TOUT EST DIT

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samedi 25 mai 2013

Le festival de pannes

Le festival de pannes


Finie la spontanéité, tout n'est plus que stratégie, avez-vous remarqué ? La droite ne quitte plus des yeux la ligne bleue de 2017, objectif Matignon à gauche où l'idée d'un possible remaniement a stoppé net les incartades tandis qu' il est déjà demain quand passe le temps de Moustaki et que tweets vulgaires ou coup de balai font office d'idéologie chez Mélenchon. Et jusqu'à sa propre mort violente qu'un intellectuel malade instrumentalise au service d'idées ressurgies de la fange nauséabonde. Pour habiles que soient les stratégies ce sont les effets qui valent et nous ne voyons que stérilité et égoïsme dans celles qu'affichent nos ténors dans une France qui ne cesse de s'affaiblir depuis des décennies pour avoir choisi la consommation et délaissé l'appareil de production depuis Pompidou.
L'objectivité est inaudible dans le discours des chefs de partis et de leurs bataillons de porte-parole, disparu aussi le courage de regarder les choses en face et de dire ce qui marche ou ce qui ne marche pas. Le court terme est la règle et le peureux principe de précaution son application. Pour un responsable politique la seule stratégie devrait être l'art de faire face au destin de son pays, selon le mot de Peter Drucker.
Le chômage est incontrôlable, le pouvoir d'achat des ménages plonge et leur moral avec, PSA multiplie les bras d'honneur au gouvernement et aux ouvriers, la crise s'éternise et fait craindre pour la protection sociale… Mais que notre quotidien ressemble de plus en plus à un festival de pannes n'empêche pas Copé de dire qu'il reviendra sur le droit du sol, Fabius de tacler Moscovici, Valls de faire des rappels à la solidarité gouvernementale en pensant à sa promotion, Goasguen de flinguer en oubliant de dire que c'est lui qui a autorisé la fête du PSG, Rebsamen de protéger son fromage et Fillon d'oublier ses responsabilités d'hier. Et toujours pas trace de la rupture claironnée de tous les bords.
Jouer l'Europe, mettre sa vie et son action à l'épreuve de ses convictions, engager les mutations décisives pour oublier la médiocrité et déchirer la grisaille… C'est aussi l'espoir et la joie de vivre de son peuple qui feront la force d'une France enfin débloquée et réenchantée.

Le cousin… germain

Le cousin… germain


Du Hollande tout craché ! Un formidable numéro d'équilibriste. Une synthèse funambulesque. Hier, à l'occasion des 150 ans du Parti social-démocrate allemand (SPD) à Leipzig, notre président de la République a déployé des trésors d'habileté pour ne froisser personne dans cette célébration étonnamment consensuelle. Pas plus la chancelière Angela Merkel que les dirigeants du SPD. Seul chef d'État étranger invité à s'exprimer, François Hollande s'est bien gardé de tout soutien ostensible à l'adversaire de la chancelière pour les élections de septembre. Au fond, ce sont peut-être les socialistes français qui auront été les plus irrités par la prestation de François Hollande.
Car on peut réellement se demander si ce n'est pas d'abord à eux que s'adressait son discours vantant les « choix courageux » de l'ancien chancelier du SPD, Gerhard Schröder. Tel s'est donc révélé François Hollande : Président socialiste en deçà du Rhin et social-démocrate admiratif au-delà ! Doit-on y voir, après trop de circonlocutions, une fin de l'ambiguïté ?
Mais l'apologie d'une politique refusant « d'ignorer le réel » n'aura pas été la seule correction de trajectoire assénée aux idéologues de gauche. François Hollande s'est montré soucieux de réparer les pots récemment cassés par Solférino. Les « tensions amicales » ont fait place à « l'indispensable » couple franco-allemand. Pragmatique et réaliste, François Hollande a compris qu'il ne pouvait se passer de l'appui de la femme « la plus puissante du monde » selon le magazine Forbes.
Dans son souci de prendre des « initiatives » pour relancer une gouvernance économique européenne, François Hollande a abandonné la logique d'un bras de fer perdu d'avance. Voilà pourquoi il a évité d'insulter l'avenir. Tout laisse penser qu'Angela Merkel restera son interlocutrice dans quelques mois. Après une période d'inutiles errements, François Hollande a revêtu l'habit d'un aimable cousin… germain !

UMP : les risques de la division

UMP : les risques de la division


À l'UMP, il y a ceux - peu nombreux - qui ont voté le mariage pour tous ou qui se sont abstenus. Ceux qui l'ont combattu, mais estiment que la place d'un parlementaire n'est pas d'être dans la rue. Ceux qui se méfient de la récupération du mouvement à des fins inavouées et ceux qui seront dans la rue, dimanche.

Il y a les maires qui refusent de marier des homosexuels et ceux qui, à contrecoeur, appliqueront la loi de la République. Ceux qui promettent de défaire le texte s'ils reviennent au pouvoir et ceux qui savent qu'on ne démariera jamais les couples gays. Ceux qui considèrent qu'il faut passer à autre chose et ceux qui prétendent entrer en résistance, au mépris des institutions.
Au sein de la droite en général, et de l'UMP en particulier, le mariage pour tous, que l'on pensait fédérateur, provoque la désunion, par exemple à Paris : les anti-mariage sont prêts à tout, y compris à faire perdre la seule, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui offre à la droite une chance de gagner la mairie.
Nombre de cadres de l'UMP, conscients que la machine à perdre repart, tirent la sonnette d'alarme et refusent de rêver de vague bleue sous prétexte que la majorité s'effondre dans les sondages. Car cette affaire de mariage n'est qu'une illustration, parmi d'autres, de ce qui fâche et coince dans la famille.
Si la cohérence de la majorité n'est pas toujours lisible, la ligne de l'opposition, elle, est invisible. Que ce soit sur l'Europe, sur les moyens de la croissance, sur la transformation du modèle social ou sur la décentralisation, à dix mois des municipales, personne au-delà de l'incantation, n'est clair.
Un danger pour tous
Même le principe de la primaire en 2016, dont l'encre est à peine sèche, est déjà oublié par certains de ceux qui l'ont voté, considérant que Nicolas Sarkozy ne devrait pas s'abaisser au rang d'un candidat ordinaire !
Les causes ? Au moins trois : l'échec du départage entre François Fillon et Jean-François Copé prive l'UMP d'une autorité reconnue par tous les militants. Il faudrait à tout le moins qu'ils entérinent le statu quo pour déminer la contestation.
Ensuite, depuis un an plane l'ombre d'un retour de Nicolas Sarkozy, très tributaire du calendrier judiciaire, qui empêche toute analyse sereine de l'échec de 2012 et toute reconstruction d'un projet.
Enfin, à trop penser à 2017, on se soucie davantage de ne mécontenter personne ou de se positionner en fonction du Front national qu'à prendre les problèmes des Français à bras-le-corps.
Pourquoi s'en inquiéter ? Pourquoi ne pas se contenter de dire tant mieux pour le pouvoir et tant pis pour l'opposition ? Parce que les deux risquent gros. Dimanche, à en croire les dispositions matérielles, il y aura foule à Paris. Mais pour réclamer des choses différentes, souvent contradictoires, parfois impossibles, au-delà du refus désormais vain du mariage gay.
Sauf s'il s'agissait d'un baroud d'honneur, le pouvoir ne pourrait pas ignorer l'expression, sous prétexte de mariage, d'un divorce massif de l'opinion. L'opposition ne pourrait pas davantage se contenter de postures démagogiques. Car ce serait prendre le risque qu'une contestation désordonnée et passionnelle s'exprime ailleurs, sous des formes incontrôlables.

L’énergie du désespoir

L’énergie du désespoir


Le fil des événements qui s’enchaînent en France comme en Europe, sur le plan factuel comme sur celui de l’esprit, me laisse profondément accablé, tétanisé, sans qu’il ne soit de la moindre utilité d’aller dans le détail. Le niveau actuel de cynisme, d’aveuglement et de renoncement me donne le vertige… Nulle part dans le champ de la vie publique apparente, médiatisée, je ne discerne aujourd’hui la moindre lueur d’intelligence honnête, de sens du bien commun, de lucidité ni de volonté. Je songe parfois à cette phrase de Jean-Paul Sartre, dans sa célèbre préface des « Damnés de la terre » de Frantz Fanon « C’est fini. L’Europe fait eau de toute part. » Que faire ? Deux solutions se présentent. L’une est celle d’Alceste, Molière, à a fin du Misanthrope : « Je vais sortir du gouffre où triomphent les vices/et chercher sur la terre un endroit écarté/où d’être homme d’honneur on ait la liberté. » L’autre, à l’inverse, est celle de Michel Montaigne, les Essais, tome III chapitre 9 : « On peut regretter de meilleurs temps mais on n’a pas le droit de fuir aux présents. » Même en l’absence d’espoir, même dans l’obscurité, la dignité de chacun lui commande de continuer à y croire – j’ai conscience du paradoxe – et à se battre, au sens noble du terme. Cela s’appelle l’énergie du désespoir, l’instinct de survie, l’instinct de vie, l’élan vital… Ma « maxime » favorite, est bien connue et des plus banales mais j’y tiens quand même : « Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. » (Guillaume d’Orange).

L'Allemagne, pays le plus apprécié au monde... y compris en France


D'après un sondage de la BBC, l'Allemagne est un véritable star appréciée (presque) partout. La France arrive cinquième de ce classement. L'Union européenne voit sa popularité s'effondrer outre-Rhin, mais également au Royaume-Uni.
L'Allemagne n'a jamais été aussi populaire ! D'après un sondage commandé par la BBC portant sur près de 26.000 personnes dans 25 pays, le pays dirigé par Angela Merkel arrive premier d'une liste de quinze pays. Les sondés étaient invités à apprécier l'influence positive ou non du pays dans le monde. Derrière l'Allemagne, on retrouve  le Canada, le Royaume-uni, le Japon, puis, à la cinquième place, la France.
Plus surprenant, ce sondage montre que les Français sont, à une écrasante majorité, germanophiles. Notre voisin recueille en effet 81% d'opinions favorables en France. Les petites polémiques de ces derniers mois accusant la France de germanophobie en raison de divergences sur le plan politique et économique dans la zone euro seraient donc qu'écume.
Seuls les Grecs n'aiment pas l'Allemagne
Il n'y a guère que les Grecs pour se montrer plus nuancés. 52% d'entre eux ont émis une appréciation défavorable à l'égard de l'Allemagne qui, il faut le rappeler, cristallise un fort ressentiment dans les pays d'Europe du Sud durement touchés par cinq années de crise et d'austérité forcée. A l'exception, néanmoins des Espagnols qui sont tout de même 59% à déclarer une opinion positive sur l'Allemagne.
Les Allemands, en revanche, ne semblent pas plus europhiles qu'il y a un an. D'ailleurs, l'Union européenne, sixième du classement, perd 14 points à 59% d'opinions favorables. Au Royaume-Uni également, l'euroscepticisme est en train de monter. Les Britanniques sont, pour la première fois, plus nombreux à avoir une opinion négative sur l'Europe à 47%, contre 42%. La question d'un référendum de sortie de l'Union européenne est d'ailleurs plus que jamais d'actualité outre-Manche.

Affaire Tapie : cinq questions sur le statut de témoin assisté de Christine Lagarde


Après deux journées d'audition devant les magistrats de la Cour de justice de la République, Christine Lagarde en est ressortie, vendredi 24 mai, avec le statut de témoin assisté. La directrice générale du FMI a été interrogée sur son intervention dans le règlement du litige avec Bernard Tapie après la vente d'Adidas. Francetv info revient sur cette annonce et sur ses conséquences.

Que signifie cette décision ?

Le statut de "témoin assisté", propre au droit français, est un statut hybride à mi-chemin entre le témoin classique et le mis en examen. En ne la mettant pas en examen pour "complicité de faux et de détournement de fonds publics", les juges de la CJR estiment que Christine Lagarde n'a pas manqué à ses obligations, ou du moins qu'ils n'en ont pas la preuve irréfutable. Car le statut de témoin assisté suppose tout de même que l'intéressé est visé par les poursuites.
L'article 80-1 du code de procédure pénale est clair : un magistrat instructeur ne peut mettre en examen "que les personnes à l'encontre desquelles il existe des indices graves ou concordants rendant vraisemblable qu'elles aient pu participer, comme auteur ou complice, à la commission des infractions dont il est saisi". Intermédiaire entre simple témoin et mis en examen, la position de témoin assisté est moins incriminante, puisque peut être entendue sous ce statut toute personne "contre laquelle il existe des indices rendant vraisemblable qu'elle ait pu participer, comme auteur ou complice, à la commission des infractions" (art 113-2).
Le statut de témoin assisté donne également droit à l'assistance d'un avocat qui a accès au dossier et droit de demander au juge d'instruction de réaliser certains actes, comme une confrontation. Il reste toutefois un témoin et ne peut faire l'objet d'aucune mesure coercitive, comme la détention provisoire ou le contrôle judiciaire.

Pourquoi était-elle auditionnée ?

L'ex-ministre de l'Economie, de 2007 à 2011, était mise en cause pour son rôle dans la décision de s'en remettre à un tribunal arbitral qui a octroyé 403 millions d'euros, intérêts compris, à Bernard Tapie en juillet 2008. Le choix d'un arbitrage, décidé dans son principe quand Jean-Louis Borloo était ministre de l'Economie, en mai 2007, a été entériné par Christine Lagarde en septembre/octobre 2007 par des instructions écrites. L'ex-ministre a toujours justifié ce choix par la volonté de mettre fin à une procédure, selon elle longue et coûteuse. Fin janvier, la directrice du FMI a réaffirmé que ce choix était "la meilleure solution à l'époque".

Comment a réagi Christine Lagarde ?

Après deux journées de 13 heures passées dans les locaux de la CJR, la directrice générale du FMI s'est exprimée directement devant la presse. Souriante, elle a elle-même annoncé la décision de la placer sous le statut de témoin assisté, exprimant sa satisfaction : "Mes explications ont permis d'apporter les réponses aux doutes qui avaient été soulevés concernant les décisions que j'avais prises à l'époque. Mon statut de témoin assisté n'est pas une surprise pour moi puisque j'ai toujours agi dans l'intérêt de l'Etat et conformément à la loi."

Le poste de Christine Lagarde est-il menacé ?

Non, pour l'heure. Le FMI avait déjà indiqué, dès jeudi, soit avant l'annonce de la décision, que sa directrice générale n'avait, a priori, pas de souci à se faire. Le conseil d'administration du FMI "continue d'exprimer sa confiance dans les capacités de la directrice générale à assumer efficacement ses fonctions", a dit jeudi un porte-parole. Le FMI devra toutefois revoir sa position si la procédure devant la CJR venait à empêcher Christine Lagarde d'exercer son mandat dans le futur, indique une source au sein de l'institution. Vendredi soir, un communqiué du Fonds indiquait ainsi que "le conseil d'administration sera de nouveau tenu informé de l'évolution [du dossier] dans les prochains jours".

Quelle suite pour cette affaire ?

En ce qui concerne Christine Lagarde, elle va retourner aux Etats-Unis dès lundi : "Il est temps maintenant pour moi de rentrer à Washington poursuivre ma mission à la tête du FMI et rendre compte à mon conseil d'administration." Mais ce statut de témoin assisté, s'il empêche pour l'heure toute mesure coercitive, ne signifie pas que l'ex-ministre ne sera pas à nouveau convoquée un jour.
Concernant l'affaire Tapie, le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a déclaré mercredi que le gouvernement envisageait un recours contre la décision d'arbitrage, en fonction des développements de l'enquête. Mais l'hypothèse d'un remboursement par Bernard Tapie est "irréaliste", a jugé l'homme d'affaires, qui a répété au Parisien,qu'à ses yeux, la décision arbitrale ne pourrait "pas être remise en cause".

Pour la presse allemande, c'est « Sarkollande » et le réveil de « pépère »

Revue de presse des principaux titres d'outre-Rhin sur l'intervention du président français ce jeudi. Des réactions marquées par le scepticisme et la critique plus ou moins ironique.

La presse allemande est plutôt sceptique après le discours du président français de ce jeudi. La plupart des correspondants et des éditorialistes d’outre-Rhin souligne surtout le besoin qu’avait François Hollande de retrouver un souffle. « Hollande tente de trouver une bouffée d’oxygène », titre ainsi le Rheinische Post de DüsseldorfLe Tagesspiegel de Berlin insiste également sur la volonté du président français « de se présenter auprès de ses concitoyens comme un visionnaire de l’Europe. »  Bref, comme le souligne avec une pointe d’ironie acérée la Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), le mot d’ordre de cette conférence de presse était « pépère, réveille-toi ! »
« patriotisme »

Sur le fond, certains, comme la Bild Zeitung, pourtant peu susceptible de francophilie, saluent une volonté de réformes du président français. Le quotidien le plus lu d’Allemagne parle d’un « choc sur les retraites » et titre « les Français devront travailler plus longtemps. » Mais ce n’est guère l’avis du très francophobe Spiegel qui estime que pour répondre au « mécontentement », à la « colère » et au « pessimisme » des Français, le président s’est « enfui dans le patriotisme. » Non sans mauvaise foi, le Spiegel termine son article par un « nous sommes une grande nation » attribué à François Holande qui, en réalité, a formulé cette phrase sous forme de question. « François Hollande n’a pas vraiment répondu aux questions urgentes, il a préféré donner, au lieu de cela, dans les envolées patriotiques », résume l’hebdomadaire sur son site Internet.
« Sarkollande » au pouvoir
Concernant l’Europe, la presse allemande n’est guère convaincue non plus et elle n’est pas dupe du projet de gouvernement économique avancé par François Hollande. « Cela sonne un peu comme du Sarkozy », souligne Die Welt qui estime que la France est gouverné par « Sarkollande. » « Cette proposition se rapproche de celle de Nicolas Sarkozy à la fin de l’été 2011 », souligne la Süddeutsche Zeitung qui rappelle que cette volonté avait débouché sur le pacte budgétaire. La FAZ, de son côté, ironise sur la volonté du « président » de créer un « autre président » du gouvernement économique après le président de la commission et le président du conseil européen. Et la quotidien conservateur pointe du doigt la première faiblesse de la proposition Hollande d’une « communauté européenne de l’énergie » : « la question de l’énergie nucléaire française n’a pas été évoquée. »


Frigide s’énerve

Frigide s’énerve


Interrogée jeudi matin par Radio Notre-Dame, Frigide Barjot a fait part de son hésitation à participer dimanche à la « Manif pour tous », le dernier grand rassemblement parisien qui va clôturer l’« étape » actuelle de mobilisation contre la loi Taubira.
Alors que le suicide de Dominique Venner, mardi, est présenté par les gros médias comme un geste contre la loi Taubira, elle a mis sa « participation entre parenthèses », a-t-elle dit, en raison du « climat de violence » qui entoure l’événement, et des menaces dont elle fait l’objet.
Frigide Barjot a évoqué des « campagnes de dénigrement des proches » : « Des proches de ma famille et des proches autour de moi : je ne sens pas le soutien des uns et des autres ; et donc ces attaques d’extrême droite deviennent vraiment aujourd’hui très néfastes. »
Et de poursuivre : « J’ai la responsabilité de millions de gens dans ce pays et il faut absolument que nous ayons un message d’unité et de diversité, sachant qu’aujourd’hui nous avons à défendre sur le long terme la filiation humaine, mais que ce sont aussi les homosexuels qui sont les premiers concernés par une loi promulguée. Nous devons défendre les droits des homosexuels aussi. »
Pour mettre fin à son hésitation, Frigide Barjot disait attendre des « garanties plus sérieuses et de la police (…) et de l’ouverture aux homosexuels ».
Moyennant quoi elle a pris contact avec Manuel Valls, demandant une nouvelle fois une traque aux « fachos ». Valls, trop heureux, a assuré que Frigide Barjot serait « évidemment protégée », et il en a rajouté dans la délectation : « Je ne vous cache pas mon inquiétude liée à ces groupes d’extrême droite identitaires qui ont été présents dans les différentes manifestations »et qui « s’en sont pris aux forces de l’ordre avec violence ». Non sans avoir été complaisamment désignés – qu’ils fussent réels ou bien plus souvent imaginaires – aux violences policières par Barjot elle-même.
Tout cela pour faire oublier le fond : si Frigide Barjot a été contestée, c’est parce qu’elle a imposé à la Manif une fin qui en sape l’objet : la promotion de l’union civile des homosexuels. Et elle continue de le faire, ouvertement et de manière beaucoup plus explicite en s’adressant de manière privée aux responsables de la Manif – nous en reparlerons.
Pour en arriver à l’équation : être contre l’union civile, c’est être homophobe, extrémiste et donc fasciste.
Ce n’est donc pas un hasard si Manuel Valls, ce vendredi matin, annonçait sur France Info que les autorités vont « étudier » une « interdiction du Printemps français » : « Il n’y a pas de place pour des groupes qui défient la République, la démocratie et qui s’attaquent aussi à des individus », a-t-il prévenu.
Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous, a déclaré à Nouvelles de France : « Très clairement, le 26 mai, on ne manifeste pas pour l’union civile mais contre la loi Taubira. Il n’y aura aucune banderole de la manifestation pour ou contre l’union civile, c’est un non-sujet. »
Déjà « facho » ?

Au nom de l’AGRIF et des associations amies 
Bernard Antony communique : 
Nous serons à la Manif pour tous. Nous ne serons pas avec Frigide Barjot que les autres dirigeants bien ternes n’ont pas voulu, ou pu, ou su contrôler. Elle détourne l’objet de la Manif pour tous dans l’ahurissant mélange de ses phobies d’homolâtrie et de ses connivences avec les islamistes.

Nous ne serons évidemment pas avec des « groupuscules extrémistes ». Elle a apporté beaucoup d’eau à leur moulin par ses aberrations. Elle en instrumentalise les enjeux pour s’exhiber encore médiatiquement et se jette dans les bras protecteurs de Manuel Valls.
C’est une indécente piqûre de scorpionne pour tuer une immense réaction dont elle voulait faire sa propriété.
Nous serons à Paris en cette fin de printemps bien peu prometteur mais ayant décidé d’être coûte que coûte avec la grande masse de nos compatriotes indignés.
Nous prierons aux messes du matin pour la France humiliée et trahie. Nous utiliserons la journée pour parler aux autres manifestants, pour leur dire que rien ne pourra être reconstruit sans l’émergence d’un grand mouvement politique défendant les valeurs du Décalogue et de l’âme chrétienne de la France.

Sexualité: 10 choses que vous ne connaissez peut-être pas sur le vagin


C'est une partie du corps de la femme incroyablement compliquée et pleine de surprises. Découvrez-en quelques aspects inattendus ci-dessous :
1. En pleine excitation, les parties intimes masculines et féminines se comportent de la même façon
Vous savez que le clitoris, ce petit "bouton du bonheur", prend l'aspect, comment dire, d'un bouton mais vous ne saviez peut-être pas que les petites lèvres contiennent aussi des tissus érectiles qui se raidissent légèrement quand les choses sérieuses commencent. Cela s'explique par le fait que lorsque vous étiez à l'état de foetus, vous aviez les deux organes reproducteurs. "Au départ, nous avons tous les mêmes tissus dans cette zone", explique Shelly Holmstrom, médecin et professeur en gynécologie à l'université de South Florida, aux États-Unis.

2. Même les plus dociles d'entre nous ont un point commun avec les requins
Le liquide qui permet de lubrifier le vagin et l'huile de foie de requin contiennent tous deux du squalène. Ce composé organique est parfois même utilisé dans les crèmes hydratantes où il sert d'émollient.
3. Les lubrifiants à base de silicone: pour vous oui, pour vos sex toys non
Lauren Streicher, médecin à Chicago, recommande davantage les lubrifiants à base de silicone que ceux à base d'eau car ils offrent une sensation plus naturelle, durent plus longtemps et ne contiennent généralement pas de propylène glycol (qui peut être irritant). Cependant, le lubrifiant à base de silicone peut endommager vibromasseurs et autres sex toys aussi composés de silicone. Donc à fuir pour les jouets intimes.
4. Le sang menstruel pourrait sauver des vies
Pendant des années, les scientifiques ont essayé de trouver une utilisation médicale au sang menstruel, qui contient des cellules souches capables de se régénérer. Une étude se penche actuellement sur la possibilité de s'en servir pour venir en aide aux personnes souffrant d'insuffisance cardiaque.
5. Se raser ou s'épiler le maillot peut causer des mini traumatismes, même si c'est indolore
Retirer les poils entraîne de petites coupures et abrasions qui peuvent permettre aux bactéries de se faufiler sous la peau et générer ainsi des infections, explique le docteur Susan Taylor, dermatologue à Philadelphie. C'est d'autant plus le cas pour l'épilation intégrale qui peut augmenter le risque d'infection par un virus de la famille des pox, le molluscum contagiosum, d'après une étude publiée dans la revue scientifiqueSexually Transmitted Infections. Évitez donc de partager votre rasoir et patientez un ou deux jours après une épilation avant tout contact sexuel (un peu plus si vous pouvez observer de petites bosses ou de petites blessures).
6. Les rapports sexuels peuvent aussi causer des mini traumatismes, même s'ils se passent très bien
Une relation sexuelle classique, agréable, peut entraîner de petites égratignures ou déchirements internes, affirme le docteur Holmstrom. "Malheureusement pour nous, cela explique pourquoi les femmes ont beaucoup plus de chances d'attraper des MSTque les hommes hétérosexuels". Bien qu'ils ne soient pas efficaces à 100% (pour les infections comme l'herpès ou les verrues génitales, par exemple), les préservatifs restent la meilleure protection contre ces maladies (en dehors de l'abstinence, bien évidemment).
7. Transpirer dans cette zone-là est normal et nécessaire
Juste en dessous des lèvres et du clitoris se trouvent des centaines de glandes minuscules qui secrètent un lubrifiant et de la sueur, explique le docteur Holmstrom. Cela sert à protéger vos parties intimes contre les frottements et la surchauffe.
8. Les sécrétions vaginales quotidiennes sont normales chez la femme pré-ménopausée
Le vagin peut produire l'équivalent d'une cuillère à café de sécrétions vaginales au cours de la journée, souvent blanches ou transparentes et inodores. Juste avant l'ovulation, ces sécrétions deviennent en général plus importantes, plus liquides et élastiques. Si cela vous dérange, vous pouvez utiliser une serviette hygiénique (consultez un médecin si vous constatez quelque chose d'inhabituel).
9. Les poils et les cheveux sont généralement de la même couleur mais ne peuvent pas atteindre la même longueur
Les phases de croissance des poils pubiens sont bien plus courtes que celles des cheveux. "Ils ne sont pas programmés pour être aussi longs", assure le docteur Taylor. Et même si c'était le cas, les frottements avec les sous-vêtements entraîneraient pas mal de casse.
10. Tout comme les pétales ont des tailles très différentes…
...les petites lèvres peuvent mesurer entre deux et six centimètres, d'après une célèbre étude du début du 20ème siècle publiée dans la revue scientifique American Gynecology. La plupart des gynécologues vous diront d'ailleurs qu'il n'y a pas de raison médicale, esthétique ou hygiénique d'être complexée. Vraiment aucune raison.

De Sylvie Andrieux à DSK : que savait François Hollande ?


Nouveau scandale au sein du Parti socialiste et du gouvernement avec la condamnation de Sylvie Andrieux, énième élue socialiste rattrapée par la justice, à une peine de trois ans de prison (dont deux avec sursis) pour détournements de fonds publics. Encore une fois, celui qui dirigeait le PS à l’époque des faits, François Hollande, n’a rien vu, rien entendu. Ça commence à faire beaucoup…
Le tribunal de Marseille a donc condamné, le 22 mai, la députée socialiste des quartiers Nord de la ville, Sylvie Andrieux, à 3 ans de prisons (dont deux avec sursis), à une amende de 100.000 euros, ainsi qu’à cinq années d’inéligibilité. Cette condamnation punit des faits de « détournements de fonds publics à des fins clientélistes », commis entre 2005 et 2008, en défaveur du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, quand la socialiste était vice-présidente déléguée à la politique de la ville.

On se demandait ce qui se passait à Marseille : avec le système socialiste on commence à avoir des pistes sur la corruption généralisée dans cette ville où les trafiquants font la loi.
Même si les professionnels de l’information essayent de minimiser l’importance de cette nouvelle affaire socialiste, ils ont tout de même été obligés d’évoquer la condamnation à un an ferme pour détournements de fonds d’une socialiste qui a commis ces délits quand son grand patron s’appelait…François Hollande.
En effet, François Hollande était le premier secrétaire du Parti socialiste de 1997 à 2008. Toutes les affaires les plus sordides du PS ont eu lieu quand il dirigeait le parti (Guerini, Lille, Bouches du Rhône, DSK, Banon, Cahuzac et maintenant ça…) ! Et à chaque fois, le flan nous refait le coup du petit innocent qui ne savait rien. Comment peut-on diriger un parti dont les deux plus grosses fédérations sont financées par la corruption sans s’en rendre compte ?
Comment pouvait-il ne pas savoir alors qu’il était premier secrétaire ? Deux explications : soit il ment éhontément et il a fermé les yeux sur le fonctionnement mafieux du parti dont il était le patron, soit il est d’une bêtise et d’un manque de réflexion angoissant pour un chef d’état…
Finalement, il vaudrait mieux que Hollande ait été au courant de tous ces comportements répugnants au sein du PS, plutôt que la France ne devienne aussi corrompue et violente que Marseille à cause d’un pouvoir trop naïf, lâche et absent…
Où se situe la frontière entre ne pas se fier aux rumeurs et fermer les yeux par complicité ?

Censure socialiste : les tracts de la Manif pour tous interdits


 Le maire socialiste de la ville de Noyon, dans l’Oise, a publié un arrêté pour faire interdire la distribution des tracts contre la loi Taubira sur le mariage pour tous les homosexuels et l’homoparentalité pour tous. En république populaire socialiste, le pouvoir décide quelles idées sont tolérables et lesquelles doivent être interdites…
Nous avons assez expliqué sur ce site les dangers que représentent le Parti socialiste et ses officines liberticides (Inter LGBT, SOS Racisme, Pierre Bergé, Audrey Pulvar, Le Grand Journal, On n’est pas couché…) pour la liberté d’expression. Nous ne pensions pas un jour qu’ils oseraient en arriver là.
Considérant que la distribution de tracts « Non à la loi Taubira. Non à l’adoption PMA-GPA pour tous » peut engendrer des risques de troubles à l’ordre public et à la sécurité publique.
Considérant la gène et le conflit que pourra occasionner cette diffusion de flyers et le rassemblement de personnes sur le marché communal de Noyon,
Considérant qu’il appartient à l’autorité municipale d’assurer le bon ordre, la sûreté, la salubrité et la tranquillité publique, et d’en prévenir les atteintes,
La distribution de tracts « Non à la loi Taubira. Non à l’adoption PMA-GPA pour tous » est interdite sur la voie publique et sur le marché de Noyon, en dépit de la demande du collectif LMPT.
A l’heure ou les multirécidivistes qui agressent, violentent et volent ne sont pas envoyés en prison car il faut bien les comprendre ces jeunes des cités (merci Christiane Taubira), les opposants à une réforme sociétale qui va bouleverser notre civilisation (comme le dit Taubira elle même) sont considérés et traités comme des dangers pour la république.
Quand la France devient un pays de lâches et de collabos au régime, quand les médias sont soumis à l’idéologie du pouvoir comme des animaux domestiques, la Résistance ne fait que s’endurcir. Gageons que dans 50 ans, quand les futurs bobos bienpensants parleront des heures les plus sombres de notre histoire, ils feront allusion à ce gouvernement totalitaire et ils arriveront bien à expliquer aux collégiens que le PS était un parti d’extrême droite (comme ils ont réussi à faire oublier le sens de « zi » dans le mot Nazi).
En attendant, vous pouvez toujours contacter cet amoureux de la liberté d’expression, Patrick Deguise, conseiller général du canton de Noyon et vice-président du Conseil général de l’Oise sur l’une de ces adresses mail : cab1@noyon.fr ou accueil@noyon.fr. Il existe également un formulaire de contact sur le site de la Ville de Noyon.
Ils ne laveront pas nos cerveaux !

Les masques sont tombés !


Au bout d’un an de présidence de François Hollande, les masques tombent ! Derrière, les vrais objectifs de notre président et de ses amis apparaissent :
Ce n’est pas un gouvernement socialiste qui nous gouverne mais une loge franc-maçonne : le Grand Orient de France, puisqu’ils sont tous franc-maçons.
Le gouvernement Z’Ayrault est incapable de gouverner, il méconnaissait tellement les dossiers qu’il revient sur toutes les promesses de campagne! Il ne sait même pas compter les français dans la rue malgré des technologies de pointe. Il ne sait pas plus gérer la France puisqu’il espère enrayer les déficits en dépensant plus !
Ramassi de sales gueules
Le gouvernement Hollande n’avait pas pour objectif la France et les Français mais l’imposition de ses idéologies socialistes dont surtout l’idéologie du gender, face cachée de l’iceberg du mariage pour tous.
Les médias sont tous soumis au pouvoir socialiste sous des couverts de liberté de la presse, d’égalité et de modernité, au point qu’au lieu d’informer ils ne font plus que désinformer.
Les instances institutionnelles telles le CESE ou même le conseil constitutionnel sont manipulés par le gouvernement.
Les élus socialistes sont pris dans des affaires judiciaires plus malhonnêtes les unes que les autres. Ils ne cherchent qu’à profiter des ors de la république et d’en faire profiter leurs amis comme Mme Trieweiler ( qui n’a aucun statut pour représenter la France au Mali).
Les français qui essaient de résister à la dictature socialiste sont traités d’extrémistes, sont méprisés et humiliés.
Voilà le bilan du carnaval socialiste, la fête touche à sa fin, les masques tombent !
Les français se réveillent, le mouvement la manif pour tous leur a permis de se documenter, de s’organiser et de s’exprimer!
Les discriminations et les insultes des médias n’empêcheront pas le réveil des consciences des Français amplifié par la manif pour tous. L’esprit gaulois leur permettra de résister à la dictature du gouvernement Hollande et de garder leur discernement dans cette période sombre. Le web permet heureusement de contourner les médias englués dans leur abêtissement. Les français commencent à savoir systématiquement décrypter les informations des médias.
Tous à la manif du 26 mai contre la loi Taubira, la PMA et la GPA mais pour l’avenir de la France.