TOUT EST DIT

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jeudi 11 mars 2010

Xavier Bertrand : "Les pronostics de Martine Aubry sont imprudents et arrogants"

À quelques jours du premier tour des élections régionales, lepoint.fr interroge les leaders des principaux partis politiques. Aujourd'hui, Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, se livre.

lepoint.fr : 35 déplacements en régions avant le premier tour, dimanche, vous mouillez votre chemise pour ces élections...
Xavier Bertrand : C'est normal. Je suis à la tête de la première formation politique de la majorité présidentielle et, si je ne me déplaçais pas dans toutes les régions, ce ne serait pas compréhensible. Les gens nous disent : "Si vous voulez notre voix, il va falloir nous écouter d'abord." Je constate, du reste, qu'il y a une plus grande liberté de parole de la part des électeurs lors d'une campagne. Mes déplacements en régions ont aussi pour objectif de renforcer la mobilisation dans notre camp.

Le job n'est-il pas trop ingrat ?
Je ne trouve pas. J'ai connu des missions plus difficiles, comme quand, au ministère de la Santé, il a fallu affronter certaines crises sanitaires ou imposer l'interdiction de fumer dans les lieux publics. La vie politique n'est pas facile, mais la vie, d'une certaine façon, n'est pas facile pour beaucoup de Français. D'autant que je suis convaincu qu'il est possible de moderniser en profondeur la vie d'un mouvement politique.

Pour ces régionales, Martine Aubry souhaite réaliser "un grand chelem", Marie-George Buffet mettre "une bonne gauche à la droite"... Qu'espère l'UMP ?
Que de métaphores sportives chez ces femmes politiques ! À l'UMP, nous allons progresser en nombre de conseillers régionaux, en score et en nombre de régions. Pour y arriver, il faut que notre famille politique se mobilise davantage, parce que nos électeurs sont traditionnellement beaucoup plus mobilisés pour les élections nationales que lors des scrutins locaux.

Comment ?
En expliquant aux électeurs qu'une région gérée par le Parti socialiste, ce n'est pas la même chose qu'une région dirigée par la majorité présidentielle. Nous, nous faisons de l'emploi une priorité, nous voulons de l'apprentissage dans chaque entreprise, nous mettons l'accent sur l'industrie, nous avons supprimé la taxe professionnelle. Nous faisons de la sécurité également un élément-clé, avec de la vidéosurveillance dans les lycées et dans les gares. Enfin, nous nous engageons à ce qu'il n'y ait pas d'augmentation en matière de fiscalité ni de gaspillage de l'argent public, auquel on a eu droit dans les régions présidées par le Parti socialiste.

Vous visez une victoire dans certaines régions, comme en Franche-Comté, en Basse-Normandie ou encore dans la région Centre. N'êtes-vous pas trop optimiste ?
Les Français détestent qu'on glisse un bulletin de vote dans l'urne à leur place. Ce sont eux qui décideront. Les pronostics de Mme Aubry sont à la fois très imprudents et très arrogants, les Français n'aiment pas ça. Mon rôle, ce n'est pas de faire des pronostics, mais de préparer notre famille politique à cette élection et de renouveler en profondeur le nombre d'élus. À droite, nous avons fait l'union dès le 1er tour, autour d'un projet commun, et ce sera un avantage déterminant pour aborder le second tour. Et puis, question renouvellement, dimanche, 65 % des candidats le seront pour la première fois.

Nicolas Sarkozy, qui avait annoncé ne pas vouloir s'impliquer dans les régionales, a finalement reçu à l'Élysée les candidats de la majorité en Ile-de-France. A-t-il eu raison de le faire ?
Je préfère cette transparence. Par le passé, les présidents de la République recevaient des candidats dans le plus grand secret. Si le président ne le faisait pas, on le lui reprocherait. Là, il le fait, on le lui reproche. Je demande donc de la cohérence vis-à-vis de l'action du président de la République. Quant à l'opposition, elle n'a jamais compris que son rôle consistait parfois à être constructif. Comme elle n'a pas d'idée, ni de bilan à défendre, ni de projet parce qu'entre eux, ils ne savent pas sur quoi ils vont se mettre d'accord au second tour, ils passent leur temps à critiquer !

Craignez-vous un vote-sanction ?
Là aussi, il faut de la cohérence. Toutes les enquêtes d'opinion montrent que deux tiers des Français vont se déterminer en fonction d'enjeux régionaux.

Et si le PS l'emportait dans toutes les régions ?
Il ne faut pas se tromper, ce que vise Martine Aubry, c'est avant tout de préparer les primaires du Parti socialiste pour la présidentielle. Les élections régionales ne sont pas son sujet. D'ailleurs, le résultat est déjà un enjeu de rivalité, Gérard Collomb (maire socialiste de Lyon, ndlr) a déjà dit que ce ne serait pas la victoire de Martine Aubry. Les couteaux sont en train de s'aiguiser au Parti socialiste...

La stratégie de l'UMP est le rassemblement dès le 1er tour, mais certains dans vos rangs s'inquiètent de ne pas avoir de réserve de voix pour le second tour. Que leur répondez-vous ?
Que l'union, c'est toujours la stratégie gagnante. On l'a vu lors de l'élection présidentielle et lors de récentes élections partielles, à Aix-en-Provence, Perpignan où encore avec l'élection de David Douillet dans les Yvelines. Et comment expliquer aux électeurs que les socialistes et les Verts, qui ont géré les régions ensemble pendant six ans, ne se présentent pas unis au 1er tour et qu'entre les deux tours, ils se rassembleront. S'ils s'entendaient si bien, ils auraient joué l'unité dès le début.

Des alliances entre l'UMP et le MoDem, voire le Front national, sont-elles envisageables ?
Avec le FN certainement pas ! Qu'est-ce qu'incarne M. Bayrou ? Sûrement plus le centrisme. Je ne suis d'ailleurs pas sûr qu'il soit toujours propriétaire des voix du MoDem aujourd'hui.

CHER XAA ! TU TE PLANTES LES FRANÇAIS SONT DES ABRUTIS, ILS VONT LÀ OU ON LEUR PROMET QU'IL FERA MOINS CHER ET PLUS CHAUD(même si c'est des conneries), ET C'EST TOUT, NE RÉFLÉCHI PAS, C'EST ÇA L'ERREUR, LA RÉFLEXION.

Barack Obama se plaint d'être pris pour un idiot par ceux qui lui écrivent

Le président américain, Barack Obama, a plaisanté mercredi sur le fait que la moitié des quelque 40.000 lettres qu'il reçoit chaque jour à la Maison-Blanche le font passer pour "un idiot". Barack Obama a noté avec ironie que ses collaborateurs ne lui épargnaient pas la colère de ses correspondants en sélectionnant pour lui, chaque jour, 10 lettres à lire le soir lorsqu'il regagne ses appartements privés. "Je vais vous dire, mes collaborateurs sont très impartiaux, car environ la moitié de ces lettres me qualifient d'idiot", a déclaré Barack Obama en riant lors d'une réunion publique à Saint-Louis (Missouri, centre).

Il a fait remarquer, plus sérieusement, que de nombreuses personnes âgées lui écrivaient pour exiger que le gouvernement n'intervienne pas dans le système de couverture santé Medicare qui leur est destiné, et qu'il leur rappelait dans ses réponses que Medicare est justement un programme financé par le gouvernement fédéral. Barack Obama fait souvent mention du flot de lettres qui parviennent chaque jour à la Maison-Blanche, insistant sur le fait que leur lecture l'aide à ne pas s'enfermer dans une "bulle" et à rester en contact avec les Américains.

LES AMÉRICAINS NE SONT PAS SI CONS, IL A APPORTÉ UNE NOTE DE FRAICHEUR APRÈS CE NÉANDERTALIEN DE BUSH, MAIS IL EST IDIOT TOUT DE MÊME, AUCUNE VISION MODERNE DE LA POLITIQUE AMÉRICAINE BASÉE SUR SON PROTECTIONNISME ACHARNÉ...LA PREUVE ? ADS !

AH !!! CES AMÉRICAINS QUELLE ARROGANCE !!

PiratageLa loi Hadopi aurait un effet négatif sur le téléchargement légal

Le nombre de pirates sur internet aurait augmenté de 3% en France depuis l'adoption de la loi contre le téléchargement illégal, Hadopi, qui pourrait aussi avoir comme effet pervers de priver le marché légal d'une partie de ses consommateurs, selon une étude citée par Les Echos mardi.

« Le nombre de pirates aurait augmenté de 3% entre septembre et décembre, soit trois mois après l'adoption de la loi Hadopi II », à l'automne 2009, rapporte le quotidien économique, citant une étude réalisée par des chercheurs de l'université de Rennes 1.

Selon cette étude (qui peut être téléchargée sur www.lesechos.fr/documents), la première du genre, « à peine 15% des internautes qui utilisaient les réseaux 'peer to peer' avant l'adoption
de la loi Hadopi ont définitivement cessé de le faire ».

Selon Les Echos, « le téléchargement illégal utilise d'autres voies, comme le téléchargement direct, via des sites d'hébergement (...) ou le visionnage (sans téléchargement, du type 'streaming'). Des pratiques qui ne peuvent pas être détectées en l'état par Hadopi, alors même que les sites de 'streaming' sont devenus plus populaires que les réseaux 'peer to peer' ».

Les réseaux 'peer to peer' permettent de partager directement des fichiers, notamment de la musique ou des vidéos, de +pair à pair+ entre internautes. « Au total, plus de 3 millions d'internautes passeraient donc au travers des mailles d'Hadopi. La loi ne ciblerait, elle, 'que' 2,7 millions de Français », selon le quotidien.

Effet pervers de la loi, « les 'pirates numériques' se révèlent être, dans la moitié des cas, également des acheteurs numériques (achat de musique ou de vidéo sur internet). Couper la connexion internet des utilisateurs du réseau +peer to peer+ pourrait potentiellement réduire la taille du marché des contenus culturels numériques de 27%. Une extension de la loi Hadopi à toutes les formes de piratage numérique exclurait du marché potentiellement la moitié des acheteurs de contenus culturels numériques », estime cette étude.

« L'étude pourrait contribuer à tempérer les attentes des ayants droit quant à la loi Hadopi » estime le quotidien, relevant que, lors du dernier Marché international de la musique et de l'édition musicale (Midem), « l'industrie musicale se félicitait de l'augmentation des ventes sur internet », espérant y voir « un premier effet de la loi Hadopi ».

POUR/CONTRE – Remplacer les profs par des étudiants

2,2 millions d'heures de cours ne sont pas remplacées dans le secondaire. Un chiffre qui a poussé à une "mobilisation générale" de l'Education nationale. Son ministre propose le remplacement des profs absents par des étudiants. Les parents d'élèves se réjouissent, les syndicats réagissent. Qu'en pensez-vous ? votreavis@lepetitjournal.com
Qu'est-ce que c'est ?
Luc Chatel avait déjà évoqué cette idée le 20 janvier dernier. Il la confirme. Le ministre de l'éducation nationale souhaite endiguer le phénomène de l'absentéisme professoral en proposant à chaque académie de se doter, en plus des remplaçants titulaires, d'"un vivier de remplaçants qui pourra être composé soit de jeunes retraités de l'Education nationale soit d'étudiants en cours de formation ou juste diplômés, qui pourront subvenir à des besoins urgents". Ces personnes “auront déjà été vues par les inspecteurs”. Elles auront “dû bénéficier de stages d’observation avec des professeurs expérimentés”. Cette mesure sera mise en place dès la rentrée 2010, dixit le ministre.

POUR
Les parents d'élèves sont les premiers à avoir réagi favorablement à cette mobilisation du ministère. La FCPE, première fédération des parents d'élèves, s'est félicitée que "l'ampleur du problème [ait] enfin été reconnue".Le président de la Peep, deuxième fédération de parents d'élèves de l'enseignement public, Philippe Vrand a déclaré que le ministère allait "dans le bon sens", et qu'il fallait continuer à faire en sorte que "la continuité du service public [soit] assurée". La Peep avait demandé lundi que l'Education nationale assure le remplacement de "tous les cours". Cette mesure pourrait peut-être apaiser la colère des parents d'élèves de cinq écoles de Pantin (Seine-Saint-Denis) qui ont envoyé mardi 50 recours pour protester contre les non-remplacements. Ils demandent "une réparation symbolique d'un euro par jour".

CONTRE
Les syndicats de professeurs sont beaucoup moins enthousiastes et s'inquiètent de l'enseignement prodigué par des étudiants n'ayant pas l'expérience nécessaire. "Remplacer au pied levé un enseignant dans une classe de maternelle ou de CM2 ne s'improvise pas: cela demande connaissance des niveaux, de la gestion d'une classe et professionnalisme", souligne le SNUipp, principal syndicat du primaire. Le SE-Unsa (enseignants) a déploré ce recours à des "rustines cache-misère". Le Snes-FSU (premier syndicat des enseignants de collèges et lycées) a fustigé le gouvernement qui est, selon lui, le seul responsable du non-remplacement des professeurs absents. En 2009, 3.000 postes de professeurs-remplaçants ont été supprimés. Il dénonce un ministre "pompier pyromane" qui "tente de juguler des problèmes qui sont d'abord le résultat de sa politique".

Qu'en pensez-vous ?
Remplacer un prof absent par un retraité ou un étudiant est-ce une bonne idée ? Mieux vaut remplacer à tout prix ou n'avoir recours qu'à des professionnels, quitte à faire louper quelques heures de cours aux élèves ?

Damien Bouhours

FILLON – Futur Président ?

Le Premier ministre mouille sa chemise. A l'aise en France comme à l'étranger, signant des contrats ou motivant ses troupes pour les régionales, François Fillon est partout. Les Français en ont-ils marre ? Bien au contraire, ils le voient même comme un futur président ! Pas lui...
On le croyait invisible, bien caché au second plan d'un président omnipotent et pourtant on ne parle aujourd'hui plus que de lui. François Fillon est de tous les fronts aussi bien au chevet des candidats de la majorité aux régionales qu'à l'international.

Le nouvel hyperactif du gouvernement
François Fillon voyage de manière fréquente mais … utile. Le Premier ministre s'est ainsi rendu il y a deux semaines au Proche-Orient afin de décrocher des contrats pour les entreprises françaises, notamment Areva en Jordanie. Le Premier ministre enchaîne les conférences de presse, les poignées de main avec les dirigeants étrangers et les sourires diplomatiques. Le Premier ministre n'en oublie pas pour autant l'échéance des régionales et les candidats UMP en lice. Il enchaîne les meetings de soutien - douze avant le premier tour - pour telle ou telle tête de liste. Avec des sondages aux plus bas, il faut au moins ça pour motiver les troupes. "C’est mon rôle, je suis le responsable de la majorité.", explique l'homme politique sarthois sous les projecteurs mardi du 20 heures de France 2. Celui qu'on disait timide prend du poids dans l'échiquier politique et dans le cœur des Français.

Un Premier ministre populaire
Les sondages de popularité ont toujours placé le Premier ministre devant le président Sarkozy (50% contre 39% dans le dernier baromètre LH2/Nouvelobs.com). Raison invoquée : le Premier ministre n'a pas pris autant de balles que le président, toujours en première ligne lors de la crise économique ou des débats sur les réformes impopulaires. Sa bonne image a peut être d'autres explications. Les élus de droite apprécient la "Fillon touch" : un certain optimisme quand à une possible victoire et une agressivité non dissimulée envers le PS lors des meetings. Quant aux électeurs : les sympathisants de droite le trouvent rassurant et ceux de gauche le préfèrent largement à Nicolas Sarkozy. Un sondage Ipsos/Le Point consacre d'ailleurs François Fillon : meilleur présidentiable face à Martine Aubry ou Ségolène Royal dans le cas où Nicolas Sarkozy ne se présenterait pas. Il n'est devancé que par le président du FMI, Dominique Strauss-Kahn.

De là à être président…
"Ce doit être pour fêter mon anniversaire, j'imagine", a ironisé François Fillon, qui fêtait ses 56 ans, jeudi dernier alors que Le Point le mettait en couverture avec le titre évocateur : "Le Président Fillon". Les Français apprécieraient en premier sa détermination (62 %), son sens du dialogue (57 %), et sa sincérité (56 %), des qualités apparemment primordiales pour un futur président. De peur de vexer Nicolas Sarkozy, déjà irrité par la popularité de son second, le Premier ministre a estimé que de l'imaginer président relevait de la "science-fiction". "Il y a deux ans, j’étais inexistant, il y a six mois, j’étais sur le point de démissionner et aujourd’hui je suis présidentiable ! Tout ça n’a pas de sens.", s'est-il amusé. Pas question donc de se présenter à la candidature UMP en 2012 si Nicolas Sarkozy souhaite briguer un 2e mandat. "J’ai été loyal, je suis loyal et je serai loyal au président de la République", explique-t-il. D'après le Premier ministre, la confiance règne entre les deux hommes mais qu'en pense le président ?
Damien Bouhours