TOUT EST DIT

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vendredi 10 août 2012

Air France étudie le lancement de vols internationaux au départ d'Orly

La compagnie, qui n'assure en moyens propres que des vols intérieurs à Orly, réfléchit à y transférer des vols aujourd'hui opérés de Roissy. Des vols vers Athènes, Casablanca, Istanbul et Rome sont concernés. Objectif : contribuer à lisser sur l'ensemble de la journée l'activité à Orly, trop concentrée le matin et le soir.
 C'est peut être la fin d'une exception pour Air France à l'aéroport parisien d'Orly. Celle de n'assurer (en "moyens propres") depuis une quinzaine d'années que des vols intérieurs vers un grand nombre de villes françaises dont les grandes métropoles comme Nice, Marseille, Toulouse ou Bordeaux sous le concept de vols cadencés La Navette lancé en 1996.
La compagnie aérienne étudie en effet aujourd'hui le lancement de vols internationaux à Orly. Ce point a été évoqué lors d'un comité central d'entreprise (CCE) fin juin. Selon nos informations, quatre lignes sont ainsi dans les cartons: Rome (Fiumicino), Istanbul, Athènes et Casablanca. Selon certains syndicalistes, la desserte de Moscou a été évoquée, mais n'a visiblement pas été retenue, assure t-on au sein de la direction.
Transferts de vols de Roissy vers Orly
Air France compte lancer ces lignes à raison d'un vol quotidien. Le projet s'inscrit dans le cadre d'un transfert de vols de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle vers Orly, prévu dans le volet industriel  et stratégique du plan de redressement Transform 2015. La direction n'a jusqu'ici jamais précisé la nature des vols concernés. « Air France a choisi des vols qui ne sont pas nécessaires à l'alimentation de son hub (système de correspondances) de Roissy et qui attirent plutôt un trafic de « point-à-point », explique une source qui a eu vent du projet.
Baisser les coûts
Ce transfert de vols répond en effet à une logique de réductions de coûts. « L'objectif est de combler le creux d'activité à Orly l'après-midi car les vols d'Air France sont essentiellement concentrés le matin et le soir, précise une source interne. Ceci pour faire voler les avions toute la journée et augmenter ainsi la productivité du personnel ». En effet, Air France entend dupliquer à Orly le système d'exploitation mis en place à Marseille, Toulouse et Nice, basée sur une augmentation de la productivité des avions et des personnels.

Pour autant, cette activité internationale à Orly n'est pas appelée à se développer très fortement. Néanmoins, aussi limitée soit-elle, une telle opération permettrait à Air France de rivaliser, avec sa filiale à bas coûts Transavia, avec la multitude de low-cost qui ont envahi Orly Sud ces dernières années. Sur les routes étudiées par Air France au départ d'Orly, se trouvent Easyjet (sur Athènes et Rome), Pegasus (sur Istanbul), ou encore Vueling (sur Rome).
Début des vols cet hiver?
Reste une inconnue, le démarrage des vols. Initialement, la compagnie voulait commencer l'exploitation de ces vols au cours de la prochaine saison hivernale, qui commence fin octobre, à condition que les accords d'amélioration de la productivité du personnel soient signés. Or aujourd'hui, seuls les personnels au sol ont signé (et encore l'accord fait l'objet d'un recours de la CGT). Les pilotes se prononceront le 16 août, alors que les hôtesses et stewards (PNC, ou personnels navigants commerciaux) ont refusé le plan et demandent une renégociation.
La réorganisation du réseau moyen-courrier
Pour redresser son activité moyen-courrier, lourdement déficitaire, Air France a indiqué fin mai qu'elle n'entendait exploiter en moyens propres que les vols alimentant le long-courrier du hub de Roissy, les lignes à forte clientèle affaires en France et en Europe ainsi que les vols au départ des bases de Marseille, Nice et Toulouse.
Parallèlement, la direction compte regrouper les compagnies régionales Regional, Britair et Airlinair pour à la fois assurer pour le compte d'Air France des vols vers le hub d'Air France, ainsi que des vols dit de point-à-point au départ d'Orly et d'autres villes françaises (sauf Marseille, Nice et Toulouse).
Enfin, Transavia développera son activité de vols au départ d'Orly et d'autres grandes villes régionales (toujours sauf Marseille, Nice et Toulouse) vers des destinations européennes et du bassin méditerranéen.

Drôle de règle d’or 

Avec ou sans réforme constitutionnelle – qui, il est vrai, aurait provoqué de belles batailles politiciennes – la France ne peut qu’appliquer la « règle d’or ». Parce qu’il s’agit d’un « donnant-donnant » avec l’Allemagne, et plus ou moins biaisé. Parce que, selon les promesses du candidat Hollande, ce « traité budgétaire » (en réalité, le projet Merkel-Sarkozy) serait complété par un Pacte de croissance au niveau européen. Un pacte qui, malgré les effets d’annonce de l’Élysée et de Matignon, ne représente vraiment pas grand chose en termes de relance (120 milliards européens à se partager entre États membres de l’UE…)
Mais que vaut vraiment cette « règle d’or » déjà adoptée par l’Allemagne, une Fédération sachant entretenir le flou entre le financement de ses Länder et les dettes de ses communes pécuniairement autonomes ? Pour la France, ce traité signifierait qu’elle ne pourrait dépasser les 0,5 % de déficit budgétaire dit « structurel » (hors aléas de la conjoncture). Comme les différentes dépenses publiques sont prévues et votées à l’avance, on ne voit comment cadrer cet objectif. À moins de vouloir ressusciter les Pythies de Delphes et de les envoyer à Bercy…. Ensuite, qui serait le gendarme de l’opération ? D’abord la très rigoureuse Cour des Comptes qui prendrait le pas sur l’Assemblée Nationale, puis – éventuellement– le Conseil européen (si majorité qualifiée en son sein), impensable ! et la Cour de Justice de Luxembourg ? Enfin, quel serait l’impact de ce traité sur l’épineux problème de la dette publique qui avec plus de 1 700 milliards avoisine les 90 % du PIB ? Avec des remboursements accélérés, au détriment d’une croissance déjà atone, pour atteindre les fameux 60 % de dette autorisés par Maastricht ?
Des questions encore sans réponses qui vont, n’en doutons pas, alimenter de belles polémiques à droite et à gauche, chez tous ceux qui dénonceront l’abandon de la souveraineté budgétaire, qui crieront à l’austérité programmée. En oubliant que si les solutions sont aussi nationales, elles sont surtout européennes, en changeant de politique au niveau de la zone euro. Le vrai combat est là.
Quant au reste, il faut constater les évidences. Par loi organique, la France avait déjà adopté les « détails » du traité de Maastricht, notamment les 3 % de déficit budgétaire à ne jamais dépasser. On sait ce qu’il est advenu de ce bel engagement pourtant gravé dans le marbre.

Syrie : l'internationalisation de la crise 


C'est « la » guerre du moment. Avec ses atrocités, ses impasses, ses surenchères. Celle qui attire, comme du miel, mercenaires et islamistes de tout le Moyen-Orient, espions et diplomates de toutes les grandes puissances. Celle qui ressemble, chaque jour davantage, à une guerre civile qui s'embrase, en suivant une dynamique d'autant plus préoccupante que l'appartenance communautaire et religieuse reste le socle structurant de la société syrienne. La guerre qui se joue en ce moment même dans les rues d'Alep, de Damas et de tout un pays, ne concerne plus seulement les Syriens et leur désir initial de participer, eux aussi, au Printemps arabe. Elle implique désormais toute la région, et avec elle, la communauté internationale.
D'abord, parce que l'urgence humanitaire éclate au grand jour depuis quelques semaines. Près de trois cent mille Syriens ont fui leur pays, essentiellement pour la Turquie, le Liban et la Jordanie. Sans compter les innombrables déplacés qui, sous la menace des combats et de l'imprévisibilité du contexte de guérilla urbaine, fuient, quartier par quartier, la barbarie déchaînée par le régime Assad et par une partie non négligeable des rebelles. Exécutions sommaires, vengeances macabres, disparitions. Chez les Syriens de la diaspora, aux quatre coins du monde, le récit de ces crimes alimente quotidiennement les conversations.
Internationale, la crise syrienne l'est aussi depuis des mois pour des raisons politiques et stratégiques. La phase de soulèvement civique n'aura, en fait, duré que quelques mois, l'an passé. Très vite, les livraisons d'armes ont fait basculer cette crise en une guerre ouverte, en partie télécommandée de l'étranger. Moitié revival de la guerre froide, moitié bataille communautaire (chiites contre sunnites) par puissances interposées.
D'un côté, le régime Assad a pu bénéficier du soutien russe et iranien. De l'autre, le Qatar et l'Arabie Saoudite ont clairement soutenu les rebelles. Avec le blanc-seing du camp occidental qui, d'une main, condamnait Moscou et, de l'autre, encourageait en fait, même indirectement, l'escalade militaire. En sachant pertinemment que l'opposition syrienne n'était pas seulement composée d'enfants de choeurs, mais aussi de salafistes et de jihadistes ravis de s'engouffrer dans l'espace syrien comme nouveau terrain de bataille. Tout comme la diplomatie iranienne.
Aurait-on dû négocier davantage avec Moscou une solution contrôlée ? Voir le scénario tunisien s'appliquer à Damas était-il réaliste ? Avait-on alors, et a-t-on aujourd'hui, une alternative viable ? Il y a un an, ces questions furent posées par de nombreux analystes et également par les communautés chrétiennes de Syrie, terrorisées à l'idée de finir comme leurs coreligionnaires irakiens. Aucune réponse satisfaisante ne fut donnée par Washington ni par Paris ; ce qui, au passage, rend très inutile la polémique franco-française des dernières quarante-huit heures.
Urgence humanitaire, impasse politique, tensions communautaires, islamisation de la rebellion, régionalisation de la crise. Tout était écrit, tout se déroule. Assad subit les désertions, mais résiste encore, affaibli par les fractures communautaires de son propre pays, mais aussi renforcé par ce que cette mosaïque facilite, comme jadis au Liban ou en Bosnie : une internationalisation du conflit.

Roms : le grand écart de la gauche 


Nicolas Sarkozy faisait démanteler les campements roms illégaux en klaxonnant. François Hollande laisse Manuels Valls agir discrètement. La politique est la même. Elle consiste à appliquer les décisions de justice. Seul l’affichage diffère. Dans son discours de Grenoble, voici deux ans, l’ancien chef de l’État avait voulu faire des Roms un marqueur de sa politique de fermeté sur l’immigration. La gauche s’était immédiatement érigée en défenseur d’une communauté stigmatisée. Rien que de plus classique, sauf qu’aujourd’hui c’est le PS qui est au pouvoir et qui est confronté à un phénomène de masse qui exaspère la population. Partout aux abords des grandes villes, on trouve des campements roms, où l’insalubrité le dispute à l’insécurité et à la délinquance, presque toujours juvénile, qui essaime aux alentours.
Le démantèlement de deux bidonvilles, hier à Lille, est symbolique. La procédure d’expulsion a été engagée par Martine Aubry, présidente de la Communauté urbaine, en accord étroit avec les élus de gauche et de droite. C’est la même Aubry qui n’a jamais eu de mots trop durs pour fustiger la politique Sarkozy-Guéant envers les Roms. Comme quoi on peut réussir le grand écart à tout âge. Celui de Mme Aubry mesure 221 km : c’est la distance qui sépare la métropole nordiste des studios de télévision parisiens, où il est de bon ton de s’apitoyer sur le sort des minorités, Roms ou autres.
La droite a été prise au piège de ses promesses fanfaronnes. Nicolas Sarkozy voulait nettoyer « la racaille » au « Kärcher » dans les banlieues. Il se faisait fort de supprimer les camps roms. Il a échoué sur ce dossier comme dans les cités. La plupart des Roms qui acceptent un pécule pour rentrer chez eux reviennent une fois dépensés les 300 euros qu’ils touchent par adulte, augmentés de 150 euros par enfant.
La gauche est prise, elle, au piège de ses contradictions, entre un langage angéliste et antisarkozyste et la sordide réalité du terrain. Hollande promettait des solutions « alternatives » au renvoi pur et simple des Roms. Comme pour la plupart de ses autres promesses, il s’est toujours gardé de détailler ces solutions. On s’aperçoit aujourd’hui qu’il n’y en avait pas dans sa besace. Au PS comme à l’UMP, les paroles s’envolent, les problèmes restent.

Le chemin de Damas 


La Syrie, c’est « in ». Yannick Noah n’entame-t-il pas le show de sa tournée avec une pensée pour ses amis syriens, entre deux reprises de Bob Marley ? Un tel courage, ça doit être pour ça que le tennisman aux pieds nus est la personnalité préférée des Français… Philosophes, humanistes, politiques, géopolitiques, ex-président, tout le monde a son avis sur la question syrienne et s’offusque des souffrances infligées à son propre peuple par le tyran. Bonne conscience…
Mais au fait, c’est où la Syrie ? Enfin, c’est où, exactement ? A-t-on ouvert un atlas pour regarder à quoi ça ressemble, et y localiser Damas, Alep et Palmyre ? Combien sommes-nous, en fait, à tourner les pages que les journaux consacrent aux événements, à zapper la séquence « monde » des JT au prétexte que dans ce coin-là de la planète, de toute façon on passe son temps à se mettre sur la figure ? Nombreux, sans doute… Ces images de guérilla et de massacres, de sang et de poussière, ne les a-t-on pas déjà vues un million de fois à Gaza, à Beyrouth, à Jérusalem ? Et puis, si on ne sait pas exactement où c’est, la Syrie, surtout… c’est loin et ce n’est pas desservi par une liaison low cost, celles qui nous ont permis de redessiner notre carte du monde de papillon occidental. Mauvaise conscience…
Entre l’engagement plus ou moins sincère, plus ou moins démago, et le désintérêt plus ou moins égoïste, plus ou moins lâche, comment trouver le bon chemin pour Damas ? 
En attendant de régler le GPS de nos consciences, la barbarie a sûrement de beaux jours devant elle.

Journaux féminins : ces mille et une manières pires que les retouches Photoshop pour culpabiliser les femmes

Suite à la pétition d’une internaute aux Etats-Unis, les magazines féminins américains se sont engagés à ne plus utiliser Photoshop. Victoire du féminisme ou hypocrisie ?

Suite à la pétition d’une internaute aux Etats-Unis, les magazines féminins américains se sont engagés à ne plus utiliser Photoshop. Peut-on considérer cela comme une victoire du féminisme ou Photoshop est-il l’arbre qui cache la forêt ?

Lucie Sabau : Les deux. C'est une petite victoire dans la mesure où l'utilisation systématique de Photoshop permet de formater la représentation du corps des femmes. C'est une bonne chose que les jeunes filles ne soient pas soumises à des modèles trop standardisés et normatifs. Il est dommage d'être ainsi martelé de photos de jeunes femmes qui se ressemblent toutes : même taille, même poids, même silhouette...

Mais il en faudra beaucoup d'autres victoires pour que la presse féminine, comme la publicité, montrent tous les types possibles de beauté.
 

Dans les années 60 et 70, la presse féminine, très imprégnée du Deuxième sexe de Simone de Beauvoir, était en première ligne du combat pour l'émancipation des femmes. C'était l'époque où les féminins décomplexaient leurs lectrices. Aujourd’hui, au-delà de la polémique récente sur les retouches Photoshop, on a l’impression que c’est plutôt l’inverse. La multiplication des articles sur « la minceur » et « la quête de perfection » ou « l’éternelle jeunesse » ne sont-ils pas autant d’injonctions culpabilisantes ?

La presse féminine a toujours véhiculé un double discours. D'un côté, elle invite les femmes à s'émanciper. De l'autre, elle prescrit des diktats et des normes.
Et plus l'égalité femmes/hommes se construit, plus il y a un retour de bâton dans la presse féminine où les injonctions sont souvent contradictoires. On peut y lire l'expression : "prenez soin de vous !" . Mais il ne s'agit nullement d'une invitation à se faire plaisir, plutôt d'une injonction à se mettre en conformité avec la désirabilité définie par les hommes.

Autrement dit, si vous êtes grosse et moche, c'est que vous y mettez vraiment de la mauvaise volonté, vu tous les conseils beauté dont on vous abreuve…

La féminité qui nous est vendue par les magazines féminins est un outil de contrôle psycho-social. Il y a un double langage orwellien dans la presse dite féminine : il y a toujours quelques pages où l'on se pique de féminisme, et juste à côté, des publicités où des femmes, qui au naturel sont déjà extrêmement fines, posent sur des photos retouchées. Il s'agit de donner une connotation positive à des diktats aliénants.
Des diktats qui coûtent beaucoup d'argent. L’aliénation des femmes aux normes dites de la féminité représente un véritable marché, très lucratif. A minima,  le budget "féminité" d'une jeune femme se chiffre autour de 150 à 200 euros par mois. Il ne suffit pas de naître avec des organes génitaux pour être reconnue comme "femme", on vous demande en permanence de jouer un rôle de composition : de vous maquiller, de vous épiler, de porter un certain type de vêtements, etc...
La mode de la labioplastie, qui se développe beaucoup dans les sociétés anglo-saxonnes, est un exemple extrême, mais révélateur. Au nom de normes issues du porno en matière d'apparence de sexe de femme, on laisse croire à des jeunes femmes qu'il n' y a qu'un seul type de sexe acceptable et désirable. Les femmes intériorisent tellement ces normes que pour s'y plier, elles se prêtent à des interventions mutilantes qui n'ont pas de fonctions thérapeutiques. Cela montre la force des diktats et du matraquage des images.

Dans la presse féminine, les différences culturelles, économiques, sociales entre les Françaises n'existent pas. Les ouvrières, les stars, les patronnes, les chômeuses appartiennent toutes au même bloc monolithique : la Femme. La presse féminine véhicule-t-elle une image trop réductrice de la société ?

Il y a plutôt une division des femmes à travers la segmentation des marchés. On voit qu'il y a des magazines à destination des femmes à la peau marron. Non seulement la femme est censée avoir "une nature féminine", mais en plus il y a un rubriquage assez "racialiste". Il y a aussi des magazines destinés aux femmes de plus de 40 ans. La presse féminine essentialise des catégories qui sont en fait des constructions sociales.
Si ces magazines censés parler aux femmes visaient véritablement à servir l'intérêt général des êtres humains de sexe féminin, ils travailleraient surtout sur ce qui peut rassembler les femmes, comme l'égalité professionnelle par exemple.
Par ailleurs, les diktats de la féminité, que l'on retrouve dans les différentes catégories de magazine, prennent énormément de temps aux femmes et occupent beaucoup de place dans leurs têtes. Autant de disponibilités que les jeunes femmes n'ont pas pour prendre du pouvoir et des responsabilités. 

La presse féminine n’est-elle pas tout simplement frivole et divertissante  ?

Évidemment, une partie de cette presse féminine ne prétend pas faire de la vulgarisation scientifique ou avoir un propos très subtil. Mais on pourrait très bien avoir des magazines qui invitent à se divertir et qui s'adresseraient à tout le monde, qui ne seraient pas seulement à destination des femmes.
Pourquoi devrait-il y avoir une presse à destination d'un groupe d'individus en fonction de ses organes génitaux ? Comme si vous aviez un certain type d'intérêt uniquement parce que vous avez un clitoris et un vagin...




NON MAIS, ÇA VA PAS LA TÊTE ?

 Ben Oui !!! ça fait partie du " changement Hollande " !
 
 Et ça ne fait que commencer ! Si vous ne voulez pas donner tout ou presque 
 de ce que vous gagnez, faites comme les copains et protégés de Flamby et 
  tout son gang de " bras cassés" .
 
 Projet de loi concernant les conditions des hospitalisations en chambres particulières : 
 Un forfait journalier de 45 euros sera facturè aux patients désirant obtenir une chambre individuelle.

  Pourquoi pas ? le confort a un prix, décision qui me parait logique.

  SAUF QUE : en seront exonérés les bénéficiaires de la CMU et de l' assistance médicale  ( AME ) 
 dont bénéficient tous les ètrangers qui viennent en France se faire soigner !!

Je n'y croyais pas, mais il existe bien une médecine à 2 vitesses... 
Les Français, laborieux, silencieux, honnetes, imposables à souhait... devront se contenter de salles communes.

  Les fainéants, les chomeurs volontaires, les ètrangers, les immigrés, les menteurs (auteurs de fausses déclarations, 
et ils sont nombreux) pourront bénéficier de chambre individuelles, aux frais de ceux qui croulent sous les impots, 
dont la CSG et le RDS. Et la taxe CMU payée par ceux qui paient une cotisation de mutuelle  A faire circuler et à méditer !
  
 Nathalie MOUGEOT, Responsable Accessibilité -Sécurité - Service du Logement et du droit des Sols.