TOUT EST DIT

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dimanche 8 juin 2008

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Il cinema italiano piange Dino Risi


Con Mario Monicelli, Nanni Loy, Ettore Scola, Luigi Comencini, è stato uno dei grandi maestri della commedia all'italiana. E oggi il nostro cinema piange la morte di Dino Risi, che si è spento questa mattina nel residence Aldovrandi della capitale, in cui risiedeva da tempo. Aveva 91 anni. Se ne va così un grande vecchio della settima arte: protagonista di una stagione irripetibile, che vanta - specie negli ultimi anni - numerosi, ma mai del tutto riusciti, tentativi di imitazione. Una formula capace di piacere sia ai critici che al pubblico, con la sua capacità di coniugare divertimento e affresco sociale.

Insomma, una sorta di Billy Wilder ma made in Italy, come dimostrano i suoi capolavori: dal Sorpasso ai Mostri. Eppure, il milanesissimo Risi - nasce il 23 dicembre 1916, nel capoluogo lombardo - al cinema non ci arriva proprio da ragazzino. Prima, infatti, studia e consegue una laurea in Medicina. I genitori immaginano per lui una carriera in psichiatria, ma il giovane Dino ha altri progetti. E si butta a capofitto nel mondo della celluloide. I primi lavori degni di nota arrivano al servizio di altri registi: ad esempio, come aiuto di Mario Soldati, in Piccolo mondo antico (1940), o di Alberto Lattuada, in Giacomo l'idealista (1943). Nel 1948, il suo debutto dietro la macchina da presa, col cortometraggio I Barboni, ambientato tra i poveri della sua città d'origine.

Il suo primo lungometraggio arriva solo nel 1952, ed è Vacanze col gangster. Ma il vero successo arriva un po' più tardi, con la commedia di costume Il segno di Venere e soprattutto con l'exploit al botteghino di Pane amore e..., con Sophia Loren protagonista. Pellicola che bissa i successi di Pane amore e fantasia e Pane amore e gelosia. Un anno dopo, 1956, nuovo boom: questa volta tocca a Poveri ma belli. Realizzato con mezzi modesti, diventa un campione d'incassi.

E già questi titoli fanno capire come si svilupperà il cinema di Risi: popolare ma mai eccessivamente sentimentale, attento al costume ma senza rivendicazioni ideologiche. Una cifra che resterà anche nelle sue opere successive: il drammatico Una vita difficile, con un inedito Alberto Sordi; il supercult Il sorpasso, per molti una delle vette assolute della commedia all'italiana, col suo attore preferito Vittorio Gassman; e quello che è e resta un altro dei suoi titoli più celebri, I Mostri (1963).

Un'attività intensa, quella di Risi, che dura anche per tutti gli anni Settanta. Decennio in cui realizza, tra gli altri, In nome del popolo italiano (1971), I nuovi Mostri (1977), Caro papà (1979). E anche Profumo di donna, ancora con Gassman, che ottiene due nomination all'Oscar. E che avrà un remake in salsa hollywoodiana un bel po' di anni dopo, con Al Pacino protagonista.

Negli anni Ottanta, invece, assistiamo a una minore produzione cinematografica, malgrado film come Fantasma d'amore (1981) e Sesso e volentieri (1982). Intanto, anche suo figlio Marco si dà alla regia, ma con uno stile più serioso e temi di denuncia: la sua pellicola-exploit è Mery per sempre, del 1989 (mentre proprio in questi giorni sta girando il film sulla morte del giornalista napoletano Giancarlo Siani). Per Risi senior, invece, nei Novanta assistiamo a un ulteriore allentamento dell'attività: tra le poche cose da citare, il tentativo - non riuscito - di far rivivere i fasti di Poveri ma belli con il film Giovani e belli (1996).

Ma la grande stagione della commedia all'italiana è al tramonto, anche per la scomparsa dei suoi volti più celebri: Gassman, Tognazzi, Manfredi, Sordi. E così, a inizio Millennio, Risi si rivolge alla tv e realizza la fiction Bellissime, ispirata a Miss Italia, e girata a Salsomaggiore. Un finale un po' malinconico, per questo grande vecchio della settima arte. A cui però, nel 2002, la Mostra di Venezia assegna il Leone alla carriera. L'ultima onorificenza di prestigio, nel giugno 2004: quando l'allora presidente della Repubblica, Carlo Azeglio Ciampi, lo insignisce del titolo di Cavaliere di Gran Croce. E tutto il mondo del cinema lo applaude. Prima dell'ultimo festeggiamento ufficiale: quello per i suoi novant'anni.

Ma lui, uomo arguto e autoironico, certamente non avrebbe voluto toni troppo pomposi o seriosi, a commentare la sua scomparsa. Anche perché sulla vecchiaia, e la morte, ci ha sempre scherzato: "Penso - ha detto una volta - che bisognerebbe andarsene tutti a ottant'anni. Per legge".




Le maître de la comédie italienne, Dino Risi, est mort samedi à 91 ans

Avec lui, les larmes se mêlaient au rire, le comique ouvrait sur le drame, la satire laissait la place à la critique sociale. Le réalisateur Dino Risi, considéré comme l'un des grands maîtres de la comédie italienne, s'est éteint samedi à l'âge de 91 ans.
On lui doit notamment "Pauvres mais beaux" (1956), "Le Fanfaron" (1962), "Les Monstres" (1963), "Parfum de femme" (1974), nommé aux Oscars et sacré meilleur film étranger aux César français en 1976, et "Dernier Amour" (1978).
Né le 23 décembre 1916 à Milan, Dino Risi s'est éteint à son domicile de Rome. La résidence du palais Aldrovandi où il vivait depuis de longues années a confirmé son décès, précisant simplement que le vieux cinéaste était mort à 12 h 30, heure locale.
"Je ressens une grande peine, ses films étaient à la fois beaux et drôles", a réagi avec émotion l'actrice Sophia Loren, qu'il avait fait tourner.
"L'Italie perd un père noble et essentiel de son cinéma et de sa culture", a quant à lui estimé le maire de Rome, Gianni Alemanno, décrivant le défunt comme "l'un des maîtres de la saison belle et intense de la comédie italienne".
Les comédies de Risi, au ton souvent tragi-comique, étaient une satire féroce des habitudes et des défauts des Italiens, où se côtoyaient le charlatan superficiel, le mari trompeur, le père immoral.
Servi par des interprètes de grand talent, Risi excellait dans le film à sketches comme "Les Monstres" ou "Les Complexés", avec leur galerie de névropathes et d'obsédés sexuels. Mais son comique se teintait d'amertume. En attestent la fin du "Fanfaron" ou un film majeur comme "Parfum de femmes", dont un "remake" américain avec Al Pacino avait raflé des Oscars en 1992.
Peu indulgent pour ses contemporains, il a également su se moquer de l'époque fasciste, sujet sensible en Italie, dans "La Marche sur Rome" (1962) et "La Carrière d'une femme de chambre" (1976).
Au cours de sa carrière longue d'un demi-siècle, l'ancien étudiant en médecine converti au cinéma aura travaillé avec les plus grands acteurs italiens de son temps, de Vittorio Gassman à Alberto Sordi en passant par Ugo Tognazzi, Marcello Mastroianni ou Nino Manfredi. Il a également tourné avec Catherine Deneuve ("Ames perdues"), Romy Schneider ("Fantôme d'amour"), Jean-Louis Trintignant ("Le Fanfaron") et Coluche ("Le fou de guerre" et "Le bon roi Dagobert").
En 2002, le cinéaste avait reçu un Lion d'Or pour l'ensemble de sa carrière au Festival du film de Venise. Une ovation debout avait accompagné ce moment de grande émotion pour l'intéressé.
"Cela m'a fait ressentir quelque chose que je n'avais plus ressenti depuis des années. Cela m'a profondément ému."

PEOPLE.

Les Français séduits par Carla Bruni-Sarkozy
Selon un sondage du JDD, plus de deux tiers des Français sont satisfaits de la «première dame de France» et une majorité considère que sa carrière artistique est «compatible» avec ce rôle.
Plébiscite pour le style de Carla Bruni-Sarkozy. Alors que son époux commence à remonter dans les sondages, après une longue période de baisse, l'ancienne mannequin, loin de connaître les affres de l'impopularité, caracole en tête de l'enquête d'opinion du Journal du Dimanche. 68% des sondés sont satisfaits de voir la chanteuse «première dame de France» et une majorité considère que sa carrière artistique est «compatible» avec ce rôle, de quoi conforter l'interprète de « Quelqu'un m'a dit » dans sa décision de mener de front les deux fonctions et de sortir en juillet son troisième album. Seuls 35% des personnes interrogées sont mécontentes de l'épouse du président, et 42% estiment que sa carrière n'est pas compatible avec son statut, selon cette enquête de l'institut IFOP.

Les Français ont également gardé un souvenir charmé des premières apparitions de Carla Bruni-Sarkozy sur la scène internationale, en Angleterre et en Tunisie, qui avaient été très scrutées par les médias. 64% jugent que l'artiste «représente bien la France à l'étranger» contre 35% estimant l'inverse. 60% affirment même qu'elle «renouvelle le rôle de première dame de France. Une majorité (54%) souhaiterait encore qu'elle se mette plus en avant contre 45% qui désireraient qu'elle «reste davantage en retrait». Ultime louange de ce sondage flatteur, qui intervient au moment où Carla Bruni-Sarkozy raconte sa rencontre avec le chef de l'Etat, dans un livre d'entretiens: un peu plus de la moitié des sondés (52%) croit qu'elle a une influence positive sur le chef de l'Etat contre 44% estimant le contraire.

Le troisième album de la première dame sortira le 21 juillet et comportera 14 titres majoritairement écrits et composés par elle.


REMARQUE
Je me méfie tout de même de l'influence que Carla Bruni, femme issue de la gauche caviar, peut avoir sur notre président.
En effet, à rungis ; c'est elle qui n'a pas voulu aller voir les pêcheurs.
C'est elle qui a influencé son mari à venir aux obsèques de son ancien patron Yves Saint Laurent, alors qu'il aurait dû être aux côtés des enfants victime de ce drame en Savoie.

Attention !