mercredi 8 octobre 2014
L'Unesco redemande le retour des frises du ParthénonNOUVEAU
Soutenue par l'organisation internationale, la Grèce demande le retour de son patrimoine à Athènes, conservé aujourd'hui par le British Museum de Londres.
Cela dure depuis plus de trente ans. En 1983 L'actrice Melina Mercouri, alors ministre de la Culture, avait demandé officiellement le retour à Athènes des frises orientales du Parthénon, conservées par le British Museum de Londres. Cette requête qui pouvait à première vue sembler légitime est pourtant restée lettre morte.
Aujourd'hui, c'est sous l'égide de l'Unesco qu'une nouvelle campagne de
mobilisation voit le jour. Elle vise à ramener ce trésor emblématique de l'art hellène à Athènes. Ioannis Maronitis, la cheville ouvrière de la délégation grecque et le président de la section de l'Unesco, qui possède ses bureaux au Pirée, a légitimé cette nouvelle demande: «Les Grecs, mais pas seulement, tous les citoyens du monde sensibles aux questions de justice et de patrimoine doivent soutenir le retour des frises du Parthénon.»
Depuis 1983 l'argument du British Museum pour continuer de détenir les frises du Parthénon reposait sur l'incapacité supposée des Grecs à conserver décemment ces trésors du patrimoine de l'humanité. L'ouverture d'un musée ultra-moderne en 2009 sur l'Acropole rend obsolète le plaidoyer anglais.
Le président du musée grec a réaffirmé nettement sa position: «Le British Museum et la Grande-Bretagne prétendaient jusque-là que la Grèce n'étaient pas capables d'entretenir les marbres et des les agencer correctement. Cette démonstration ne tient plus. Nous avons un musée tout neuf avec une vue idéale sur le site originel.»
L'Unesco et le gouvernement Grec ont un autre allié médiatique de poids. En février dernier George Clooney en personne, en pleine promotion de son film Monuments Menavait déclaré que «ce serait une bonne chose si les frises revenaient à Athènes».
Si l'action de mobilisation de l'Unesco porte ses fruits, il aura fallu deux siècles pour que les décorations historiques du monument dédiées à la déesse Athena reprennent le chemin de la cité grecque. En 1801, Lord Elgin, alors ambassadeur d'Angleterre à Constantinople, demandait à son fondé de pouvoir à Athènes, de ramener à Londres les fameuses frises. Il voulait enrichir le patrimoine du Royaume-Uni...
Indice de Liberté économique : la France en recul
La France est à la traîne, et la Finlande se classe première au sein de l’UE. Le lien entre liberté économique et prospérité est indéniable.
Le Rapport mondial sur la liberté économique 2014 a été lancé à Bruxelles le 7 Octobre lors d’un événement organisé par la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté et l’Institut Fraser. Olli Rehn, vice-président du Parlement européen, a introduit le rapport avec quelques remarques sur la liberté économique en Europe.
Bien que la plupart des États membres de l’UE se situent dans les 40 premières places du classement de 151 pays, nombreux sont ceux qui ont encore des progrès à faire en matière de liberté économique en Europe. Il est encore frappant de constater qu’entre l’État membre de l’UE placé le plus haut dans le classement, la Finlande au 10ème rang, et le pays classé le plus bas, la Slovénie au 105ème rang, l’écart en termes de liberté économique reste important au sein de l’UE.
Hong Kong est à nouveau en tête du classement mondial, suivi par Singapour, la Nouvelle-Zélande et la Suisse. Globalement, le score moyen de la liberté économique a légèrement baissé, à 6,84 sur 10 (contre 6,87 l’an dernier).
Les États-Unis, autrefois considérés comme un bastion de la liberté économique, se classent maintenant au 12ème rang mondial, à égalité avec le Royaume-Uni. En raison d’un affaiblissement de l’État de droit, de plus en plus de réglementation et des ramifications de la guerre contre le terrorisme et la guerre contre la drogue, les États-Unis ont vu leur note de liberté économique chuter au cours des dernières années, par rapport à 2000, année où elle s’est classée au deuxième rang mondial.
Cette année encore, le Venezuela a le niveau le plus bas de liberté économique dans le monde, aux côtés de la République du Congo, du Zimbabwe, de l’Argentine et de l’Algérie.
« Le lien entre la liberté économique et la prospérité est indéniable. Les pays les plus libres économiquement offrent la meilleure qualité de vie et les libertés individuelles les plus solides, alors que les pays les moins bien classés sont généralement étouffés par des régimes oppressifs qui limitent la liberté et les opportunités de leurs citoyens », a déclaré Fred McMahon, directeur de recherche sur la liberté économique à l’Institut Fraser.
« La note de Hong Kong plaçant la région autonome à la première place du classement est basée sur des données de 2012 et les manifestations en cours cette année rappellent que Hong Kong pourrait reculer si l’état de droit ou le traitement équitable de tous était compromis », a ajouté M. McMahon. « Il y a là une menace de l’influence chinoise sur le système juridique de Hong Kong, tentant d’imposer un contrôle du gouvernement chinois sur les juges et leurs décisions, et potentiellement transformer ‘l’État de droit’ en un instrument politique. Il s’agit d’une attaque contre la prospérité future de Hong Kong et sa réputation internationale ».
Les pays se situant dans le quartile supérieur de la liberté économique ont un PIB moyen de 39 899 US $ par habitant en 2012, contre 6 253 $ pour les pays du quartile inférieur.
En outre, le revenu moyen de la part des 10 pour cent des plus pauvres dans les pays économiquement les plus libres en 2012 était de 11 610 US $, soit près du double du revenu moyen global dans les pays les moins libres. Et l’espérance de vie est de 79,9 ans dans le quartile supérieur de la liberté économique, contre 63,2 ans dans le quartile inférieur.
À propos de l’Indice de liberté économique
La liberté économique dans le monde mesure le degré avec lequel les politiques publiques et les institutions des pays soutiennent la liberté économique. Le rapport 2014 a été préparé par James Gwartney, de Florida State University, Robert A. Lawson, de la Southern Methodist University et Joshua Hall, de la West Virginia University.
La publication de cette année classe 151 pays et Hong Kong. Le rapport met également à jour les données dans les rapports précédents dans les cas où les données ont été révisées.
Pour plus d’informations sur le réseau de la liberté économique, les bases de données et les rapports précédents sur la liberté économique dans le monde, visitezwww.freetheworld.com. Retrouvez aussi l’Economic Freedom Network sur Facebook :www.facebook.com/EconomicFreedomNetwork.
L’Institut Fraser produit le rapport annuel sur la liberté économique dans le monde, en coopération avec le Réseau de la liberté économique, un groupe d’instituts indépendants de recherche et de formation dans près de 90 pays et territoires. Le rapport constitue la première mesure de la liberté économique dans le monde, utilisant 42 variables distinctes pour créer un indice permettant de classer les pays sur la base de leur liberté économique. Celle-ci est mesurée dans cinq domaines : la taille de l’État, la structure juridique et la sécurité des droits de propriété, l’accès à une monnaie saine, la liberté du commerce international et la réglementation du crédit, du travail et des affaires.
Voir le rapport complet sur www.freetheworld.com.
Madame le président
Madame le président
Connaissez vous le dernier scandale de l’Assemblée nationale? Un député UMP, M. Julien Aubert, UMP, a été lourdement sanctionné – d’un quart de son indemnité parlementaire – pour avoir appelé sa collègue socialiste qui présidait une séance Madame le président plutôt que Madamela présidente. Cette démesure semble trouver sa source dans l’idéologie du "genre" poussée jusqu’à l’hystérie et une sorte de démence narcissique. En général, on sanctionne un député pour des injures considérées comme extrêmement graves (Mitterrand, chef de l’Etat, traité de "collaborateur" par 4 députés RPR en 1981). Aujourd’hui, le couperet tombe pour une broutille des plus farfelues. Pendant ce temps, la France est engagée dans des guerres au Moyen-Orient et en Afrique dont dépend l’avenir de la planète et des soldats français meurent sur le champ de bataille. Le pays ne parvient pas à sortir d’une crise – 5 à 6 millions de chômeurs – qui plonge toute une génération dans l’exclusion, le désœuvrement, le désespoir.
Parler de "dérive totalitaire" me semble faire trop d’honneur à des comportements névrotiques, absurdes, dignes d’une cour de récréation, et encore… La bêtise est comme un boulet qui entraîne la République par le fond. Pauvre démocratie française… Avec toutes mes excuses Madame le président.
Le garnement européen
Le garnement européen
La France serait-elle le « garnement » de l'Union européenne ? Sera-t-elle le premier pays à encourir une sanction pour n'avoir pas respecté le règlement intérieur de la communauté en matière budgétaire ? Avouons que cela ferait mauvais effet pour une nation inspiratrice de l'idéal européen. Il y aurait même quelque chose d'humiliant à cela. Seulement voilà, depuis des années, en matière budgétaire, la France a beaucoup promis et peu tenu. À plusieurs reprises, elle a affiché ses bonnes résolutions en demandant des délais de grâce sans tenir ses objectifs. D'où l'exaspération grandissante de la Commission européenne, désormais dotée d'un droit de regard sur nos finances.
Ainsi, d'insistantes rumeurs laisseraient-elles entendre que Bruxelles pourrait « censurer » le projet de loi de finances 2015 ou, à tout le moins, exiger sa correction avec 8 milliards d'économies ou de recettes supplémentaires. Une réaction forcément instinctive consiste évidemment à dénoncer une intolérable atteinte à notre souveraineté.
Les attaques n'ont pas tardé à fuser contre cette technocratie bruxelloise, alimentant du même coup une coupable europhobie qui s'exprime à chaque élection. C'est oublier un peu vite que nous avons souscrit aux « règles du jeu », allant jusqu'à les imposer aux autres. La fixation à 3 % de déficit du PIB n'est pas une lubie comptable, mais le seuil à partir duquel un pays ne s'endette plus. L'excuse des « circonstances exceptionnelles » brandie par nos dirigeants ressemble à une demande de dispense des efforts que d'autres pays ont fournis avant nous.
La panne de croissance, dont nous attendons que l'Allemagne la stimule, aurait été moins durement ressentie en France si nous avions entrepris plus tôt les réformes structurelles. À l'inverse, nous avons laissé le poids des dépenses publiques dériver. Alors, ne rêvons pas. Plutôt que d'imaginer un stupide bras de fer avec Bruxelles en disant, comme Michel Sapin, qu'on ne touchera à rien (ni impôts ni économies supplémentaires), mieux vaut conseiller le compromis au ministre. Il nous en coûtera, hélas, plus qu'à lui !
Le polyglotte de Matignon
Le polyglotte de Matignon
Vous ne trouvez pas qu'il en fait un peu trop, notre polyglotte de Matignon ? Voici que Manuel Valls clame son amour de l'entreprise sur tous les tons et dans toutes les langues. On admettra que sa version anglaise d'hier n'était pas la meilleure. Son credo « My government is pro-business » avait des accents laborieux. Mais on peut surtout craindre que ce soit auprès de ses amis socialistes qu'il ait le plus de mal à se faire comprendre. La révérence à David Cameron sera assurément restée en travers de la gorge des frondeurs du PS et de leurs amis. Pour eux, Manuel Valls se sera rendu à la City comme on va à Canossa, pour faire ami-ami avec cette finance encore honnie il n'y a pas si longtemps.
Sans souscrire davantage aux cruelles railleries, il faut admettre que l'opération de correction d'image de la France traduit la fébrilité de l'exécutif devant la situation économique du pays et l'appréciation redoutée de la Commission européenne sur le projet de budget 2015. Avec ses voyages récents en Allemagne et en Italie et avant d'autres visites aux Pays-Bas et au Luxembourg, Manuel Valls n'entend pas seulement rassurer le milieu des affaires.
Il espère bien recueillir le soutien de partenaires européens pour obtenir une inflexion de la politique d'austérité de Bruxelles et l'indulgence de la Commission. En s'accordant un « droit de City » à Londres, il n'a cependant pas forcément frappé à la bonne porte. David Cameron reste plus que jamais enclin à dérouler le tapis rouge sous les pieds des Français fortunés et des investisseurs, attirés par une fiscalité attrayante.
Alors qu'une pulsion isolationniste prospère en Grande-Bretagne, on voudrait être sûr que les appels de Manuel Valls à l'ancrage de la « perfide Albion » dans l'Union seront entendus. Le problème de la France réside désormais dans la crédibilité de sa parole. On a vu Pierre Moscovici sèchement recalé lors de son examen de passage de commissaire aux finances, devant le Parlement européen. Avec lui, comme avec Valls, voici la France engagée dans un incertain et perpétuel oral de rattrapage.
La France a égaré sa boussole européenne
La France a égaré sa boussole européenne
Le ministre Sapin est un homme énervé. Il n’aime pas que l’on dise que la France risque de se faire retoquer son budget par Bruxelles. Il n’apprécie pas que l’on estime insuffisants les efforts de réduction de la dépense publique qu’il promet dans un grand flou. Il s’agace, s’enferme dans le déni et assène que la France ne fera pas un effort de plus que prévu. Car la France est la France, que diable.
L’ex-ministre Moscovici est un homme ennuyé. Il n’aime pas que l’on pense que son vote de confiance à Manuel Valls, il y a quelques jours, signifiait qu’il soit d’accord sur tout ce que fait la France, en particulier sur le plan budgétaire. Il n’apprécie pas de lire le doute dans le regard des Européens à qui il promet intransigeance et qui entendent indulgence. Il se désespère d’être humilié, contraint parce que français de repasser en deuxième semaine son examen d’admission à la Commission. Car diantre, la France est un pays fondateur de l’Europe.
Le président Hollande est un homme contrarié. Il n’aime pas qu’on l’oblige à accélérer les réformes pour respecter ses engagements européens. Il n’apprécie pas de devoir rendre des comptes à Bruxelles, ni de quémander une flexibilité des traités à tous ces pays qui nous harcèlent sous prétexte qu’ils sont soit plus puissants, soit plus en forme, soit de droite, soit les trois. Car sacrebleu, la France est une grande nation dont la souveraineté ne se divise pas.
Le Français est un Européen déboussolé. Cela faisait longtemps que son gouvernement ne lui avait pas expliqué avec tant de force que les règles européennes ne seraient pas appliquées et que la politique de la France ne se faisait pas à Bruxelles. Il croyait, naïf, que l’avenir était dans l’espace européen, mais il comprend que la France s’isole. Il ne faudra pas s’offusquer de son prochain vote.
Kirchner se déchaîne contre les Etats-Unis et leurs alliés
Intervenant le 24 septembre dernier dans le cadre du débat général de la 69e session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York, la présidente argentine Cristina Fernández Kirchner s’en est prise violemment aux Etats-Unis et à leurs alliés, fustigeant en bloc les fonds « vautours » dont son pays serait aujourd’hui victime et la politique arabe menée par les Occidentaux.
Désendettement
La présidente argentine, qui affirme que Washington est en train de planifier la chute de son gouvernement et même son assassinat, a en effet accusé le système judiciaire américain de « complicité » avec les fonds « vautours » qui « harcèlent » son pays dans le litige sur sa dette. Rappelons que le processus de désendettement du pays, conclu avec 93 % des créanciers après la faillite de 2001, chancelle depuis que la justice américaine a ordonné à Buenos Aires de verser 100 % de la valeur initiale des bons à des fonds « vautours » minoritaires. Le paiement des créanciers du pays a même été bloqué tant que ce jugement n’est pas exécuté par Buenos Aires, ayant contraint le pays à se déclarer en défaut de paiement partiel fin juillet. Particulièrement remontée, Kirchner a expliqué, lors de son intervention, que l’Argentine « est un pays qui veut et qui peut payer sa dette, et qui va payer sa dette en dépit du harcèlement des fonds vautours ».
Diffusion suspendue
Après quoi la présidente argentine s’est lancée dans un véritable réquisitoire à l’encontre de la politique menée par les Occidentaux au Moyen-Orient. Une intervention dont les stations de télévision ont décidé de suspendre la diffusion en direct et de stopper la traduction, mais dont les principaux points ont été publiés sur les réseaux sociaux. Notamment sur le site de la revue tiers-mondiste Afrique Asie, qui accuse les chaînes internationales d’avoir suspendu la diffusion de ce discours parce que « Mme Cristina Fernandez de Kirchner a transgressé la ligne rouge des Américains et de leurs alliés ».
Selon le journaliste d’Afrique Asie, Al-Manar, la présidente argentine, s’adressant aux représentants américains à l’ONU, aurait ainsi successivement déclaré que « nous nous sommes réunis, il y a un an, quand vous avez qualifié de terroriste le régime du (président syrien) Assad, et soutenu les rebelles (en Syrie) que vous avez surnommés de révolutionnaires. Aujourd’hui on se réunit pour éradiquer ces révolutionnaires qui se sont avérés êtres des terroristes. (…) Vous avez dans le passé inscrit le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes alors qu’il est un grand parti reconnu au Liban ! (…) Vous avez accusé l’Iran d’être derrière l’explosion ayant visé l’ambassade israélienne à Buenos Aires en 1994, alors que les enquêtes argentines ne sont pas parvenues à prouver l’implication de l’Iran. (…) Vous avez adopté une résolution contre Al-Qaïda après les attentats du 11 septembre. Des pays comme l’Irak et l’Afghanistan ont été profanés et leurs habitants tués sous ce motif, alors que ces deux pays souffrent toujours du terrorisme ! (…) Il s’est avéré, après la guerre israélienne contre Gaza, qu’Israël a commis un désastre horrible et causé la mort d’un grand nombre de civils palestiniens, alors vous ne vous intéressez qu’aux roquettes qui se sont abattues sur Israël, et qui n’ont causé ni dommages, ni pertes humaines ! (sic) » Et la présidente argentine de conclure sur cette question : « On se réunit aujourd’hui pour adopter une résolution internationale incriminant et luttant contre Daech, alors que cette organisation jouit du soutien des pays connus et qui sont les alliés de grands Etats membres du conseil de sécurité de l’ONU ? »
Élections 2017 : et si les Français devenaient tout à coup irrationnels ?
Déçus par leurs dirigeants, désabusés par les promesses non tenues, dépités par les Partis, exaspérés par la multiplication des affaires, les Français pourraient très bien adopter aux prochaines présidentielles un comportement contraire à toutes les prévisions politiques possibles…
Que se passerait-il si les Français totalement désabusés cessaient d’être cartésiens et piquaient une grave crise d’irrationalité électorale d’ici 2017 ? Il faut dire qu’ils ont de sacrés motifs pour faire une belle embardée politique : ils sont déçus par leurs dirigeants, désabusés par les promesses non tenues, dépités par les partis politiques, exaspérés par la multiplication des affaires ; Ils sont effondrés par l’absence de solutions apportées à leurs problèmes et effarés de voir que tout va de plus en plus mal aussi bien en France qu’en Europe… Et donc ils pourraient très bien adopter aux prochaines présidentielles un comportement complètement irrationnel, échappant aux radars de la “logique politique” telle qu’elle est traditionnellement définie par les instituts de sondages et les experts en science politique. On risque bien de ne pas être déçus !
Regardez ce qui leur est proposé pour sortir de la crise : les uns leur proposent de maintenir à tout prix les interventions d’un État-providence en faillite (rebaptisé « État Stratège » pour faire plus joli) ; les autres proposent au contraire de diminuer résolument les dépenses de la sphère publique ; d’autres encore de lutter farouchement contre l’immigration pour sauver une “identité nationale” qu’ils craignent de voir se dissoudre dans un islam de plus en plus visible et jugé — à tort ou à raison — comme de plus en plus dominateur et conquérant….
Les défenseurs de l’État stratège se retrouvent curieusement aux deux bouts de l’échiquier Droite/Gauche : Marine Le Pen et Arnaud Montebourg (qui va bientôt monter au créneau de 2017) s’en font tous les deux les porte-parole enthousiastes. Pareil pour tout ce qui tourne autour de l’idéologie du made in France : là encore Montebourg et M. le Pen marchent sur les mêmes plate-bandes du franco-français et du patriotisme économique… Il n’y a finalement qu’une thématique qui risque de faire vraiment la différence entre la Gauche et la Droite (et même entre les candidats de la Droite) : tout ce qui tourne autour de l’identité nationale et du rejet de l’immigration. Si Marine Le Pen monte si haut dans les sondages d’opinion, c’est très vraisemblablement en raison de cette thématique identitaire où tout se mélange : l’immigration, Schengen, les sans-papiers, les prières dans les rues, les mosquées, l’AME, la préférence nationale, etc….. Il faut avouer que les islamistes qui coupent des têtes au nom de l’État Islamique ne contribuent pas vraiment à persuader les Français que l’islam puisse être une religion d’amour et de paix…
L’irrationalité identitaire…
Que se passerait-il en cas de brusque poussée d’irrationalité ? Si les Français — déçus par la rationalité strictement économique — décidaient, sur un coup de tête, de se réfugier dans les solutions purement “identitaires” et “nationalistes” ? En gros s’ils se disaient en leur for intérieur : « côté économique, c’est n’importe comment foutu. Quels que soient les Partis au pouvoir, la pauvreté augmentera et le chômage aussi. Alors — perdu pour perdu — autant choisir un candidat qui limitera la pression de l’immigration et protégera au moins notre identité… » ?
Je ne dis évidemment pas que j’approuve cette hypothèse… Je dis simplement qu’il se pourrait bien que cette irrationalité l’emporte dans les esprits d’ici 2017. Le moral des Français — tous les sondages le confirment — est tombé au plus bas. Ils sont totalement désillusionnés et n’ont plus confiance ni dans leurs hommes politiques ni, ce qui est bien pire, dans l’avenir de leur pays. Quand des citoyens sont à ce point désabusés et n’ont vraiment plus rien à perdre, il est difficile d’attendre d’eux un raisonnement logique ou rationnel. Ils savent bien que les solutions économiques de Marine Le Pen ne sont pas bonnes et ils le disent. Mais s’ils pensent que le pire est du côté d’une identité nationale menacée, alors là, ça risque de faire mal car même les sondeurs n’ont pas été préparés à anticiper cette irrationalité identitaire !
C’est pour cela que j’ose poser la question : que se passera-t-il si émergeait dans la campagne présidentielle le thème de “l’identité” et que le sujet de l’immigration soit jugé trop “nauséabond” pour être évoqué par les élites politiciennes des partis dits républicains ? Qu’arriverait-il si, devant les Français atterrés, l’élite politique ne se disputait que sur des points de PIB ou des pourcentages de recettes fiscales sans oser aborder de front la thématique diabolique et populiste de l’identité Française ? Oui, je sais, ce débat sur l’identité a déjà été ouvert à l’époque et avait été jugé nauséabond… Mais je pose tout de même la question car je sens que ce “retour du refoulé” risque de remonter brutalement à la surface et que beaucoup de candidats — à Droite comme à Gauche — ne sont pas vraiment préparés à aborder, avec des arguments solides et convaincants, cette thématique de l’immigration devant des Français exaspérés. Un boulevard immense s’ouvrirait alors devant qui vous savez. C’est marrant mais je la sens vraiment très mal cette élection présidentielle !
La France malade de son syndicalisme
La rentrée devait être chaude, elle l’a été au-delà de toutes les craintes de nos gouvernants. Et alors que les tensions continuent de monter dans la société française, difficile de passer sous silence le rôle prépondérant des syndicats dans cet accroissement des raideurs sociales, surtout après leur démonstration de force récente dans le conflit à Air France par exemple.
Après quatorze jours de grève chez la compagnie aérienne, le constat est sans appel : le développement de Transavia, la compagnie low-cost qu’entendait étendre Air France, est franchement remis en question. De ce point de vue, on peut assez facilement qualifier de réussite pour les syndicats l’abandon de toute velléité par la direction de créer une filiale organisée différemment de la maison mère et régie par des conventions et des contrats plus souples et plus à même de concurrencer les autres compagnies du secteur. Youpi. Malheureusement, tout le monde, depuis les pilotes jusqu’à la direction en passant, bien évidemment, par les clients eux-mêmes, s’est bien rendu compte qu’il s’agissait d’une victoire à la Pyrrhus : Air France va payer lourdement ces jours de grève et son avenir est sérieusement remis en cause.
À tel point que même les syndicalistes, sentant le vent de la consternation puis de la colère gronder chez à peu près tous ceux qui sont concernés par la compagnie française, ont envoyé leur représentant pleurnicher des explications à la presse. En substance, la direction aurait acculé les gentils pilotes syndiqués à l’arme ultime de la grève, à leur corps défendant, et n’aurait cédé sur rien, obligeant les malheureux salariés à repartir bredouilles, au travail, avant qu’il ne soit trop tard pour leur compagnie.
Discours touchant qui a un peu de mal à passer alors que les conditions d’emplois dans les autres compagnies ne sont que difficilement qualifiables d’esclavagisme, et que celles d’Air France, compagnie connue pour être trop généreuse, donnent à toutes ces revendications un entêtant parfum de foutage de gueule. En outre, on peut parier que la démonstration atterrante du manque de courage de la direction, qui a finalement à peu près tout cédé (et négocie maintenant le paiement des jours de grève), tient beaucoup aux pressions quasi-certaines qu’elle a subies de la part des politiciens, trop heureux de rappeler que l’État est, après tout, actionnaire de l’entreprise.
Chose intéressante : ce conflit social fut d’autant plus médiatisé qu’il touchait une entreprise emblématique de la « marque France », et aura certainement eu un impact (négatif) sur le tourisme et l’image du pays à l’étranger. Or, tant que ce genre de péripéties est rare, on imagine sans mal pouvoir encaisser la déconvenue. Malheureusement, cela tend à se répéter trop souvent, et à se savoir en dehors de nos frontières.
Par exemple, le récent « débrayage syndical » décrété au débotté par des agents SNCF de la fine équipe des syndicats CGT, Sud-Rail et UNSA, entraînant plusieurs lignes de Gare du Nord et Gare Saint Lazare à Paris dans le chaos habituel des jours de grève, a plongé dans la perplexité puis l’indignation un paquet de voyageurs puis — chose plus rare — de journalistes, consternés de découvrir le motif de la grève : soutenir deux agents qui passaient cet après-midi-là en conseil de discipline pour avoir bu du punch un dimanche soir de février 2013 à leur poste de travail, un poste d’aiguillage très sensible du réseau Paris-Ouest et que nos fiers agents alcoolisés avaient quitté pour se rincer le gosier, oubliant dans la manœuvre de « clignoter » un train qui entrait sur un quai occupé. Décontraction, punch pimenté et trains qui roulent font rarement bon ménage, sauf, apparemment, à la SNCF, qui se remet très bien des accidents ferroviaires qui émaillent régulièrement son histoire.
Et lorsqu’on voit que même la presse étrangère s’était fait l’écho de ce fait divers plus que navrant, difficile d’imaginer ensuite que ces journées « d’action » syndicales pourront être mises au crédit du système social français, ou même du pays dans son ensemble tant ce genre de publicité ne peut que lui être néfaste.
On comprend d’autant mieux l’ampleur du problème lorsqu’on redécouvre que le syndicalisme mène à tout, notamment à la magouille, le détournement de fonds, les emplois fictifs et tout ce qui constitue, finalement, la panoplie habituelle du mafieux trempant dans la politique. Et si j’écris « redécouvre », c’est simplement pour rappeler que cet épisode ne fait que s’ajouter aux 400 précédents qui pointent tous dans la même direction, celle d’une corruption même de l’idée de syndicalisme en France.
Comment ne pas voir que cette affaire, dans laquelle une douzaine de personnes (huit physiques et quatre morales) ont été condamnées pour des détournements de fond, d’abus de confiance, de complicité ou de recel, n’est que la partie émergée d’un iceberg monstrueux de collusions, de corruption et d’affaires mafieuses dans toute l’acceptation du concept ? Comment ne pas noter le silence feutré qui aura accompagné ces condamnations pourtant graves de la CGT (en tant que personne morale) ou de l’épave journalistique L’Humanité ? Comment ne pas voir la clémence ahurissante de cette justice lorsqu’il s’est agi de rendre un verdict (sérieusement, de 2 à 18 mois de prison, toujours avec sursis, pour des faits de cette nature, c’est particulièrement clément) ?
Pourquoi la presse a-t-elle été aussi discrète dans cette affaire sur la condamnation à 10 mois de prison avec sursis de la sénatrice PCF Brigitte Gonthier-Maurin, reconnue coupable d’avoir occupé un emploi fictif au sein de la Caisse centrale des activités sociales d’EDF (son Comité d’Entreprise) ? Encore une fois, ce nouvel avatar d’un repris de justice dans les rangs des élus du peuple corrobore la thèse maintenant solide d’une représentation nationale pleine de tricheurs, de menteurs et de sociopathes, et elle ajoute plus qu’il n’en faut de l’eau au moulin de la collusion entre ces criminels élus et ceux des syndicats.
Tout ceci n’a malheureusement rien de nouveau. La France est malade de son syndicalisme depuis longtemps, et la multiplication des exemples, parfois relatés dans ces colonnes ou ailleurs, montre l’état d’avancement de la gangrène qui ronge le pays, au point que même les rapports parlementaires soient purement et simplement étouffés.
Et lorsqu’on apprend que, suite à une décision de la Cour Européenne de Justice, la France va devoir organiser la possibilité d’un syndicalisme au sein des armées, une inquiétude pointe rapidement à l’horizon : alors que les budgets de la Grande Muette sont en constante diminution au point que nos opérations extérieures tiennent de plus en plus de l’aventure bricolée, pourra-t-on empêcher que le syndicalisme ainsi introduit soit teinté des mêmes corruptions que celui qui sévit, finalement, partout ailleurs dans le pays, et notamment dans les administrations et les grosses entreprises anciennement nationalisées ?
La France est malade de son syndicalisme dont l’unique but est d’obtenir puis conserver des avantages de plus en plus exorbitants pour ses adhérents les plus influents (la base n’ayant généralement pas son mot à dire au-delà du moment où la cotisation doit être renouvelée). C’est ce syndicalisme qui a, très largement, corseté les relations entre les salariés et les employeurs au point de rendre le code du travail illisible. C’est aussi ce syndicalisme qui a muselé les médias, écrasé toute protestation ou tout renouvellement sérieux dans l’offre politique du pays. C’est aussi ce syndicalisme qui a donné les clefs de la contestation, du blocage et de la paralysie à tous les corporatismes du pays. C’est enfin ce syndicalisme qui a construit la forteresse de la Sécurité sociale dont l’impact est tous les jours plus fort et plus néfaste sur le niveau de vie des Français.
La France a de multiples problèmes, économiques, sociaux, politiques et ce n’est certainement pas l’équipe en place qui pourrait les résoudre. Mais s’il y en a bien un qui ne sera jamais abordé, jamais touché, jamais même envisagé dans les plus profonds replis des têtes gouvernantes du pays, c’est bien celui que pose le syndicalisme français, sa représentativité, son mode de financement, ses pouvoirs et ses dérives, nombreuses et récurrentes.
Partant de là, ce pays est foutu.
Redevance : mais qu’ils arrêtent de tout taxer ! C’est notre vie, pas la leur !
Jamais à court d’idées pour taxer encore et encore les Français jusqu’à ce que le pays s’écroule ou se révolte, François Hollande a carrément proposé devant le CSA le 2 octobre, d’étendre la redevance télé aux détenteurs de tablettes et d’ordinateurs… Selon lui, en effet, «on peut regarder les chaînes du service public sur d’autres instruments que la télévision» et donc, pour un socialiste, il faut taxer.
Évidemment qu’on peut regarder la télé sur nos ordinateurs ! Mais le Président de la République comprendra-t-il un jour que c’est précisément pour ne PAS regarder les chaînes d’État que nous sommes de plus en plus nombreux à prendre le maquis sur le web, à faire sécession sur internet et à nous déconnecter de leurs indigentes et nullissimes chaînes d’État ! (rien que ces deux mots : “chaînes” et “État”…).
“Je rassure, l’objectif n’est pas d’accroître les recettes»… a aussitôt précisé Hollande. Tu parles ! Ils ont une peur panique de voir les gens filer et provoquer une baisse massive des recettes liée à la redevance télé. Que feraient-ils sans leurs médias contrôlés et soumis ? Que deviendraient-ils avec un web indépendant et libre ? Le problème, avec ces déclarations intempestives et cette manie de tout taxer, c’est qu’il va vraiment falloir songer à descendre dans la rue. Sinon rien ne les arrêtera ! Mais qu’ils cessent de contrôler ce qu’on regarde et qu’ils arrêtent de mettre leurs grosses pattes pleines de doigts crochus sur nos vies !
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Les chaînes publiques ne devraient pas être financées par une redevance fiscale
La question n’est pas, comme le dit François Hollande, d’étendre la redevance aux tablettes sous prétexte qu’on peut y regarder les chaînes publiques. Elle est d’arrêter d’asseoir la redevance sur le poste de TV lui-même. Il n’y a en effet strictement aucune raison que la redevance perçue au bénéfice des chaînes publiques soit liée au poste de télé acheté. La redevance — comme tout abonnement — devrait être liée aux chaînes regardées (ou au bouquet de chaînes) — et pas au poste utilisé pour les regarder.
Si elles ont besoin d’argent, les chaînes publiques n’ont qu’à devenir payantes : si les gens veulent les regarder, qu’ils s’y abonnent. Mais ceux qui veulent utiliser leur poste de télévision pour en faire un aquarium n’ont pas à payer la redevance. À fortiori les possesseurs de tablettes et les smartphones : on ne va tout de même pas payer une redevance à l’État sous prétexte qu’on “pourrait” visionner des chaînes publiques qu’on ne regarde pas ! Il faut donc arrêter de faire payer — par tous ceux qui ont un poste — le coût de chaînes publiques discréditées par leur médiocrité. Vous prenez l’autoroute, vous payez le péage. Vous regardez un bouquet de chaînes du câble, vous payez l’abonnement. Si vous voulez regarder les chaînes du service public parce que vous les aimez, eh bien vous vous abonnez à un bouquet public et c’est tout. En aucun cas la redevance ne devrait être assise sur la possession du poste de télé lui-même – ou a fortiori d’une tablette ou d’un ordinateur. Les chaînes publiques devraient être financées soit par la publicité soit par abonnement. Pas question de faire payer ceux qui ne veulent pas les regarder !
- Contre l’effet de la propagande : débranchez !
– Ne donnez plus votre temps de cerveau disponible !
– La scie des taxes
– Impôts, taxes, redevances, prélèvements…
– Ne donnez plus votre temps de cerveau disponible !
– La scie des taxes
– Impôts, taxes, redevances, prélèvements…
Actuellement — même si vous ne regardez PAS les chaînes publiques et même si vous n’avez acheté un poste de télé que pour y mettre un poisson rouge — vous devez payer la redevance ! Ahurissant mais c’est comme ça. C’est le truc de fou qu’ils ont inventé pour financer leurs chaînes – même si vous refusez de les regarder, vous devez payer.
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Et dans le “service public”, pas question de faire des économies ! En période de crise vous pourriez imaginer qu’ils réduisent la voilure ? Mais pas du tout. Pourquoi voulez-vous qu’ils fassent des économies puisque vous êtes là pour payer !
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La télé sombre dans la nullité et tout le monde s’en fout. Personne ne dit rien : vous avez entendu le Président ? l’Académie ? le Collège de France ? des grandes personnalités ? un collectif d’intellectuels ? des chiennes de garde ? Rien : silence absolu. La télé est de plus en plus nulle et de plus en plus vulgaire mais personne ne bronche.
Si les chaînes publiques sont nulles à ce point, qu’on nous rende la redevance ! On achètera des fleurs ou davantage de livres.
Marre de payer tout deux fois
• l’enseignement public n’est pas bon, vous mettez vos enfants dans le privé et donc vous payez deux fois.
• La télé publique n’est pas bonne, vous prenez le câble et donc vous payez deux fois.
• L’eau du robinet n’est pas bonne, vous prenez des bouteilles d’Evian et donc vous payez deux fois.
• Les légumes sont OGN, vous devez aller dans des magasins Bio et donc vous payez plus cher…
• etc.
• La télé publique n’est pas bonne, vous prenez le câble et donc vous payez deux fois.
• L’eau du robinet n’est pas bonne, vous prenez des bouteilles d’Evian et donc vous payez deux fois.
• Les légumes sont OGN, vous devez aller dans des magasins Bio et donc vous payez plus cher…
• etc.
Tiens, faudrait faire la liste exhaustive de tout ce qu’on paye deux fois dans ce pays de fous ! Même ma retraite va falloir que je la paye deux fois : à l’Etat au titre de la répartition et à des organismes privés au titre de la capitalisation. Bon, j’arrête ils me rendent fou.
Tabac: le paquet neutre de cigarettes prévu pour début 2016
Selon la ministre de la Santé Marisol Touraine, le paquet de cigarettes neutre devrait arriver dans les débits de tabac d'ici début 2016. Ceci dans le cadre du plan anti-tabac présenté récemment par le gouvernement.
Selon la ministre de la Santé Marisol Touraine, le paquet decigarettes neutre devrait arriver dans les débits de tabac d'ici début 2016.
La conne de haut vol en action |
Le gouvernement a décidé d'instaurer le paquet de cigarettes "neutre", sans logo, dans le cadre du plan ainti-tabac. Si les images choquantes et des messages de type "fumer tue" demeureront, il sera interdit d'apposer un signe distinctif pour différencier une marque d'une autre.
Le projet de paquet neutre "sera inscrit dans la loi de santé que je présente dans quelques jours au Conseil des ministres", a précisé Marisol Touraine. "Nous allons, conformément à la règle, informer l'Union européenne de notre intention", a-t-elle ajouté.
Après l'annonce gouvernementale, les fabricants se sont inquiétés d'une forte perte de valeur de leurs marques, n'excluant pas le recours à des procès, qui pourraient coûter cher à la France.
L'adoption du paquet neutre avait été annoncée dans le plan anti-tabac présenté fin septembre par la ministre. L'Australie est le seul pays à avoir pour l'instant mis en place une telle mesure.
Et elle ne fonctionne pas du tout, notre ministre est une conne de haut vol, méfiez vous des contrefaçons ( tabagiques ) qu'une telle mesure risque aussi de provoquer.
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