Une trentaine de personnes suivent ces cours. Elles sont d'opinion, de formation très variées : animateurs sociaux, imams en exercice, employés, retraités, etc.

Former des cadres citoyens

Cette initiative a suscité des réactions accusant l'Institut catholique de Paris de collaborer avec les « barbus » ou, inversement, de vouloir noyauter la religion musulmane. En réalité, il s'agit de contribuer au dépassement des tensions par une meilleure connaissance mutuelle. Il s'agit de conjurer les défiances, les peurs réciproques et même les haines plus ou moins ouvertes pour pacifier et réconcilier. Apaiser, faciliter la rencontre, dans une meilleure compréhension des valeurs et des codes de la République, comme le disait Jaurès ¯ « Aller à l'idéal et comprendre le réel » ¯ et ainsi former des cadres citoyens.

Tout cela est d'autant plus important que, dans une France laïcisée, les fidèles musulmans sollicitent sans cesse leurs imams pour répondre aux interrogations que soulève leur vie dans notre société.

Il existe, en France, un peu plus de deux mille lieux de culte musulman et autant d'imams. Connaître la société française et ses institutions permet d'être plus médiateur. La Grande Mosquée de Paris et l'Union des organisations islamiques de France sont favorables à une telle formation. Un imam, pensent-ils, ne peut ignorer la laïcité et son histoire en France. Autrement dit, les musulmans de France sont « demandeurs », affirme Mohamed-Ali Bouharb (2).

C'est, en effet, un véritable bagage de culture générale que les étudiants reçoivent. Une telle formation, élargie aux cadres cultuels musulmans associatifs, peut trouver une application au coeur même des banlieues et des quartiers où se joue la question sociale de l'intégration républicaine, où se font ressentir les besoins urgents d'une éducation à la citoyenneté. De plus, ce pourrait être un champ ouvert à la création d'un nouveau corps de médiateurs conscients du fait religieux et du fait politique.



(1) Institut catholique de Paris, 21, rue Assas, 75006 Paris.

(2) Former des imams pour la République, sous la direction d'Olivier Bobineau, CNRS Éditions, 15, rue Malebranche, 75005 Paris.



François Régis Hutin

DÉPOT DE BILAN ET RACHAT


DANS MON QUARTIER, QUAND UN COMMERCE FERME UNE BANQUE LE REMPLACE; SUCCURSALE DE CELLE QUI SE TROUVE EN FACE (CIC) (sic)

MON QUARTIER DEVIENDRAIT-IL UNE LITTLE WALL STREET ?