TOUT EST DIT

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dimanche 1 juillet 2012

Rigueur, Europe, opposition: les défis qui attendent Ayrault, Hollande et Copé



Le bobard fiscal 


Tout le monde est tombé sur le dos de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, parce qu'elle avait osé déclarer qu'elle voulait faire "disparaître" la prostitution.
Sans doute eût-il mieux valu qu'elle parle de faire "disparaître" le proxénétisme, ce serait déjà un grand pas. Mais bon, n'en déplaise aux perroquets du nihilo-cynisme contemporain, on peut encore attendre de la politique qu'elle change les choses. Par exemple, qu'elle fasse "disparaître" aussi la dette et le déficit. Cette rigueur qui ne veut pas dire son nom, c'est évidemment l'une des priorités que doit s'assigner le gouvernement Ayrault.
Le nouveau pouvoir y va, certes, à pas lents, mais enfin, il y va et on aurait tort de s'en plaindre. C'est sur sa stratégie, celle de l'assainissement des finances par l'impôt, qu'il y a beaucoup à dire.
En matière de prélèvements obligatoires, la France est déjà l'une des championnes d'Europe : 44% par rapport au PIB. Comme elle bat tous les records en ce qui concerne les dépenses publiques : 56%. C'est pourquoi il est urgent de réduire celles-ci au lieu de se contenter de les "geler".
Trop d'impôt tuant l'impôt, le matraquage fiscal n'a jamais fonctionné nulle part. Il entrave tout. L'énergie. Le moral. La croissance, surtout. Cette croissance que le président a célébrée sur tous les tons et qu'il prétendait décréter, il n'y a pas si longtemps.
Le choc fiscal qui se prépare lui réglera son compte, au cas, peu probable, où elle se serait mise à frétiller après l'élection de François Hollande. L'entêtement des gouvernants dans l'erreur est l'une des preuves vivantes de l'infini...

"Hollande, le temps des désillusions"


Pour Philippe Tesson, les électeurs du chef de l'État vont payer au prix fort ses décisions. 


Durant sa campagne, François Hollande avait annoncé que l'augmentation du nombre de fonctionnaires dans l'Éducation nationale se ferait dans le cadre d'une stabilisation des effectifs de l'ensemble de la fonction publique, ce qui impliquait, par compensation, des réductions de personnels dans les autres ministères. Il ne faut donc pas s'étonner de la décision prise par le gouvernement d'une baisse de 2,5 % par an des effectifs des départements autres que l'Intérieur, la Justice et l'Éducation, considérés comme prioritaires par le nouveau pouvoir. Au moins celui-ci tient-il parole sur ce sujet. Dont acte.
L'opposition serait mal venue d'y trouver à redire. Il y a d'autres angles d'attaque que celui-ci. Il est maladroit de contester une mesure qui va dans le sens de la rigueur, quand de surcroît elle répond à une promesse, et de reprocher en même temps son laxisme au gouvernement. Ce systématisme affaiblit le procès, légitime cette fois, que l'on peut et que l'on doit faire à celui-ci lorsqu'il est pris en flagrant délit de libéralité. Dans le cadre d'une politique d'ensemble, une telle décision manque peut-être de cohérence, mais en soi elle est bonne. Tout ce qui contribue en effet à augmenter la dépense publique est mauvais - est-il nécessaire de créer 60 000 postes dans l'Éducation ? Tout ce qui contribue en revanche à la réduire est bon.
La décision annoncée par le gouvernement de diminuer de 15 % en trois ans les dépenses d'intervention et de fonctionnement de l'État suscite déjà des protestations parmi les électeurs de François Hollande, et pas seulement de la part du Front de gauche. Qu'espéraient-ils ? Que le nouveau président ne respecte pas ses engagements ? Ils ne sont pas au bout de leurs désillusions. Que déjà Hollande et son gouvernement accusent une baisse aussi sensible dans les sondages suffit à prouver leur naïveté.
Était-ce la peine de rejeter Sarkozy ?
On peut être assuré que de la même façon les promesses de nature fiscale seront bel et bien tenues et même davantage. La semaine qui s'annonce va être pleine d'enseignements à cet égard. On saura quelle part exacte va représenter l'impôt dans les quelque 10 milliards d'euros nécessaires pour boucler le budget. Elle dépassera les désespérances ! Si cette pression pèse abusivement sur les entreprises, c'est l'économie tout entière qui en fera les frais. Si elle pèse abusivement sur les particuliers, ce sera la consommation. Dans les deux cas, la croissance en pâtira, et les premières victimes en seront les électeurs de François Hollande, plus exposés au chômage que les "riches". Était-ce la peine de rejeter Sarkozy ?
Qui risque de bénéficier, en termes politiques, de cette équation, sinon le FN ? Quel choix reste-t-il au peuple quand il ne veut plus de la droite et qu'il est déçu par la gauche ? L'électorat de base n'entre pas dans les considérations relatives au lien qui unit le problème français au problème européen. Les plus défavorisés réduisent leur raisonnement à leur intérêt immédiat et on les comprend. À leurs yeux, qui profite au premier chef du compromis conclu hier à Bruxelles, sinon l'Espagne et l'Italie? Là encore, la promesse fanfaronne de Hollande de faire plier Angela Merkel a fait long feu, même si le président français a reçu quelques gages de la part de la chancelière allemande. En tout domaine, le principe de réalité s'impose désormais à Hollande, si peu de temps après son élection. Il doit s'y soumettre, et commencer par adapter son discours à la vérité. Ce n'est plus d'effort qu'il faut parler, mais de rigueur et de discipline. Enfin prononcer ces mots.

Les premiers bugs du quinquennat d'Hollande

C'est l'heure des premiers couacs à l'Elysée. De la hausse du Smic très contestée à la mutation en catimini de Nicole Bricq, en passant par la célébration du géant Amazon.
Amazon créée 1000 emplois. Mais combien en détruit-elle ? Par Mathias Destal
Le géant américain de la vente en ligne a choisi la Saône-et-Loire pour installer son troisième centre de distribution sur le territoire, annonçant ainsi la création de plusieurs centaines d'emplois dans cette région sinistrée. Mais à quel prix ? Entre autres, celui de consolider un peu plus ce prédateur qui déstabilise l'industrie du livre en France.

Hausse du Smic de 2% : le prix de la mondialisation, par Laurent Pinsolle - Blogueur associé
Michel Sapin, ministre du Travail, a annoncé, le 26 juin, une hausse du Smic de 2%. Le «coup de pouce» promis par François Hollande prendra effet dès le 1er juillet. Déception pour les syndicats, qui espéraient une revalorisation plus élevée, et pour Laurent Pinsolle, notre blogueur associé, qui déplore les ravages de la mondialisation.
Foutriquet 1er faisant le clown à l'Elysées

Manifeste pour une vraie hausse du Smic, par Gérard Filoche
De même que la CGT et FO, Gérard Filoche considère que la hausse du Smic de 2% est insuffisante. Il explique pourquoi il est urgent d'augmenter les salaires pour permettre la relance.

Comment la gauche troque le social contre le néolibéralisme, par Laurent Pinsolle - Blogueur associé
La gauche n'est plus ce qu'elle était. C'est le constat fait par Laurent Pinsolle, notre blogueur associé, qui s'appuie sur des articles du Monde pour dénoncer les vices, selon lui, de «cette gauche avocate du néolibéralisme».

Exclusif : pourquoi Nicole Bricq a été mutée, par Hervé Nathan
Le changement de ministère de l'ex-sénatrice socialiste a été expliqué en catimini, par une histoire d'irrespect à l'égard du Premier ministre. En fait, l’ex-ministre de l’écologie a rendu service à Arnaud Montebourg en engageant un bras de fer avec la compagnie Shell dont le véritable enjeu est l’avenir de la raffinerie Petroplus en Normandie.

Il est où le changement ? Par SuperNo - Blogueur associé
Smic, finance, croissance, Europe... Pour notre blogueur associé SuperNo, la «gauche» au pouvoir ne changera... rien. Une seule issue pour éviter l'élection d'un Fillon ou d'un Copé en 2017, l'insurrection populaire.

Le monde irénique de Christiane Taubira, par Philippe Bilger - Blogueur associé
Le garde des Sceaux serait-elle trop prudente ? Après avoir lu l'interview de Christiane Taubira paru dans le Parisien vendredi, Philippe Bilger, notre blogueur associé, s'inquiète du sort qui sera réservé au monde judiciaire.

Ailleurs sur le Web


La hausse limitée du Smic déçoit les syndicats et le Front de gauche, par Libération
L'augmentation de 2% décidée par le gouvernement suscite la déception de Force Ouvrière, de la CGT, du Front de gauche et des représentants des petites entreprises.

Amazon : entre l’emploi et le fisc, Montebourg a choisi, par Rue89
Le ministre du Redressement productif salue l’installation d’Amazon en Bourgogne... même si le groupe échappe en grande partie à l’impôt en France.

Hausse du Smic : les salariés mitigés, les patrons horrifiés, par le Nouvel observateur
L'impact réel de l'augmentation du salaire minimum reste encore difficile à mesurer. Mais il ne fait pas l'unanimité dans le monde du travail.

Stéphane, Valérie et François, par le Monde
Ce devait être «simplement» le livre d'un photojournaliste qui a suivi l'ascension de François Hollande. Mais rien n'est simple avec Stéphane Ruet, et surtout pas la promotion de son livre François Hollande président.

Les Européens malades de la crise

L'Europe, en crise, souffre physiquement et psychiquement. En Grèce, un employé de banque d'une quarantaine d'années s'est tué, jeudi 28 juin, en se jetant du haut de l'Acropole. Un acte qui rappelle celui d'un septuagénaire, qui s'était tiré une balle dans la tête, en avril, sur la place Syntagma, également à Athènes. Son suicide devant le Parlement avait suscité l'émoi des Grecs confrontés à une crise sans précédent. Mais ces passages à l'acte dépassent le seul territoire hellène. La déprime des Européens se généralise. FTVi dresse un état des lieux. 
• Une tendance à la hausse 
Peu d'études prouvent une corrélation entre dépression économique et crise psychologique des populations. Mais certains chiffres mettent en évidence une relation entre ces deux données. Dans une enquête publiée en juillet 2011 (synthèse en anglais), la revue scientifique et médicale britannique The Lancet s'est ainsi intéressée à l'évolution du taux de suicide dans dix pays de l'Union européenne, sur la période 2000-2009.
Le résultat montre une hausse de 7% des suicides en 2008 pour six des plus plus anciens membres de l'UE (Autriche, Finlande, Grèce, Irlande, Pays-Bas et Royaume-Uni). Il révèle aussi que le taux de suicide est plus haut dans des pays concernés par des problèmes économiques accrus. Ainsi, la Grèce et l'Irlande pâtissent des chiffres les plus élevés : 17% et 13% respectivement. Sur cette infographie, on note que les taux de suicide et de chômage augmentent de façon parallèle.

Evolution des taux de chômage et de suicide dans les pays membres de l'Union européenne. 2007 est l'année de référence. 

Evolution des taux de chômage et de suicide dans les pays membres de l'Union européenne. 2007 est l'année de référence. 
(THE LANCET)
"La crise financière met en danger la vie des gens, mais elle est encore plus dangereuse quand il y a des coupes importantes dans le secteur de la protection sociale", analyse David Stuckler, un des auteurs de cette étude, dans le New York Times (lien en anglais)"L'environnement dans lequel nous vivons a une influence sur notre état psychique", renchérit Aris Violatzis, psychologue au sein de l'association grecque Klimaka, qui s'occupe notamment de la prévention des suicides, dans L'Express"75% des personnes qui nous appellent ont des problèmes économiques et sont désespérés : ils ont des dettes, sont au chômage, ou ont perdu leur logement..." 
• La détresse grecque

Dépression, angoisse, envies de suicide... Depuis le début de la crise, le moral des Grecs est au plus bas. Dans Le Monde.fr, le psychiatre Stélio Stylianidis énumère ainsi les maux qui minent la population : "En 2010, un Grec sur six présentait des symptômes psychopathologiques, mais surtout un sur douze présentait des psychopathologies graves [dépression majeure, psychose, schizophrénie]. La proportion atteint 22% chez les catégories au chômage ou qui connaissent de fortes difficultés financières."
Dans le quartier de Perama, à quelques kilomètres d'Athènes, les médecins voient défiler les patients déprimés. "Beaucoup nous confient vouloir se suicider", explique le docteur Aspasia Michalakis, qui s'efforce de les aider et d'activer les réseaux amicaux ou familiaux. Cette détresse est une réalité : les suicides augmentent en Grèce, comme le révèle ce reportage de France 2. Chez les hommes, le taux a ainsi bondi de 24% entre 2007 et 2009, selon les statistiques officielles.

• L'Italie déprime aussi
La Grèce n'est pas seule dans la tourmente. L'Italie connaît elle aussi une importante vague de suicides dus à la crise économique. Depuis le 1er janvier 2012, leur nombre s'élève à 23, selon le syndicat d'artisans et de petits entrepreneurs (CGIA). Depuis le début de la crise, ils auraient augmenté de moitié, assure le New York Times. Le quotidien cite 187 cas en 2010, contre 123 en 2005.
Les difficultés économiques frappent de plein fouet les petits entrepreneurs, les artisans ou les chômeurs (362 d'entre eux se sont suicidés en 2010). Ces derniers mois, de nombreux décès ont choqué la population. Pour enrayer la crise, psychologique cette fois, le gouvernement a donc mis en place, début juin, un réseau d'aide dans le pays.
• La santé, première victime de l'austérité
L'austérité a un prix : celui de la santé, dont le secteur subit d'importantes coupes budgétaires dans les pays de la zone euro. Le gouvernement espagnol prévoit ainsi d'économiser 7 milliards d'euros en faisant payer les médicaments aux retraités. Ils ne payaient rien jusque-là, rappelle L'Expansion, qui insiste sur le mécontentement provoqué par cette mesure.
Mais en Grèce, la situation économique de la population provoque un cercle vicieux dommageable aux pharmacies, aux hôpitaux et, en bout de chaîne, aux patients. Les officines attendent en effet que l'Etat leur remboursent plusieurs millions d'euros. Résultat : elles se voient dans l'incapacité de régler leurs fournisseurs. Les pharmaciens refusent donc désormais d'avancer les médicaments aux patients couverts et à ceux qui doivent les payer eux-mêmes. Le problème inquiète, et pour cause : "Certains [patients] ont été obligés d'interrompre leur chimio", affirme George Samati, vice-président de l'Association des Malades atteints du Cancer, au Nouvel Obs.com. De quoi dégrader un peu plus le bien-être des habitants.

"RTL Opinion" - Nicolas Beytout : l'Europe l'a échappé belle





"RTL Opinion" - Nicolas Beytout : l'Europe l'a... par rtl-fr
 
L'UN DES SEULS ANALYSTE À NE PAS ÊTRE TROP INFLUENCÉ 
PAR LA PENSÉE UNIQUE GAUCHISTE

La redevance pourrait être étendue aux écrans d'ordinateurs

Aurélie Filippetti a annoncé samedi 30 juin que le gouvernement examinerait en 2013 une possible extension de la redevance audiovisuelle aux écrans d'ordinateur afin de sécuriser les moyens alloués à l'audiovisuel public. Cette taxe ne s'appliquerait qu'aux foyers n'ayant pas de télévision et ne viendrait pas s'ajouter à la redevance déjà existante, a précisé sur RTL la nouvelle ministre de la Culture.
"Est-ce qu'il faut étendre la redevance à des écrans (d'ordinateur) quand on n'a pas de télévision ? C'est une question qui se pose, mais ça serait une redevance évidemment par habitation, on ne paiera pas une redevance (en plus) si on a un ordinateur et une télé", a-t-elle ajouté.
Une telle disposition avait déjà été votée par le Parlement en 2009, avant d'être finalement rejetée avec l'adoption finale. L'auteur de l'amendement, l'ancien député Jean Dionis du Séjour, avait évalué à 50 millions d'euros les rentrées fiscales supplémentaires que pouvait engendrer l'adoption de son texte.



"Faut-il étendre la redevance aux écrans quand... par rtl-fr
La redevance audiovisuelle, désormais appelée "Contribution à l'audiovisuel public", finance les organismes publics de télévision et de radio parmi lesquels France Télévisions ou encore Radio France. Chaque foyer fiscal propriétaire d'une ou plusieurs télévision en paye une, quel que soit le nombre d'appareils. Elle est aujourd'hui de 125 euros en France métropolitaine, et de 80 euros dans les départements d'outre-mer.

LES CONS ÇA OSE TOUT ! LE VOL FISCAL EST UN GRAND CLASSIQUE SOCIALISTE.

Grâce à eux, les astéroïdes ne nous tomberont pas sur la Terre

Un groupe formé d'anciens astronautes et de scientifiques américains de renom a présenté jeudi un projet visant à financer, à construire et à lancer le premier télescope spatial privé pour traquer des astéroïdes et sauver l'humanité d'un éventuel impact dévastateur.
Il y a moins de deux semaines, un astéroïde géant frôlait la Terre. Pour traquer ces corps célestes et sauver l'humanité d'un éventuel impact dévastateur, un groupe formé d'anciens astronautes et de scientifiques américains de renom a présenté jeudi un projet visant à financer, à construire et à lancer le premier télescope spatial privé.   La fondation B612, qui doit encore lever les fonds nécessaires pour concrétiser ce projet de plusieurs centaines de millions de dollars, prévoit de mettre ce télescope, baptisé Sentinel, en orbite autour du soleil, à 273 millions de km de la Terre. Il "protègera l'humanité, cartographiera l'intérieur du système solaire et permettra de faire des missions d'exploration", ajoute un communiqué."Les orbites à l'intérieur du système solaire sur lesquelles évoluent la Terre sont habitées d'un demi-million d'astéroïdes plus gros que celui qui s'est abattu en Sibérie le 30 juin 1908". Celui-ci avait alors détruit deux millions de km2 de forêt, souligne Ed Lu, un ex-astronaute, président de la fondation B612. "A ce jour nous n'avons identifié et cartographié qu'un pourcent environ de ces astéroïdes", souligne-t-il. De son côté, la Nasa scrute le ciel 24 heures sur 24 pour traquer des objets célestes plus gros que ces astéroïdes - un kilomètre et demi de largeur et plus - proches du voisinage de la Terre et présentant de ce fait la plus grande menace. L'agence spatiale, aidée d'un réseau d'astronomes, en a découvert 90% à ce jour. Sentinel se concentrera sur des astéroïdes plus petits mais pouvant aussi faire d'importants dégâts.
Lancé en 2017 ou 2018  
Les astéroïdes, des débris laissés par la formation du système solaire il y a 4,5 milliards d'années, représentent un potentiel scientifique et économique car ils contiennent les matériaux originaux du système solaire et pourrait aussi être riches en matières premières. La Nasa prévoit d'envoyer des astronautes sur un astéroïde au cours de la  prochaine décennie. Il faudra environ cinq ans pour achever la construction et les tests de Sentinel pour qu'il soit prêt à être lancé en 2017 ou 2018. La lanceur de choix est le Falcon 9 de SpaceX qui a lancé avec succès le mois dernier la capsule Dragon vers l'ISS qui a été le premier vaisseau privé à s'amarrer l'avant-poste orbital avant d'effectuer un retour réussi sur Terre.   
IL EXISTE EN FRANCE UNE MENACE PLUS FORTE QUE LES ASTÉROÏDES, 
ELLE S'APPELLE  LE SOCIALISME, ET SON BOULET HOLLANDE.

Un plan de lutte contre les délocalisations

Bercy veut renforcer la fiscalité sur les filiales étrangères de sociétés françaises. Peu importe de perdre de gros contribuables, l’essentiel est de punir.
C’était une promesse du candidat Hollande. C’était même la promesse de tous les candidats : lutter contre les délocalisations. Il y a à cela deux méthodes : l’une consiste à libérer les entreprises françaises de leurs chaînes fiscales, sociales, réglementaires, c’est celle que personne n’envisage sérieusement ; l’autre est de traquer et de punir.

Un grand nombre de sociétés françaises, parmi les plus puissantes et les plus performantes exercent une part importante de leur activité à l’étranger. Les industriels en particulier ont implanté des usines, et il y a trois zones d’accueil : la zone de l’Union européenne pour laquelle la France est tenue de subir la concurrence fiscale, la zone européenne hors Union (Norvège, Russie, Ukraine, Turquie par exemple) et la zone mondiale, en particulier américaine et asiatique.
L’avantage pour les Français est de bénéficier des conditions sociales (salaire et droit du travail) et fiscales moins rigoureuses que celles qu’elles subissent en France. Pour la fiscalité, le gouvernement va mettre un terme à ces montages. Désormais les profits, dividendes et transactions réalisés à l’étranger seront soumis à la loi fiscale française. Voilà qui remet sérieusement en cause la stratégie des groupes français consistant à expatrier une bonne partie de leur production en Chine, aux États-Unis, au Canada, au Brésil, en Inde, etc.
Quelle sera la réaction des entreprises françaises ? On dit le groupe PSA particulièrement concerné par la question ; de quelle défense dispose-t-il ? Ce qui est à craindre c’est l’effondrement de ces sociétés, alors que les Allemands, Japonais, Chinois et autres ne se privent pas de jouer sur le « dumping fiscal ».
La classe politique ne comprend pas que pour sauver quelques milliers d’emplois en France il faut accepter de créer quelques emplois à l’étranger. Un travailleur roumain chez Dacia ne prend pas la place d’un travailleur français chez Renault, il garantit la survie de Renault en France.
Mais à Bercy comme à Matignon, peu importe de perdre de gros contribuables, l’essentiel est de punir.

MATRAQUAGE, MATRAQUAGE, LA SEULE CHOSE QUE LES SOCIALISTES SAVENT FAIRE.

Merkel : défaite, ou victoire tactique ?

Ça ne va pas prendre longtemps avant que les marchés ne se rendent compte qu'il ne va pas y avoir de versements sérieux d'argent aux banques espagnoles avant l'année prochaine, et encore, sous les conditions les plus strictes.
Il n'y a pas 24 heures que j'ai écrit ma première réponse au Conseil Européen, pour me retrouver immédiatement fermement contredit par le torrent des médias. Mais maintenant, nous avons un commentateur dans le Spiegel qui revient sur ses réflexions.
Il s'agit de Christian Rickens, chef du département économie au Spiegel Online, qui a passé en revue les idées reçues, et décidé que la "défaite" de Merkel n'en est pas du tout une. C'est bien, décide-t-il, une "victoire tactique".
Permettre les prêts directement aux banques Espagnoles, affirme-t-il, est une concession raisonnable, puisque ça n'a vraiment aucun sens de prêter de l'argent bon marché à l'Espagne pour sauver ses banques, alors que ça ne ferait qu'augmenter la dette souveraine du pays, et ferait monter les taux d'intérêts que devrait payer Madrid pour émettre de la nouvelle dette.
Mais il relève également ce qui n'était évident que pour ceux qui avaient réellement lu la déclaration, "que l'aide  commencera seulement à couler en direction des banques quand un mécanisme de supervision bancaire européen effectif, sous les auspices de la BCE, aura été mis en place". Et, écrit Rickens, "ça va prendre du temps".
Avec une évidente compréhension de la politique, Rickens observe ensuite que Monti et Rajoy sont les alliés de Merkel pour sécuriser les réformes, à tel point qu'ils font face à une forte résistance à la maison. En Italie, cependant, les élections sont prévues pour le printemps prochain. De ce fait, il était vital que Merkel laisse Monti porter un coup ou deux.
De ce fait, la "victoire" de Monti était du théâtre pour les masses, et comme les sots ignorants et crédules qu'ils sont, les journaleux sont tombés dans le panneau, ayant avalé l’hameçon, la ligne et le bouchon. Le parallèle avec le football était l’appât, et ils ont mordu sans que le moindre neurone ne s'allume en eux.
Graduellement, certains commentateurs commencent à réaliser qu'ils se sont fait avoir. Ça ne va pas prendre longtemps avant que les marchés ne se rendent compte qu'il ne va pas y avoir de versements sérieux d'argent aux banques espagnoles avant l'année prochaine, et encore, sous les conditions les plus strictes.
D'autres vont alors réaliser, comme c'est déjà le cas de certains, que les fondamentaux n'ont pas le moins du monde changé, et que les "collègues" ont vendu le passe-partout, en esquivant le fait de pousser des mesures qui auraient exigé un changement des traités.
Ensuite, les marchés vont se réveiller, et nous serons de retour dans la spirale de la mort dont Herman Van Rompuy dit essayer de sortir, sans rien faire de réel pour améliorer la situation.
Au moins, cependant, Merkel peut dormir heureuse sur ses deux oreilles. Elle a son pacte fiscal ratifié au Bundestag, et son MES, par une majorité massive. Sur 604 votants, 493 ont voté pour le MES, 106 contre, et 5 se sont abstenus. À peu d'exceptions près, les partis de sa coalition, CDU/CSU - FDP, et l'opposition SPD - Verts, ont tous voté pour le pacte. Die Linke (équivalent, et inspiration, du FdG en France, NdT) a voté contre.
Avec malice, certains dans l'opposition avaient, plus tôt, appelé à un délai supplémentaire, et les chiffes molles de médias avaient gobé leur propre propagande et cru que Merkel avait vraiment des problèmes.
Avec des Unes comme celle-ci, cependant, les leçons qui nous parviennent avec une clarté absolue, sont que les seuls gens à qui nous avons à faire encore moins confiance qu'aux politiciens sont les journalistes, qui nous relatent leurs faits et gestes. Cette semaine, il ont coulé encore plus bas.

Doudou vaudou : ce téléphone portable qui enflamme les incivilités

Les résultats d'une campagne contre les incivilités menée par la RATP dénoncent les nuisances liées au portable comme les plus dérangeantes de toutes. Pourquoi le portable est-il devenu l'ennemi public n°1 des espaces publics ?

La RATP a lancé une campagne contre les incivilités dans le métro. Un sondage recensant les réponses de près de 4 000 franciliens indique qu’une utilisation abusive du téléphone portable (musique trop forte, conversations à un niveau d’écoute trop haut) arrive en tête de celles-ci. Alors que c’est probablement l’objet le plus démocratisé, le téléphone portable répond-t-il a des codes spécifiques en public ?

Catherine Legealle : Les usagers des transports publics comblent le temps-mort que représente leur trajet de métro ou de RER par l’utilisation de leur téléphone portable. Quand ils passent des appels, ils choisissent en général de discuter avec des gens qu’ils aiment bien. Ce réflexe répond au besoin d’entretenir un lien - que les chercheurs ont appelé la communication phatique - par le biais d'une conversation qui n’a pas forcément une utilité immédiate, mais qui apporte simplement un réconfort.
Ce réflexe s’explique par la pression qu’exerce la société de productivité, et s'exprime par une capacité de plus en plus limitée des individus à supporter un temps non occupé. Auparavant, regarder simplement le paysage défiler sur le trajet du train représentait en soit une occupation pour eux.
D’autre part, si les conversations téléphoniques se font sur un volume assez fort, c'est parce que les usagers n’ont désormais aucun complexe à exposer leur vie à ceux qui les entourent, car leur présence n’est que temporaire : elle ne durera qu'une, voire deux stations de métro ou de RER. La même conversation serait sans doute impossible face aux collègues de bureau, dont la présence est quotidienne. Dans le métro, il n’y a aucune impudeur à exposer son intimité sur la place publique.

Pourquoi l’autre vit aussi mal cette exposition à l’intimité de son voisin, surtout à notre époque on l’on s’entend pour dire que la vie privée n’existe plus ?

L’autre est gêné simplement parce qu’il se sent exclu, ce qui ne serait pas le cas si celui qui est occupé par sa conversation téléphonique se tournait les pouces. Ensuite, le murmure incessant de la conversation dérangera, car il s’insère dans votre sphère d’intimité.
N'oublions pas que le portable peut aussi être un compagnon des pensées, un compagnon silencieux car il permet de jouer ou de consulter l’actualité.

Comment expliquer que le téléphone portable se soit imposé aussi vite comme un accessoire indispensable ?

Même si on ne s’en rend pas forcément compte, l’homme a de nombreux moments de solitude et d’inactivité qui correspondent parfois à des temps d’attente ou des temps de trajet. Durant ces moments, les individus se tournent vers les téléphones portables sont directement accessibles, et permettent de faire passer le temps, tout en se divertissant. Il permet aussi de ménager la gêne, en nous évitant de regarder les autres, surtout dans des espaces aussi confinés que les transports publics.
Au début, il y a une procédure d’ajustement, on se place par rapport à l’autre, on essaye de limiter les contacts... Une fois cette étape dépassée, on se retrouve tout seul, et là le portable intervient : on envoie ou relit ses SMS, regarde ses photos, intervient sur les réseaux sociaux, ou encore on joue. Par ces occupations, on peut s'apporter du réconfort avec ce « doudou » qui contient de nombreux éléments affectifs. C’est un peu le même principe que celui du coffre à jouets : un enfant que l’on congédie dans sa chambre, on le force à vivre un temps-mort qu’il occupe grâce à son coffre à jouets, à ses jouets. C’est le rôle que tient le portable dans la vie d’un adulte.

Quelles conséquences cette présence du portable ont-elles sur le lien social ? Le détériorent-elles comme on a souvent tendance à le penser ?

Je suis très optimiste sur cette question. Si en cas de solitude le portable est un réconfort, en société, il enrichit le lien social et renforce la notion de partage. Il alimente les discussions grâce à un accès immédiat à certaines données : une musique, la bande-annonce d’un film ou tout simplement une information qui a été lue ou entendue par un des membres du groupe.
S'il est vrai que le portable est un compagnon de solitude, mais n'en demeure pas moins, dans un contexte collectif, un membre à part entière du groupe.



Ah les cons! 

Ne voient ils pas la reculade française au sommet européen...?

Les organisations de gauche voient aujourd'hui les promesses de Hollande prendre l'eau. Faible hausse du Smic, baisse du nombre de fonctionnaires... et sommet européen. Car si les médias ont salué une "victoire diplomatique", Hollande a en fait dû ravaler ses ambitions. "Ah les cons", pourrait répéter Edouard Daladier, 74 ans après le sommet de Munich...
Munich 1938 demeure une référence historique en matière d’abdication et de fourvoiement. Et c’est justement parce que ce Munich marqua à jamais les esprits en tant qu’exercice d’abdication, que cinq décennies plus tard, pour dénoncer ce qu’il jugeait comme une intolérable absence de priorité donnée à la lutte contre le chômage, Philippe Séguin parla d’un « Munich social ».
Aujourd’hui il y a matière à dresser un autre parallèle avec Munich, cette fois-ci dans le domaine du fourvoiement. Mais avant de poursuivre, il convient de rappeler la fameuse anecdote à propos du chef du gouvernement français de l’époque, Edouard Daladier, lors de son retour à Paris. Lorsque l’avion se pose sur l’aéroport du Bourget et Daladier regarde la foule amassée pour l’accueillir, il prit peur, craignant des actes de violence physique contre lui pour avoir montré tant de compromission avec le nazisme. Quelle ne fut pas sa surprise, à sa sortie de l’avion, de voir la foule l’accueillir, non pas avec des hués, mais avec des applaudissements. Daladier ne put alors se retenir, exclamant son célèbre « Ah les cons ! ».
Des propos semblables peuvent aujourd’hui être proférés à l’égard des organisations de gauche, y compris des organisations syndicales, qui, après s’être ralliées avec espoir et dévouement à la candidature de François Hollande, observent impuissantes combien leur candidat donne l’impression de les avoir flouées.
 A commencer par la hausse du smic, promesse symbolique de la campagne de Hollande. La montagne qui accouche d’une souris. Ou plutôt d’une fourmi. Car, quelque vingt euros par mois d’augmentation, le prix de quelques tasses de café, c’est s’être moqué du monde.
Il y aussi la question de la stabilisation des effectifs de la fonction publique. Qui allait dire aux syndicats qui s’étaient battus contre le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, règle établie par le précédent président français, que François Hollande, celui dont la victoire électorale doit tant à ces syndicats, allait durcir la règle dans toute l’administration à l’exception de trois ministères, l’appliquant désormais à deux départs sur trois ?
Quant au pacte budgétaire européen visant à parvenir à l’équilibre des comptes publics dans les pays de l’Union, pacte dénoncé par François Hollande pendant la campagne électorale, ce n’est un secret pour personne qu’il s’apprête à le signer dans les jours ou les semaines à venir. Non pas de plein gré, mais de peur de voir, dans le cas contraire, les marchés augmenter les taux d’intérêt appliqués aux obligations de l’Etat français.
Cerise sur le gâteau, l’accord intervenu à Bruxelles dans la nuit du 28 au 29 juin entre Angela Merkel, François Hollande, Mario Monti et Mariano Rajoy. Accord présenté par plus d’un commentateur de l’Hexagone comme une victoire diplomatique et politique du nouveau président français puisque, nous dit-on, on a enfin ajouté grâce à Hollande un pacte de croissance au pacte budgétaire.
 Sauf que, il suffit de lire dans la revue The Economist un article titré « Hopeful or hopeless », daté du 28 janvier courant, donc bien avant le début du quinquennat de Hollande, où l’on se réfère à l’importance accordée à la croissance dans la préparation d’un sommet européen qui se sera tenu deux jours plus tard.
Autrement dit, les dirigeants européens n’avaient pas attendu l’élection de François Hollande pour mettre la croissance au cœur de leurs travaux.
D’après le même article, bien que tous les dirigeants aient alors convenu de promouvoir la croissance, chacun y allait de sa petite musique quant à la façon dont il faudrait agir. Avec le texte sur la croissance adopté le 29 juin, y a-t-il quelque chose de changé à propos des ambiguïtés à ce sujet ? Evidemment que non.
 Ce qui a par contre changé, c’est que François Hollande a dû remettre dans sa poche sa proposition de création d’euro obligations, car Angela Merkel y a porté un refus catégorique. Ce qui a changé aussi, c’est que François Hollande s’apprête à signer le pacte budgétaire, celui-là même qu’il avait tant exécré du temps de la campagne électorale.
S’il y a des gagnants concrets dans le sommet de Bruxelles, ce sont plutôt l’Italie et l’Espagne, qui ont fait le forcing, avec succès, pour que leurs banques puissent être recapitalisées par des fonds européens directement, c’est-à-dire sans accroître la dette souveraine de ces pays. Quant aux Allemands, ils y ont obtenu le droit de regard sur les budgets nationaux et sur les banques du continent ; une véritable avancée pour Mme Merkel.
Rien d’étonnant que le désarroi et la frustration commencent à se faire sentir, et à s’exprimer, dans les rangs des mouvements politiques et des organisations syndicales qui ont contribué activement à la victoire électorale de François Hollande. 
Tout ce beau monde ne peut s'en prendre qu'à lui-même pour avoir fait preuve de tant de naïveté.